VIENS ET VOIS

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MÉDITATION

Mon Sabbat

«Craignons donc, tandis que la promesse d’entrer dans son repos subsiste encore...» (Héb. 4/1)  «Le fils de l’homme est Maître du Sabbat» (Marc 2/28)

Quel repos céleste, mon fardeau n’est plus!

Libre par le sang du calvaire!

Tous mes ennemis, Jésus les a vaincus,

Gloire et louange à Dieu notre Père!

Fatigué, chargé, accablé, souffrant, je suis venu vers lui, le Sauveur du monde le Fils de l’Homme, maître d’un repos parfait. Son repos ne m’inflige pas des observances pénibles, dont le but n’est autre que de paraître juste comme les pharisiens.

Son repos me donne la délivrance de tous mes vains efforts charnels 
et m’affranchit du joug du péché.

C’était un samedi matin.

Le cœur brisé, malheureux sous le lourd fardeau de mes iniquités, je pleurais aux pieds de ce Maître du sabbat. Il étendit sa main puissante pour me toucher, et, ô grâce merveilleuse, le fardeau fut enlevé: — la paix et la joie remplacèrent l’angoisse et la tristesse. «Ne fallait-il pas le délivrer de ses chaînes le jour du sabbat?» Alléluia, la servitude était finie, l’oppression pénible cessa devant la Parole puissante de Celui à qui doivent obéir même les vents et les flots.

Aucun vent de vaines doctrines, ni les flots des querelles inutiles concernant la loi ne sauraient m’ébranler dans ce repos céleste, cette paix sublime qui viennent de la Croix de Golgotha.

Quel merveilleux dimanche suivit le samedi où j'entrai dans «SON repos»!

Ce fut une vie nouvelle, un jour nouveau, un sabbat de l'Éternel dans tout le sens du mot; un sabbat qui dure à jamais, qui me permet de travailler pour le Maître du sabbat, de détacher «les ânes rétifs» de leur entêtement religieux ou incrédule, de délier «les bœufs indolents» de leur joug pesant en annonçant le message que le Sauveur a mis dans mon cœur.

«Le jour du sabbat, il se leva pour faire la lecture... pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres. II fut envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés».

Voilà le jour de grâce et de repos du Seigneur!

«Vos sabbats, à Israël, me sont à charge» — «J’ai en horreur les solennités associées à la méchanceté.»

Le repos devenu un fardeau; la religion au lieu de donner la liberté, devenue une horreur: «précepte sur précepte, règle sur règle», CAR, «ils n’ont pas voulu se conformer à ma Parole».

Non seulement Israël a passé par cette expérience amère, mais le peuple de la nouvelle alliance aussi dut apprendre que:

C’EST EN VAIN QUE L’ON SERT DIEU

AVEC DE BELLES PAROLES ET DES PARADES SOMPTUEUSES.

C’est un cœur pur, rempli de louanges et d’adoration qui, seul, peut honorer son Dieu dignement.

Que le Seigneur nous garde de ressembler aux Israélites, qui faisaient du sabbat de l’Éternel un motif de querelles et une occasion de scandale et de chute. Et que personne ne nous juge au sujet des sabbats qui n’étaient que l’ombre et la figure d’un jour meilleur: le jour de la résurrection.

Béni soit le Maître du sabbat, qui, dans sa grâce infinie nous a donné ce repos parfait qui fortifie et rafraîchit nos âmes. Que ce soit dans nos occupations journalières ou dans le jour que nous mettons à part pour adorer Dieu, nous nous reposons dans sa grâce infinie, en attendant le repos céleste dans la gloire.

O. Falg

Source: https://pentecostalarchives.org/ s

Viens et Vois 1936 - 07