Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

LA FOI EN LA GUÉRISON DIVINE.

(534-10- La foi en la guérison divine)

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Robert Menpiot


Les voies de la guérison.


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Nous avons vu la prière collective et le climat spirituel qui devait permettre à cette prière d’atteindre toute son efficacité…; nous allons voir maintenant les voies de la guérison.

Il se fait des guérisons au milieu des membres de l’Église, parmi les chrétiens au moyen de la prière de la foi, de la prière du malade lui-même. Le malade qui lui-même s'humilie peut trouver, par la prière, sa délivrance, sans aller plus loin; cela a été montré plus d’une fois par l’expérience: la prière du malade ou la prière d’un frère, d’une sœur et cela, en dehors de l’intervention d'un quelconque ministère…, soit le ministère de pasteur, soit le ministère d’évangéliste, de prophète ou autre, c'est-à-dire sans l’intervention d’un homme qui exerce un ministère dans l’Église. Même en dehors de tout ministère, la prière pour les malades peut fort bien obtenir l’exaussement.

En conséquence ne croyons pas que l’assistance de quelqu’un qui a un ministère est absolument indispensable!

Vous êtes toujours fondé, quand vous êtes malades chez vous, à vous humilier, à prier le Seigneur, à le prier en famille bien sûr, ce qu'il ne faut pas exclure!

(Je ne veux pas laisser subsister quoi que ce soit de cette institution absolument apostate qui a été dans les formes traditionnelles du christianisme, le clergé, et LES PRIVILÈGES DU CLERGÉ. Mes amis, surtout pas ça! Surtout pas ça! Si on retombe dans cela, ce serait véritablement une lamentation!)


C’est là qu’il faut voir à se maintenir dans toute la liberté et la souveraineté de Dieu; c’est là qu’il faut voir la souveraineté de Dieu: Dieu, bien sûr, a appelé et choisi des hommes en les qualifiant pour certains ministères ou pour l’exercice de certains dons; de même les sœurs peuvent aussi intervenir dans l’exercice de certains dons.

Mais Dieu ne s’est jamais interdit, cela est inconcevable, d’agir autrement que par le ministère qu’il a créé dans l’Église, d’agir autrement quand il le veut!

L’Esprit de Dieu, dans la dispensation qu’il fait des grâces de Dieu, ne peut jamais être monopolisé; l’idée d’un monopole l’idée de quelque chose qui se reporte sur quelqu’un… qu'il faut aller chercher auprès d’une personnalité déterminée… Quelle aberration que cela!

Vous avez vu ça dans l’Église primitive?

Où avez-vous vu ça? Où a-t-on vu ça?

Ça n’existe absolument pas! Un frère, par exemple, pourra vous dire (comme il m’est arrivé de l’entendre): «ma femme, au cours d’une nuit a été prise d’une forte souffrance, d’un mal, elle souffrait et je me suis levé, je me suis agenouillé, j’ai prié et puis… elle a été guérie! Elle a été guérie instantanément!»

Ce n’est pas impossible, il ne doit rien y avoir là qui doivent nous étonner.

Évidemment on peut se demander quel rôle peut jouer l’imposition des mains ou l'onction d'huile ou la sainte scène dont nous parlerons un peu plus loin en ce qui concerne la guérison; CE SONT TOUTES DES VOIX PAR LESQUELLES LA GRÂCE DE LA GUÉRISON PEUT NOUS PARVENIR; mais la grâce de la guérison peut aussi parvenir en dehors, en marge de ces voies-là; et merci Seigneur! Gloire au Seigneur qu’il en soit ainsi!


Vous savez le Seigneur n’a pas donné des dons et des ministères pour que les hommes s’en glorifient…

Pas du tout! Pas du tout! L’IMPOSITION DES MAINS EST SURTOUT APPARENTÉE À LA PROCLAMATION DE L’ÉVANGILE selon ce que nous avons dans l’Évangile de Marc au chapitre 16 et au verset 17:

Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom:

ils chasseront les démons;

ils parleront de nouvelles langues;

ils saisiront des serpents;

s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal;

ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris.


Le secret du succès de ces prescriptions du Seigneur est dans la suite. Lisons les versets 19 et 20:

Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel, et il s’assit à la droite de Dieu. Et ils s’en allèrent prêcher partout.

Le Seigneur travaillait AVEC EUX, et CONFIRMAIT LA PAROLE par les miracles qui l’accompagnaient.

Et ils s’en allèrent… qui? «ils s’en allèrent»?

Eh bien tous ceux à qui le Seigneur avait dit: allez par tout le monde et prêchez la bonne nouvelle à toute la création.

Ainsi, il y a des gens qui sont désignés, qui sont qualifiés, qui exercent donc un ministère pour aller prêcher la nouvelle à toute la création. Ce n’est pas tout le monde qui prêche, mais c’est tout le monde qui rend témoignage!

Ce n’est pas tout le monde qui prêche; il y a donc des gens qui sont désignés, mais le verset 16 nous dit aussi:

Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné.

Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom, ils chasseront les démons...

J’ai regardé un peu de près le texte original pour savoir si c’était bien ceux qui avaient cru ou ceux qui avaient prêché la bonne nouvelle à toute la création; or il n’y a pas moyen, dans le grec, de prendre un autre sujet pour le verbe «chasserons les démons», le sujet c’est: CEUX QUI AURONT CRU! Que voulez-vous c’est comme ça! Je ne peux rien y changer.


Le Seigneur Jésus, vous le voyez là, n’a pas voulu que cela fut limité aux hommes qui ont reçu un ministère quoique ces ministères soient très bien; Dieu les a voulus, Dieu les donne, les répartit, les institue...! C’est bien, c’est magnifique…, ces ministères sont là pour SERVIR, ils ne sont pas là pour être servi, ils sont là pour servir.

