Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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COMMENT UNE ACTRICE 
TROUVA CHRIST

SAUVÉE, GUÉRIE, REMPLIE DE L'ESPRIT.


«Mon témoignage à la Gloire de Dieu»

J’étais l’aînée de neuf enfants dont cinq moururent en bas âge. Nous eûmes l’habitude, dès notre tendre enfance, d’aller au Temple, à l’École du Dimanche et à la Classe Biblique. Ma mère m’avait aussi emmenée entendre les prédicateurs les plus éminents: Spurgeon, Moody, Sankey et autres; mais ces prédications n’avaient exercé aucun effet salutaire sur moi, car je n’avais, ni ne sentais le besoin d’un Sauveur. Ma mère mourut alors que j’avais 15 ans, laissant quatre d’entre nous.


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SUR LA SCÈNE.


|Peu après, je quittai le foyer paternel et je commençai à fréquenter les gens riches ; je passai ainsi quelque temps qui me parut bon, mais il fut bien court. Enfin naquit en moi le désir de la « Scène » et à l’âge de seize ans je commençai ma vie d’actrice dans un Théâtre de Londres.

J’obtins un plein succès dans cette carrière et j’y restai jusqu’à mon mariage, c’est-à-dire à l’âge de 25 ans. — Je continuai à vivre une vie de plaisir, allant dans les bals, les banquets etc... — J’avais des places de faveur dans les Théâtres et les Concerts; tout cela accapara le plus précieux de mon temps, ainsi que les Cinémas; je fumais beaucoup.

Dix ans après notre mariage, notre foyer fut égayé par l’arrivée d’une belle petite fille et tout mon plaisir fut de la soigner. Très peu de temps avant la naissance de cet enfant, j’eus la grande peine de perdre mon père. — Il y eut, aussi, un grand évènement qui fit date dans ma vie, après mon mariage: le Général de l’Armée du Salut vint dans la ville de Southampton et il fit une réunion au Grand Théâtre.

J’assistai à cette réunion, c’était vers l’année 1902 et je fus alors prise par une profonde conviction de péché, mais au lieu de me tourner vers le Seigneur à ce moment favorable, je résistai et me lançai de plus en plus dans une vie de péché.

Mais enfin, combien fut grande la bonté de Dieu envers moi!

Cette bonté qui me permit de trouver le Merveilleux Sauveur!

J’avais eu à souffrir de différentes maladies au cours de mon existence, et je fus amenée plusieurs fois aux portes du tombeau. — Une fois, le docteur me déclara que j’avais été près de «quitter le monde».

Ceci me convainquit puissamment que je pourrais arriver à la mort et quelque chose me disait que, sûrement, j’irai en enfer puisque je n’étais pas prête pour le ciel. Depuis ce jour, la crainte de la mort fut constamment devant moi. Je fis alors de mon mieux pour devenir meilleure en me rendant aux services religieux et espérant gagner mon salut; mais la Bible dit: «Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie» (Éphésiens II: 9) Je priais, le soir, par devoir et je lisais, aussi ma Bible parce que j’étais membre d’une Société dont le but est l’union pour la lecture de la Bible, afin de faire plaisir à mon mari qui appartenait à cette même Société et qui m’avait demandé de m’y joindre.



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LA CONVERSION DE MON MARI.


En 1918, mon mari se convertit par le moyen de l’un de ses anciens camarades d’école; cet ami venait continuellement à la maison et il parlait beaucoup du retour du Seigneur. Ceci me bouleversait et me mettait en colère, mais je m’efforçais d'être polie avec lui. À ce moment, je commençai à me sentir bien misérable, sans en découvrir la raison. Il n’y avait plus aucune communion de pensée entre mon mari et moi et j’avais ce sentiment pénible qu’un gouffre s’était creusé entre nous.

Je m’aperçus bientôt que mon mari et son ami priaient pour le salut de mon âme, c’est ce qui causait la sensation de ténèbres que j’éprouvais.

En 1919, mon mari se rendit à Londres pour assister à une «Convention», au moment de la Pentecôte, à Kingsway-Hall, me laissant à la maison à Southampton: cela me fâcha beaucoup, car j’aurais voulu aller, moi aussi, à Londres pour me distraire avec mes amis.

Le samedi de Pentecôte ma servante arriva à la maison en me disant qu’une «Convention» devait avoir lieu dans une «Mission» de notre ville. Je n’y prêtai aucune attention, au premier abord, mais le dimanche matin, je lui demandai l’adresse de cette «Mission» et me dis en moi même: «Mon mari est parti pour assister à une «Convention», eh bien! moi aussi j’irai à une «Convention».

Je partis ainsi de très mauvaise humeur avec l’un de mes neveux, un garçon 15 ans qui s’était converti à l’Orphelinat de Georges Muller à Bristol. J’emmenai, aussi, ma fille qui était âgée de 8 ans. Nous portions, tous, nos plus beaux vêtements, ce qui était tout à fait déplacé pour assister à une réunion de ce genre.

