Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

LA FOI EN LA GUÉRISON DIVINE.

(534-09- La foi en la guérison divine)

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Robert Menpiot


Pourquoi, à certains moments, la prière n’obtient-elle pas l’exaucement désiré?

Quand les prières pour la guérison sont souvent assorties de réserves.


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Avertissement: Dans la mesure du possible nous avons gardé le «langage parlé»


Je souligne à nouveau le titre de cette étude «LA FOI EN LA GUÉRISON DIVINE». Je voudrais essayer de réfléchir à ce qui se passe lorsque la prière pour la guérison des malades de l’Église (c’est ce qui nous intéresse, nous l’avons dit) nous voudrions savoir pourquoi à certains moments la prière n’obtient-elle pas l’exaucement désiré: que se passe-t-il, qu'y-a-t-il?

Nous ne retirons rien à l’absolu de ce qui a déjà été dit: SAVOIR QUE C’EST LA VOLONTÉ DE DIEU QUE LES ENFANTS DE DIEU SOIENT EN BONNE SANTÉ.

Nous avons vu que pour aller à la recherche de l’état de santé ou, éventuellement, de la guérison d’une maladie, il fallait être dans la course ou se remettre dans la course et pour cela, s'examiner pour savoir si nous étions dans la foi..., la foi étant précisément cette course d’obéissance.


* * *


Je vais tout d’abord vous parler maintenant de l’entourage d’un malade dans l’Église.

C’est quelque chose de très important, il ne faut pas omettre cela, c’est TRÈS important!

Non seulement, comme nous l’avons déjà dit, il ne faudra pas juger le frère ou la sœur éventuellement malade, mais, bien plus, il faudra l’aider! L’aider en l’entourant avec un esprit de miséricorde et de foi c’est-à-dire un cœur réellement capable de miséricorde, de concevoir la miséricorde…..

La foi est une chose excellente, mais il faut bien sûr, en ce qui concerne le secours à apporter à un des membres de l’Église, il faut disposer de miséricorde.


LA MISÉRICORDE C’EST L’AMOUR!

L’AMOUR EN ACTION.


Nous savons qu’il y a dans l’Église, des dons pour secourir les autres et ces dons utilisent essentiellement la puissance de la miséricorde.

Il faut bien sûr la foi; nous pouvons dire que la foi de l’entourage va aider la foi du malade, LA FOI AIDE LA FOI, la foi entraîne la foi: nous nous entraînons les uns les autres dans cet exercice de la foi. Essayer d’exercer la foi au milieu de gens qui n’en ont point, qui sont dans l’incrédulité..., vous verrez combien c’est froid, combien ça vous refroidi, combien c’est difficile tandis que si l’on a un entourage de frères et de sœurs qui eux-mêmes exercent la foi, eh bien, tous ensemble, on va s'aider à cet exercice de la foi.

Certains malades ne s’en sortent pas parce qu’on ne les aide pas… On n’a pas le véritable esprit de charité pour les aider.

Vous savez que moi je ne ménage rien, je fais le tour de la question autant que je puisse le faire avec les lumières que le Saint-Esprit veut bien me donner.

Donc on ne les aide pas; il n’y a pas de personne qui, INTÉRIEUREMENT, – je parle de l’aide intérieure, car celle-ci est au-dessus de tout, – donc intérieurement on pense que le malade DOIT guérir, que le malade VA guérir.

C'est parfois le contraire quand le malade est gravement atteint, car il peut se trouver dans l’entourage, des personnes qui pensent qu’il va mourir… Eh oui des personnes qui pensent qu’il va mourir…!

J’ai entendu, mes amis, je l’ai entendu concernant des malades qui ont guéri et dont certains disaient: «oh non c’est trop grave il va mourir, non il n’a plus de force, il va mourir.»

Comment voulez-vous que dans un tel entourage la prière de la foi puisse s’élever vers Dieu?

Comment voulez-vous que la foi soit soutenue?

