Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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ÉTUDE SUR LA MALADIE


2 – LA MALADIE EST-ELLE TOUJOURS LA CONSÉQUENCE

D'UN PÉCHÉ DU MALADE?

(Nelsson Parr)

L'Écriture montre que la maladie peut venir comme conséquence d'un péché, mais que l'on ne peut pas généraliser ce fait.

Sur ce point les trois amis de Job firent fausse route, et ils le soupçonnèrent à tort. Dieu Lui-même avait rendu témoignage à Job quand II dit à Satan:

«As-tu remarqué mon serviteur Job? Il n’y a personne comme lui sur la terre; c’est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. Il demeure ferme dans son intégrité, et tu m‘excites à le perdre sans motif». (Job 2: 3).

Les disciples rencontrèrent un aveugle-né et posèrent à Jésus cette question:

«Rabbi, qui a péché, cet homme ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle?» Jésus répondit: «Ce n'est pas que lui ou ses parents aient péché; mais c'est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui.» (sous-entendu: par sa guérison) (Jean 9: 1-3).

Dans le cas d'Ezéchias, il est évident que la maladie ne fut pas le résultat d'un péché personnel (2 Rois 20).

Voyez encore le passage Jacques 5: 5 qui nous dit que «si le malade a commis des péchés, ils lui seront pardonnés». Ces textes prouvent nettement que:


LA MALADIE PEUT FRAPPER UN HOMME

QUI N'EST PAS PERSONNELLEMENT COUPABLE DE PÉCHÉ.


En revanche, il y a des cas dans l'Écriture où la maladie intervient comme une conséquence directe du péché.

Le passage cité de l'Épître de Jacques montre que le malade PEUT avoir péché: dans ce cas le pardon et la guérison sont promis, pourvu qu’il y ait confession et abandon du péché.

Notre corps sera sujet à la tentation, à la maladie et à la mort, jusqu’à ce que le Seigneur revienne. Alors II changera le corps de notre humiliation pour le rendre semblable à son corps glorieux. Alors, mais alors seulement, nous aurons un corps délivré du péché, de la maladie, de la souffrance et de la mort. Le Seigneur Jésus n'a pas connu le péché, mais il a goûté la mort; Il fut aussi tenté, et il en sera de même de tout croyant, quelque pur qu'il soit.


3 – UNE DES CAUSES DE LA MALADIE:

NOS MANQUES DE PRÉCAUTIONS, NOS ABUS


On peut manquer de précautions à l’égard de son propre corps; on peut abuser de ses forces. On peut aussi négliger ou enfreindre les lois de la nature.

Le Seigneur ne promet pas de protéger ceux qui dédaignent les moyens qu’il a mis à notre disposition pour nous protéger nous-mêmes.

Il y a quelque chose que l'on peut appeler un «bon sens sanctifié»; et Dieu veut que NOUS NOUS SOUMETTIONS AUX LOIS NATURELLES AUSSI BIEN QU’AUX LOIS SPIRITUELLES. Il les a faites les unes et les autres.

Les enfants de Dieu, aussi bien que les inconvertis, doivent ou se soumettre aux lois naturelles, ou porter la peine de leur transgression. L’Écriture montre que Dieu n’a pas protégé Epaphrodite, bien que celui-ci se fût surmené à son service. Mais Dieu eut pitié de lui et le guérit. (Philippiens 2: 25-30).

Nous ne pouvons pas demander au Seigneur de protéger notre corps de la maladie, de la souffrance ou des infirmités, SI, VOLONTAIREMENT, nous le négligeons ou si nous abusons de ses forces. Quand on étudie la guérison divine, il faut prendre soin de ne pas omettre les textes qui nous parlent de notre corps.

L’Écriture nous exhorte à glorifier Dieu dans notre corps qui Lui appartient. (I Corinthiens 6: 20). Malheureusement bien des chrétiens qui reconnaissent que leur esprit et leur âme appartiennent au Seigneur, usent ou plutôt abusent de leurs corps et de ses merveilleuses facultés, comme s'il leur appartenait; ou plutôt ils n'ont pas compris que Dieu attache une grande importance à ce que le corps soit conservé saint et irrépréhensible. — aussi bien que l’esprit et l'âme —, jusqu’à ce que Jésus revienne. (I Thessalonniens 5: 22-23).

Le corps n’est pas pour l’impudicité, mais pour le Seigneur. Celui qui commet ce péché, pèche contre son propre corps (I Corinthiens 6: 18). La volonté de Dieu est que le croyant règne pour les soumettre, sur tous les appétits, les passions et les désirs du corps, et non qu’il y soit asservi.

C’est ce qu’exprime le verset 1 Corinthiens 9: 27: «Je tiens mon corps assujetti» mon corps, et non le vieil homme.

Ceci explique peut-être pourquoi quelques-uns ne sont pas guéris.

Le Seigneur ne peut pas guérir celui qui traite son corps comme sa propriété personnelle, et qui ne l'a pas vraiment donné au Seigneur.

Toutes nos fonctions mentales et physiques, toutes nos forces, toutes nos facultés, sont «pour le Seigneur».

Voici une autre parole remarquable: «Ne savez-vous pas que vos corps sont des membres de Christ?» (I Cor. 6: 15). Prendrons-nous donc ces membres pour les exposer volontairement, ou par ignorance, ou par négligence, à la maladie, à la faiblesse ou à la souffrance, en permettant à nos passions de régner sur nous?

Non, mais plutôt, nous appuyant sur la puissance du Christ ressuscité qui règne en nous, faisons mourir les actions du corps avec ses affections et ses convoitises, nous purifiant de toute souillure de la chair et de l’esprit, achevant notre sanctification dans la crainte du Seigneur (Gal. 5: 24; Rom. 8: 13; II Cor. 7: 1; Col. 3: 5).

Prenons par exemple le tabac: cette passion n'est pas pire que les autres désirs charnels qui font la guerre à l'âme (I Pierre 2: 11); il est possible certes de détester cette mauvaise habitude et d’être cependant l'esclave de quelque autre convoitise qui sape notre énergie physique aussi bien que notre vie spirituelle.

Mais je cite le tabac parce que c’est un vice à la mode très répandu et très subtil. À mon avis, ce serait présomption d’attendre que Dieu préserve des maux de reins, du cancer de la langue, etc... celui qui est l'esclave de ce vice et qui affaiblit les merveilleux organes du temple de Dieu en y introduisant de la nicotine.

Le même principe s’applique aux autres convoitises charnelles. Présentons donc nos corps au Seigneur, et souvenons-nous que celui qui a souffert dans la chair (sur la Croix, comparez Gal. 5: 24) en a fini avec le péché afin de vivre, non plus selon les convoitises des hommes, mais selon la volonté de Dieu, pendant le temps qui lui reste à vivre dans la chair (I Pierre 4: 2).

(À suivre).

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1932- 08


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