VIENS ET VOIS

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TÉMOIGNAGES

La première fois que je vins à la salle évangélique, je fus vivement émue par l'accent de foi profonde, de sincérité aussi, émanant des prières.

Durant la lecture du message divin et la prédication, pas un instant je ne doutai de la Parole de Dieu, et pourtant, après avoir assisté à quelques-unes de ces réunions, un grand trouble s’insinua en moi.

C’est que, appartenant au rite catholique, et bien qu'ayant délaissé depuis quelque temps certaines pratiques religieuses, les croyances inculquées en moi dès mon enfance conservaient des racines profondes.

Bref, je ne sus bientôt plus où diriger mes pas, et c’est alors que, dans mon désarroi, je confiai mon état d'âme à M. le pasteur Lemaire.

Ses conseils, je les ai suivis; ils ont porté leurs fruits, et, Dieu soit béni, je vois clair maintenant dans mon âme. J'ai conscience qu'ici même j’ai trouvé la vérité.

Plus puissante se révèle à mes côtés la présence du Seigneur. Une foi nouvelle illumine mon âme, et je sens qu’au plus profond de mon cœur, je possède le pardon de mes fautes et l’assurance de la vie éternelle.

Mlle Régine M., Lisieux

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C’est avec joie et reconnaissance que je donne le témoignage de ce que Dieu a fait pour moi. J’ai aujourd’hui trente-huit ans, et je n’avais jamais marché de ma vie, ayant les jambes atrophiées. Ma mère, marchande des quatre saisons, m’emmenait en voiture dans les tournées qu’elle faisait en différents endroits des départements de l’Eure, du Calvados et de la Seine Inférieure, c’était le seul bonheur de ma vie.

Ma pauvre mère avait tout fait pour que je guérisse, et je subis sept opérations qui n’ont apporté aucune amélioration, j'étais considéré incurable par les docteurs, et nous vivions une vie de douleur.

Mais, gloire soit rendue à Dieu et à Jésus, il veillait sur moi!

On me conduisit un jour à sa divine Parole; à la première imposition des mains au nom de Jésus, je ressentis des forces dans mes jambes et pu me tenir debout, à la deuxième je suis reparti sur mes jambes une personne me soutenant sous les bras, à la troisième réunion je marchais seul avec des béquilles, et chaque jour depuis le Seigneur me bénit en me donnant de nouvelles forces, car j’arrive à marcher seulement avec une canne.

Aussi je ne sais comment remercier mon Sauveur pour son amour envers moi, car il est le même hier, aujourd’hui et éternellement et il m’a guéri comme au temps où il était sur la terre quand il guérissait les pauvres paralytiques.

Il est fidèle dans ses promesses. Aussi nous lui rendons gloire, moi, ma mère et mes sœurs pour ce grand miracle qu’il a fait en moi. Nous voudrions que tout l’univers connaisse son amour inlassable et sa toute puissance pour les pauvres pécheurs et les grands malades qui se confient en lui. Gloire à son saint nom.

Eugène H.

Incarville (Eure)

(Assemblée de Oissel)

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1936 - 10