La Salle était débordante dès notre arrivée et l’on nous donna les trois derniers sièges libres, en avant au troisième rang. Pour la première fois de ma vie, je compris que Christ avait été crucifié pour moi et je fus désormais sous une profonde conviction de péché. Pendant la prière, le prédicateur demanda «Y a-t-il un pécheur dans cet auditoire?» Et une voix intérieure me dit: «C’est toi!»

Puis le prédicateur demanda que tout pécheur qui voulait accepter Christ pour son Sauveur veuille bien lever la main et je me sentis poussée à répondre de cette manière.



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UNE VISION


On me fit alors avancer et une dame s’approcha de moi pour me parler, me demandant ce que je désirais. Je lui répondis que je voulais être sauvée: elle me fit donc agenouiller et me dit d’ouvrir mon cœur au Seigneur. Comme je commençais à prier, je tombai en extase et, dans une «vision» je me trouvai transportée dans un abîme sans fond au milieu de milliers d’autres âmes. Je criais pour ma délivrance: puis j’entendis une voix qui répondait: «Trop tard!»

Je me débattis afin de sortir de ce terrible Gouffre (impossible à décrire tant il était terrible) et quand j’essayais de m’en échapper les autres perdus me retenaient de force! À la fin, luttant dans un effort désespéré, je sentis que j’arrivais à m’échapper.

Je regardai à ma droite et je vis le Seigneur sur la croix, non pas mort mais vivant. Je vis les blessures de ses mains, de ses pieds et de son côté, les grandes épines sur son front. C’était affreux à voir et cela me brisa complètement. Il me parla, alors, et me dit: «J'ai donné ma vie pour toi et mon sang te purifie de tout péché

Je m’écriai: a Seigneur, qu’il me purifie maintenant.»

Puis ouvrant les yeux je me retrouvai seule dans la Salle avec les deux enfants et le Concierge. J’étais restée là trois quarts d’heure, ayant perdu connaissance. Je fus invitée par la suite à retourner à cette Salle, car on pensait qu’il m’était arrivé quelque chose d’étrange, et c’était vrai; j’avais fait l’expérience décrite dans l’Évangile de Jean III: 3; j'avais été purifiée de tout péché par le sang précieux de Jésus et j’étais née de nouveau par l’Esprit. Je me sentis remplie de joie sachant que j’étais passée de la mort à la vie et je ne désirais rien d’autre que d’appartenir à Jésus.

Ceci changea entièrement ma vie et je ne trouvai plus aucun attrait dans le monde. Mais comme j’avais promis, précédemment, à deux de mes amies, de les emmener au Théâtre, je pensai qu’il était de mon devoir de tenir ma parole.

J’allai donc au spectacle et m’y sentis particulièrement malheureuse et misérable, m’attendant à voir le plafond tomber sur les spectateurs tant je me sentais peu à ma place dans ce lieu de plaisir.

La seconde fois, j’allai au vestiaire après la représentation et annonçai à tous mes collègues-artistes que je quittais définitivement le Théâtre, ayant donné mon cœur au Seigneur et que désormais je désirais Le servir.

Mon mari s’aperçut, à son retour, que quelque chose s’était passé dans ma vie pendant son absence. Dès ce moment, j’allai partout, afin d’annoncer à mes amis la Merveilleuse Histoire de l'Amour de Dieu donnant son Fils Jésus afin de sauver par Sa mort.

Nous fûmes abandonnés de tous; ils ne voulaient pas suivre le chemin du sacrifice. Nous commençâmes, alors, à fréquenter différentes Églises dans notre ville pour y trouver la nourriture de nos âmes, mais nous ne trouvâmes rien réellement de satisfaisant.

Enfin, en Août 1919 nous commençâmes des réunions de prière avec deux ou trois autres personnes qui avaient soif des choses spirituelles. Ce fut le commencement des réunions d’évangélisation où plusieurs âmes furent sauvées et baptisées du Saint-Esprit.



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BAPTÊME D’EAU


Quelques mois après ma conversion, mon mari reçut le «baptême d’eau», chose que je trouvais bien inutile et qui me déplaisait formellement. Mais, avec le temps, en lisant ma Bible, j’arrivai un jour à la lecture de ces paroles: «Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé.» (Marc XVI 16). Ayant appris qu’un service de baptêmes devait avoir lieu dans une Église de la Ville quelques jours après, je fus baptisée le dimanche suivant, ainsi que ma servante, qui s'était convertie peu de temps auparavant.

Je n’oublierai jamais quelle joie ce fut pour moi; je sentis véritablement que «mon vieux moi-même» était mort et enterré et que j'étais ressuscitée en nouveauté de vie. (Une nouvelle créature en Jésus-Christ) Je sentis la présence du Seigneur et le louai avec joie en sortant de l’eau.

