Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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LA PRIÈRE DE LA FOI


Au printemps de l'an 1875 Hudson Taylor, le fondateur de la Société intérieure pour l'Évangélisation de la Chine, retournait un jour à Londres de Brighton où il avait été diriger des réunions. Sur les quais, en attendant l'arrivée de son train, il fut abordé par un gentilhomme russe qui avait assisté à ses réunions. Sachant que H. Taylor allait à Londres il manifesta le désir de voyager avec lui.

«Mais je n’ai qu’un billet de troisième classe,» dit le missionnaire.

«Le mien me permet de voyager en troisième aussi» répondit courtoisement son interlocuteur.

Ayant trouvé providentiellement un compartiment vide ils y prirent place tous les deux et aussitôt le gentilhomme sortit de son portefeuille un billet de banque, le tendit au missionnaire en disant «permettez-moi de vous donner cette petite somme pour votre œuvre de Chine.»

H.Taylor accepta; mais ayant jeté un coup d’œil sur le billet, il pensa qu’il devait y avoir erreur, car ce billet était de cinquante livres sterling, somme relativement élevée pour l’époque.

«Vous vous méprenez, dit-il en lui tendant le billet, c’est sans doute cinq livres que vous vouliez me donner?» et il voulut rendre le billet.

Surpris, le gentilhomme lui dit:

«C'est bien cinq livres que je comptais vous donner, mais Dieu a certainement voulu que vous en receviez cinquante, c’est pourquoi je vous prie de les garder, je ne saurais les reprendre. Le prédicateur remercia.


On arriva à Londres. Encore sous l'impression de ce qui venait de se passer H. Taylor regagna la maison de la Mission et trouva tout son monde en train de prier. Il apprit qu’un envoi d’argent devait être effectué ce jour même, mais il manquait quarante-neuf livres onze shillings pour compléter la somme nécessaire. Il avait été décidé pour ne pas retarder cet envoi, que tout le monde se mettrait en prière pour demander à Dieu avec foi de l’envoyer.

Monsieur Taylor posa sur son bureau le précieux billet de cinquante livres sterling et devant tous ceux qui, à genoux l’avaient demandé à Dieu, il leur raconta ce qui s’était passé dans le train entre lui et le noble étranger.

Pouvait-il y avoir un doute?

Dieu lui-même avait entendu la demande de ses enfants et il leur avait envoyé ce qu'ils demandaient, répondant ainsi à la prière de la foi.


«QUE CELUI QUI EST SAGE SOIT ATTENTIF AUX BONTÉS DE L’ÉTERNEL»

Ps. 107, 43.


Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1935 - 03


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