Il y en a qui sont tout de suite porté au pire, MAIS C’EST DE L’INCRÉDULITÉ CELA! Il faut donc que l’entourage ait lui-même foi, et il faut entourer le malade avec des cœurs REMPLIS DE CONFIANCE EN DIEU et non pas rempli de bons sentiments…

Les bons sentiments, vous voyez ce que je veux dire par là… les bons sentiments dont l’homme est capable, dont n’importe quel homme du monde est capable… il y a des hommes du monde qui ont de bons sentiments; c’est-à-dire un cœur généreux, c’est le mot généreux qui leur convient, mais ce n’est pas cela:

IL FAUT DES CŒURS REMPLIS DE CONFIANCE EN DIEU; ce sont des actions spirituelles qui doivent être engendrées dans notre cœur.

Il faut avoir un esprit d’humiliation pour aider le malade dans cette voie, c’est-à-dire qu’il ne faut pas avoir peur de s’humilier soi-même pour le malade; bien sûr, il ne faut pas dire, pas commander que le malade doit s'humilier; il doit le comprendre lui-même, c’est son affaire; mais nous, nous pouvons faire comme faisait des grands serviteurs de Dieu, ils s’humiliaient eux-mêmes… eux-mêmes! Ils s’humiliaient pour le peuple.

Nous voyons, par exemple, le prophète Daniel qui s’humilie…; ce que nous connaissons de lui nous montre un homme véritablement dévoué à l’Éternel, un cœur dévoué à l’Éternel, un cœur soucieux en toute chose, en tout point pour plaire à l’Éternel avec persévérance…

Il a vécu et exercé son ministère de prophètes jusqu’à plus de 80 ans, et il est resté constamment fidèle; on ne trouve rien dans la Bible – et pourtant la Bible nous dit la vérité sur chaque personne – on ne trouve rien concernant ce prophète, rien qui ne soit une honte. Je ne dis pas qu’il ait été parfait parce qu’il n’y a pas d'homme parfait, sauf quand Dieu l'a rendu tel, cependant c’est véritablement un modèle…; je souhaiterais que nous soyons tous comme Daniel ayant ce même discernement, ce même désir de tout faire pour plaire au Seigneur jusqu’à refuser, en risquant sa vie, de manger les plats du roi.

Nous disions que le prophète Daniel, comme d’autres, s’était humilié LUI-MÊME pour le peuple; c’était surtout le peuple qui était en cause, pas lui, mais il s’était humilié.

Cette humiliation est nécessaire, elle plaît à Dieu, elle peut avoir une action efficace dans le sens d’une aide apportée aux malades, il faut réfléchir à tout cela…

Je vous dirai tout à l’heure comment cette humiliation, autour du malade, peut avoir beaucoup d’efficacité, énormément d’efficacité; on n’y pense jamais à ça, mes amis, mais nous avons pourtant tout un ensemble spirituel qui doit nous être révélé par la Parole de Dieu.

Sachons que les paroles qui ne correspondent pas à une attitude intérieure vraiment spirituelle, ces paroles sont fausses et nocives; on fera bien, devant un malade, ou même dans l’entourage d'un malade, même s'il n’entend pas, de tenir sa langue.

Les paroles inconsidérées qui ne viennent pas d’un fond véritablement acquis à l’Esprit de Dieu, ouvert à l’Esprit de Dieu et pénétré par l’Esprit de Dieu… eh bien ces paroles sont mauvaises!

Je vous rappellerai ce que dit le Seigneur: que votre parole soit oui... oui, non... non, tout ce qu'on n’y ajoute vient du malin. Que ce soit donc des paroles qui proviennent d’un cœur vraiment spirituel.

Il faut donc, nous l’avons déjà dit, AIMER LE MALADE COMME DIEU L’AIME et puis, bien entendu, recourir à la prière pour l’aider efficacement.

Cette prière ne doit pas être formulée s'il s’agit du proche entourage ou du malade... cette prière ne doit pas être FORMULÉE POUR ÊTRE ENTENDUE du malade ou entendue de ses proches, des membres de sa famille…

Ah mes amis, mes amis! On sent, on sent que quelque chose n’est pas vrai! Ça ne sort pas du cœur! Ça ne sort pas d’un cœur véritablement pur, car ce sont DES PAROLES CALCULÉES, DES PAROLES QUI SONT FAITES POUR ÊTRE ENTENDUES DE CEUX QUI SONT LÀ: comme c’est mauvais de prier comme ça!

J’ai entendu des prières avec toutes sortes de choses: «et ce très cher frère… et ce véritable ami qu’il a été pour nous…,» et ceci et cela; c’est tout un panégyrique (éloge, apologie) que l’on fait devant le malade… C’est ça la prière! Mes amis comme il faut que nous détestions tous ces travers-là:


ON PRIE DIEU... POUR ÊTRE ENTENDU... DE DIEU!


