VIENS ET VOIS

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NE SOYEZ DONC POINT EN SOUCI

«Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture et le corps plus que le vêtement?

... qui de vous par ses inquiétudes peut ajouter une coudée à la durée de sa vie?...

Si Dieu revêt ainsi l'herbe des champs qui existe aujourd’hui et qui demain sera jetée au four, ne vous vêtira-t-il pas à plus forte raison, gens de peu de foi?»

«Cherchez PREMIÈREMENT le royaume et la justice de Dieu en toutes ces choses vous seront données par dessus.»(Matt. 6: 25.)

Le souci est un des plus grands ennemis du chrétien et il a fait bien des victimes parmi les croyants en occupant toutes leurs pensées et en leur faisant oublier les paroles de Jésus:

«L’homme ne vivra pas seulement de pain,

mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.»

(Matt. 4: 4.)

Je crois à la très grande importance de ces paroles pour l’enfant de Dieu, surtout dans les temps où nous vivons car elles lui éviteront beaucoup de troubles et de défaillances, tant dans sa vie matérielle que dans sa vie spirituelle.

Nous avons un Dieu qui nous a acquis un salut entier pour l’esprit, l'âme et le corps. Cette trinité humaine, si je puis dire, est étroitement liée; et le mauvais fonctionnement d’une de ses parties se fait sentir dans les deux autres.

Les défaillances du corps peuvent nuire à la santé de l'âme et celles de l’âme peuvent affaiblir et même détruire la vie du corps. Dieu sachant cela, prend soin des besoins spirituels et matériels de ses enfants.

De chers enfants de Dieu ont la foi pour tout, SAUF pour ce qui concerne les provisions divines pour leurs besoins matériels. Celui qui nous accorde des bénédictions spirituelles avec abonbance, n’est-il pas capable de répandre sur nous, avec la même facilité, des bienfaits matériels?

Nous répétons souvent que notre Dieu est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Il est donc merveilleux et bienfaisant de puiser dans l'Écriture Sainte les incidents glorieux où Dieu se révèle à l’égard de son peuple, comme Celui qui pourvoit à toutes choses.

– N’est-ce pas Lui qui envoya à Abraham un bélier destiné à être sacrifié à la place d'Isaac?

– N’est pas Lui qui nourrit son peuple pendant 40 ans dans le désert?

Écoutez ce que les savants disent de la manière miraculeuse dont l’Éternel soutint le peuple d’Israël à travers un pays où il n’y avait aucun moyen humain de subsister un seul jour:

«Quand le peuple quitta l’Égypte sous la conduite de Moïse, ils étaient au nombre de 2.500,000 y compris les femmes et les enfants.

Le désert dans lequel ils furent conduits est dépeint dans l’Écriture comme un «grand et affreux désert où il y a des serpents brûlants et des scorpions, des lieux arides et sans eau.» (Deut. 8: 15.)

«.... Une terre aride et pleine de fosses, une terre où règne la sécheresse et l’ombre de la mort, une terre où personne ne passe... (Jérém. 2: 6.)

Ceux de nos jours qui ont traversé ce désert nous disent que sa population se compose de quelques tribus Arabes qui ne dépassent pas 4 à 7000 personnes et qu’il est rare d’y voir un oiseau ou un animal quelconque. On y trouve des montagnes stériles, des collines de sable mouvant. La végétation y est très rare; à peine quelques arbustes disséminés qui servent à la nourriture des chameaux ainsi que des pauvres herbes poussant dans le sable et parmi les pierres. L’eau se trouve en très petite quantité et généralement de mauvaise qualité car il peut ne pas pleuvoir pendant 3 ou 4 années successives.

Le Docteur Robinson écrivait en Avril 1838, après avoir voyagé à travers ce même désert, qu'il avait vu une seule fois un petit espace couvert d’herbe et il ajoutait: «Nous avons appris que beaucoup de chameaux étaient morts cette année-là à cause de la sécheresse excessive.»