Si le Seigneur a été plus large dans cette parole: en mon nom ils chasseront les démons…, cela ne veut pas dire qu’il convient que n’importe qui se mette à prétendre chasser les démons et à imposer les mains aux malades; ce serait le grand désordre!

Mais, si on suit le Saint-Esprit, il n’y aura aucun désordre. Suivons donc le Saint-Esprit tout simplement, et que personne ne fasse quelque chose que le Saint-Esprit ne lui demande pas.

Mais quand le Saint-Esprit charge un homme humble, humble… Il n’y a jamais de méchant parmi les humbles, il n’y a jamais de gens qui égarent parmi les humbles, c’est parmi les orgueilleux qu’il y en a; parmi les humbles il n’y en a pas.

Si un homme reste humble, guidé par le Saint-Esprit IL VERRA BIEN CE QUE LE SEIGNEUR LUI DONNERA DE FAIRE.

Nous voyons cela surtout dans le cadre de la prédication de l’Évangile, de la bonne nouvelle quand l’imposition des mains intervient.

Lorsque nous regardons ce qui se passait déjà pendant le ministère terrestre du Seigneur, au chapitre 4 de l’Évangile de Luc par exemple, et au verset 40 nous voyons:

Après le coucher du soleil, tous ceux qui avaient des malades atteints de diverses maladies les lui amenèrent. IL IMPOSA LES MAINS à chacun d’eux, et il les guérit.

Il imposa les mains à chacun d’eux…, le Seigneur a pratiqué, comme vous le voyez, l’imposition des mains; ce n’est donc pas la peine de recourir à d’autres textes..., et l’Église l’a fait aussi!

Nous avons dit l’autre jour qu’il n’y a pas tellement de mentions concernant cette pratique d’imposition des mains dans l’Église, mais il y en a tout de même: livre des Actes chapitre 28 verser 8:

Le père de Publius était alors au lit, malade de la fièvre et de la dysenterie; Paul, s’étant rendu vers lui, pria, lui IMPOSA LES MAINS, et le guérit.

LE SEIGNEUR TRAVAILLAIT AVEC EUX, alors je ne vois pas comment on peut maintenant encore dire: «oh attention, c’est l’homme qui est là-bas, à tel endroit... oooh je vais vous parler de celui-là parce que lui, il vous guérit, il vous délivre, etc.»

NON.., NON.., NON.., NON, si on n’en est encore là dans l’Église, alors mes amis..., nous sommes bien loin de la vérité! Bien loin de l’obéissance! Bien loin de la sagesse!

N'allons pas rechercher auprès d’un homme déterminé CE QUE SEUL LE SEIGNEUR NOUS DONNERA… et il ne nous il nous le donnera n'importe ou, auprès de n’importe qui pourvu qu’il y ait là de la vérité, qu'il y ait tout simplement des hommes humbles qui soient dans la vérité et le Seigneur travaillera avec eux; c’est le Seigneur qui le fait, c’est LUI qu’il faut chercher et pas un autre que LUI.

Les disciples avaient vu le Seigneur pratiquer l’imposition des mains et cela leur avait déjà montré une voie d’obéissance; il y a la prescription de l’Évangile de Marc au chapitre 16, mais le Seigneur l’avait fait. L’imposition des mains c’est donc trouvée, en quelque sorte, déjà bien orientée parce que les disciples l'avaient vu faire par le Seigneur Jésus.


Cette imposition des mains est-elle strictement réservée aux actions d’évangélisation, c’est-à-dire à ceux à qui il faut prêcher le royaume de Dieu.

Il faut les appeler pour le royaume de Dieu, susciter chez eux la foi, autrement dit, ce que nous appelons les inconvertis, les gens du dehors… Je n’aime pas beaucoup le terme «d’inconverti,» je vous conseille de l’utiliser le moins possible quand on peut s’en priver.… c’est un terme d’ailleurs qui peut très bien blesser les gens du dehors, il vaut mieux laisser ça de côté: ce sont simplement des gens qui sont encore en dehors de la maison de Dieu, en dehors du corps de Christ… peut-être que ce sont des enfants de paix, il y en a!

La prédication de l’Évangile est là pour les rassembler, pour opérer un rassemblement parmi le monde. Évidemment aujourd'hui ça diminue parce que les résistances et les ténèbres ont grandi, mais enfin le principe reste quand même.


Alors cette imposition des mains est-elle à écarter concernant les membres de l’Église?

Non, on ne peut pas le dire! Il ne faut jamais être systématique comme ça, il faut être rigoureux et net quand la Parole nous dit de l'être, lorsqu'elle nous montre qu’il faut l'être, mais nous ne systématisons pas à notre gré.

Il ne faut pas, par conséquent, écarter cela, mais il faut pratiquer l'imposition des mains SANS PRÉCIPITATION nous dit l’apôtre Paul dans la première épître à Timothée, c’est-à-dire ne jamais pratiquer l’imposition des mains sans consulter la liberté spirituelle de le faire.

Avons-nous, PAR LE SAINT-ESPRIT, la liberté de le faire?

C’est ça qu’il faut savoir! Toute utilisation de la Parole de Dieu est conditionnée à cela, toute Parole de Dieu a sur elle…, je pourrais dire... elle a un Esprit…, elle est donnée dans un certain Esprit et pour être utilisée dans un certain Esprit, et non systématiquement, n’importe comment; autrement cela deviendrait de la superstition…

Elle est donnée pour être utilisée dans un certain Esprit sous les directions du Saint-Esprit, donc, pas de précipitation, pas de systématisation des impositions des mains!