Tant pis même s'il y avait quelque chose dans la prière qui soit vraiment suscitée par le Saint-Esprit et qui peut sembler un peu déplacée, qui paraîtrait un peu déplacée au gré des proches, peu importe:


IL FAUT PRIER POUR ÊTRE ENTENDU DE DIEU ET DE DIEU SEUL!


Il faut se livrer à l’Esprit de Dieu, à l’Esprit de compassion et savoir que LA PRIÈRE POUR LA GUÉRISON EST TOUJOURS DANS LA VOLONTÉ DE DIEU; sachons-le: TOUJOURS DANS LA VOLONTÉ DE DIEU! Nous n’avons pas le droit de lâcher prise, nous n’avons pas le droit de dire: «Dieu va le reprendre maintenant, c’est fini pour lui sur la terre…»

Ce n’est pas à nous de régler ce problème… Ce n’est pas à nous: ça appartient à Dieu! C’EST LÀ QUE NOUS EMPIÉTERIONS SUR LA SOUVERAINETÉ DE DIEU; nous n’avons pas le droit!


Tant qu’il y a de la vie, nous avons à prier dans le sens de la vie, un point c’est tout!


Les personnes qui soignent et qui entourent le malade doivent donc former un véritable faisceau et pouvoir élever une prière d’union entre eux, s'unir entre eux pour élever une prière puissante et efficace.


* * *


Nous allons passer maintenant à la foi de l’Église.

Nous disions et nous avons remarqué – ce n’est pas nous qui l'avons remarqué seulement puisque je l’ai entendu dire par différents chrétiens et notamment par des médecins chrétiens de l’Église évangélique – L’ÉGLISE ÉVANGÉLIQUE EST MAINTENANT BEAUCOUP PLUS RAVAGÉE qu'elle ne le fut il y a un certain nombre d’années on arrière, ELLE EST PLUS RAVAGÉE PAR LES MALADIES.

Il y a quelque chose qui ne va pas en cela… Il y a un signe, il n’y a pas de doute! Il faut donc que nous étudiions un petit peu le grand contexte de l’Église.

C’est difficile d’être chrétien, remarquons-le, lorsque l’on est tout seul…

La vie chrétienne conduite (par l’Esprit) quand on est tout seul est plus difficile, le Seigneur ayant voulu que le lien de l’Esprit puisse s’établir entre plusieurs de ses enfants!

L’Église n’est pas un agglomérat de gens qui peuvent se dire chrétiens ou enfants de Dieu, mais elle est une communauté spirituelle… Elle est une communauté spirituelle! Il faut se le rappeler et méditer – pas seulement lire comme ça en passant –, mais méditer ce que le Seigneur a dit pour l’Église.

Dans l’Évangile de Jean, chapitre 13, verset 33, nous lisons:

Mes petits enfants, je suis pour peu de temps encore avec vous. Vous me chercherez; et, comme j’ai dit aux Juifs: Vous ne pouvez venir où je vais, je vous le dis aussi maintenant.

Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres.

Ça c’est l’Église, mes amis! Il n’y a pas besoin d’en dire tellement long, c’est l’Église! C’est la communauté des enfants de Dieu, ce sont les membres de l’Église unis les uns aux autres… Qui sont membres les uns des autres comme le dit l’apôtre Paul…, membres les uns des autres!

Un commandement nouveau! C’est un commandement qui est utile et qu’il faut proclamer dans le cas de cette nouvelle alliance qu’apportait le Seigneur Jésus. Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. C’est le grand signe de l’Église: S'ILS S'AIMENT! Non pas: se font des cajoleries tout simplement, des embrassades et puis c’est tout, NON!

S'ILS S'AIMENT! S'ils s'aiment comme Jésus nous a aimés, et continue de nous aimer, s'ils s'aiment ainsi, à cela les gens de l’extérieur connaîtront, verront qu'ils sont les disciples du Seigneur, ils verront que c’est la véritable Église, ils découvriront la véritable Église.

C’est pour cela, mes amis, qu’il y a tant de déchirements dans l’Église parce que le diable… on laisse le diable s'y introduire et lui, il sait très bien, que c’est à l’amour que l’on verra la véritable Église et ce que sera la véritable Église. Alors il veut la ravager et c’est pour cela qu'il y a des animosités...

