Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !
Leçons données dans une école du Dimanche sur les prophètes Elie et Elisée

VINGT-TROISIÈME LEÇON

2 ROIS, II, 9-16.

9 Lorsqu’ils eurent passé, Élie dit à Élisée: Demande ce que tu veux que je fasse pour toi, avant que je sois enlevé d’avec toi. Élisée répondit: Qu’il y ait sur moi, je te prie, une double portion de ton esprit!

10 Élie dit: Tu demandes une chose difficile. Mais si tu me vois pendant que je serai enlevé d’avec toi, cela t’arrivera ainsi; sinon, cela n’arrivera pas.

11 Comme ils continuaient à marcher en parlant, voici, un char de feu et des chevaux de feu les séparèrent l’un de l’autre, et Élie monta au ciel dans un tourbillon.

12 Élisée regardait et criait: Mon père! mon père! Char d’Israël et sa cavalerie! Et il ne le vit plus. Saisissant alors ses vêtements, il les déchira en deux morceaux,

13 et il releva le manteau qu’Élie avait laissé tomber. Puis il retourna, et s’arrêta au bord du Jourdain;

14 il prit le manteau qu’Élie avait laissé tomber, et il en frappa les eaux, et dit: Où est l’éternel, le Dieu d’Élie? Lui aussi, il frappa les eaux, qui se partagèrent çà et là, et Élisée passa.

15 Les fils des prophètes qui étaient à Jéricho, vis-à-vis, l’ayant vu, dirent: L’esprit d’Élie repose sur Élisée! Et ils allèrent à sa rencontre, et se prosternèrent contre terre devant lui.

16 Ils lui dirent: Voici, il y a parmi tes serviteurs cinquante hommes vaillants; veux-tu qu’ils aillent chercher ton maître? Peut-être que l’esprit de l’Éternel l’a emporté et l’a jeté sur quelque montagne ou dans quelque vallée. Il répondit: Ne les envoyez pas.


* * *

Chers enfants, voici une bien grande scène!

C’est le départ d’un enfant de Dieu qui s’en va dans l’éternité, mais qui y passe par une porte de gloire; c’est l’heure aussi où un père se sépare de son fils pour ne plus le revoir jusqu’au grand jour de la venue de Jésus-Christ.

Et ce spectacle-là, quand il nous est présenté et surtout dans la sainte Écriture, est un sujet de méditation bien solennel et bien important; car tous nous nous en allons. Nous sommes «étrangers et voyageurs;» nous ressemblons à des gens qui descendent une rivière sur un bateau à vapeur; soit qu’ils mangent, soit qu’ils boivent, qu’ils dorment, qu’ils s’agitent ou qu’ils se taisent, ils descendent toujours et ils arriveront bientôt, la mort étant «le chemin de toute la terre (Josué, XXIII, 14.)

Notre plus grande affaire en ce monde n’est-elle donc pas de nous préparer à nous en aller du bon côté, puisque, hélas! (et c’est Jésus qui l’a dit), il y a un mauvais chemin, une mauvaise porte; «un chemin large, une porte large où passent beaucoup d’hommes» et qui mènent à la mort éternelle, tandis qu’il y a un bon chemin, une bonne porte, un chemin étroit, une porte étroite, où «peu de gens» savent passer et dont l’issue est la vie éternelle?

Voici donc un fils adoptif qui va se séparer de son père pour le reste des jours qu’il a encore à passer sur cette terre d’épreuve. Nous avons ici, ce me semble, cinq objets à contempler:

1. Leurs entretiens dans la prévision du départ: Quand ils furent passés, Élie dit à Élisée: Demande-moi ce que tu veux que je fasse pour toi avant que je sois enlevé d’avec toi, et la réponse d’Élisée.

2. Le départ du père: Et il arriva que comme ils marchaient en parlant, voilà, un chariot de feu les sépara, et Élie monta aux deux par un tourbillon.

3. La douleur du fils: Et Élisée le regardant s’écriait: Mon père! mon père! chariot d’Israël et sa cavalerie! Puis, prenant ses vêtements, il les déchira.

4. La bénédiction du père reposant sur le fils: Élisée frappa les eaux et elles se divisèrent en deux, et il passa, et l’on disait: L’esprit d’Élie s’est posé sur Élisée.

5. Enfin, le commencement des travaux d’Élisée: Il va vers les fils des prophètes; il faut qu’il devienne désormais leur guide et leur père à la place d’Élie.

Vous vous rappelez où nous en étions restés.

Les deux amis marchaient ensemble; le Jourdain venait de s’ouvrir à ces deux hommes seuls, comme il s’était ouvert 555 ans auparavant, pour le passage des milliers d’Israël. Mais ce grand miracle avait eu encore d’autres témoins.