* * *


Nous en arrivons maintenant à l’onction d'huile qui est une voie ouverte particulièrement aux malades de l’Église. Nous n’avons que deux textes, un premier texte qui est dans l’Évangile de Marc au chapitre 6 et au verset 12 et 13:

Ils partirent (les disciples), et ils prêchèrent la repentance. Ils chassaient beaucoup de démons, et ils oignaient d’huile beaucoup de malades et les guérissaient.

Ils oignaient d’huile beaucoup de malades et les guérissaient... ces malades, nous ne pouvons pas leur donner de classement, d’ailleurs je n’aime pas beaucoup les classements… étaientt-il des gens qui avaient reçu le pardon de leurs péchés? Peut-être! Nous n’avons là aucune distinction qui n’est faite. Toujours est-il que cette onction d'huile a été pratiquée du temps du Seigneur Jésus pendant qu’il était sur la terre par les disciples qu’il avait envoyés.

Nous avons aussi l’épître de Jacques chapitre 5 versets 13 et suivant:

Quelqu’un parmi vous est-il dans la souffrance? Qu’il prie.

Quelqu’un est-il dans la joie? Qu’il chante des cantiques.

Quelqu’un parmi vous est-il malade? Qu’il appelle les anciens de l’Église, et que les anciens prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur; la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera; et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné.

Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière fervente du juste a une grande efficace.

Une seule mention de cette pratique, de cette voie dans l’épître de Jacques comme nous venons de le lire; rien de pareil dans les actes ou dans les autres textes du Nouveau Testament.

Il y a eu, il faut le penser ainsi, c’est ce que je pense, certainement FORT PEU DE MALADE… Il y a eu fort peu de malades DANS L'ÉGLISE PRIMITIVE c’est pourquoi l’apôtre Paul ou l’apôtre Pierre n’ont pas eu l’occasion…,

Le Saint-Esprit ne les a pas guidés vers cela pour donner des instructions particulières concernant les malades de l’Église puisqu'il y en avait peu...., certainement très peu, c’était quelque chose de très exceptionnel, si bien que la recherche de la guérison divine a été assez peu employée.

L’épître de Jacques nous propose l'onction d’huile à une époque déjà ultérieure à celle des actes; elle nous propose l’onction d'huile et elle le fait, bien sûr, avec l’autorité du Saint-Esprit qui a inspiré l’Écriture, mais retenons la forme même de l’écrit de Jacques qui est celle-ci: quelqu’un parmi vous est-il malade…, expression qui montrerait qu’il n’y a rien là qui soit assez fréquent…

Quelqu’un parmi vous est-il malade; nous quand nous regardons l'Église..., nous pourrons dire où sont les malades et oui...! Quand nous parlons de cela dans l’Église alors nous disons: NOUS PRIONS POUR LES MALADES DE L’ÉGLISE tandis que là, au temps de Jacques: quelqu’un parmi vousQuelqu’un dans l’Église est-il malade… C’est une chose qui peut arriver, mais qui n’est pas du tout répandue, vous voyez la différence!

Dans le corps de Christ, maintenu dans la paix et la joie du Saint-Esprit, des actions intérieures ont été prévues qui résultent de la volonté de Dieu, des actions intérieures; il y a comme action intérieure concernant le péché de quelqu’un:

Quelqu’un a-t-il…, je prends la forme de Jacques: Quelqu’un parmi vous a-t-il péché

Vous voyez…  Si ton frère a péché va et reprends-le entre toi et lui seul, s'il t'écoute tu as gagné ton frère, s’il ne t’écoute pas alors tu prends deux ou trois personnes et si encore il refuse de les écouter, tu le dis à l’Église, s’il refuse d’écouter l’Église eh bien, il est pour toi comme un païen et un publicain.

Cette instruction est du Seigneur lui-même dans l’Évangile de Mathieu au chapitre 18, C’EST UNE PROCÉDURE, C’EST UNE VOIE QU’IL NOUS A DONNÉ concernant la liquidation de quelque chose qui est une entrave dans l’Église... un péché: ton frère a-t-il péché?

Il y a donc là une voie ouverte pour le redressement d’un frère qui a péché…, son redressement…! Ce n’est pas seulement obtenir le pardon de Dieu et le libérer de toutes les conséquences de son péché, mais c’est aussi redresser ce frère.

Il y avait donc cette action, il y en a d’autres..., et il y a notamment l’onction d'huile qui est une voie, une action, donnée à l’Église concernant les malades; c’est une forme de compassion qui s’exerce entre les membres de l’Église et à laquelle une promesse est attachée.

Dans l’Église primitive qui est l’Église de Jérusalem… L’Église de Jérusalem qui a été L'UNIQUE Église pendant un temps qui nous est difficile d’évaluer, mais pendant un certain nombre d’années elle a été l’Église unique et DANS CETTE ÉGLISE UNIQUE LE SEIGNEUR N’A PAS PU TOLÉRER LE MENSONGE D’UN ANANIAS, complété par celui de Saphira, sa femme… Il n’a pas pu tolérer cela dans ce beau fruit qui était l’Église.

Vous savez comment la chose a été résolue: ils sont partis portés par les autres, porter où? En terre! Ils ont été frappés de mort aussitôt; c'est vous dire que Dieu est soucieux qu’il n’y ait pas de péché dans l’Église!

S’il faisait cela maintenant…, je me demande combien il en resterait dans l’Église… !

Eh oui! mes amis réfléchissons à cela! Bien sûr il a fait cela parce que l’Église était UNIQUE et que si cette Église unique avait été corrompue dès le commencement, alors son éclatement, du fait de la persécution qui a valu à d’autres régions déjà de commencer à connaître l’Évangile et à d’autres églises un peu partout de prendre naissance…

Son éclatement aurait été l’éclatement d’un fruit pourri, d’un fruit gâté, d’un fruit dans lequel le ver aurait déjà fait des ravages, car c’est Ananias avec son mensonge… qui était un ver! C’était la dissimulation qui rentrait dans l’Église alors qu’ils étaient tous un seul cœur une seule âme… rendant avec simplicité et témoignage et assistant absolument à toutes les prières… un cœur et une âme…!