Paul les dénonce… des animosités qui réapparaissent dans l’Église..., ce n’est même pas la peine de regarder le reste, car s'il y a des animosités, il vaut mieux fermer la porte, s’en aller… Il n’y a plus d’Église! Il n’y a plus d’Église! Il y a des déchirements… C’est quelque chose de terrible, et souvent ces déchirements interviennent pour des causes purement charnelles.

Il faut donner réalité à ces paroles du Seigneur, leur réalité spirituelle, il faut absolument lui donner place à cette réalité spirituelle qui est au milieu de nous, c’est une réalité spirituelle de s’aimer les uns les autres.

Si L'Église ne suis pas, dans sa totalité, ceux qui ont cette vision du véritable amour et, hélas..., hélas..., les lettres de l’Apocalypse nous le montrent! Il y a malheureusement souvent deux parties dans l’Église… Les lettres de l’Apocalypse, plusieurs lettres nous montrent cela.

- Il y a ceux qui tendent vers des Jézabel ou vers la doctrine des Nicolaïtes ou autre doctrine de Balaam…

- Il y a ceux qui s’enorgueillissent,

- et puis il y en a d’autres qui restent dignes de marcher avec le Seigneur en vêtements blancs.

En sommes tout cela fait dans l’Église quoi donc? Ça fait un Esaü et un Jacob; ils sont dans le même sein et ils se battent comme ils se battaient dans le sein Rébecca, ils se battent..., ils se battent... les deux enfants se battaient dans le sein de Rébecca. C’est terrible ça!

Le Seigneur nous a montré ce tableau, il le voit, ça ne veut pas dire que ce sera fatalement comme cela, mais hélas..., hélas..., ce sont des choses qui apparaissent! Mais enfin disons ceci si on ne peut pas avoir la totalité:

Ceux qui ont la vision du véritable amour devraient s’unir dans la prière, cette prière de l’Église qui réjouit le cœur de Dieu.


Ne négligeons pas non plus la pensée que la prière fervente pour les malades de l’Église devrait pouvoir s'élever de l’Église à la faveur d’un climat spirituel favorable… D’un climat spirituel très bon, d’un niveau spirituel exquis.

Voyez ici, nous en avons fait l’expérience les années passées… nous ne sommes pas un modèle extraordinaire, ce n’est pas cela que je veux dire, mais on peut dire tout de même que nous avons réalisé des expériences. Je ne le dis pas parce que nous avons été supérieurs à d’autres églises à d’autres pasteurs, etc., ce que je veux dire!

Ce que je veux dire, c’est qu’étant ici dans un temps de retraite et pouvant régulièrement prier le matin, le soir, nous pouvons nous réunir deux fois par jour pour méditer la Parole de Dieu et prier après cette méditation. Forcément nous faisons, sans que nous en ayons toujours un compte exact, nous faisons monter le niveau spirituel, nous relevons le niveau spirituel de l’ensemble.

Il y a des personnes qui reçoivent plus que d’autres, bien sûr, il y a des personnes qui font elles-mêmes des progrès, c’est très bien..., nous en remercions le Seigneur; le niveau spirituel au milieu de nous s'élève, et si ce niveau spirituel s'élève, nécessairement notre prière prend plus de force et nous avons vu ici, en effet, se réaliser des exaucements au milieu de l’Église et notamment en matière de délivrance et de guérison…

Des exaucements qui ont été les bienvenus et qui ont montré que Dieu écoutait la prière et était plus favorable à la prière lorsque le niveau spirituel s'élevait.

C’est arrivé, par exemple, de prier…, je me rappelle cette circonstance pour la fille de Madame Chrestian qui était dans une très mauvaise phase à cause d'une certaine maladie, il y a de cela quelques années.

1) Madame Chrestian était auprès d'elle, ça allait très mal, Il était même question de la transporter à Purpan, à Toulouse, etc.... Vers 8 h 15 nous nous sommes mis à prier ici, à prier..., et, dans le même instant, une demi-heure ou une heure après, tout changeait dans la chambre de la malade. Nous avons vu ces choses, il ne faut pas l’oublier quand même! Nous oublierions les faits de notre Seigneur, notre Dieu?

