VIENS ET VOIS

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MENSONGES!

Il n’y a pas de forme de méchanceté contre laquelle Dieu ait parlé si souvent et avec tant de force, dans la Bible, qu’il l’a fait contre le mensonge.

Dans un passage il dit:

«La bouche des menteurs sera fermée» (Ps.63: 11/12).

À un autre endroit II dit encore:

«Celui qui dit des mensonges périra.»(Prov. 19: 9).

Il n’existe pas d’honneur comparable à celui dont jouiront ceux à qui il sera permis d’entrer dans le ciel, de voir la face de Dieu et de vivre avec Lui mais combien terrible d’entendre Dieu dire:

«CELUI QUI DIT DES MENSONGES NE SUBSISTERA PAS EN MA PRÉSENCE».

(Ps. 101: 7)

Dans le livre des Proverbes nous trouvons à ce sujet l’un des passages les plus énergiques contenus dans la Bible:

«Les lèvres fausses sont en horreur à l'Éternel. «(Prov. 12: 22)

La connaissance de ce que Dieu pense du mensonge devrait nous inciter à prendre très au sérieux l’avertissement qui nous est donné contre celui-ci.

Entre trois ou quatre siècles avant Jésus Christ, existait en Grèce un fameux philosophe, Aristote qui fut le professeur du célèbre général Alexandre le Grand.

Aristote était un sage. Un jour quelqu’un lui demanda ce qu’un homme pouvait gagner par le mensonge, et le philosophe répondit: «Il gagnera ceci: personne ne le croira même quand il dira la vérité.»

On raconte qu’un poète distingué d'Italie, nommé Pétrarque, s’était acquis la réputation, bien connue, de toujours dire la vérité.

À l’occasion d’un procès, il eut à déposer comme témoin devant le tribunal. Dans ce cas, avant qu’il soit autorisé à parler, la coutume veut que le témoin prête serment et jure de dire la vérité, toute la vérité et rien que la vérité. Lorsque l'officier s’apprêta à faire accomplir cet acte à Pétrarque, le juge se leva de son siège et dit: «ce n’est pas la peine, il est inutile de faire prêter serment à Pétrarque, car chacun sait qu’il ne dit jamais que la vérité.

Quel honneur pour un homme de posséder une telle réputation!

Ces anecdotes nous montrent clairement ce que pensent les hommes du mensonge, et combien ils placent haut dans leur estime ceux qui ont mérité la réputation d’être toujours véridiques.

On nous a dit que dans tout le pays de Siam autrefois en Asie, lorsqu’une personne mentait la loi voulait qu’elle eut la bouche cousue. Si une telle loi existait dans notre pays et si elle était fidèlement appliquée, combien de gens verrions-nous avec la bouche cousue!

Quels que soient les effets résultant de notre mensonge, dans cette vie, nous en verrons bientôt la fin; mais LES CONSÉQUENCES QUI NOUS SUIVRONT APRÈS LA MORT DURERONT ÉTERNELLEMENT.

Un commerçant qui avait été très heureux en affaires disait un jour à son ami:

«A quinze ans, j’étais au service de Mr. C. un fermier du Yorkshire. Un jour M.C. attendait un client qui venait de loin pour lui acheter un de ses chevaux. L’animal avait certains vices qui auraient empêché la vente si l’acquéreur les avait connus.

Mr. C... me dit:

Si le Monsieur vous demande: «Le cheval a-t-il quelques défauts? vous répondrez «Non Monsieur» — vous m’entendez?

— Je vous entends Monsieur, mais je ne puis faire cela. Je sais que le cheval a des défauts et je ne puis mentir.

Ma réponse mit Mr. C. en colère.

«Bien, dit-il, si vous ne faites pas ce que je vous dis, je vous donnerai une telle correction que vous ne l’oublierez de votre vie.

Monsieur lui répondis-je, je puis endurer la correction, mais la Bible me dit que, «tous les menteurs auront leur part dans l'étang de feu» et cela je ne puis le supporter... Ma résolution est prise, je ne mentirai pas.

À ce moment un cavalier apparut, c’était l’acheteur. Il commença à marchander le cheval, pour lequel il offrit une très forte somme. Il posa des nombreuses questions concernant les défauts habituels des chevaux, désirant savoir si celui qu’il voulait acheter en avait.

Monsieur C. affirma qu’il n’en avait aucun, et pour mieux confirmer ses paroles, il m'appela et me demanda en présence de l’acheteur, si le cheval n’était pas sain et sûr.

Sans hésiter je répondis:

«Non il ne l'est pas». Comment? s’exclama le client, il a des défauts?

— Oui, Monsieur, et Mr C. le sait aussi bien que moi.»

Alors l’acheteur, fort irrité, fit des reproches sévères à Mr C. et ajouta:

«Non seulement je ne prends pas le cheval, mais aussi longtemps que je vivrai je ne vous en achèterai jamais d’autres.»

Aussitôt après le départ du client. Mr C... me rejoignit dans l’écurie ou j’étais venu. Il ferma la porte derrière lui et, s'emparant d’un fouet, il fit pleuvoir les coups sur moi sans pitié, jusqu’à ce que mon dos et mes épaules fussent couvertes de bleus.

«Voilà, dit-il enfin,une autre fois vous vous rappellerez qu’il vaut mieux m’obéir.»

Souffrant de la douleur cuisante que m’avait laissé le fouet cruel, je criai à Mr C. qui sortait de l’écurie: «Satan vous prépare une place bien chaude dans l’étang de feu.»

Le fermier se dirigea ensuite dans la cour de la ferme vers une grande auge où les chevaux avaient l’habitude de venir boire. Tandis qu’il stationnait là, un jeune cheval folâtre arriva. Se levant sur ses pattes de devant, il lança en l’air ses pattes de derrière, qui heurtèrent Mr C. à la tête. Le fermier s’affaissa évanoui, sur le sol. Le coup était mortel et sans avoir repris connaissance Mr C... quittait ce monde le jour même.

MENTIR EST UNE CHOSE GRAVE.

Le mensonge est le premier pas qui mène à la ruine,

c’est le sentier qui conduit à l’étang de feu.

Par dessus toutes choses rappelons-nous le commandement de Dieu:

«TU NE DIRAS PAS DE FAUX TÉMOIGNAGES.»

«Redemption Tidings»

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1935 - 04