Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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TÉMOIGNAGES


Bénis soient à jamais Dieu et son fils Jésus-Christ, en qui nous avons tout pleinement.

Je fus élevée dans une famille honnête, mais incrédule. J’étais loin de connaître Dieu. Pour me conformer au désir de mon mari, mon mariage eut lieu à l’Église catholique, et cela m’éloigna encore plus de toute idée religieuse.

Pour cette cérémonie, je dus me confesser. Le prêtre comprit que je n’avais même pas fait ma première communion. Il me dit que s’il l’avait su plus tôt, il n’aurait pas pu me marier, mais puisque j’étais là, il suffirait que je répète ce qu’il me dirait. Mais il me recommanda fortement de n’en parler à personne. Je fis ce qu’il me demandait et je fus mariée.

Tout me parut comédie, et je ne compris qu’une chose: j’avais obéi à mon mari. Mais cela était loin de me révéler ce que Dieu avait fait pour moi. On m’avait au contraire appris à simuler et cela au confessionnal même, ce qui fit que je pris tous les soi-disant représentants de Dieu pour des simulateurs et de malins commerçants qui vendaient bien cher leur Dieu et leurs messes.

Cela jusqu’au jour où, me trouvant dans une maison, devant un évangéliste appelé à prier pour une malade, je me demandais si je me trouvais encore devant un de ces charlatans qui voulaient nous inculquer ce que nous ne pouvions accepter.


L’évangéliste se mit à genoux pour prier, ainsi que les autres personnes présentes; pour moi je restais debout au milieu d’eux; mais une voix me disait: Dieu EST, et le Saint-Esprit me travaillait au point que je tombai à genoux et courbai la tête en signe de respect.

En me relevant je promis d’assister à une réunion d’évangélisation, car je ne savais pas encore qui était Dieu. Pour moi c’était une force bien supérieure à la mienne. Le lendemain j’assistais à une réunion d’évangélisation où justement ON PRÊCHAIT CHRIST CRUCIFIÉ POUR NOUS.

Ce fut une révélation; je compris le grand amour de Dieu, et le sacrifice de son Fils Jésus, mort pour nous. Je n’hésitai plus; j’acceptai mon Sauveur, et, le même soir, je priai mon Dieu et lui demandai pardon. J’avais la paix et la joie. Un mois après je suivais Jésus dans l’eau du baptême.

Depuis tout a changé pour nous. La maladie nous frappait continuellement. Mon mari, mon enfant et moi avions passé sur la table d’opération. Un autre enfant nous fut enlevé par la mort. Un troisième avait onze mois à ma conversion et tomba malade avec une bronchopneumonie double. Le médecin ne répondait pas de sa vie. Pendant 6 jours, et malgré les enveloppements froids, la fièvre persistait et était toujours près et plus souvent au dessus de 40°, mais cette épreuve m’approcha encore davantage de mon Dieu, car:


LÀ OÙ LE MÉDECIN DEVENAIT IMPUISSANT,

DIEU SE RÉVÉLA TOUT PUISSANT.


Au moment où quelques frères et sœurs priaient pour ce sujet, la fièvre tomba, et le lendemain le médecin fut tout étonné de trouver ma fille guérie. Gloire à Jésus. Aussi grande fut la bénédiction pour notre fils. Il avait eu une méningite et il lui était resté une otite, qui au moindre froid le faisait souffrir et lui donnait des écoulements de l’oreille. Il avait aussi des végétations au point qu’une boule lui était venue sous le menton. On ne pouvait l’opérer, vu son état de faiblesse.

Je ne sais pourquoi, mais j’avais tellement l’idée que l’enfant devait être opéré, que je ne demandais même pas à mon Sauveur de le guérir. Or, un jour, en le lavant je fus toute étonnée de voir que la boule de chair avait disparu, et plus jamais mon fils ne se plaignait de ses oreilles; tout écoulement avait disparu. Ceci depuis plus d’un an.

Dans son amour immense et sa miséricorde, notre Dieu lui-même avait pourvu à la guérison de notre enfant.

Dieu m’a cherché dans son amour et sa bonté envers nous. Je l’ai accepté et par lui j’ai la paix, la joie, la guérison, et plus que tout cela, la vie éternelle par Jésus-Christ.

Oh! Dieu tout puissant, bénis ceux qui te cherchent, et bénis aussi ceux qui ne te cherchent pas.

Toi-même, ô Père, retire-les des ténèbres d’où tu m’as tirée et fais briller sur eux ta merveilleuse lumière; et qu’ils chantent à leur tour avec nous:

Jésus je viens, je viens à Toi

Tel que je suis, accepte-moi.

Gloire à Dieu notre Père, à son Fils notre Sauveur, et au Saint-Esprit le consolateur. Amen.

Mme S. Calais (Pas-de-Calais)


P.S. Le mardi 15 Mai de cette année, je fus obligée d'appeler le docteur ma fille étant de nouveau malade. Il diagnostiqua une nouvelle bronchopneumonie double. Sa température dépassait 40°. Le docteur donna peu d’espoir. Il dit qu’elle aurait beaucoup plus de peine à s'en sortir que la fois précédente, si elle guérissait.

Elle reçut l’imposition des mains au nom de Jésus, et le soir, à la réunion de prière, les chrétiens intercédèrent pour elle. Vers 10 h. la fièvre était complètement tombée, et le lendemain, ma fille était complètement guérie, au grand étonnement du docteur.

Mme S.

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1934 - 09


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