Ce que nous voulons comprendre c’est qu'en élevant le niveau spirituel, sans être des gens qui veulent se montrer supérieurs aux autres, pas du tout, bien au contraire..., eh bien, avec un niveau spirituel plus élevé on a obtenu peut-être davantage.


2) Nous avons eu aussi le cas de Madame Thévenet qui était infirmière elle-même et qui avait un fibrome qui avait été identifié; il y avait même eu des prélèvements, des analyses, etc. ; elle devait être admise dans un hôpital à Bordeaux quand, avant de la laisser partir, nous avons fait ici une réunion de prières spéciale pour ça, nous lui avons fait l’onction d'huile, et puis, le lundi matin, quand elle s’est rendue à la convocation auprès du gynécologue qui devait l’opérer et qu’il voulait la voir préalablement, eh bien..., il n’a rien vu! il n’y avait plus rien! Il n’y avait plus rien! Le médecin l'a examiné deux fois – la fille de Madame Thévenet était avec elle, elle allait s’orienter vers la médecine… – il l'a examinée il n’y avait plus rien, plus rien! Il est arrivé ensuite que la fille de Madame Thévenet qui s’appelle Marie-Jeanne de lui demander quelque temps après: et alors votre maman qu’en est-il? Il n’y a plus rien! elle a même pu voyager après.

Voilà ça et d’autres choses qui ont été toutes à la gloire de Dieu, mais je veux en tirer cet enseignement ce matin: c'est qu'en élevant le niveau spirituel, dans l’Église, l’Église locale… – nous avons fait cette expérience-là ici… – EN ÉLEVANT LE NIVEAU SPIRITUEL ON RESTITUE À L’ÉGLISE LA FORCE DONT ELLE DOIT DISPOSER pour qu’elle soit terrible..., terrible pour l'ennemi comme nous le disions hier.

Le milieu de l'Église locale donc intervient et je dirais même l’Église de tout un pays intervient… l’Église de tout un pays… dans l’efficacité de la prière en vue de la guérison.

Le chrétien qui priera isolément aura moins de force, nous le savons, mais le petit noyau qui priera en bonne union d'esprit aura d’autant plus de force qu’il n’a pas à vaincre des ténèbres, mais peut, tout aussitôt, atteindre le trône de Dieu.


* * *


Est-ce qu'au-dessus de nos têtes, si je puis m’exprimer ainsi, est-ce qu’il y a liberté, est-ce qu’il y a libre communication avec le trône de Dieu?

J’ai été très convaincu par ce que j’ai lu de Finney qui déclare qu'à un certain moment dans ses visites en Angleterre, il a trouvé, sur certaines communautés, une charge épouvantable de ténèbres et qu’il a dû aller lutter..., lutter, avant de pouvoir briser ce carcan de ténèbres qui était sur certaines communautés qu’il devait visiter et où il devait parler. Il se rendait compte que s’il allait parler comme ça, ça n’aurait rien fait du tout…

J’en ai fait moi-même l’expérience, hélas! Vous allez dans certains lieux…, vous annoncer la parole, vous vous sentez rétréci, ficelé, tenu par des liens et vous sentez que la parole va contre un mur, que rien ne se fait et que vous parlez pour rien du tout. Les prédicateurs font quelques fois cette expérience-là. Il faut donc prendre en considération cette situation!

Il y a sûrement des résistances à la prière de l’Église; il y a des résistances ce n’est pas à en douter; si nous ne le remarquons pas, mes amis, c’est que nous ne sommes plus du tout dans la bonne information qui est celle de la Révélation.

Le prophète Daniel, nous avons déjà vu ce passage; chapitre 10, verset 12:

Il me dit: Daniel, ne crains rien...; c’est un ange qui est venu qui l'a appelé d’ailleurs «homme bien-aimé» ne crains rien, car dès le premier jour où tu as eu à coeur de comprendre, et de t’humilier devant ton Dieu, tes paroles ont été entendues, et c’est à cause de tes paroles – Vous voyez comme il s’est humilié lui-même devant son Dieu… – tes paroles ont été entendues, et c’est à cause de tes paroles.

Le chef du royaume de Perse m’a résisté vingt et un jours; mais voici, Micaël, l’un des principaux chefs, est venu à mon secours, et je suis demeuré là auprès des rois de Perse. Je viens maintenant pour te faire connaître ce qui doit arriver à ton peuple dans la suite des temps; car la vision concerne encore ces temps-là.

