Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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MÉDITATION


Ils ne pensent qu'aux choses de la terre, mais notre cité à nous est dans les cieux. (Phil. 3 : 19-20)

Les croyants tièdes, ceux qui voudraient servir Dieu et Mamon ne pensent qu’aux choses de la terre. Leur principal désir est d’avoir une vie exemple de soucis et ils ne permettent pas à leur religion d'intervenir dans les affaires de leur vie, par crainte du «qu’en-dira-t-on», de peur qu'on les évite, ou que cela leur nuise dans l’esprit du monde.

Et c’est ainsi qu’ayant ATTRIBUÉ À LEUR FOI UNE PLACE SECONDAIRE, ils arrivent à ne plus penser qu'aux choses de cette terre, tandis que les vérités éternelles n’ont pour eux aucune réalité dans ce monde, et ne vaudront, pensent-ils, que dans un avenir si lointain qu’ils ont bien le temps d’y penser.

Dieu soit loué, il n’en est pas ainsi des vrais enfants du Père Céleste, «Notre cité, à nous, dit l'apôtre Paul, est dans les cieux.»

Ce qui veut dire que nos affaires les plus importantes, nos espérances les plus vivantes, concernent, non pas la vie d’ici-bas, mais plutôt la vie d’En Haut, et notre souci principal, c’est d'être trouvés purs et irrépréhensibles lors de l'avènement de Jésus afin d’entrer avec Lui dans cette cité céleste dont nous sommes dès ici-bas nommés citoyens. Alléluia!

Si nous sommes réellement nés d’En Haut, nos affections doivent aller tout naturellement aux choses de notre patrie céleste.

Quel exilé n’aime pas sa patrie?

Qui n'aime pas le pays où, pour la première fois, il a vu la lumière, où il a passé tant d'années heureuses de son enfance?

Même dans la blanche vieillesse, l'homme pense avec tendresse à ce pays que son souvenir embellit.

Combien plus vrai encore, pour l'enfant de Dieu, né du ciel. Il n’en est pas un seul, né de l’Esprit de Dieu, qui ne soupire après cette patrie céleste, d’où est venu l'Esprit de vie qui l'a régénéré, et où il doit rejoindre un jour son Père Céleste, qui lui a préparé une place et un héritage qui ne se peut ni corrompre ni flétrir.


Bien aimés, les paroles de notre texte ne sont pas une illusion et nous ne devons pas les prendre dans un sens figuré. ELLES SONT UNE RÉALITÉ GLORIEUSE. Oui, nous avons une patrie céleste, une Cité dans laquelle Dieu a une demeure pour chacun de nous. Christ, notre bien-aimé Rédempteur y est allé avant nous pour TOUT préparer et II doit revenir pour nous prendre avec Lui.

Ainsi chacun de nous, possède dès maintenant une retraite éternelle dans la ville céleste, dont l’éclat est semblable à celui d’une pierre précieuse. La muraille est construite en jaspe et la ville elle-même est d’or pur.... Ses douze portes sont douze perles; chaque porte est d’une seule perle. La place de la ville est d’or pur comme du verre transparent. La ville n’a besoin ni du soleil ni de la lune pour l’éclairer, car la gloire de Dieu l'illumine

Il n’y a dans cette patrie, ni mort, ni douleur ni larmes. Le trône de Dieu et de l’Agneau est dans cette ville.

C. Domouschief.

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1935 - 12


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