Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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MÉDITATION


«Bien-aimés, je vous exhorte comme des étrangers et des voyageurs sur la terre..(I Pierre II, 11)

En lisant l’exhortation de l’apôtre, il me semble voir Israël au désert. Peuple à part au milieu des nations pécheresses, il chemine lentement au travers des contrées arides.

Or, nous chrétiens, nous formons maintenant l’Israël de Dieu. Et comme ce peuple, nous sommes étrangers et voyageurs.


Le chrétien est un étranger.

Que ce mot est juste, et qu’il éveille en moi de pensées. Pour moi, il évoque surtout le divin Maître, «méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur, habitué à la souffrance».

N’en est-il pas du racheté comme du Rédempteur?

Ce n’est pas que l’enfant de Dieu souffre dans son âme comme au temps où il vivait dans le péché II A MAINTENANT LA PAIX DE DIEU, mais les non-convertis le méprisent, comme les juifs ont méprisé Jésus-Christ: ils attristent les élus.


Le chrétien est un étranger pour les «enfants de ce siècle.»

Ceux-ci se moquent de sa foi, et souvent le persécutent à cause de son espérance. Ils ne comprennent pas sa manière de vivre, et répandent sur lui toutes sortes de mensonges et de calomnies.

D’ailleurs le chrétien a changé de race; IL EST NÉ DE NOUVEAU. En venant au monde, il a reçu de ses parents la vie physique, mais à sa conversion, Dieu lui a donné la vie spirituelle. Cette nouvelle naissance fait de lui UN FILS DE DIEU PAR LA FOI EN JÉSUS-CHRIST.

Il sent très bien que la terre n’est pas sa patrie. Il soupire ardemment après l’avènement du Fils de l’Homme.

Et si nous interrogions l’apôtre Paul, il répondrait: «Notre cité à nous, est dans les cieux.» (Phil. 3, 20)


Le Chrétien est aussi un voyageur.

Sur la terre, les générations se succèdent les unes après les autres, comme les vagues au milieu de la mer. «Nous allons sans cesse au tombeau». Ici-bas, tout passe. Les choses les plus chères disparaissent à nos yeux, et, nous-mêmes, nous avançons chaque jour vers le sépulcre.

Malgré cela, l’homme non converti fait sa demeure sur la terre. Les choses du monde lui plaisent et il les recherche de tout son cœur. Il a ses intérêts dans ce monde périssable; le chrétien, lui, a les siens dans le ciel.


Le racheté a quitté le monde et ses plaisirs.

Il est passé par la porte de la repentance et a pris le chemin étroit qui mène à la vie.

Il ne fait que passer ici-bas; aussi marche-t-il les yeux fixés sur le ciel. La terre est son lieu d’épreuve.

Il a une espérance vivante qui met la joie dans son cœur: il est fils de Dieu par la foi en Jésus Son frère aîné; le Seigneur, lui prépare là-haut une place. Si nous demandions à Paul: «Paul, comment s’effectua ton voyage?» Il nous répondrait: «Je cours les yeux fixés sur le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ.» (Phill. 3, 14)


Chrétiens, soyons fidèles.

Sachons être toujours dignes de faire partie du peuple «mis à part». Que notre vie soit pure et sainte. Et, quand nous parviendrons à la fin de notre pèlerinage terrestre, Jésus nous prendra près de lui. Peut-être ne verrons-nous pas la mort, car «Il revient bientôt». Il sera merveilleux ce jour glorieux. Quand Jésus paraîtra sur les nuées du ciel, nous serons changés. Notre corps corruptible deviendra incorruptible. Le mortel sera englouti par la vie et tous ensemble nous irons à la rencontre de notre céleste époux.

A. Nicolle

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1936 - 01


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