Les soeurs de l'Église me dirent le dimanche suivant quelles n’avaient jamais vu un service de baptême aussi béni, et que mon visage était resplendissant lorsque je sortis de l’eau. Mon être entier débordait de la joie du Seigneur!



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GUÉRIE PAR LE SEIGNEUR.


En Novembre, peu après mon baptême d’eau, un «message» fut donné sur Jacques V-13 à 15. À ce moment je souffrais de névrite et de varices. La Parole de Dieu me toucha et je demandai l’onction d’huile sans, cependant, bien comprendre; mais le Seigneur me guérit complètement.

Je puis dire que le Seigneur m’a guérie plusieurs fois depuis ce temps. Je me trouvai, une fois, sérieusement malade et il était impossible au docteur de diagnostiquer mon cas. Il semblait que j’avais été empoisonnée et cela fut, d’ailleurs, prouvé par la suite. Après être; restée dix jours couchée en ne prenant que de l’eau avec du bicarbonate de soude, je priai le Seigneur et lui dis: «Seigneur, Ta Parole dit: «Je suis l’Éternel qui te guérit» et je le crois.

Par Tes blessures, je suis guérie, mais Seigneur je voudrais avoir une manifestation de la guérison.» Immédiatement, je pus me lever et m’habiller et ne me ressentis plus jamais de cet empoisonnement.


Six ans après ma conversion je fus victime d’un accident et me fis une blessure à la jambe qui enfla, certainement, d’environ trois fois son volume. On pria pour moi selon la Parole de Dieu et je fus soulagée d’une souffrance aiguë, mais la jambe paraissait encore très malade. Le docteur déclara que c’était la «thrombose» (caillot de sang dans une artère) et qu'il ne l'avait jamais vue sous une forme aussi grave; cela aurait pu occasionner la mort si j’avais mis le pied à terre. Je dus prendre le lit et des blocs de 30 centimètres de haut durent être mis sous ses pieds arrière afin d’avoir les pieds à peu près à la hauteur de la tête; je dus rester ainsi immobile.

Les trois docteurs qui me soignaient pensaient me trouver morte à chaque visite. Enfin, après neuf jours d’immobilité, un docteur me dit que j’étais un miracle vivant, car j'étais condamnée; cependant ce docteur ne connaissait rien du salut ni de la guérison divine, sauf ce que j’avais pu lui en dire.

Il ajouta qu'aucun homme, sur la terre n’aurait pu me sauver.



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BAPTÊME DU SAINT-ESPRIT.


Ayant appris qu’il y avait un autre baptême que celui qu’on recevait par l’immersion: le baptême du Saint-Esprit, nous le recherchâmes selon l'évangile de Luc XXIV: 49 et je reçus cette bénédiction en accord avec Actes 11. 4, par un beau dimanche, exactement un an après ma conversion.

Depuis, j’ai expérimenté que c’était véritablement une puissance, non seulement pour vaincre mais encore pour parler des choses de Dieu autour de soi. À partir de ce moment, le Seigneur commença à me montrer certaines choses que je devais abandonner: bijoux, photographies etc. qui étaient des idoles pour moi.

Il me montra, aussi, quel genre de toilettes je devrais désormais porter, selon 1 Timothée II-9 & 10.

J’ajouterais que je n’eus la victoire sur les cigarettes que quelques mois après ma conversion! J'étais, cependant, convaincue de péché chaque fois que je fumais; je m’efforçais d’abandonner cette mauvaise habitude, mais sans succès. Je demandais à mon mari comment il avait fait pour en être délivré lui-même, lui faisant remarquer que j'avais vainement essayé. Il me répondit:

«C’est justement parce que tu essaies de le faire toi-même. Laisse le Seigneur le faire.»

Je compris immédiatement et je me mis à genoux pour crier au Seigneur: «Seigneur enlève-moi cette passion, je voudrais en être débarrassé, car elle n’est pas à ta gloire» Et le Seigneur m’exauça aussitôt.

Depuis ce jour je n’ai jamais eu le désir de fumer. À lui toute la gloire! Ma fille fut sauvée huit mois après moi. Nous sommes maintenant tous baptisés du Saint-Esprit et nous servons le Seigneur avec des cœurs reconnaissants.

Le Seigneur nous appela, ensuite, à quitter notre maison et notre village pour diriger un «Foyer Missionnaire» à Londres. Le Seigneur dut me briser pour me faire accepter. Je le loue de ce qu’il m’a accordé la grâce d’accepter Sa Volonté, car «l’obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l’observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers. (1 Samuel XV: 22)


Si ce témoignage tombe entre les mains de quelqu’un qui n’a pas encore fait l’expérience de ce grand salut, je l'invite à:


«CHERCHER LE SEIGNEUR PENDANT QU’IL SE TROUVE

ET DE L'INVOQUER TANDIS QU’IL EST PRÈS

(Ésaïe LV: 6)


Florence T.

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1937 - 01


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