Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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MÉDITATION


LA TRIBULATION N’A PU DÉPASSER LES LIMITES QUE DIEU LUI AVAIT PERMIS D’ATTEINDRE.

C’est moi qui ai donné à la mer le sable pour limite, limite éternelle qu’elle ne doit pas franchir. Ses flots s’agitent, mais ils sont impuissants; ils mugissent, mais ils ne la franchissent pas. (Jérémie 5/22).

Il est merveilleux de penser que l’Océan, cette immense masse d’eau, a été créé par le Père de notre Sauveur Jésus...

N’est-ce pas un spectacle saisissant que celui de la mer démontée? Les vagues se précipitent ici et là au gré des vents, écumant comme des fauves excités. Qui ne connaît ce spectacle majestueux!

Quand, un jour de tempête, nous contemplons de la plage les vagues furieuses, hérissées de crêtes écumeuses, fondre orgueilleusement sur la rive, les unes après les autres, nous ressentons de la crainte et instinctivement nous faisons quelques pas en arrière. Il semble que dans leur élan impétueux, elles vont dépasser le sable de la plage et renverser tout sur leur passage.

Vaines craintes, car subitement, comme si elles butaient contre un obstacle invisible, la vague culbute et se brise; domptée dans son élan, elle n’avance plus qu’à une faible distance pour se retirer aussitôt et disparaître dans celle qui vient après elle.

Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi elle n’a pu poursuivre sa course folle?

La Parole de Dieu nous donne la réponse.

L’Éternel dit: «C’est moi qui ai donné à la mer le sable pour limite, limite éternelle qu’elle ne doit pas franchir; ses flots s’agitent, mais ils sont impuissants; ils mugissent mais ils ne la franchissent pas.»

«Tu viendras jusqu’ici, tu n’iras pas au-delà; ici s’arrêtera l’orgueil de tes flots.» (Job 38: 11.)

C’est notre Dieu qui a assigné à la mer ses bornes et lui a ordonné de ne jamais les franchir. Ce ne sont pas des barrages puissants ni des rochers inaccessibles, ni aucun autre obstacle insurmontable, mais seule, la Parole de l’Éternel empêche la mer de se répandre au-delà du sable de la plage.


Frères et sœurs, élus de Dieu en Jésus, Celui qui met un frein aux vagues de la mer, est le même qui place un mors dans la bouche de l’ennemi orgueilleux pour l’empêcher de vous éprouver au-delà de ce que vous pouvez supporter.

Tout comme les vagues de la mer, Satan s’élève avec présomption et s’élance contre vous, rugissant, écumant, il vous menace et vous voilà tout tremblant, si faibles devant ce géant, et vous vous sentez fléchir; il semble que vous allez être submergés par l’épreuve, quand, subitement, elle s’arrête.

Une main invisible mais puissante a calmé, brisé sa pression et la fait s’éloigner de vous, car de même que les vagues de la mer, LA TRIBULATION N’A PU DÉPASSER LES LIMITES QUE DIEU LUI AVAIT PERMIS D’ATTEINDRE.

Souvenez-vous de Job, tant éprouvé par Satan, à qui Dieu avait permis de faire passer son enfant par le crible de la souffrance, toutefois, celle-ci ne devait pas dépasser l’intensité permise par l’Éternel.

«Voici je te le livre, seulement ÉPARGNE SA VIE», dit l’Éternel à Satan. (Job 2: 6.)

C’est ainsi que l’ennemi usa de toutes ses armes infernales contre Job sans toutefois pouvoir lui supprimer la vie, Dieu le lui ayant interdit.

Malgré le concours que ses démons lui apportèrent, il fut impuissant à franchir la limite fixée par le Tout Puissant: Job devait vivre pour voir comment Dieu récompense ceux qui, fermement, tiennent à Lui pendant les jours de l’épreuve.

L’Écriture sainte abonde en témoignages d’hommes et des femmes éprouvés, ravagés par l’ennemi des âmes mais qui, gloire soit à Dieu, ne furent jamais vaincus; l’Éternel tout en leur donnant la foi nécessaire pour supporter l’épreuve, ne permit pas à celle-ci d’être au-dessus de leurs forces.

C’est cette vérité réconfortante qui est contenue dans le verset 13 de la première épître aux Corinthiens:

«Dieu qui est fidèle NE PERMETTRA PAS que vous soyez tentés au delà de vos forces...»

C’est pourquoi, enfants bien-aimés de Dieu, héritiers du royaume éternel, qui êtes dans l’épreuve, ne perdez pas courage. Amen!

C. Domouschief


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Dieu attend de nous une soumission absolue. Nous devons coopérer à son œuvre avec Lui.

S’il y a en moi un péché dont je ne désire pas me défaire, il est inutile que je prie.

Vous pouvez prendre une bouteille, la boucher hermétiquement et la mettre sous le Niagara, pas une goutte de cette immense masse d’eau n’y pénétrera.

S’il y a dans mon cœur un péché quelconque que je ne veuille pas abandonner, je ne dois pas m’attendre à recevoir de bénédiction.

D. L. Moody.

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1937 - 04


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