Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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TÉMOIGNAGES


La Bible ou le revolver.

La conversion d'un agent de police

Il y a maintenant à peu près deux ans que j’ai tout laissé dans ce triste monde afin de tout gagner en Christ:

la vie éternelle,

le pardon de tous mes péchés,

la joie réelle et le vrai bonheur.


À l’âge de 17 ans je quittai avec regret la modeste maison de mes parents, pour m’engager dans un de nos régiments de volontaires. Ce service dura onze ans, puis j’obtins une situation dans la police.

Dès le commencement de ma vie de caserne, je fus entraîné dans la débauche et le libertinage. Une fois soustrait à l'influence de mes parents, je me plongeai âme et corps dans de véritables orgies; et les conséquences d’une telle vie ne tardèrent pas à se manifester.

Mon cœur dur, plein de mépris et d’amertume fut facilement la proie de la propagande athée, et j’étais très fier de mon titre de libre penseur.

Mais Dieu soit béni. La grâce qui a été manifestée pour tout le monde suffit même à un pauvre libre penseur.

Est-il possible que Jésus-Christ ait voulu aimer un pêcheur tel que moi, enfoncé dans le vice, véritable esclave des plus viles passions, malheureux désillusionné, égaré, se moquant grossièrement de tout offre de salut et de délivrance par le sang de Jésus-Christ?

OUI, IL M’A SAUVÉ.


Ô grâce ineffable, le miracle de ma conversion s’accomplit le 6 décembre 1932. «Le sang de Jésus-Christ son fils nous purifie de tout péché

Depuis longtemps le Seigneur m’avait parlé. J’étais si malheureux, tout semblait tellement désespéré. Sans aucun idéal, je ne voulais rien savoir de Dieu, je résistais à son appel et fus de plus en plus malheureux.

Je commençais à écouter une voix qui disait:


«C’en est assez, termine cette misérable vie!»

Voilà le dernier conseil que Satan donne aux esclaves du péché.


Un soir, je fis la chose qui fut, pour ainsi dire, le premier pas vers le salut. Je cherchai une bible, allai dans mon bureau et commençai à lire pour la première fois ce Saint Livre. Je ne me rappelle plus le passage que je lus.

Une tempête bouleversait mon être intérieur, je me sentais comme sur un champ de bataille, entouré d’un bruit infernal.

Je n’avais pas le courage de lire le livre de Dieu ouvertement, c’est pourquoi je le cachai dans le tiroir de mon bureau afin de le soustraire aux regards indiscrets. Dans ce livre, il est écrit:

«Celui qui aura honte de moi et de mes paroles, j’aurai honte de lui devant mon père qui est au ciel

C'est Jésus lui-même qui le dit.

La lecture de cette parole qui est «plus tranchante qu’une épée à deux tranchants» commença à dissiper les ténèbres de mon âme. Je me mis à pleurer, sangloter, sans pouvoir me retenir.

Pourquoi donc?

Parce que j’étais un pauvre pécheur perdu, une victime déplorable de l'abîme.


Pendant ce temps une de mes sœurs me visita, elle était fervente chrétienne et avait supporté beaucoup de moqueries et de mépris de ma part, elle me trouva pleurant sur la Bible ouverte.

Dieu soit béni, elle ne vit pas ce qui, était caché dans un autre tiroir. Là se trouvait un révolver que je m’étais procuré dans le but de mettre fin à ma vie.

«II fait de ses serviteurs des flammes de feu» dit la Parole.

Une flamme dans les ténèbres épaisses et terribles change tout. Elle éclaire, elle réchauffe — celui qui s’est égaré, le coeur glacé par le péché trouve une espérance nouvelle, retourne vers le droit chemin qu’il avait quitté.

Je fus conduit vers Celui qui a dit:

«Je suis le chemin, la vérité et la vie.» Ma sœur me parla de ce Sauveur que j'avais méprisé. Mais alors, j’avais besoin de lui, mon Sauveur, et j’écoutais ce que ma sœur disait.

Nous quittâmes ensemble la maison, et peu après, nous entrâmes dans un local que j’avais toujours considéré comme une honte pour la société: l’église du mouvement de Pentecôte. Une réunion de réveil était sur le point de se terminer. Il était déjà tard, et comme Nicodème qui craignait les hommes, c’est à une heure tardive que je trouvai la solution du plus grand problème de la vie humaine:

Je rencontrai mon Sauveur; à genoux je confessai mes péchés, et il me donna la vie éternelle. Je naquis de nouveau.

Le salut, la paix, cette paix profonde que seul le Seigneur peut donner, furent mon partage. Quelle grâce ineffable!

L’Esprit de Dieu me fit comprendre que je devais me consacrer au service de mon Sauveur pour apporter aux pauvres perdus le message de salut et de délivrance par la Croix de Golgotha.


Maintenant je n’ai qu’un seul désir: c’est d’avertir tous ceux qui sont aveuglés par les ténèbres du péché et de les conduire vers la lumière de notre glorieux Évangile. Combien il est précieux d’avoir trouvé le salut parlait en Jésus-Christ et de pouvoir répandre cette bonne nouvelle autour de nous.

La Bible, pour laquelle j'avais autrefois une véritable aversion, est devenue mon plus cher trésor. Dans ce livre, j’ai appris à connaître d’une manière claire et précise le chemin de la paix. J'étais errant, loin de la maison du Père, mais maintenant je suis retourné vers le chemin de la vie, et je cours vers le but pour remporter le prix de la vocation céleste en Jésus-Christ.

Le Seigneur me fit comprendre la nécessité d’un baptême de repentance, et, bientôt après ma conversion, je descendis dans les eaux du baptême pour ensevelir à jamais cette vie passée.

Ô profondeur de la grâce et de l’amour de Dieu, combien il est merveilleux d'être parmi ceux qui ont trouvé les choses cachées pour les sages et les intelligents, mais révélées aux enfants!

Que le nom du Seigneur soit béni!

C. A. K. (Evangélii Harold)


* * *


Ma petite fille âgée de 8 ans est tombée malade le 27 Octobre de l’année passée, atteinte de diphtérie infectieuse. Malgré les soins des docteurs et nos prières, le 30 Octobre il n’y avait plus d’espoir de la sauver.

Par l'intermédiaire d’amis, nous avons été mis en rapport avec le pasteur Mr. Lemaire, et, après l’imposition des mains au nom du Seigneur, ma fillette a été mieux et a passé une bonne nuit. Le lendemain elle reprenait de la nourriture, et jour après jour les forces lui sont revenues. Gloire soit à Dieu! Maintenant elle se porte très bien...

Je remercie Dieu d’avoir aussi guéri d’une faiblesse de vessie une autre de mes enfants âgée de 4 ans.

Moi-même, Dieu m’a guérie de grandes souffrances aux jambes, souffrances produites par des varices.

Je suis heureuse que le Seigneur nous ait bénis, et maintenant ma famille et moi voulons lui rester fidèles.

Mme D. – Saint Désir de Lisieux (Calvados)

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1935 - 07


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