VIENS ET VOIS

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IL M’A AIMÉ

Gal. 2: 20

Le verset 16 du chapitre 3 de l’Évangile de St Jean nous dit: Dieu a TELLEMENT aimé le monde qu'il a donné son Fils unique...

Oui, Dieu a aimé le monde, il a aimé les hommes malgré leur indignité, malgré leurs iniquités et leur indifférence et pour leur donner une démonstration absolue de son amour, il a sacrifié pour eux ce qu’il avait de plus cher.

Qu’est-ce que Dieu avait de plus cher?

Ici bas, ce que l’homme a de cher est représenté par la richesse, la possession de l’or, de l’argent, des biens de toute nature, pour l’acquisition desquels il lui a fallu dépenser beaucoup d’or. Il est cependant un bien qui lui est cher entre tous puisqu’en le perdant il perd aussi les autres — c’est sa vie.

Pourtant malgré la valeur que l'homme attache à des biens; or, richesse et vie, il est prêt à en faire l’abandon lorsqu'il est atteint dans la vie de sa descendance.

L’homme aime les richesses, il aime sa vie, mais:

IL AIME PAR DESSUS TOUTE CHOSE SES ENFANTS.

Or ce qui était le plus cher, le plus précieux pour Dieu, qui a créé toute chose, et à qui l’Univers appartient, c’est comme pour le plus humble des hommes, la vie de son Fils, Jésus.

Eh bien! ce Fils bien-aimé, ce Fils unique, Dieu n’a pas hésité à le sacrifier pour le rachat des pécheurs, et c’est ainsi que son amour s’est manifesté puissamment aux hommes.

«DIEU A DONNÉ SON FILS UNIQUE».

Certaines personnes m’ont fait parfois cette objection:

«Mais votre Dieu est cruel, pourquoi ce sacrifice sanglant de son Fils, est-ce là de l'amour paternel?»

Ceux qui font cette remarque n’ont pas compris le salut de Dieu. L'apôtre Paul nous dit: Le Fils de Dieu m’a aimé et:

IL S'EST LIVRÉ LUI-MÊME POUR MOI.

Quelle révélation sublime!

Christ aussi m’a aimé et c’est DE LUI-MÊME, d’accord avec le Père, qu’il est venu ici-bas MOURIR POUR MES PÉCHÉS accomplissant à ma place la justice de Dieu.

Il nous est facile d’imaginer la scène qui s’est déroulée dans l’infini du passé entre le Père et le Fils.

Qui est le père qui ne penserait pas à l’avenir de son enfant avant même que cet enfant vienne au monde?

Dans la Parole nous lisons le désir du Créateur de préparer un salut parfait et éternel pour sa créature déchue.

Et ce désir trouve un écho dans le cœur du Fils, car lui aussi a collaboré à la création de l'homme. L’apôtre Jean écrit dans son évangile:

«Au commencement était la Parole (Christ) et la Parole était avec Dieu... toutes choses ont été faites par elle, et rien de Ce qui a été fait n'a été fait sans elle.» (Jean 1: 1-3).

Christ, comme son Père, aime le pécheur perdu; c’est pourquoi, dans un autre endroit de la Parole de Dieu, il dit à son Père:

«Tu ne désires ni sacrifice ni offrandes... alors je dis: VOICI JE VIENS... je veux faire ta volonté mon Dieu» (Ps. 40: 7-9).

Cela s’est passé dans le ciel, mais étant entré dans ce monde Jésus confirma devant les hommes sa volonté de se sacrifier, car il dit:

«JE DONNE MA VIE... personne ne me l’ôte, JE LA DONNE DE MOI-MÊME, j’ai le pouvoir de la donner... et de la reprendre» (Jean 10: 17-18).

On peut croire avec raison qu’il y eut un parfait accord entre le Père et le Fils en ce qui concernait l’œuvre de la Rédemption.

DIEU A AIMÉ LES HOMMES ET IL LEUR A FAIT LE DON DE SON FILS UNIQUE.

Christ de son côté a aimé les hommes pécheurs, car il s’est livré lui-même pour eux. Sa passion pour les pauvres pécheurs le poussa, lui qui était riche et puissant, à se faire pauvre, car... par sa pauvreté nous sommes devenus riches.

Par la mort de Christ nous avons la vie et le pardon; sa pauvreté a produit notre richesse; sa souffrance, notre bonheur. Le prophète Ésaïe écrit... : «l’Éternel l'a envoyé pour donner aux hommes un diadème au lieu de cendre, une huile de joie au lieu du deuil, un vêlement de louange au lieu d’un esprit abattu. (Ésaïe 61: 3).