Donc dans ce beau fruit, voilà un ver qui s’introduit: la dissimulation! Si le Seigneur avait laissé faire la chose, elle aurait été amplifiée, elle aurait gagné certainement d’autres membres de l’Église et le témoignage de cette Église aurait été un témoignage faussé.

Chaque fois qu'il y a le péché dans l’Église, le témoignage de l’Église est faussé! Littéralement faussé! C’est fini! Et Satan qui est là, à la porte de l’Église, dit aux gens du dehors:

«attention on vous appelle vous, à entrer dans cette Église-là! Venez voir un peu, vous allez voir Untel, Untel, Untel, écoutez bien comment il parle, oui, oui, il parle selon l’Évangile, oui, oui, c’est vrai c’est l’Évangile..., mais venez voir maintenant..., venez voir un peu par-là, vous allez voir comment il fait, vous allez voir comment ils font!»

Et le diable va leur montrer justement ce qui contredit – à cause du péché, à cause du manque d’obéissance – ce qui contredit la parole qui est celle du témoignage.

Le témoignage est faussé! Il est faussé! Le témoignage devient lui-même un mensonge…, Un mensonge affreux! Et Église avec du mensonge, c’est une Église vouée à l’enfer, c’est tout!

Alors vous comprenez pourquoi la colère de Dieu s’est allumée…, Dieu qui est sage, Dieu qui est patient, Dieu qui ne fait rien que selon sa justice, sa miséricorde et selon sa sainteté, dit à Pierre, par son Esprit: parle-lui ainsi, et fais-le mourir… Moi (Dieu) je le fais mourir, je n’en veux plus dans l’Église.


Alors, chers amis, je vous montre cela pour vous dire que maintenant nous allons risquer d’être atteint de cette manière-là quoi que..., disons bien que dans l’Église moderne…, évidemment, nous nous taisons, nous sommes discrets sur les faits que nous apercevons… car, bien sûr nous ne sommes pas là pour les colporter, mais Dieu nous donne d’apercevoir certaines choses: des gens qui sont frappés, même frappés de mort…, même frappés de mort... dans l’Église actuelle, de notre génération…! Frappé de mort pour des péchés…! Cela arrive! Qu’on ne me dise pas le contraire parce que j’en ai plus d’un exemple…,

Ceci devrait nous faire trembler! Je ne suis pas le seul ici à le savoir..., frappé…, frappé de mort… Avoir été méchant pour s’être acharné, pour avoir fait le mal et maintenu cette action de mal dans l’Église, pour avoir été un trouble au milieu de l’Église…


Un homme et une femme ont été frappés… Quelqu’un ici le sait comme moi… Un homme et une femme ont été frappés dans l’Église… ; cette femme était venue ici une année… elle a été frappée de mort, elle et son mari. Quand elle est venue ici nous avons été obligés, Monsieur Christian et moi, de l’avertir… Nous savions qu’elle était dangereuse et bien chers amis…, qu’est-ce que vous voulez…?

Dieu, vous savez..., a promis qu’il serait patient afin que tous soient sauvés, que le plus grand nombre soit sauvé, il VEUT que nous soyons sauvés… Il veut que nous soyons sauvés, il est patient pour cela, mais ne tablons pas sur sa patience, ne tablons pas là-dessus.

Donc, il y a des actions dans l’Église qui doivent être menées comme il convient, par exemple: ton frère a péché, IL Y A UNE PROCÉDURE…

J’ai vu certaines églises employer cette procédure; et c’est cette procédure-là de l’Évangile de Mathieu, au chapitre 18 qu’il faut employer et non une autre.

Concernant la guérison, il y a aussi une procédure, il y a une voie: c’est l'onction d'huile, qu'il faut pratiquer! Mais la pratiquer dans l’Esprit..., dans le bon Esprit, c’est-à-dire avec toutes les orientations que le Saint-Esprit va nous montrer.

Le texte nous dit d’une façon très concise qui est très simple, mais nous pourrions prendre ce texte et dire: «il est malade bon eh bien allez qu’il vienne ici, on va lui mettre de l’huile on fait une prière, on lui impose les mains....» et puis on finira par faire ça en série…

Ce n’est pas de cette façon qu’on peut appliquer ce texte… ! Ce n’est pas comme ça!

Il faut l’appliquer selon l’Esprit que nous ne manquerons pas de connaître SI nous avons..., si nous l’abordons avec un cœur droit, avec la crainte de l’Éternel, avec le désir de plaire à l’Éternel, c'est-à-dire:

DE TOUT FAIRE SELON L’ESPRIT pour qu’il n’y ait point le plus petit vestige de superstition, parce que dès que nous quittons l’accomplissement d’une Parole de Dieu, dès que nous quittons l’Esprit qui lui convient, nous la plaçons dans le sillage d’une superstition; c’est comme ça que l’Église catholique s’est entourée de toutes sortes de superstitions!

Ici il nous est demandé de faire l’onction d'huile. L’onction d'huile était précédemment, dans l’Ancienne Alliance, un acte de consécration au service de Dieu, soit pour un roi, soit pour un sacrificateur, soit pour un prophète; c’était un acte de consécration!

On voit que le Seigneur Jésus, lui-même, est un oint: il a été oint et envoyé par le père; il est oint, c’est d’ailleurs ce que signifie Messie et Christ.