Daniel priait pour son peuple..., il s’humiliait personnellement, nous l’avons souligné tout à l’heure, et voilà vingt jours..., et il prie, il prie, il s’est humilié; rien ne manque, tout y est, toutes les conditions y sont… C’est un bien-aimé… – Homme bien-aimé! l'ange l’appelle ainsi; je voudrais bien moi qu’un ange vient de me dire ça… bien-aimé!

Il lui dit, homme bien-aimé ne crois pas que ta prière n’ait pas été entendue, elle était bonne ta prière, elle avait toutes les conditions pour elle! C’était un homme de prière: matin midi et soir il était là, dans la direction de Jérusalem, il priait, c’était un homme constant dans ses voies et par conséquent un homme de prières persévérant, alors: ne craint pas…

Dès le premier jour... dès le premier jour sa prière a été entendue!

Mais attention... il y avait un barrage…! Les ennemis étaient puissants, ils étaient organisés au-dessus de la Perse où se trouvait le peuple; ils étaient organisés à Babylone, ils étaient bien organisés les ennemis… Ils avaient fait toute une couverture au-dessus du pays si bien que dès que quelque chose arrivait d’en haut ils faisaient barrage: UNE CHAPE DE TÉNÈBRES ÉTAIT LÀ…


Voilà mes chers amis ce à quoi nous aboutissons avec nos insuffisances et avec le caractère que nous avons laissé à notre Église… que nous avons laissé prendre à notre Église, un caractère d’une Église qui s’est laissée aller, d’une Église tiède, d’une Église dans laquelle, malheureusement il y a des animosités, des mouvements diverses, il y a des cœurs fermés… alors, évidemment l'ennemi en profite… Il en profite l'ennemi n’est-ce pas!

Nous avons ce texte bien connu d’Éphésiens au chapitre 6, verset 12 – Il ne faut pas oublier toutes ces choses-là, il faut les prendre en considération:

Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu…

Il faudrait prendre toutes les armes de Dieu et toutes ces armes de Dieu si l’Église, comme un seul homme, les prend, vous savez ce sera magnifique:

- la ceinture de la vérité,

- la cuirasse de la justice,

- la chaussure qui est le zèle que donne l’Évangile,

- le bouclier de la foi,

- le casque du salut,

- l'épée de l’esprit qui est la Parole de Dieu…

- Et puis en tout le temps faites des prières par l’esprit.

Une Église comme ça, c’est magnifique, il n'y a pas de doute! Elle obtient tout autant que le Seigneur Jésus obtenait sur la terre cette Église-là.

Comment cette Église peut-elle être forte et solide?

C’est parce qu’elle prend toutes les armes de Dieu, parce qu'au-dessus d’elle dans les airs, c’est-à-dire dans les régions supérieures de la terre, il y a là des ennemis, ceux qui viennent d'être nommés ici par l’apôtre Paul.

Il faut donc constamment les tenir en échec, il faut lutter contre tout cela… Il y a des luttes… Nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, oui, nous avons à lutter, mais pas seulement contre la chair, il y a bien pire que cela! Il y a bien plus puissant que la chair!

La chair et le sang, c’est-à-dire la corruption naturelle de l’homme susceptible d’entraver la marche et la force de l’Église…, bien sûr, IL FAUT LUTTER CONTRE LA CORRUPTION NATURELLE, mais il faut lutter aussi contre une puissance de mal beaucoup plus grande, CONTRE UN ROYAUME DE TÉNÈBRES servi par des esprits méchants, un royaume qui est en lutte continuelle contre le règne de Dieu et contre ceux qui appartiennent au règne de Dieu: par conséquent contre l’Église. C'est l’Église qui est l’ennemi numéro 1 de Satan... c’est l’Église!

Ces esprits méchants sont là, en lutte, et quand ils voient cette Église se laisser aller, s'installer, alors vous savez..., ils font un plafond là-haut, au-dessus, quelque chose de stupéfiants, ils font un plafond, ils installent librement toutes sortes de princes, toutes sortes de dominations, d’autorités, d’esprits méchants qui sont là en place...!

