Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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LA GLOIRE DE DIEU


Les cieux racontent la gloire de Dieu et l’étendue manifeste l’œuvre de ses mains. (Ps. 19, 1/2)

Qui n’a pas eu le privilège d’admirer un beau lever de soleil par une claire matinée printanière?

Dans mon entourage on m’a toujours affirmé qu’à l’époque de l’année où le printemps fait place à l’été, le lever du soleil revêt un éclat particulier, pour celui qui le contemple du haut d’une montagne élevée. L’astre du jour apparaît à l’horizon lointain comme une masse nébuleuse, bientôt c’est une boule de feu entourée d’une auréole, d’une splendeur extraordinaire dont les multiples rayons semblent séparés les uns des autres, et fusionnent ensuite lentement à mesure que le soleil s’élève dans le ciel.

Ce spectacle unique et féérique ne peut-être vu paraît-il qu’à cette saison. Aussi, nombreux sont les touristes qui, chaque été, vers la Saint Jean, viennent avant l’aube gravir le Montoncel, le pic le plus élevé de la région.

Pour ma part je n’ai jamais poussé la curiosité jusque-là, mais, par contre, j’aime à contempler un lever de soleil par un jour ordinaire. De ma chambre, je le vois auréoler de feu la colline voisine d’où il s'élève ensuite dans l’espace, illuminant de ses ravons ardents les plus petits recoins de la pièce.

La contemplation d’un spectacle semblable faisait vibrer le cœur du psalmiste lorsqu’il s’écriait: «Le Soleil, semblable à un époux qui sort de sa chambre, s’élance dans la carrière avec la joie d’un héros.» (Ps 19, 5/6.)

Que de pensées et de sentiments agitent le croyant, devant ce réveil de la nature verdoyante et fleurie sous l'action vivifiante du soleil printanier. Il plie les genoux, adorant l’Auteur de toutes choses, Créateur de ces merveilles glorieuses.

Au cœur de l’été, les rayons aigus du soleil percent comme un dard. Ils pénètrent jusque dans la terre et font germer la plante. Ils font mûrir le fruit et la vie pénètre partout. «Rien ne se dérobe à sa chaleur.» (Ps 19, 6/7).

À l’heure du coucher, il inonde l’horizon d’une lumière pourpre et or, changeant sans cesse, et descendant par une gamme d’une richesse infinie jusqu’au bleu sombre de la nuit. Les artistes ont voulu fixer ces beautés insaisissables. Mais les plus belles toiles, gloire de l'homme, ne sont qu’une pauvre image des lumineuses réalités de Dieu.

Cette grandeur paisible de la nature, loin du bruit des cités, ne parle-t-elle pas au cœur du croyant? ne révèle-t-elle rien au profane?

Mes pensées ont souvent été absorbées par cette grandiose et parfaite harmonie de la nature. Ne sent-on pas qu’une intelligence insondable règne sur cet univers.

Non, le hasard n’est pas le dieu qui a présidé à cette création.

Non, cette création n’est que le reflet de la Science suprême, la Vérité et la Vie, que l’on sent à travers.

O, humains orgueilleux! Vous ne voulez pas de Dieu car SA GLOIRE VOUS BLESSE DANS VOTRE VANITÉ lorsque vous la contemplez dans ses ouvrages; sa puissance fait ressortir votre faiblesse; votre intelligence ne peut contenir sa sagesse infinie. Ne pouvant regarder comme une proie à arracher d’être égal à Dieu, vous détournerez la tête et niez.

Tombez plutôt à genoux devant l'infiniment grand, créateur des infiniment petits dont nous sommes; car c’est de lui que nous tenons la vie, le mouvement et l’être. «De lui nous sommes la race». (Actes 17, 28)

Considérez seulement ce que vos yeux peuvent pénétrer, et vous serez confondus et humiliés. Arrêtez-vous devant la fraîcheur d’une fleur qui vient d'éclore, admirez ses coloris si variés, respirez son délicieux parfum. Pensez-vous que ce soit là le produit du hasard, l’œuvre de forces aveugles?

Au bord d’un ruisseau au doux murmure ou d’un fleuve torrentueux, sur la plage sablonneuse ou sur le littoral caillouteux, devant le flux ou le reflux d’une mer calme ou furibonde, n’avez-vous jamais saisi dans le frissonnement des vagues ou la caresse de la brise, le langage mystérieux de l’infini?

Et le soir sous la voûte étoilée, vous regardiez ces myriades de mondes évoluant avec une majestueuse lenteur; votre pensée n’est-elle pas allée de l’une à l'autre de ces splendeurs sidérales, se perdant dans l’infini de l’espace?


TROP PETITS, TROP IGNORANTS NOUS SOMMES

POUR EN SONDER LES MYSTÈRES.


N’avez vous pas entendu alors la voix douce et subtile du grand maître de la nature. Vous avez compris.

Votre cœur a tressailli de joie.

Vous avez loué les beautés de la nature et chanté les merveilles du monde. Ainsi vous avez rendu gloire au Créateur.

La nature, mais c’est l’image même de Dieu: grand et redoutable, juste et bon, législateur et juge, prince et Roi.

La nature, mais c'est une autre Bible, préface de la nôtre, écrite non sur des tables, de pierres; ni sur un parchemin, mais gravée en lettres de feu dans l’espace et se reflétant dans notre cœur, image visible de l'invisible. Elle nous révèle la puissance et l’Éternité de Dieu comme la Bible nous révèle sa justice et son amour. Elle reçoit la vie du Soleil.


ET LA BIBLE NOUS PRÉSENTE LE SOLEIL DE JUSTICE, JÉSUS.


C'est lui qui a dit: «Je suis la lumière du monde, celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie.» (Jean 8,12)

«Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu et la Parole était Dieu... Toutes choses ont été faites par elles... En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes... La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue» (Jean I: 1-18).

Pour nous chrétiens, elle transparaît à travers le Livre de la vie. Elle éblouit, pénètre nos âmes et nos cœurs.

Ses rayons ardents ont cette puissance qui réchauffe, fait germer, pousser et fructifier à la gloire de son saint nom.

Ses révélations, ses paraboles, ses promesses nous encouragent, nous fortifient.

Son Saint-Esprit nous submerge, et nous transporte dans le domaine de la Vérité et de la vie.

Onde sur onde, comme un flot puissant

Ton amour m'inonde comme un océan.

Alléluia! Jésus est venu, il a vaincu, Gloire A son saint nom, il nous sauve, il nous guérit, il nous baptise, IL REVIENT!

G. F.

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1935 - 04


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