L’onction, dans l’épître de Jacques au chapitre 5, a-t-elle perdu ce sens? Pas du tout! Absolument pas du tout, il n’y a aucune raison de dire que c’est tout autre chose, elle n’a pas perdu ce sens qui s’attachait à l'onction d'huile autrefois, c’est-à-dire celui d’une CONSÉCRATION AU SERVICE DE DIEU..... Rien ne nous autorise à voir que cette pratique a un tout autre sens.

Donc, comme elle a conservé cette portée, le malade qui va la recevoir devra comprendre qu’il est comme TOUT À NOUVEAU CONSACRÉ À DIEU…

Tiens...! Mais..., pourtant il est chrétien! Il est membre de l’Église! Oui…! Mais vous savez qu'Il y a des choses à savoir, des choses auxquelles on ne prend pas suffisamment garde: il nous est dit que le Seigneur Jésus a fait de ses rachetés un royaume de sacrificateurs pour Dieu son père; c’est écrit ou non?

Un saint sacerdoce..., ça a de la valeur ou ça n’en a pas?

Un royaume de sacrificateurs, il faut s’arrêter à ça! Un saint sacerdoce..., l’Église… Un saint sacerdoce..., un royaume de sacrificateurs!


UN SACRIFICATEUR POURRAIT-IL VENIR MALADE OÙ INFIRME POUR EXERCER SA FONCTION? Il était impropre, il était impropre… IL ÉTAIT IMPROPRE! Il aurait pu appartenir aux lévites… Il était quand même impropre à faire le service du temple… Il ne pouvait pas, IL FALLAIT QU’IL SOIT INDEMNE DE TOUT MAL, DE TOUTE MALADIE ET DE TOUTE INFIRMITÉ CORPORELLE.

Ainsi, l’onction que va recevoir le malade est donc une onction qui lui est nécessaire... Le Seigneur va le délivrer par la prière de la foi et selon SA promesse, il va le délivrer de son mal – ensuite, comme le dit si bien Jacques:

La prière de la foi sauvera le malade… Sauver le malade, cela à un sens! Le Seigneur le relèvera, ça c’est la guérison de son corps…

Et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné, ça c’est l’état de son âme…!

Alors, la prière de la foi sauvera le malade..., mais: il ne peut pas vraiment prendre une place dans un royaume de sacrificateurs pour Dieu.....

Il va recevoir la grâce de guérison, mais cette grâce de guérison qu’il va recevoir, cette onction d’huile a encore un sens de ce côté là: L'ONCTION D'HUILE L'ENGAGE, car il va être consacré, oint, pour être comme tout à nouveau consacré dans un royaume de sacrificateurs pour Dieu…

Consacré à Dieu et la grâce qu’il va recevoir l'engage à rester dans cette consécration, à se tenir dans cette consécration:

LA GUÉRISON QU’IL VA RECEVOIR, là encore nous le voyons, N’EST PAS UN BUT ET NE PEUT JAMAIS ÊTRE UN BUT… Je l’ai assez dit, elle n’est pas un but, mais elle est aussi le moyen par lequel le Seigneur le rend capable de le servir plus complètement et plus fidèlement.

Tu as manqué ton premier amour peut-être! Tu t’es refroidi!

Il y avait bien des œuvres, mais ton premier amour s’est refroidi, tu n’es plus dans la ligne des consacrés du royaume de sacrificateurs alors, tu vas recevoir une grâce avec l’onction, c’est-à-dire avec une consécration pour QUE MAINTENANT TU MARCHES.

La maladie a toujours un sens au milieu de nous mes amis, toujours. Cette guérison donc n’est pas un but, elle n’est jamais un but, ELLE EST TOUJOURS UN SIGNE!

Elle est associée, elle est un signe aussi bien:

- pour les personnes du dehors qui arrive, signe de messianité, signe du royaume de Dieu;

- et là, dans l’Église, elle est toujours un signe du royaume de sacrificateurs pour Dieu!

L’ÉGLISE EST UN ROYAUME DE SACRIFICATEURS POUR DIEU avant d’être le royaume de Dieu lui-même, c’est un royaume des sacrificateurs! Un saint sacerdoce, une nation élue…

Alors, il faut que cette guérison – qui n’est pas le but – soit le moyen par lequel le Seigneur va dire au malade: «Eh bien maintenant tu vois, je te guéris, tu reçois une grâce, mais considère un peu l'onction qui est assortie à la prière qui s’était levée vers mon trône en ta faveur…, eh bien..., maintenant que tu es consacré à nouveau, il faut que tu marches..., que tu marches.»

Vous vous rappelez que le Seigneur Jésus disait… (oui c’est vrai, ça aussi on peut le laisser passer comme ça), mais le Seigneur Jésus disait: VA à ceux qui étaient guéris, VA et NE PÊCHE PLUS de peur qu’il ne t’arrive quelque chose de pire!

Va et ne pêche plus…, parce qu’il accordait le pardon des péchés et s'il accordait le pardon des péchés, il consacrait..., il consacrait…: NE PÊCHE PLUS, ne sort plus de cette consécration parce qu’il pourrait t'arriver quelque chose de pire.

L’onction aura également un autre intérêt, il faut tout de même bien y réfléchir; elle aura aussi l’avantage de détourner la pensée du malade de ceux qui lui ont fait l’onction, de ceux qui pratiquent l’onction sur lui; ce sont des anciens, ils sont au moins deux puisqu'ils sont au pluriel.

L’onction devra détourner le malade de la pensée de ce qu’ils lui font et il devra, au lieu de se fixer sur un homme, SE FIXER VÉRITABLEMENT SUR JÉSUS-CHRIST.

Alors... maintenant allez demander la guérison à des hommes… ! Allez-y, allez-y!