La chair est le sang c’est donc la nature déchue de l’homme qui, hélas, réapparaît dans l’Église lorsqu’elle ne reste pas maîtrisée. Pour vous en donner une idée, il nous faut hélas… je dis hélas… parce que c’est un chapitre que l’on aimerait peut-être pouvoir supprimer avec l’autorisation du Seigneur, mais il est là! Chapitre 3 de 1 Corinthiens:

Pour moi, frères, ce n’est pas comme à des hommes spirituels que j’ai pu vous parler, mais comme à des hommes charnels, comme à des enfants en Christ. Je vous ai donné du lait, non de la nourriture solide, car vous ne pouviez pas la supporter; et vous ne le pouvez pas même à présent, parce que vous êtes encore charnels. – vous êtes encore charnels – En effet, puisqu’il y a parmi vous de la JALOUSIE et des DISPUTES, n’êtes-vous pas charnels, et ne marchez-vous pas selon l’homme?

Quand l’un dit: Moi, je suis de Paul! et un autre: Moi, d’Apollos! n’êtes-vous pas des hommes?

Qu’est-ce donc qu’Apollos, et qu’est-ce que Paul? Des serviteurs, par le moyen desquels vous avez cru, selon que le Seigneur l’a donné à chacun.

J’ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu a fait croître, en sorte que ce n’est pas celui qui plante qui est quelque chose, ni celui qui arrose, mais Dieu qui fait croître.

Voilà toutes ces choses qu’il faut savoir, mais aujourd’hui dans l’Église on vous dira encore… «Oh Untel, vous savez... il délivre..., Untel, il est puissant pour guérir, etc.… »

Alors c’est la même chose, C’EST TOUJOURS CET ESPRIT CHARNEL QUI RÉAPPARAÎT: «moi j’ai un Paul, Moi j’ai un Apollos!» Il y en a même qui disait: «ah moi je suis de Christ…» Encore mieux que tout le monde!

«Je suis de Christ» et se disant ainsi, il faisait de Christ un faux Christ dans leurs pensées, dans leur cœur.

Voyez toutes ces choses dans l’Église, cela vient de la chair et du sang, ce sont des choses charnelles qui empêchent le climat spirituel ou la valeur spirituelle d’apparaître; il ne peut pas y avoir de spiritualité là où il y a le déploiement de la chair et du sang, ce n’est pas possible.

La situation spirituelle de l’Église en est, pour une part, compromise! La chair et le sang étant des instruments aveugles d’une puissance qui les domine et qui retient l’Église dans un embarras, dans un méli-mélo ténébreux… Il faut voir les choses carrément, il ne faut pas dire: ah..., c'est l'Église, c’est l’Église, alors par définition elle est parfaite!

Nous avons vu la vision que Dieu a et qu’il réalisera, mais il va la réaliser par les moyens qui sont les siens et Dieu ne tergiverse pas.

Les églises et les chrétiens ont donc à lutter continuellement contre un fardeau, contre des ennemis; un fardeau, une chape qui pèse sur eux, qui les écrase et qui écrase surtout leur vitalité spirituelle, morale, et physique tout à la foi.

La vitalité est retenue et compromise par ces ténèbres lorsqu’elles s’accumulent. Il y a, en effet, mobilisé contre Christ et son Église, toutes ces dominations, ces autorités dont nous parle l’apôtre Paul.

Littéralement dans Ephésiens au chapitre 6, verset 12, ce sont les dominateurs universels des ténèbres qui dominent sur le cosmos, c’est-à-dire sur le monde… Ils dominent sur le cosmos… Dominateurs universels des ténèbres!

Il y a aussi les spirituels de la méchanceté. Au lieu des esprits méchants dans les lieux célestes ce sont les spirituels de la méchanceté. (iI y a même des gens dans l’Église qui sont cela, des spirituels de la méchanceté, des gens très spirituels, infiniment spirituels à leur dire, mais qui sont des spirituels de la méchanceté.)

Ces esprits spirituels de la méchanceté occupent les régions supérieures de la terre, ils ne sont pas très loin, mais ils sont là; ils ont la faculté de ne pas être rivés à la terre comme nous le sommes et ils font peser un poids de lourdes ténèbres sur la terre tout entière; quand ils le peuvent, ils les accumulent sur l’Église s'efforçant de masquer toute apparition de lumière.