Les fils des prophètes, avertis par quelque révélation de l’enlèvement prochain d’Élie, s’étaient placés, dans l’espoir de le contempler, sur les bords du fleuve qui leur semblait devoir former une barrière devant les pas des deux hommes de Dieu. Quel ne dut donc pas être leur étonnement quand ils les virent le traverser à pied sec et continuer leur marche de l’autre côté!

Mais examinons d’abord les entretiens d’Élie et d’Élisée.

Ils cheminaient, préoccupés sans doute de leur œuvre et du travail de leur ministère. Élie cherchait à instruire, à consoler, à fortifier son disciple, et malgré l’émotion qui devait remplir son âme à la pensée qu’il allait être emporté au ciel par un miracle éclatant, il était plein de sollicitude pour son ami. Touché de la tendre et pieuse constance avec laquelle Élisée s’attachait à ses pas; animé en même temps, dans une intime communion avec son Dieu, d’une très grande foi, il lui dit: Demande-moi ce que tu veux que je fasse pour toi avant que je sois enlevé d’avec toi.

Remarquez combien est grande la foi d’Élie et sa puissance dans la prière!

Il était, vous le savez, «un homme sujet aux mêmes infirmités que nous,» un homme tout semblable à nous; mais il vivait dans une telle intimité avec Dieu, qu’il savait que ses prières seraient exaucées; il savait que, comme le dit saint Jacques à son occasion, «la prière du juste faite avec ferveur est d’une grande efficace (Jacq., IV, 17,18.)

Il voulait donc profiter du temps où il était encore sur la terre pour faire du bien à son cher Élisée. Il parlait comme un riche qui peut combler de biens ceux qui l’entourent, ou comme un roi mourant qui n’a qu’à donner des ordres pour faire des legs splendides.

Il était pauvre, il vivait comme un pauvre, mais «il possédait toutes choses;», car telle était sa confiance en la prière, qu’il pouvait dire: Demande-moi ce que tu veux que je fasse... C’était Dieu lui-même qui lui donnait à ce moment cette abondance de foi.

Il y aurait ici à faire une remarque bien importante qui devrait frapper tous les pauvres catholiques romains: vous savez qu’ils invoquent les morts et qu’ils imaginent que les saints trépassés les entendent quand ils prient, le jour, la nuit, en Europe, en Asie, en Amérique, en Afrique, dans les montagnes, dans les déserts, dans les prisons, sur les navires, au milieu des grandes eaux, et que ces saints leur disent en quelque sorte du haut du ciel: Que veux-tu que je fasse pour toi?

C’est une horrible idolâtrie; c’est en faire des dieux. Aussi voyez combien étaient différentes les pensées des deux prophètes!

Élie ne dit pas: «Que veux-tu que je fasse pour toi quand je serai monté au ciel?», mais tout au contraire: «Avant que j’y monte

Et pourtant, quel saint que celui qui seul de tous les hommes, avec Hénoch, est allé au ciel sans passer par la mort! Eh bien, c’est cet homme-là qui dit: «Hâte-toi, avant que je quitte la terre et pendant que je peux prier pour toi, de me demander ce que tu veux que je fasse.»

Chers enfants, nos amis ici-bas peuvent nous faire beaucoup de bien, répondre à nos demandes et prier pour nous; mais au ciel nous avons Christ et rien que Christ, et c’est bien suffisant. — «Il est le seul médiateur (1 Tim., Il, 5.).» — «Les morts n’ont aucune part à ce qui se passe sous le soleil (Ecclés., IX, 6.)

Et que répond Élisée?

Que va-t-il demander?

D’être honoré, d’être en sûreté, en repos, à l’abri de la souffrance et de la peine?

Non! non! Servir Dieu, honorer Dieu, glorifier son nom, sauver des pécheurs, convertir Israël, faire du bien à ce pauvre peuple de l’Éternel qui s’égare: voilà son tout.

«Lève sur moi la clarté de ta face,» dit-il comme le Psalmiste. «Ô mon Dieu! que mon âme vive afin qu’elle te loue (Ps. IV, 6; CXIX, 175.)

Mais que demande-t-il donc?

Je te prie, que j’aie de ton esprit autant que deux. Il ne faut pas voir là de l’orgueil; au contraire, cette prière montre la foi, la piété, le courage d’Élisée. Ah! il savait bien que plus il aurait l’esprit d’Élie, plus il serait comme lui errant, haï, persécuté; plus il aurait la vie d’Élie, plus ce serait une vie de tourments, de renoncement, de douleur.

N’importe! il le demande, car c’est pour la gloire de Dieu et non pour la sienne.

C’est pour Dieu, pour son peuple, pour le relèvement de ce pauvre peuple, pour réparer la grande perte que va faire Israël. Il est désolé de cette perte: Mon père! chariot d'Israël et sa cavalerie, comment vous remplacer? Comment vous succéder? Ah! il me faut le double de votre force!