L’onction d'huile...., le Saint-Esprit, met ça marque!

Qu’est-ce que tu vois là! L’Esprit de Dieu qui va venir, l’Esprit de Dieu qui t’apporte cette grâce et les anciens de l’Église sont des gens qui exerce ce ministère d’anciens, les anciens de l’Église…

Nous avons qu’à regarder les épîtres pour savoir ce que sont ces anciens… ce sont des surveillants de l’Église; il y a parmi eux des gens qui prêchent, il y a parmi eux peut-être d’autres ministères, c’est vrai, ce sont des anciens dans l’Église, mais EUX ILS OBÉISSENT, ils élèvent la prière, ils sont là pour élever une prière… Une prière de juste vers Dieu.

Mais, qu’est-ce qui te guérit?

L’onction te dis c’est le Saint-Esprit… Le Saint-Esprit qui va t’apporter cette grâce.

Enfin l’onction a encore d’autres avantages..., si on la regarde de la mauvaise façon, on finira par retomber nécessairement, sans se l'avouer à soi-même, dans une idée de superstition. C’est pour ça que je me refuse à pratiquer l’onction d'huile n’importe comment....


L’ONCTION EST AUSSI UN ACTE D’OBÉISSANCE. En admettant que l’on n'ait pas découvert ou compris tout ce que je vous ai dit: elle est d’abord aussi un acte d’obéissance; il faut oindre!

Quand le Seigneur Dieu a dit à Élie tu iras oindre, eh bien, Élie n'a pas tout fait parce que Dieu l’a repris, mais Élisée l’a fait. Élisée ne savait pas pourquoi il fallait aller oindre ce Hazaël, ce méchant-là, il ne comprenait absolument rien à cela; la preuve c’est qu’il a pleuré, MAIS IL A OBÉI, IL A OBÉI!

Il y a donc un acte d'obéissance! L’acte d'obéissance sans raisonnement est magnifique, on peut y voir tout ce que je vous ai dit, mais il ne faut jamais oublier que c’est un acte d'obéissance.

Et puis enfin, nous pouvons dire que l’onction montrera que la guérison est une affaire spirituelle, comme je vous l’ai dit, ce n’est pas le corps…

La superstition… oui! La superstition qui nous dirait: «tu sais il y a quelqu’un ici qui a une puissance, un guérisseur, il te guérit le corps…»

Non! Le Seigneur, fait passer la grâce dans l’Esprit, la grâce est toujours destinée à l’Esprit qui descend dans l’âme et qui vient dans le corps.


L’initiative de l’onction d'huile et de la prière qu’elle est chargée d’accompagner VIENT DU MALADE ce qui est déjà une direction prise par SA foi et une attitude d’obéissance dans l’humilité.

Il y a des chrétiens qui ont renâclé devant ce texte, je l’ai vu…, je me suis bien gardé de leur faire l'onction d'huile parce que venir demander l’onction d’huile c’est s'humilier; tant mieux si tu t’humilies…! Tu as bien besoin d’humiliation si tu ne peux pas te soumettre à ça! Tu as bien besoin d’humiliation, ah oui!

Ce sera donc dans l’humilité et dans la soumission à Dieu, dans une attitude de RÉELLE soumission à Dieu qu’il devra venir; et mieux encore, il va devoir tenir compte de ceci:

Confessez donc vos péchés les uns aux autres et priez les uns pour les autres.

Se confesser des péchés!.... Oh! … et puis... les uns aux autres…! Confesser à Dieu ça va bien, mais confesser des péchés les uns aux autres…!

Évidemment, ça ne veut pas dire qu’il y a la confession catholique qu’on appelle auriculaire, à l’oreille d’un prêtre qui lui aussi a un pouvoir…, que de superstition dans ce système-là! Non, ce n’est pas cela; nous allons voir ce qu’est la confession des péchés.

La confession des péchés est là pour dire que l’état du corps ne peut pas être présenté à Dieu, parce qu’il est mauvais. Un état du corps qui est mauvais, touché par la maladie ne peut pas être présenté à Dieu sans que lui soit aussi présenté l’état de l'âme.

Comment peut-on concevoir un Dieu tel que nous le connaissons, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, Père des lumières, Père des esprits; lui qui est le Dieu trois fois saint et que nous connaissons par tout ce que la Parole nous apprend et que l’Esprit met en lumière?

Comment concevoir qu’un Dieu puisse dire:

«oui, il demande la guérison du corps, je vais guérir son corps…; l’âme… (Parce que Dieu, ne l’oublions pas, sonde l'âme et le cœur…) le cœur est encore plus malade que le corps, mais enfin, c’est la guérison du corps qu’il demande, alors je vais guérir son corps et:

- lui laisser son cœur dans l’état où il est,

- laisser tout ce qui ne va pas,

- laisser tout ce qui l'égare,

- tout ce qu’il retient,

- tout ce qui le met en butte à toutes sortes de choses,

- tout ce qui le fait tomber constamment...,

- je vais laisser ça dans le cœur!»

Ce serait de Dieu ça?


Alors voyons..., Dieu ne peut pas intervenir pour purifier le corps d’une maladie, le libérer sans également purifier l’être tout entier – l’être tout entier esprit, âme et corps – cela va de soi, cela se comprend; c’est pourquoi il y aura nécessairement dans l’Église la confession des péchés.

L’apôtre Jacques en parlant dans le verset 16, de confesser…, vous voyez il y a, si on examine bien, une certaine disparité entre le verset 15 et le verset 16.

Le verset 15 nous dit: s’il a commis des péchés il lui sera pardonné;

et après au verset 16 l’apôtre nous dit: confessez donc les péchés les uns aux autres et priez les uns pour les autres afin que vous soyez guéri…

Il y a une disparité, il n’y a pas de doute, on sent que là, l'apôtre dit quelque chose d’un peu différent, c’est vrai et c’est plus apparent dans le texte grec.

