Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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MÉDITATION

«Que ta volonté se fasse et non la mienne»

(Luc 22, 42)


Christ a souffert à Gethsémané en prononçant ces paroles. Mais fortifié par un ange descendu du ciel, il put boire la coupe amère jusqu’au fond et remporter la victoire sur l’ennemi.

Il en sera de même pour nous, car il est notre force et notre victoire.

C’est lui qui, «dans les jours de sa chair, ayant présenté, avec de grands cris et avec larmes, des prières et des supplications à Celui qui pouvait le sauver de la mort, et avant été exaucé à cause de sa piété, a appris, bien qu’il fut Fils, l’obéissance par les choses qu’il a souffertes».

Nous pouvons passer par beaucoup d’épreuves; nous pouvons parfois nous sentir couler bien profondément dans la détresse, mais après avoir reçu Sa délivrance nous le louerons encore.

Au terme de notre voyage, regardant en arrière, nous répéterons les paroles de Josué:

«De toutes les bonnes paroles que l’Éternel avaient dites... aucune ne resta sans effet: TOUTES S'ACCOMPLIRENT».

Mais nous devons, comme Christ, accepter l’épreuve, non avec un esprit de
révolte, mais d'entière soumission. Jésus dût dire: «Non pas ma volonté, mais la tienne»; Il reçut alors la force qui le rendit capable de vaincre dans l’épreuve.

Son geste ne fut pas une soumission obligée, qui plonge dans le désespoir, comme celle du condamné qui ne peut échapper à la mort, mais UNE LIBRE SOUMISSION À LA VOLONTÉ DE DIEU, par laquelle toutes choses (même les plus douloureuses) concourent au bien de ses enfants. C'est pourquoi ceux qui l'aiment ne sont pas éprouvés au delà de leurs forces, «mais avec l’épreuve il prépare le moyen d’en sortir».

En nous abandonnant librement et entièrement à notre Dieu, nous recevrons de sa propre main le centuple de ce que nous laissons, et en perdant notre propre vie, nous en retrouvons une meilleure, la sienne.

Ainsi donc, comme autrefois Abraham, sur l’autel du sacrifice, déposons notre vie avec ses ambitions, ses aspirations, ses désirs, et DANS L’ÉPREUVE DE NOTRE FOI pensons à Celui qui, par une sorte de résurrection, rendit Isaac à son père, et qui, de même, nous rendra avec abondance toutes choses en Christ et par Christ.

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1935 - 06


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