VIENS ET VOIS

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SANS DISTRACTION 

«Je dis cela dans votre intérêt; ce n’est pas pour vous prendre au piège, c’est pour vous porter à ce qui est bienséant et propre à vous attacher au Seigneur sans distraction.» (I. Cor. 7: 35)

«Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications avec des actions de grâces.»(Phil. 4:6.)

«NE VOUS INQUIÉTEZ DE RIEN». Le Seigneur nous voudrait libres de tout souci, de toute anxiété, de toute distraction. II ferait de grandes choses pour nous et à tout moment il pouvait nous trouver sous l'onction du Saint-Esprit et en communion avec Lui. C’est dans cette attitude du cœur, uniquement occupé de Lui, que les dons du ministère nous sont dispensés.

Le Seigneur ne peut se servir de nous pour une tâche spéciale si, lorsque l’appel arrive, nous ne le percevons pas parce que nous sommes distraits et occupés d’autres choses.

C’est peut-être là un des plus grands obstacles à la réception des grâces spirituelles que Dieu a en réserve pour nous à ce moment précis, et que nous manquons parce que nous ne sommes pas libres, mais avons l’esprit distrait par autre chose.

Dans Luc 10: 38-42, l’histoire de Marthe et Marie illustre puissamment cette pensée. Jésus entre dans la maison de Marthe et Marie. Aussitôt, Marie prend place et s’assoit aux pieds de Jésus pour être enseignée par Lui. Elle sait qu’en entrant chez elle, Jésus a un but et elle veut que ce but soit atteint dans son cœur et sa vie.

Marthe se met en devoir de préparer le repas. Certaines traductions des Écritures disent qu’elle était «surchargée» par divers soins et nous la voyons affairée, allant de-ci de-là, occupée de tout ce qui l’entoure.

Nous ne sommes pas toujours distraits par quelqu'un, mais souvent par des choses auxquelles nous tenons. Il faut nous détacher de tout cela.

Jésus n’attachait pas d’importance à tous les plats que Marthe pouvait Lui offrir, un seul lui suffisait, car II n’était pas venu chercher de la nourriture mais exercer Son ministère dans la maison. «Ma nourriture est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé,» et ll était plus satisfait de répondre aux besoins de ses hôtes qu’il ne l’était des attentions de Marthe à la préparation du repas.

Beaucoup de gens aujourd’hui, sont tellement pris par le service du Seigneur qu’ils n’ont jamais le temps de prier et de rechercher le Maître, mais se laissent distraire par leurs occupations.

Quand Marthe vint à Jésus et lui dit: «Seigneur, cela ne te fait-il rien que ma sœur me laisse seule pour servir? Dis-lui donc de m’aider.» Jésus lui répondit... «Marie a choisi la bonne part qui ne lui sera point ôtée.»

Dans I. Cor. 7: 32-33, 35, nous lisons:

«Or, je voudrais que vous fussiez sans inquiétude. Celui qui n’est pas marié s’inquiète des choses du Seigneur, des moyens de plaire au Seigneur; et celui qui est marié s’inquiète des choses du monde, des moyens de plaire à sa femme... Je vous dis cela..... pour vous porter.... à vous attacher au Seigneur sans distraction.»

En parlant ainsi, Paul ne blâmait pas le mariage, mais il voulait attirer l’attention sur le danger qu’il va pour l’homme marié à chercher d’abord à plaire à sa femme et pour la femme à plaire à son mari, AU LIEU DE DÉSIRER PAR DESSUS TOUT L'APPROBATION DU SEIGNEUR, à qui ils ne donnent plus la première place étant distrait par leur affection.

Dans ce domaine, nous donnons beaucoup de mal au Seigneur. Un jeune homme et une jeune femme peuvent rester en communion avec Lui, lui donner la place de choix, au lieu de faire passer l’époux ou l’épouse d’abord dans leur cœur et dans leur vie.

Si nous restons dans l’amour du Seigneur d’abord, nous n’aurons jamais de trouble, mais si nous nous laissons distraire par une affection pour quelqu'un ou par un intérêt pour les choses qui nous entourent, aussitôt le trouble arrive.

C’est la raison pour laquelle tant d’enfants de Dieu ont été entraînés dans la mauvaise voie et ont reculé.

Toute vie comporte des responsabilités, Dieu Lui-même les met sur son peuple, dans une certaine mesure, mais si nous nous chargeons nous-mêmes d’un fardeau qu’il ne nous a pas donné à porter, nous devenons anxieux et nous Lui déplaisons. «Ne vous inquiétez de rien»

Lorsque le Seigneur nous impose vraiment une tâche, cela nous pousse à le rechercher pour trouver en Lui la sagesse et la force pour accomplir l'œuvre qu'il nous confie.

