VIENS ET VOIS

----------

MÉDITATION

Un sacrifice coûte toujours quelque chose

«Je n’offrirai point à l’Éternel, mon Dieu, des holocaustes qui ne me coûtent rien.» (2 Sam. 24/18-25).

Le roi David estimait que le Tout-Puissant devait être honoré et servi sans mesure, d'une manière digne de sa glorieuse majesté.

Quelle leçon pour nous chrétiens!

Notre amour pour Dieu et notre consécration à son service ne se mesurent pas à ce que nous lui offrons de notre abondance, mais plutôt selon ce que nous mettons sur l'autel de notre nécessaire.

Un sacrifice coûte toujours quelque chose, et souvent bien cher; mais c’est le meilleur holocauste que nous puissions offrir, celui qui est le plus agréable au Tout Puissant.

Les deux petites pièces de monnaie que la pauvre veuve offrit à Dieu, en les mettant dans le tronc, représentaient pour elle un véritable sacrifice; peut-être, pour le faire, avait-elle dû se résigner à n'avoir qu'un seul repas dans la journée, ou moins encore; je crois que le souvenir de ces deux piles doit être gardé dans le musée céleste.

Cette veuve pauvre avait offert à Dieu tout ce qu'elle possédait, le sacrifiant à l’Éternel dont elle comprenait la grandeur.

Plusieurs riches mettaient beaucoup dans le tronc, mais cela ne les empêcherait pas de manger autant que d'habitude, ils ne seraient privés de rien, car ils possédaient beaucoup, et ce qu'ils avaient offert à Dieu ne leur coûtait pas grand chose.

Certainement ce jour-là, dans le tronc, les deux centimes de la veuve avaient la place d'honneur parmi les pièces d’argent des riches.

Et nous, chrétiens, savons-nous estimer Dieu comme il en est digne, en l’honorant de tout ce que nous possédons, non seulement de notre argent, mais de tout autre chose dont la grâce de notre Père Céleste nous a enrichis?

– Savons-nous toujours lui offrir, et sans hésitation, des holocaustes qui nous coûtent?

– Sommes-nous prêts à lui donner de notre temps, même lorsque nous disposons de bien peu?

– Lui offrons-nous la première place dans nos affections au lieu de faire passer d’abord notre famille terrestre?

– Sommes-nous disposés à simplifier notre train de vie, malgré nos anciennes habitudes, et même au prix de certaines privations, uniquement pour l’amour de son nom et de son œuvre?

– S’il nous le demande lui sacrifierons-nous notre brillante situation dans le monde?

Tout cela et tant d’autres choses nous coûtent à abandonner au Seigneur, mais ce sont des holocaustes par lesquels nous honorerons notre Dieu. Son cœur se réjouit en nous et il nous fait alors entrer dans la plénitude de sa grâce.

Quand l’Esprit nous demande de faire quelque chose pour l’amour de Jésus et à cause de son œuvre en faveur des âmes perdues, si nous hésitons parce que cela dérange nos habitudes, bouleverse nos plans et paraît presque impossible, souvenons-nous alors que:

DIEU NOUS ACCORDE UNE FAVEUR EN NOUS DEMANDANT DE LUI OFFRIR

UN HOLOCAUSTE QUI NOUS COÛTE.

Amen.

C. Domouschief

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1936 - 10