Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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NOUS NE VOYONS PLUS NOS SIGNES

«Nous ne voyons plus nos signes, il n’y a plus de prophètes, et personne parmi nous qui sache jusques à quand». (Ps. 74, 9)

Le psalmiste, inspiré par le Saint-Esprit, pousse ce cri de détresse vers Dieu, lui demandant la révélation de sa puissance parmi le peuple.

IL a vu le sanctuaire profané, il a remarqué le manque total de manifestations surnaturelles, autrefois si nombreuses parmi le peuple de Dieu. Aussi demande-t-il à Dieu de se révéler comme autrefois par des signes et par des messages prophétiques.

Ce psalmiste ne se lamenterait-il pas de la même manière, s’il visitait l’église chrétienne du XXe siècle?


«NOUS NE VOYONS PLUS NOS SIGNES».


Une église fidèle à la Parole de Dieu doit avoir des manifestations visibles de la présence d’un Seigneur vivant au milieu d’elle.

Dans l’église primitive — car il faut revenir au modèle établi par Dieu pour tous les âges — on voyait de tous côtés et même chaque jour, des signes; et les chrétiens pouvaient dire avec leur Maître: «Voici les signes...»

Celui qui a dit: «Je bâtirai mon église,» et «Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru,» désire ces manifestations comme autrefois.


Si les signes et les prophéties manquent de nos jours,

nous ne devons pas jeter le blâme sur le divin architecte de l’Église.

Il faut regarder en nous-mêmes et dans nos congrégations.


«VOICI LES SIGNES»


Le premier signe donné pour montrer que la puissance de Jésus est au-dessus de toutes les puissances est celui-ci:

«En mon nom, ils chasseront les démons,» et nous en voyons un bel accomplissement au verset 16 du chapitre 5 des Actes: «La multitude accourait aussi des villes voisines à Jérusalem, amenant des malades et des gens tourmentés par des esprits impurs, et tous étaient guéris».

Jésus a dit aussi: «En mon nom, ils parleront de nouvelles langues». Ce signe a été donné dans la chambre haute, le jour de la Pentecôte, dans la maison de Corneille à Éphèse, et sûrement dans l’Assemblée de Corinthe, selon l’épître aux Corinthiens, chapitre 14, verset 6.

Ce parler en langues, suivi de l’exercice du don d’interprétation, donnait à l’Église des révélations directes de Dieu, une compréhension et une connaissance des mystères de la foi, des prophéties.

Ainsi les chrétiens étaient toujours en présence de Dieu qui se manifestait par des signes, audiblement et visiblement.

Jésus termine la liste des signes promis en disant: «En mon nom ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris.» L’Église primitive a certainement vu ce signe manifesté couramment, car dans le chapitre 5 des Actes, verset 12, nous lisons: «BEAUCOUP de miracles et de prodiges se faisaient par les mains des Apôtres».


COMPARAISON


Que dirait un chrétien de cette église s’il se trouvait dans un des cultes liturgiques de nos temps, et même dans une de nos réunions d'évangélisation, où tout se passe dans un calme semblable à celui de la mort, sans aucune manifestation surnaturelle: «Nous ne voyons plus nos signes».

L’Église de Jésus-Christ doit être animée de la vie de l’Esprit et le Saint est surnaturel.

On ne peut pas appeler prophètes les prédicateurs qui lisent à leurs fidèles des sermons de morale, bien préparés en compilant les philosophies humaines, et même la Parole de Dieu.

Dans la primitive église, des fidèles pouvaient se lever et parler, non seulement au nom de l’Écriture, mais au nom de l’Esprit et donner une révélation venant de Dieu, dans le feu et l’inspiration du Saint-Esprit. Leurs paroles, revêtues de la puissance divine, d’une puissance surnaturelle ont du émouvoir les auditeurs, et ne pas seulement leur chatouiller agréablement les oreilles.


VOULONS NOUS LES SIGNES?


Si l’église voulait seulement s’humilier et crier à Dieu, lui disant: «Nous ne voyons plus nos signes, et il n’y a plus de prophètes parmi nous», lui confessant nos lacunes et nos craintes, il nous enverrait une vague puissante de l'Esprit, et nous pourrions dire:

«La gloire de cette dernière maison est plus grande que celle de la première».

Douglas R. Scott.

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1936 - 02


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