Bien aimés quand le Seigneur vous donne une responsabilité, ne cherchez pas à l’éviter. Chargez-vous en à la place où le Seigneur vous met et, LIBRES DE TOUTE DISTRACTION, ACCOMPLISSEZ VOTRE TÂCHE AUX PIEDS DE JÉSUS.

Dieu désire que nous apprenions cette leçon.

Ah! si nous étions capables d’accepter les fardeaux et les responsabilités que le Seigneur met sur nous, de les prendre dans la prière et les supplications afin d’obtenir que Dieu s’en charge avec nous!

Jésus dit à Marthe: «Tu te mets en peine et tu t’embarrasses de plusieurs choses.»

Marthe était agitée, embarrassée. Il en est souvent ainsi, si nous ne nous tenons pas près de Dieu dans la tâche qu’il nous donne.

Certains incidents surviennent dans nos vies; un accident par exemple, et nous voilà distraits, agités. Quelqu'un nous adresse un mot méchant et la colère gronde au dedans de nous. C’est le moment d’aller bien vite pour chercher sa paix.

Je crois que dans la vie courante, l’une de nos plus grandes difficultés est d’empêcher les petites choses de prendre notre temps et de nous distraire du Seigneur.

Quelqu’un vient et glisse un bavardage. Immédiatement, notre esprit se détourne du Seigneur qui, pendant un moment, n’occupe plus notre pensée comme il le faudrait.

Vous direz peut-être: «Il n’y a rien de mal à faire certaines choses qui apparaissent sans danger.» Pourtant si ces mêmes choses attirent votre attention loin de Dieu et prennent votre temps, à ce moment le diable peut mettre sur vous quantité de fardeaux.

C’est pourquoi le Seigneur ne peut faire ce qu’il voudrait en vous et les dons de l’Esprit ne se manifestent pas, car vous n’êtes pas libres quand le Seigneur vous visite.

Marie pensa qu’une seule chose était nécessaire et elle la trouva aux pieds de Jésus. Là seulement vous trouverez la meilleure part.

À la fin de votre journée, êtes-vous allé aux pieds de Jésus lui parler de ces choses? Qu’est-ce que le Seigneur a pu faire pour vous?

Vous a-t-Il rencontré?

À t-Il répondu à vos besoins?

J’entends quelquefois, des gens dire: «Le Seigneur ne répond pas à mes prières». Pourquoi ne le fait-Il pas?

Pour qu’II vous réponde, il faut que vous soyez libre de toute distraction.

Votre pensée va de-ci de-là et vous ne voyez pas le Seigneur quand Il vient vous apporter l’exaucement de vos prières. Ah! réaliser cette communion constante de notre cœur avec celui du Seigneur, toujours en Sa présence, rempli de Sa vie. Voilà bien ce qu’il désire constamment!

Un homme était bien connu pour sa vie de prière. Un frère, désireux de connaître le secret d’une telle vie, prit une chambre à côté de la sienne et écouta ce qui se passait chez cet homme.

Au moment de se mettre au lit, il entendit ces mots: «Seigneur Jésus nous nous aimons autant qu’hier, nous sommes toujours dans les mêmes termes.» Cet homme marchait avec le Seigneur. Si vous apprenez le secret de marcher en communion constante avec Jésus, le diable ne vous trouvera jamais endormi et par le Saint-Esprit vous le mettrez en fuite.

Si vous et moi nous entrons dans le royaume de l’Esprit,

il nous faut y rester,

sinon nous allons au-devant de troubles et de tourments.

Gloire à Jésus, Il nous dit: «Je vous voudrais libres de tout souci, de toute anxiété et de toute distraction.»

Nous chantons ce cantique: «J'ai ancré mon âme dans le port de repos, je ne naviguerai plus sur les mers immenses.»

Ce qui ne veut pas dire qu'il faut aller quelque part mais qu’il faut avoir son âme ancrée en Jésus.

«En Jésus je suis en sûreté pour toujours»

Il est la seule place où se trouve le salut.

Quelqu'un a dit: «Montrez-moi ce que vous faites à vos moments perdus et je vous montrerai ce que vous êtes.» À ces moments-là nous faisons ce qui nous plaît, ce qui nous intéresse et cela raconte ce que nous sommes.

Si vous dépensez ce temps en frivolités, je sais ce que vous êtes.

Si vous n’employez pas une partie de ce temps avec Dieu, vous n’avez pas faim de Dieu.

Déjà, par delà cette vie, le Seigneur nous introduit dans un lieu de victoire et la déclaration de l'épître aux Philippiens (4: 6) devient une réalité:

«Ne vous inquiétez de rien;

mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu

par des prières et des supplications.»

Ivan G. Spencer

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1937 - 02