Le désert, tel qu’il nous est dépeint par ceux qui l’ont traversé, n’aurait jamais pu nourrir une seule semaine un peuple de 2.500.000 personnes qui n’avait pas le moyen de s’approvisionner en nourriture et en eau à une grande distance.

Et pourtant Jéhova pourvut bien facilement pour son peuple, dans ce terrible désert, à tous les besoins de l’âme et du corps pendant 40 ans.

– Dieu fit jaillir pour eux de l’eau limpide là où il n’y avait pas la moindre trace de source.

– Il leur envoya le pain du ciel lorsqu'il n’y avait ni blé ni boulangerie.

– Il leur donna aussi de la viande en amenant au-dessus du camp des milliers d'oiseaux dans un désert où il est rare d’en voir voler un seul.

Ainsi les enfants d’Israël mangèrent et burent, eux, leurs enfants et même leur bétail, pendant 40 ans, là au tout autre homme serait mort en quelques jours seulement. N’est-ce pas merveilleux?

Citons encore d’autres exemples de la fidélité de Dieu.

– Que dire de la multiplication de la farine et de l’huile de la veuve de Sarepta (1 Rois 17: 14-16),

– du prophète Élie nourri par les corbeaux selon la parole de l’Éternel! (1 Rois 17: 2-4.),

– de l'huile de la veuve d’un des prophètes (2 Rois 4: 4-7),

– et enfin de la multiplication de quelques pains et quelques poissons par notre Seigneur!

Il faudrait des pages et des pages pour citer et méditer la fidélité invariable de l’Éternel envers ses enfants.

Celui qui a comblé son peuple élu dans le passé n’est-il donc plus capable d’en faire autant dans notre siècle malgré la crise, le chômage. Les conditions de la vie actuelle, sont-elles plus dures et plus exaspérantes que celles du temps de la traversée du désert ou du temps des prophètes Élie et Élisée?

Même s’il en était ainsi, le Tout-Puissant est capable de pourvoir aux besoins de tous ceux qui sont les héritiers de son royaume par la foi en Christ.

Notre Dieu est le meilleur pourvoyeur de travail, si nous savons compter avec foi sur Lui, et si nous ne doutons pas de sa volonté de ne pas nous laisser sans travail et sans notre pain quotidien.

J’ose dire, que si quelquefois nous avons manqué du nécessaire c’est parce que nous ne lui avons pas témoigné une confiance entière, mais effrayés des impossibilités humaines qui se présentaient à nos regards inquiets, nous avons dit comme l’oflicier du roi pendant la famine en Samarie.: «Quand maintenant l’Éternel ferait des ouvertures au ciel, cela arriverait-il?» (2 Rois 7: 2)

Prenez courage vous qui avez été rachetés de l’esclavage d’Égypte, l’Éternel vous conduira dans le désert de cette vie il fendra souvent les eaux des difficultés et vous fera passer sans quelles vous nuisent.

– Il a frappé pour vous le rocher et vous ne manquerez pas d’eau.

– Il vous nourrira de pain du ciel, meilleur que celui des Israélites du désert.

– Il alimentera votre âme, mais il vous donnera aussi la nourriture pour votre corps.

– Il sait si vous avez une famille à nourrir et il ne vous abandonnera pas afin que vous ne retourniez pas en arrière et que vous ne regrettiez pas la nourriture d’Égypte.

Écoutez ce qu’il vous dit:

«En toutes choses, faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications avec des actions de grâces, et la paix de Dieu... gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ.» (Philip. 4: 6)

Le roi David a aussi éprouvé la fidélité de Dieu, c’est pourquoi il dit:

«J’AI ÉTÉ JEUNE, J'AI VIEILLI ET

JE N’AI POINT VU LE JUSTE ABANDONNÉ,

NI SA POSTÉRITÉ MENDIANT SON PAIN.»

(Ps. 37: 25.)

Et pour finir citons ces paroles de Paul:

«Mon Dieu pourvoira à tous vos besoins

selon sa richesse, avec gloire en Jésus Christ.»

(Phil. 4: 19.)

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1935 - 10