VIENS ET VOIS

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L'AVIDITÉ DU POUVOIR

– Quelle fut la cause de l’affaiblissement de l'Église primitive? L’avidité du pouvoir.

– Qu’est-ce qui a retenu l'église dans cet état rétrograde? L’avidité du pouvoir.

– Qu’elle était la cause de la prospérité et de la puissance de l’Église primitive? Le manque de désir de gouverner.

– Qu’est-ce qui fera de nous une puissance pour le bien; qu’est-ce qui nous enflammera pour Dieu d’une telle manière que les autres viendront voir comment nous brûlons de l’amour de Dieu? Le retour vers la Pentecôte et le puissant désir de nous appeler avec simplicité mutuellement «frères».

Alors tous les titres et les rangs tomberont comme des feuilles mortes.

Jacques et Jean voulaient régner. Chacun désirait une bonne place aux côtés du Roi, dans la gloire! Oui, mais quand la Pentecôte fut venue, l’avidité du pouvoir s’envola pour toujours!

Pauvre Jean, il n’a même pas eu le bonheur de devenir président d’une fédération! Tous les autres apôtres étaient déjà morts et ensevelis, mais Jean était encore en vie, sans honneurs et sans gloire. Pauvre exilé!

Quand la puissance du Saint-Esprit vint sur les apôtres et commença à agir en eux, ces hommes furent contents de s’appeler simplement «FRÈRES» et l’avidité de régner sur les autres ne trouva plus de place dans leurs cœurs.

Que cela soit ainsi parmi nous à jamais.

L’échec.

Un missionnaire morave du nom de C.S. partit en Afrique où il travailla quelque temps. Il n’eut qu’un seul converti, une pauvre femme.

Un certain jour, les noirs l’enlevèrent et il fut retrouvé mort quelque temps après. On sut qu’il était mort en priant pour ce continent plongé dans les ténèbres.


C’était un échec!?

Cependant lorsque le centenaire de la fondation de sa mission fut célébré on s’aperçut que beaucoup d’indigènes s’étaient convertis au christianisme pour lequel C. S. était mort.

On fit des recherches, et on apprit qu’après la disparition de ce missionnaire, quelques noirs ayant trouvé dans un lieu où il avait prié, une copie des évangiles, avaient, AVEC L’AIDE DE LA PAUVRE FEMME PREMIÈREMENT CONVERTIE, embrassé la foi chrétienne. Par la suite, treize mille se convertirent.

Voilà les fruits du ministère de ce pauvre missionnaire dont le sacrifice avait paru être un véritable échec.

* * *

Les difficultés, les épreuves et les durs combats de la vie chrétienne ne sont pas nécessairement l’indice que nous sommes égarés du droit chemin.

Soyez sûrs que le Diable essaiera de contester chaque centimètre de votre chemin, mais sa résistance sera inefficace comme celle d’un adversaire vaincu d’avance.

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1934 - 10