VIENS ET VOIS

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QUE VEUX-TU QUE JE TE FASSE?

(Luc: 18: 35-43)

Qu’était la vie de ce misérable aveugle? Abandonné, au bord du chemin, il mendiait...

Détresse physique, détresse morale. Obligé de se conduire en tâtonnant, plongé dans la nuit, seul toujours avec ses tristes pensées, il n’avait nul espoir et traînait une vie de souffrance.

«Entendant la foule, il demanda ce que c’était».

Sans doute, cette foule qui passait le réveilla de sa torpeur.

Pourquoi éprouva-t-il subitement le désir de savoir?

N’avait-il jamais entendu pareil bruit ou bien avait-il la révélation d'un espoir pour Lui?

Sa question devait lui procurer le salut, car voici, il lui fut répondu; «C’EST JÉSUS DE NAZARETH QUI PASSE».

Jésus! L’écho de sa puissance merveilleuse était parvenu jusqu’à lui, car d’un bond il fut debout. Il savait que Jésus seul pouvait le guérir et dans un élan de foi, véritable cri qui rassemblait toutes les forces de son être tendu:

«AIE PITIÉ DE MOI».

La foule égoïste et brutale voulait le faire taire... Mais Jésus passait, Jésus, sa délivrance, et il criait encore plus fort, AIE PITIÉ DE MOI!

Immense compassion du Seigneur, sensible à tous les appels de la douleur:

«Il s’arrêta».

Le bruit de la foule ne lui avait pas caché le cri de ce misérable aveugle. Il savait que là, quelqu’un le cherchait.

«Il s’arrêta et demanda qu’on le lui amenât».

Quelle joie pour l'aveugle d’être enfin près de Jésus...

«Que veux-tu que je te fasse» dit le Seigneur.

Peut-être sommes-nous surpris de cette question. Jésus connaissait très bien l'état de cet homme et son infirmité; pourtant, il insiste: «Que veux-tu que je te fasse»? Ce n'est qu’après la réponse de l’aveugle qu’il guérit...

De nos jours, n’en est-il pas de même. Le monde est rempli d'aveugles. Ils ont des yeux pour ne point voir dit le Seigneur (Mat. 13. 14) se livrant aux plaisirs du monde, SANS SE SOUCIER DE LA DESTINÉE ÉTERNELLE DE LEURS ÂMES, aveuglés par Satan, esclaves de celui qui veut nous étourdir, satisfaire notre convoitise personnelle, nous fermer les yeux à la véritable lumière, celle de l'Évangile.

Aveugles religieux. Combien sont nombreux ceux qui se cachent sous un manteau religieux quelconque, sans vouloir s’assurer de la vérité dans la parole que Dieu a donnée, la source même du salut.

Veulent-ils ignorer cet avertissement du Seigneur Jésus:

«Prenez donc garde à la manière dont vous écoutez» (Luc 8.18).

«Un aveugle peut-il conduire un autre aveugle? Ne tomberont-ils pas tous les deux dans une fosse?» (Luc 6. 39).

Aveugles volontaires, qui maintes fois ont entendu l’appel du Seigneur, connaissent Sa parole, mais endurcissent leurs cœurs et refusent de se convertir... JÉSUS VEUT VOUS SAUVER TOUS, car II est venu pour proclamer aux captifs la délivrance et aux aveugles le recouvrement de la vue (Luc 4.18-19).

Il se révèle aujourd’hui à vos cœurs, Il désire vous guérir. Comme autrefois, II entendit le cri de cet aveugle sur le chemin de Jéricho, Il attend, qu’enfin conscients de votre misère devant Dieu, vous criiez à Lui, alors Jésus répondra, vous délivrera des ténèbres de l'erreur, du péché de l'indifférence, vous donnera une vue saine; et vos yeux s’ouvriront à la lumière de Jésus, la vraie lumière.

«Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres,

mais il aura la lumière de la vie»

(Jean 8.12).

Et rempli de joie vous suivrez Jésus dans le chemin en glorifiant Dieu.

Amis lecteurs, choisissez la lumière pendant qu’il en est temps encore, afin que les ténèbres ne vous surprennent point (Jean 12. 35-36).

A. Maret.

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1934 - 08