VIENS ET VOIS

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TÉMOIGNAGES

Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous (Jacques 4/8)

Avant de connaître la Parole de notre Dieu, j’étais bien malheureux. Je souffrais dans mon corps de plusieurs maladies. J’avais des crises terribles de coliques hépatiques, le cœur et l’estomac malades; je ne pouvais dormir à cause de maux de jambes. J’étais amaigri et il me fallait suivre un régime.

À cause de toutes ces choses mon âme était souillée, car je cherchais l’oubli de mes souffrances dans la satisfaction de mes passions.

J’aimais les plaisirs éphémères que donne le monde, je buvais et je fumais beaucoup. Dix jours sur quinze j’étais ivre, et je rendais les miens malheureux. Il n’y avait que dans l’alcool que j’oubliais la souffrance. Quelle triste vie!

Mais je rends grâce à Dieu de ce qu’il s’est placé sur mon chemin.

C’était en Avril 1933. J’allai entendre la prédication de l'évangile et ce même jour j’éprouvai un grand soulagement dans mon corps. La deuxième fois ce fut la guérison complète. Gloire à Dieu!

Puis je demandai à Dieu de m’enlever les passions dont j’étais esclave. Tous les jours je l'implorais et lui disais: «Tu vois, Seigneur, combien je suis malheureux, libère-moi de toutes ces passions».

Un jour j’ai compris qu’il fallait que je lui donne mon cœur, et comme un petit enfant, je me suis donné à Dieu pour l'aimer et lui obéir. Ce jour-là ce fut la libération de toutes mes passions, la joie dans mon cœur, la paix et le bonheur dans mon foyer.

Gloire soit rendue à Dieu et à Jésus notre Sauveur bien aimé. «Venez à moi, vous tous qui êtes travaillés et chargés et je vous donnerai du repos.»(Matt. 11/28)

G.L., Le Houlme (Seine Inf.)

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Je rends grâces à Dieu de ce qu’il a fait pour moi. Il m’a pardonné mes péchés et donné l’assurance de la Vie Éternelle.

Quand je vins à cette salle pour la 1ère fois, je connaissais les réunions depuis un an environ, mais les désillusions que j’avais éprouvées dans différentes tentatives faites pour trouver Dieu, m’avaient fait attendre longtemps pour revenir.

Catholique pratiquante, j’ai pendant de nombreuses années professé dans l’Enseignement libre. Ne rencontrant pas là Dieu tel que je l’imaginais, j’ai voulu pousser mon expérience plus loin et après deux ans d’épreuve, j’ai pris le voile dans une Communauté enseignante résidant en Belgique.

Mais Dieu que j’étais venue chercher ne se révéla pas davantage à moi: les nombreuses prières routinières imposées par la Règle ne me satisfaisaient pas. Les sacrements ne m’apportaient pas la vitalité que j’en espérais et je restais à peu près la même avec l’anxiété du problème de l’Au-delà.

Dans cet asile, j'étais venue chercher Dieu; j’ai trouvé des femmes orgueilleuses, jalouses, méchantes et j’ai beaucoup souffert de cette situation. Je résolus donc de le quitter et l’on employa tous les moyens pour me garder, mais, douceur, persuasion, menaces, rien ne me retint pas plus que les avantages matériels que l’on me faisait entrevoir.

Je partis donc et je repris l’Enseignement libre, mais je ne pensais pas avoir déchaîné derrière moi une haine aussi implacable.

La Supérieure du Couvent s’acharna à me faire perdre ma place et je me vis remerciée et obligée de quitter une place que je croyais stable.

C’est alors que je connus l’Assemblée de Rouen.

Je fus intéressée par le Message, je me rendis compte que le prédicateur était convaincu ainsi que son auditoire, mais moi je ne l’étais pas du tout. On m’avait appris et je l’avais enseigné à mes enfants que «Hors de l’église, pas de salut». L’Église romaine, bien entendu.

Cependant six mois après, désemparée plus que jamais, je me mis à lire la bible et enfin! ... Dieu que j’avais si longtemps cherché se découvrit à moi dans sa Parole. Poussée par un besoin intense de prière en commun, je n’avais plus qu’un désir: assister aux réunions.

Le centre le plus près était Lisieux. Je vins donc. Je fus vivement émue et cette fois convaincue par l’accent de foi profonde du Prédicateur. J’abandonnai alors toute hésitation et dès la 1ère réunion je décidai d’accepter le salut et de donner mon cœur au Seigneur.

Depuis, je suis très heureuse. Je suis descendue dans les eaux du Baptême et je me prépare à recevoir la visite de l’esprit en attendant le jour où Jésus viendra nous enlever pour être éternellement avec Lui dans sa gloire.

M. R., St Aubin S/Mer
 (Calvados)

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1937 - 02