Et que répond Élie?

1. C’est une chose bien difficile; tu me demandes de bien grands dons, tu fais une requête sainte et hardie. «Désirez avec ardeur les dons spirituels, mais surtout de prophétiser,» dit Saint Paul (1 Cor., XIV, 1.).

2. Voici le signe par lequel tu sauras si Dieu t’accordera cette grande mesure de ses dons. Je ne sais point encore si tu dois être témoin de mon enlèvement; mais si tu ne me vois pas enlever d’avec toi, cette grâce ne te sera point non plus donnée.

L’histoire nous apprend que la demande d’Élisée, toute grande qu’elle était, lui fut accordée, car il fit réellement plus de miracles qu’Élie, il convertit plus de personnes, il travailla pendant plus longtemps, et, comme vous le verrez plus tard, son ministère porta plus de fruits.

Passons maintenant à notre second objet: le départ d’Élie.

Quel spectacle! Il arriva, comme ils marchaient en parlant, voilà, un chariot de feu et des chevaux de feu les séparèrent l’un de l'autre, et Élie monta au ciel par un tourbillon.

Ils avaient donc continué à s’entretenir des choses qui concernaient leur Maître, tout en cheminant vers le lieu où Élie devait être enlevé.

Ah I Voilà notre devoir, mes enfants; voilà le devoir des amis qui marchent ensemble sur la terre.

Nous sommes tous en route vers notre délogement, vers le nôtre et vers celui de ceux avec lesquels nous traversons la vie.

Ah! faisons comme ces hommes de Dieu: entretenons-nous des choses qui regardent notre départ!

Tout à coup ils voient arriver à eux un chariot et des chevaux de feu. Il ne paraît pas qu’il descendît du ciel; il roulait rapidement sur la terre vers eux. C’est sous cette forme que Dieu voulut que les anges qui venaient chercher Élie apparussent à ses regards, et c’est ainsi que nous aurions probablement tous quitté la terre pour aller au ciel, si le péché n’était pas venu dans le monde.

Ce miracle qui nous est raconté en un seul verset est quelquefois cité dans l’Écriture. Il était destiné à donner une grande leçon aux hommes de ce temps-là et une sanction éclatante à la prédication et aux œuvres du prophète.

Qui a-t-on vu dès lors monter au ciel?

Jésus-Christ; non par un chariot de feu mais par lui-même, sans nul effort, par sa seule puissance, dans sa solitaire et simple majesté, et c’est «ainsi qu’il reviendra,» nous est-il dit. «Il fut élevé, ses disciples le regardant, et une nuée le soulevant, l’emporta de devant leurs yeux (Actes, I, 9.)

Mais ne nous est-il pourtant pas parlé d’un homme qui fut emporté par les anges après sa mort?

Était-ce un prophète, un grand?

Non, un pauvre, un mendiant, un malade, couché par terre, couvert de plaies que les chiens venaient lécher; il n’était pas même assisté et soigné, car il avait faim, et il désirait les miettes qui tombaient de la table d’un riche. C’est cet homme dont notre Seigneur dit, il est vrai, dans une parabole, qu’«il fut porté par les anges dans le sein d’Abraham

Oui, les anges qui sont «serviteurs de Dieu en faveur de ceux qui doivent recevoir l’héritage du salut (Héb., I, 14.)». emportent celui qui a vécu en Christ. Il passe par la mort, il pourrait même n’avoir pas de sépulture, mais son âme est portée par les anges et mise en réserve pour le jour où le Seigneur «rassemblera ses élus dispersés (Matth., XXIV, 31.)

Chers enfants, quand vous devrez assister au départ d’un parent pieux qui mourra dans son lit, peut-être au milieu de grandes misères dans son corps, de plaies, de souffrances, d’insomnies, de fièvre et de tout ce qui accompagne la mort, même d’un enfant de Dieu, il faut vous rappeler ces quatre hommes:

Hénoch et Élie enlevés dans la gloire sur un chariot de feu;

Lazare malade, couvert de plaies, mais pieux, emporté aussi, pas de son corps qui alla dans le tombeau, mais de son âme par les anges;

Jésus-Christ, Jésus-Christ surtout, qui a ouvert la porte, qui est lui-même «la porte...»

Voyons maintenant notre troisième objet:

la douleur d’Élisée. Il avait dit par trois fois: L’Éternel est vivant, et ton âme est vivante que je ne te laisserai point, mais le chariot les sépare.

Les meilleurs amis se séparent ici-bas; il faut toujours finir par là; cette terre est un lieu de séparations.

Il fallait qu’Élisée laissât partir Élie pour aller jouir des bénédictions que son Dieu lui avait préparées.

Le regardant, il le vit monter aux cieux; et il s’écriait: Mon père! mon père! Mais remarquez qu’il ne l’adorait pas comme feraient des catholiques romains; il lui criait des paroles de tendresse, de respect, de regret: Mon père!

