Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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L'ESPRIT DE PUISSANCE — LE SAINT-ESPRIT


Il est impossible de traiter en un seul article un aussi vaste sujet. Essayons de montrer brièvement l'Esprit de puissance dans la vie terrestre de Jésus, et comment il doit paraître dans l’église d’aujourd’hui.

Nous savons, sans aucun doute, que Jésus était le Fils de Dieu, qu'il s’est limité dans un corps humain pour manifester aux hommes le cœur et l’amour de son Père. Pour se révéler à nous, humains, il a fallu que l'Esprit éternel prît un corps.

Le Seigneur, tout en étant le Fils de Dieu, n'a pas fait une seule prédication, n’a pas fait un seul miracle, avant de recevoir le baptême du Saint-Esprit, après son baptême dans l'eau du Jourdain, Il a opéré, non comme le Fils de Dieu, mais comme un simple homme, baptisé du Saint-Esprit.

N'a-t-il pas montré dans la synagogue de Nazareth (dans sa merveilleuse déclaration) le programme du ministère qu'il allait accomplir par la puissance de l'Esprit-Saint? Il dit:

«L’Esprit du Seigneur est sur moi, car il m'a joint pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres, il m'a envoyé pour publier la liberté aux captifs et le recouvrement de la vue aux aveugles, pour renvoyer libres ceux qui sont dans l'oppression, et pour proclamer l'année favorable, du Seigneur.»


L'Esprit du Seigneur est sur moi... Il fut baptisé (ou oint) par Dieu le Père avec Dieu le Saint-Esprit, qui descendit sur lui sous une forme corporelle, comme une colombe.

Comme la Colombe envoyée par Noé retourna à l'arche de sauvetage, la colombe — le Saint-Esprit — se posa sur notre arche de sauvetage.


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Si le Saint-Esprit était nécessaire à Jésus, il est de même aux évangélistes et aux pasteurs; mais beaucoup ont peur du surnaturel, la puissance du Saint-Esprit.

La bonne nouvelle fut annoncée aux pauvres, car nous lisons que les gens du commun peuple l'écoutaient avec joie.

Pour publier la liberté aux captifs. Vraiment beaucoup parmi cette nation pécheresse, liés par le diable aux choses mondaines, méprisables et répugnantes, ont été libérés par le Seigneur Jésus. La femme possédée par un esprit qui la tenait courbée, dont nous lisons l'histoire au chapitre 1 de l’évangile selon saint Luc, et dont Jésus dit que Satan la tenait liée depuis dix huit ans. Les captifs spirituels et physiques ont entendu sonner les cloches de la délivrance quand Jésus s’est approché

Le recouvrement de la vue aux aveugles... Combien d’aveugles ont reçu la vue des mains du Seigneur Jésus. Celui dont le chapitre 9 de l'évangile de Saint-Jean nous raconte l’histoire, répondit avec assurance aux pharisiens: «Je sais bien une chose: c’est que j'étais aveugle, et que maintenant je vois»

À l’aveugle de Bethsaïda qui reçut premièrement une guérison partielle, les hommes parurent comme des arbres, par la deuxième imposition des mains du Seigneur Jésus, il reçut la vue distincte, la guérison complète.

Il y eut aussi Bartimée, l’aveugle de Jéricho. De même, dans le sens spirituel, les aveugles reçurent la lumière de Jésus, qui s'est déclaré être Fils de Dieu, la lumière du monde.

Pour renvoyer libres ceux qui sont dans l'oppression... Combien de ces pauvres gens ont été libérés par le Seigneur Jésus. La fille possédée de la femme syro-phénicienne; le fils lunatique et possédé par un démon sourd et muet; le démoniaque gadarénien, possédé d'une légion de démons. Gloire à l’Esprit de puissance! Ses concitoyens vinrent et ils virent un homme «assis, vêtu et dans son bon sens

Est-ce que nous pouvons trouver un chapitre qui nous montre mieux l'Esprit de puissance que le chapitre 8 de l’évangile selon saint Mathieu, un chapitre plein de miracles?

Quel spectacle ce devait être le soir où Ion amena près de Jésus plusieurs démoniaques, quand il chassa les esprits par sa parole; il guérit aussi tous ceux qui étaient malades.

Pour proclamer l'année favorable du Seigneur... La Parole de Jésus était une puissance, il parlait toujours comme ayant autorité. Il enseignait aussi de la même manière, et non comme les scribes et les docteurs.

Quand des huissiers vinrent pour l'arrêter, ils s’en retournèrent en disant: «Jamais homme n'a parlé comme cet homme

Oui, par l'Esprit de Puissance, le Saint-Esprit, le Seigneur a accompli son ministère et sa mission telle qu'il l’a définie dans la synagogue de Nazareth. Il n'y a jamais eu un message, une mission pareille! Il n’y en aura jamais de semblable! C’ÉTAIT L'ŒUVRE DU SAINT-ESPRIT.


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Maintenant, voyons la même puissance dans la vie des apôtres.

Pendant la durée de la triste crucifixion, ils n'eurent pas le moindre héroïsme. Tous s'enfuirent quand les soldats arrêtèrent Jésus. Seuls Pierre et Jean eurent un peu de courage, tout en suivant Jésus de loin. Quand Pierre fut interpellé par une servante, il n’eut ni force ni puissance pour dire qu'il connaissait Jésus.

Ce fut pourtant avec ce noyau d'hommes faibles, peureux et chancelants, que Jésus réussit à remuer le monde.

Cette puissance n’était donc pas leur propre puissance, leur force de caractère.