Le sacrifice de Christ commença au ciel et s’acheva à la croix.

Là-haut il sacrifia sa gloire, il se dépouilla de son manteau royal et descendit ici-bas comme un simple homme, ayant revêtu un corps comme le nôtre.

Christ existant en forme de Dieu, s’est dépouillé lui-même en prenant la forme d'un serviteur, en devenant semblable aux hommes.

Quelle merveilleuse condescendance! Lui le Dieu éternel, créateur des mondes visibles et invisibles, lui que les cieux des cieux ne peuvent contenir, il est devenu semblable à nous, s'étant dépouillé de sa grandeur il est descendu sur cette terre chercher et sauver des pécheurs comme vous et moi.

– De riche qu’il était, il s’est fait pauvre;

– de puissant, il s’est fait faible;

– de Seigneur qu’il était, il s’est fait serviteur AFIN DE SAUVER UN HOMME COMME TOI, cher lecteur, qui aimes pendant ta vie de péché, ton propre plaisir, mais jamais Dieu.

Un homme comme toi qui n’a jamais aimé Dieu comme toi-même, qui ne lui a jamais donné dans ton cœur la place prédominante.

C’est pour toi que Christ tomba sous le coup du jugement et de la mort afin que par son sacrifice volontaire tu deviennes juste par ses mérites, et que tu reçoives la vie éternelle grâce à sa mort expiatoire.

L’Écriture Sainte parle ainsi:

«TOUS ont péché et sont privés de la gloire de Dieu; et ils sont GRATUITEMENT justifiés par sa grâce par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ. (Rom. 3: 23-24).

Ainsi tu peux répéter en toi-même les paroles de l’Apôtre Paul:

Le Fils de Dieu m’a aimé et il s'est livré lui-même pour moi.

Le sacrifice de Jésus-Christ fut un sacrifice continuel et au moment de sa mort, ses dernières paroles «TOUT EST ACCOMPLI» montraient la consommation de ce sacrifice.

On peut dire que les trois ans et demi de son ministère terrestre furent trois ans et demi de sacrifice continuel. Des journées de marche de ville en ville, de bourgade en bourgade, sous le soleil brûlant de la Palestine, annonçant la bonne nouvelle aux esclaves du péché, donnant la guérison aux malades. Avec un dévouement de tous les instants, il enseigna ses disciples; patiemment, il supporta leurs faiblesses. Il vécut des journées de marche et des nuits de prière. La croix de Golgotha fut la consommation de ce sacrifice surhumain.

Il se rendit obéissant jusqu'à la mort, même jusqu’à...

la mort de la croix.

Sa mort nous donne la vie.

La foi en sa mort expiatoire pour les péchés des hommes procure le pardon à tout pécheur. Il fallait que le Fils de Dieu soit élevé à la croix afin que quiconque le contemple et croit en lui ne périsse point mais qu’il ait la vie éternelle. Lui le juste qui souffrit pour nous, les injustes.

PAR SA MORT IL NOUS A ACQUIS LE PARDON DES PÉCHÉS;

IL LE DONNE À QUICONQUE LE RECONNAÎT POUR SON SAUVEUR.

Dieu ressuscita son Fils le troisième jour après sa mort. Il était IMPOSSIBLE que la mort retienne dans son étreinte funèbre le Prince de la Vie; Jésus-Christ sortit de la tombe victorieux, ayant vaincu la mort et réalisé un salut parfait, complet, gratuit et éternel pour tous les pécheurs repentants.

C’est à cause de son amour et de son sacrifice pour toi, cher lecteur, que Dieu a souverainement élevé Jésus son Fils et lui a donné un nom qui est au-dessus tout nom.

Maintenant en achevant ces paroles, je voudrais, cher lecteur, les appliquer à ton cœur et te dire que:

TOUT CE QUE JÉSUS-CHRIST A FAIT, IL L'A FAIT POUR TOI.

Que ces paroles ne soient pas seulement une belle musique à tes oreilles, mais qu’elles deviennent plutôt ta propre expérience. Je veux dire par cela que tu acceptes l’offre de pardon de Jésus, que tu reconnaisses son grand amour à ton égard, et que tu lui demandes de venir habiter dans ton propre cœur purifié par son sang.

Souviens-toi que Jésus t'a aimé et qu'Il s‘est livré lui-même à la mort à cause de tes propres péchés, accomplissant à ta place la Justice de Dieu.

C. Domouschiek.

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1934 - 05