Jacques a visé davantage, dans le verset 16, les fautes quant à l’amour fraternel; l’amour fraternel dont nous avons parlé ce matin en citant Jean chapitre 13 versets 33… L’amour fraternel vise surtout cela dans le verset 16: confessez vos péchés les uns les uns aux autres. Il vise en somme les fautes, les manquements qui ont été commis quant aux relations entre les membres qui ont cessé d’être des relations selon l’amour fraternel.… et il ne dit pas simplement aux malades, il le dit à tout le monde!

Confessez, au pluriel…, confessez donc vos péchés les uns aux autres; c’est toujours un pluriel! Voilà, on était là sur un malade, un malade au singulier qui est relevé, et dont les péchés sont pardonnés...; et maintenant on s’étend, au verset 16, sur la communauté; confessez donc vos péchés les uns aux autres. Cela s'ajoute donc au verset 15 et c’est bien plus général.

Cela va nous dire qu'il y a bien les péchés du malade, des péchés qu’il aura recherchés puisque les péchés lui seront pardonnés… Ici, Jacques ne reprend pas ce qui est de la procédure spirituelle normale: se repentir, se confesser à Dieu dans l’intimité, bien examiner son cœur, et puis obtenir un pardon de ses péchés.... tout ce qui retarde la marche du chrétien.

Mais maintenant, il élargit la chose et il parle à la communauté: confesser vos péchés les uns aux autres et prier les uns pour les autres…

Ce ne sont plus les anciens! Prier les uns pour les autres afin que vous soyez guéri; il élargit la chose, il y a un élargissement, cela n’est pas douteux, car la maladie de quelqu’un qui vient demander le secours de l’Église par la prière de la foi et l'onction d'huile; la maladie de celui-là doit amener à UN EXAMEN PERSONNEL POUR LUI, chez lui, une prise de conscience afin de connaître ce qui arrête l’œuvre sanctifiante de Dieu dans sa vie, dans sa marche; mais attention!

La maladie, de celui-là, (je suppose un seul malade dans l’Église qui a demandé l’onction d'huile,) cette maladie peut aussi provoquer un trouble dans l’Église, de même que le péché dont je vous ai parlé tout à l’heure, le péché d’Ananias et Saphira a provoqué un trouble dans cette Église de Jérusalem…,

Le péché d’un seul peut toujours provoquer un trouble dans une Église même si Dieu ne le sanctionne pas par la mort, mais le péché de plusieurs, ne manquera pas de produire aussi un trouble et peut-être même un interdit dans l’Église.Il y aura donc une confession de la communauté.

Nous allons voir comment cette confession peut être envisagée. Il ne faut pas oublier la solidarité des membres de l’Église. La solidarité des membres de cette Église!

Vous êtes membres les uns des autres…, Membres les uns des autres!

Si un membre souffre tous donc souffrent…, si un membre a péché dans l’Église… ;

Consultez l’épître de Jacques et de Jean vous verrez que c’est là quelque chose à quoi il faut apporter un remède; regardez aussi la première épître aux Corinthiens:


ÔTER LE MÉCHANT DU MILIEU DE VOUS…


On ne laisse pas subsister le péché, car il procure un trouble dans l’Église, mais la maladie est aussi un trouble! Elle provoque aussi un trouble, un trouble puisque tous les membres doivent souffrir… Tous souffrent; il y a par conséquent un trouble.

La maladie d’un seul va donc faire apparaître une nécessité dans l’Église, la communauté tout entière va devoir s’interroger – pas le malade seulement – le malade, il va le faire pour lui! Mais la communauté tout entière va s'interroger: nous avons un malade au milieu de nous!

Toute la communauté va s’interroger, non pas seulement parce qu’il y a ce cas de maladie, mais parce que s'il y a eu un cas de maladie, il peut y en avoir d’autres.

Elle va s’interroger et s’efforcer de mettre à jour tout ce qui pourrait, dans l’Église, être à l’origine d’un trouble, même si c’est un trouble qui commence. Elle va mettre à jour tout ce qui peut être contraire à la volonté de Dieu, et, par conséquent. tout ce qui peut déplaire à Dieu.

Il va falloir penser à un brisement des chaînes de la méchanceté, comme dit le prophète Ésaïe..., penser à briser les chaînes de la méchanceté…

La méchanceté a pu se réinstaller dans l’Église; il faut le savoir à l’occasion de ce malade dont on fait l’onction d’huile et pour lequel on prie.

Il ne s’agit pas que le malade se soit confessé à Dieu; et s’il a eu l’occasion il s’est peut-être aussi confessé à des frères et sœurs auxquelles il avait fait tort, mais enfin LUI, IL A RÉGLÉ SON AFFAIRE POUR LUI-MÊME..., il va recevoir l’onction d'huile, c’est bien, mais est-ce que ce n’est pas là un avertissement pour toute l’Église?

Voici ce que nous dit le prophète Ésaïe (58: 6):

Voici le jeûne auquel je prends plaisir:

Détache les chaînes de la méchanceté,

Dénoue les liens de la servitude,

Renvoie libres les opprimés,

Et que l’on rompe toute espèce de joug...

Est-ce qu’il n’y a pas des jougs dans l’Église? Des autorités, de fausses autorités qui s’exercent les uns sur les autres; j’ai vu cela mes amis, on voit cela…! «Oh non je ne vais pas faire cela parce qu’il y a Untel, vous comprenez, il ne veut pas de ça, alors…»

Qu’est-ce que c’est que ce joug-là?