Qui a changé Pierre (qui renia Jésus devant une servante) en l’homme osant, devant la foule de Jérusalem, au jour de la Pentecôte, accuser ouvertement les sacrificateurs du meurtre de Jésus, et prêcher de telle sorte que trois mille hommes se convertirent? C’ÉTAIT LE SAINT-ESPRIT.

Jésus dit à son Père (Chap. 17 de St Jean): «Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyé dans le monde.» C'est-à-dire que Jésus confia à ses disciples une partie de la mission que le Père lui avait donnée.

Leur tache était de continuer l'œuvre du Maître, non seulement en Palestine, mais dans le monde entier. Jésus dit aussi: «Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée

Quelle gloire était-ce?

La gloire qu'il avait auprès du Père avant que le monde fut?

Non, mais la gloire du Saint-Esprit, la puissance pour accomplir son œuvre.


Les apôtres comme leur Maître n'ont pas commencé leur mission universelle

avant d'avoir reçu le baptême du Saint-Esprit.


Jésus leur commanda de ne point sortir de Jérusalem, mais d'attendre ce que le Père avait promis, «et dont vous m’avez entendu parler, car Jean a baptisé d’eau, mais vous dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint-Esprit. Vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit descendant sur vous et vous serez mes témoins, à Jérusalem, dans toute la Judée, et jusqu'aux extrémités de la terre».

Les apôtres ont-ils vu l'accomplissement de cette promesse?

Ont-ils reçu le Saint-Esprit?

Ont-ils continué la mission de Jésus?

Le livre des actes des apôtres, ou plutôt des Actes du Saint-Esprit, nous montre clairement que cela fut.

Partout où les disciples prêchèrent, le Saint-Esprit convainquit le monde de péché de justice et de jugement. Les meurtriers de Jésus, touchés de componction, dirent à Pierre: «Que ferons-nous?» Cinq mille d’entre les juifs ont trouvé le salut.

Les apôtres, avec une grande puissance, rendaient témoignage de la résurrection de Jésus, et il y avait une grande grâce sur eux tous. Le peuple des villes voisines venait aussi en foule à Jérusalem, amenant les malades et des gens tourmentés par les esprits impurs, et tous étaient guéris.

Voici ce qui résulta de la prédication de Philippe de Samarie. La multitude, d’un commun accord fut attentive à ce que Philippe disait lorsqu’elle entendit et qu’elle vit les miracles qu’il faisait. Car des esprits impurs sortaient en grand nombre des possédés, en jetant de grands cris, et beaucoup de paralytiques et d'impotents étaient guéris. Ce fut une grande joie dans cette ville.

Parmi les païens (les gentils), il y avait DES GUÉRISONS INSTANTANÉES, les idolâtres quittaient leurs idoles, et les pécheurs, enfoncés dans la boue des péchés les plus abominables, changeaient de voie.

Paul, l’apôtre des gentils, a fondé des églises de saints connaissant le baptême du Saint-Esprit. Dieu faisait des miracles extraordinaires par les mains de Paul, au point qu’on mettait sur les malades les linges et les vêtements qui avaient touché son corps et les malades étaient guéris et délivrés des mauvais esprits.

Même vers la fin de son ministère, dans l’île de Malte, tous ceux qui étaient malades vinrent à lui et furent guéris. Nous pouvons dire que l’Église primitive jouissait de l'Esprit de puissance et que, fidèlement, elle remplissait la mission que le Seigneur lui avait confiée. Elle fut puissante, vivante, pleine de joie, de vie et de paix.


La question se pose devant l'église aujourd’hui: cette puissance divine, la puissance du Saint-Esprit, est-elle pour moi, et dois-je la réclamer? Ou bien cette puissance fut-elle seulement pour le commencement et l'établissement de l’église?

Nous pouvons dire sans aucune hésitation que le baptême du Saint-Esprit est pour l’église aujourd’hui et la Parole de Dieu nous confirme cela (Actes 2/38-39)

«Convertissez-vous et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ pour le pardon de vos péchés, et vous recevrez le Saint-Esprit, car la promesse est pour vous, pour vos enfants et pour tous ceux qui sont au loin en aussi grand nombre que le Seigneur, notre Dieu en appellera.»


Donc la promesse est pour nous aujourd'hui.


Dans le premier siècle l’église a reçu la pluie divine de la première saison, et maintenant, selon le dessein éternel de Dieu, elle reçoit la pluie de l'arrière-saison.

QUE LES CHRÉTIENS FERMENT LEUR PARAPLUIE D'INCRÉDULITÉ et de peur, afin que cette effusion du Saint-Esprit puisse tomber sur eux, les saturant du Saint-Esprit.

La mission dont nous parle le chapitre seize de Saint Marc n’était pas seulement pour les apôtres, puisque Jésus dit que ces miracles accompagneront CEUX qui auront cru:

«Ils chasseront les démons en mon nom,

ils parleront de nouvelles langues,

ils saisiront des serpents;

s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal;

ils imposeront les mains aux malades et les malades seront guéris

Les incrédules ont le droit de nous demander (pour confirmer la Parole de Dieu) où sont les miracles?

L’Église doit apporter, comme son Sauveur, le soulagement de tous les maux spirituels et physiques qui se trouvent autour d'elle dans le monde. Comme Paul l’écrivit à Timothée, qui avait reçu le Saint-Esprit par l'imposition des mains de Paul,

«Dieu ne nous a pas donné un esprit de timidité, mais un esprit de force, d’amour et de prudence, c’est-à-dire un équilibre parfait. Gloire à son Nom!»

D. H. Scott

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1936 - 12


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