Ah! c’est son père, son vrai père dans la foi,

celui qui a été sa consolation et sa joie sur cette terre,

celui à qui il a ouvert son cœur comme à son meilleur ami,

celui à qui son âme a été tendrement unie.

Il se sent orphelin; sa première douleur est pour lui-même, la seconde est pour Israël, pour sa patrie, pour ses frères. Lui, il perdait un père, Israël un réformateur; mais que veut dire ce mot: Chariot d’Israël et sa cavalerie?

Les royaumes de la terre ont des chariots de guerre et de la cavalerie pour se défendre; mais la vraie défense d’un peuple, ce sont les hommes de Dieu qui prient, qui attirent la bénédiction, qui repoussent les fléaux. Toute l’histoire d’Israël, dans l’Ancien Testament, est pleine de cette vérité. Ah! voilà ce qu’il faut à nôtre chère patrie, mes enfants; voilà son artillerie, ses caissons, sa cavalerie!

Élisée déchire ses habits en signe de deuil, selon l’usage de l’Orient; et ceci est consigné dans l’Écriture pour montrer que Dieu veut conserver tous les sentiments innocents de notre nature; il permet qu’on verse des larmes, et beaucoup de larmes, sur le départ d’un ami, lors même que cet ami va dans le sein de son Dieu.

Il permet qu’on pleure un père, un pasteur, un réformateur, même si un chariot de feu l’emmène en son repos.

Ainsi les disciples de Jean-Baptiste s’affligèrent beaucoup à sa mort;

ainsi, à la mort d’Étienne, l’Église de Jérusalem mena un grand deuil;

et à la mort de Dorcas, on pleurait beaucoup à Lydde.

Lorsque Epaphrodite fut malade, Paul était dans une grande inquiétude (Matth., XIV, 12. Actes, VIII, 2. Actes, IX, 39. Philip., II, 27.).

Oui, il est permis de pleurer, mais «non pas comme ceux qui sont sans espérance (1 Thes., IV, 13.).» Lui, Élisée, il a perdu le guide de sa vie et Israël sa meilleure sauvegarde, sa défense, son bienfaiteur.

Passons au quatrième objet: la bénédiction du père qui repose sur le fils.

Il leva le manteau d’Élie qui était tombé de dessus lui. Élie n’avait plus besoin de ce manteau: il allait être revêtu de lumière et de gloire.

Élisée le relève comme un gage de la double grâce qui allait être son partage. En effet, c’était ce manteau qu’Élie avait jeté sur lui en Galaad et celui qui avait partagé le Jourdain.

Et voyez Élisée: il est deux fois aussi puissant qu’Élie , deux fois aussi zélé. Il nous rappelle ces paroles de notre Seigneur lui-même: «Celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais, et il en fera même de plus grandes (Jean, XIV, 12.)

Élisée s’approche du fleuve: il s’arrête sur le bord; il prend en sa main le manteau d’Élie; il frappe le fleuve en disant: Où est l’Éternel, le Dieu d’Élie, l’Éternel lui-même?

Le voilà plein de foi victorieuse et triomphante à l’entrée de sa carrière, lui, jeune homme qui devait vivre encore cinquante-sept années, il a la puissance que le grand Élie n’avait eue qu’en sa maturité. Un pauvre disciple de Rome aurait dit: Saint Élie, ouvre-moi le Jourdain; saint Élie, où es-tu? Sainte Vierge, sainte Philomène, saint Antoine, saint Janvier; saint Jacques, saint Pierre, aidez-moi! Mais Élisée dit: «Où est l’Éternel, le Dieu d’Élie, l’Éternel même?

Quand nous revenons à ces pensées, il faut demander à Dieu qu’il dissipe les ténèbres de cette Église de Rome par laquelle tant d’âmes sont détournées de la foi simple au Seigneur Jésus-Christ.

Enfin, nous voici à notre cinquième et dernier objet.

Le commencement des travaux d’Élisée. Il s’en va dans les écoles de prophètes qu’avait établies son père; il leur servira de guide; il les instruira, il les édifiera dans la Parole de Dieu, il remplacera Élie.

Et quand les fils des prophètes qui étaient à Jéricho vis-à-vis l'eurent vu, ils dirent: L’esprit d’Élie s’est posé sur Élisée, et ils vinrent au-devant de lui et se prosternèrent devant lui en terre, selon l’usage de l’Orient, non pour l’adorer, mais seulement pour lui exprimer leur soumission et lui demander la permission d’aller chercher Élie au delà du Jourdain...

Ils ne regardent la chose que selon la chair, ils se croient forts parce qu’ils sont cinquante hommes: Nous te prions que nous allions chercher ton maître. Élisée leur répondit positivement et résolument: N’y allez point.



 

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