Quelqu’un a-t-il le droit d’exercer un joug, une autorité sur les autres et sur la communauté…?

J’ai vu des choses pires que cela; une femme, au milieu d’une certaine communauté, dans l’Isère, il y a un certain nombre d’années, une femme qui tenait toute la communauté, je vous assure qu’elle la tenait bien et personne n’osait bronché…

Alors ces choses-là sont absolument intolérables, mais elles peuvent se présenter…

Renvoie libre les opprimés, que l’on rompe tout espèce de joug, partage ton pain avec celui qui a faim, et fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile, si tu vois un homme nu couvre-le et ne te détourne pas de ton semblable, alors la lumière poindra comme l'aurore et ta guérison germera promptement…

Ta justice marchera devant toi et la gloire de l’éternel t’accompagnera. Alors tu appelleras et l’Éternel répondra, tu crieras et il dira me voici…

Vous voyez ce qui se passe lorsque tout se remet en place dans l’Église: tu crieras et l’Éternel dira me voici… Si tu éloignes du milieu de toi le joug, les gestes menaçants, les discours injurieux…, disons simplement les discours prétentieux, les discours qui en imposent aux autres…

Si tu éloignes ça, si tu donnes ta propre subsistance à celui qui a faim, si tu rassasies l’âme indigente, ta lumière se lèvera sur l’obscurité et tes ténèbres seront comme le midi…

Voyez-vous les ténèbres de l’Église qui disparaissent là…! Elles seront comme le midi, et l’Éternel sera toujours ton guide, il rassasiera ton âme dans les lieux arides, il redonnera de la vigueur à tes membres… Tous les membres de l’Église vont être solides, ils ne vont pas goûter à la maladie…,

Tu seras comme un jardin arrosé, comme une source dont les eaux ne tarissent pas, les tiens rebâtiront sur d’anciennes ruines, tu relèveras des fondements antiques, on t’appellera un réparateur des brèches, celui qui restaure les chemins, qui rend le pays habitable…

Si tu retiens ton pied pendant le sabbat..., le repos de Dieu, pour ne pas faire ta volonté en mon saint jour, si tu fais du sabbat tes délices pour sanctifier l’Éternel en le glorifiant, et si tu l’honores en ne suivant point tes voies, en ne te livrant pas à tes penchants et à des vains discours…

En voilà un programme… ! En voilà un programme! Un programme du Seigneur pour l’Église… C’est pour nous tous ça…! Ces choses ont été écrites pour nous! Elles sont prophétiques!

Alors la communauté tout entière, à l’occasion de l’onction d'huile d’un malade, devra se placer, se replacer sous le regard de Dieu, elle devra restaurer les relations mutuelles, c’est ce que veut dire ici Jacques… Confesser vos péchés les uns aux autres.

Alors un frère va dire à une sœur ou un autre frère:

«frère j’ai gardé dans mon cœur… eh oui, un certain jugement sur vous, je vous voyais comme ceci comme cela, et puis un jour vous m’avez fait ça, et puis je l’ai pris de mauvaises part et je suis resté sur ce mouvement… si bien que chaque fois que je vous voyais j’allais d’un autre côté…»

Oui... confesser vos péchés et prier les uns pour les autres… La communauté va se mettre à prier et... ta guérison germera promptement, PROMPTEMENT! Ta guérison germera promptement!

Vous voyez la solidarité dans la communauté de l’Église, vous la voyez la solidarité…!

Ta guérison germera promptement… Alors rétablissons les relations mutuelles en les replaçant dans l’amour de Christ…

La confession des péchés apparaît comme la préparation INDISPENSABLE à une prière qui est dite: EFFICACE…! La prière fervente du juste à une grande efficace.

Si l’Église fait cela, avant de faire l’onction d'huile aux malades qui se présentent..., que les anciens fassent l’onction d'huile..., eux qui sont les représentants de l’Église, les délégués de l’Église auprès de ce malade eux qui engage toute l’Église: ils engagent une Église dans laquelle il y a des fourmillements, dans laquelle il y a des zizanies, dans laquelle il y a des offenses qui ne sont pas pardonnées alors que le Seigneur a été si strict à ce sujet-là…

Que les anciens soient là, ces anciens qui vont venir vers le malade et que la communauté entière s'humilie..., Les péchés seront confessés les uns aux autres, tout aura été remis dans la lumière… Alors la guérison va germer promptement…

Ah! mes amis, c’est ça, c’est ça que veut le Seigneur, c’est ça qu’il veut notre Dieu et pas autre chose que ça!

Sommes-nous une Église comme cela?

Est-ce que nous avons ces pensées-là? Ce sont ces pensées-là qu’il faudrait…!

Chers amis, priez le Seigneur de faire revenir dans toutes les églises… que dès que quelque chose ne va pas, on ait le désir de se réunir, de s'humilier et que l'on confesse ses péchés les uns aux autres…

Il faut que tout soit réglé, tout soit réglé, si tu as quelque chose, si tu sais que ton frère a quelque chose contre toi, que ce soit lui qui ait tort ou toi, ce n’est pas ça qui importe: ton frère a quelque chose contre toi..., règle la chose avec lui, et après tu iras offrir ton offrande, après tu iras prier le Seigneur ton Dieu, mais pas avant..., quand tu auras réglé tout ça!

Le Seigneur nous a instruits de toutes ces choses-là et, chers amis, NOUS DISONS QUE NOUS RECEVONS TOUTE LA PAROLE DE DIEU… TOUTE LA PAROLE DE DIEU, OUI!


Nous recevons tout,

et nous ne le mettons pas en pratique!

La mise en pratique la voilà, je viens de vous le dire sur les amis!


Penser à cela…, penser à toutes ces choses et prier le Seigneur pour cela, amen.

 
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