VIENS ET VOIS

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MÉDITATION

Haman, rempli de méchanceté, jura l’extermination de Mardochée et de son peuple. Avec subtilité, il usa de son influence auprès du roi et obtint de celui-ci la destruction de ce peuple dont le seul tort était.

– d’appartenir à Dieu,

– d’être mis à part parmi toutes les nations,

– d’avoir des lois différentes de celles de tous les autres peuples et de ne pas observer celles du roi Assuérus.

«Il n’est pas dans l’intérêt du roi de les laisser en repos, dit Haman à son maître, si donc le roi le trouve bon, qu’on écrive l’ordre de les faire périr.»

Assuérus ayant cédé au désir d’Haman, celui-ci prépara même le poteau pour y pendre Mardochée qui l’avait offensé en ne se prosternant pas devant lui pour rester fidèle à son Dieu.

Déjà Haman triomphait, il allait être vengé, cela ne faisait aucun doute, il avait pleins pouvoirs du roi.

Haman ignorait pourtant que le Roi des rois en avait décidé autrement.

Les rôles, bientôt, allaient être renversés, car L’ÉTERNEL VEILLAIT SUR SON PEUPLE, et au poteau élevé pour Mardochée, il allait pendre Haman qui l’avait dressé.

* * *

Par l’intermédiaire des chefs et des satrapes du roi Darius, Satan avait décidé la destruction de Daniel, fidèle enfant du Seigneur, qui avait eu le courage de servir le Dieu vivant malgré l’édit du roi, et il le fit jeter dans la fosse aux lions.

Mais celui qui est le fidèle gardien de son peuple ne sommeillait point et il n’allait pas permettre la mort de son enfant.

Là encore, Il renversa les rôles. Il ferma la gueule des lions qui ne touchèrent pas à Daniel et leur donna en pâture les hommes qui avaient voulu la destruction de l’enfant de Dieu.

* * *

Lorsque le Fils de Dieu fait homme, marcha sur la terre, Satan employa toute sa puissance et sa science pour le faire tomber. Il lui suscita des ennemis, qui le persécutèrent et lui firent subir des souffrances indicibles.

Un moment, à Gethsémané, le diable crut à la réalisation de ses desseins ténébreux.

Devant le Fils de Dieu cloué au bois, Satan et ses hordes triomphèrent: ils pouvaient se réjouir, la victoire leur était enfin acquise.

Alléluia! l’ennemi se trompait. Le vaincu de la croix ne fut pas Jésus, mais Satan lui-même, cette croix n’anéantissait pas le Fils de Dieu, mais elle était le moyen dont Dieu se servait pour vaincre l’ennemi, et St Paul a pu dire:

«Il (Jésus) a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la croix.» (Coloss. 2: 15)

Ici encore, la main du Tout-Puissant était intervenue, car II se rit des méchants et II renverse leurs desseins orgueilleux.

Ce que Dieu fit pour Mardochée et son peuple, pour Daniel, pour Son propre fils, IL LE FAIT POUR CHACUN DES SIENS ET LE FERA AUSSI POUR VOUS SI VOUS ÊTES FIDÈLE, vous qui lisez ces lignes.

C. Domouschief

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1936 - 08