Ce que veut Satan, c’est boucher tous les trous; dès qu’il y a une percée par où la lumière dans haut pénètre sur la terre, là où il y a une Église là où il y a une nuée, une nuée sur l’Église, alors Satan essaie de boucher cette percée en mobilisant ses troupes. Il faut donc que l’Église lutte, si l’Église lutte..., alors au-dessus d’elle il y aura une percée de lumière.


N’oublions pas non plus ce que nous dit l’apôtre Jean dans sa 1ère épître; il faut toujours y revenir, même si ce sont des textes qu’on connaît bien; 1 Jean Chapitre 1, verset 5:

La nouvelle que nous avons apprise de lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’il n’y a point en lui de ténèbres.

Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité.

Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché.

Voilà où nous sommes purifiés: c'est QUAND NOUS MARCHONS DANS LA LUMIÈRE, mais il faut marcher dans la lumière et laisser les ténèbres… Ainsi, si l’on marche dans la lumière, à ce moment-là, l’Église aura sa percée, elle aura son accès tout préparé au trône de la grâce, sa prière pourra monter et la réponse pourra venir sans qu'il y ait interception par les esprits méchants qui seront tenus en échec.

L’arme de l’Église sera donc cette prière..., cette prière efficace, prière qui sera poussée jusqu’à la supplication… Après nous avoir parlé des armes de Dieu l’apôtre Paul nous dit:

... faites en tout temps PAR L’ESPRIT toutes sortes de prières et de supplications…

Attention… Veiller à cela avec une entière persévérance et prier pour tous les saints, priez pour moi aussi, dit-il, afin qu'il me soit donné quand j’ouvre la bouche de faire connaître hardiment et librement le ministère de l’Évangile.

Lui aussi l'apôtre Paul – de même que tout prédicateur, tout pasteur – serait vite enveloppé de toutes sortes de ténèbres et d'esprits méchants qui essaieraient d’aveugler la parole et la puissance de la parole..., il faut donc, toutes ces prières, mais à condition que les autres armes de Dieu soit utilisées. Je vous le dis: ça peut devenir une Église magnifique si les armes de Dieu sont utilisées.

Il est difficile à un chrétien de vaincre seul si son Église ne combat pas avec lui, par conséquent il sera difficile à un chrétien d'obtenir sa guérison si l’Église ne combat pas avec lui. Il est dans l’Église et, si l’Église ne combat pas, si l’Église est abandonnée à des facilités, à un état charnel, il est évident que ce pauvre malade va avoir du mal. C’est ce qui fait que le nombre des malades va s’accumuler, va s'accroître dans l’Église.....

Si l’obéissance n’est pas alliée à la prière, ET la prière alliée à l’obéissance, alors l’Église se laisse recouvrir d’un écran de ténèbres qui vont se refermer sur elle.

Je pense, je pense à ce qu'a dit le Seigneur au début de l’apocalypse au chapitre 2 et au verset 5 à l’Église d’Éphèse:

Souviens-toi donc d’où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières oeuvres; sinon, je viendrai à toi, et j’ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes.

Si le chandelier est ôté, il n’y a plus de lumière, il n’y a plus rien! Il n’y a plus rien si le Seigneur en vient à retirer le chandelier, c’est-à-dire LA LUMIÈRE QU’IL EST LUI-MÊME, alors s'il n’est plus là, s'il n’est plus là, s'il n’apporte plus sa lumière, les ténèbres vont donc se refermer sur l’Église.

Qu’est-ce qu’il va rester de cette pauvre Église si la lumière se retire?

Il va rester des formes mortes; l’Église va être dans des formes mortes, des habitudes, des traditions mortes, des manières de faire, de chanter, de prier..., mortes, des manières d’annoncer la parole... morte: tout cela sera mort; on sera tous plongés dans les ténèbres, c’est-à-dire dans la mort! Je n’exagère pas mes amis, je n’exagère pas du tout, ce n’est pas moi qui ai dit ça: JE RETIRERAI LE CHANDELIER DE SA PLACE…!

Il faut penser à tout cela et il ne faut pas incriminer le Seigneur...! Il ne faut pas incriminer le Seigneur, c’est nous qu’il faut incriminer.

Il y a donc, en résumé là-dessus:

- ou bien une aide efficace et nécessaire apportée par l’Église si elle est bénie, si elle est vivante;

- ou bien alors il y a paralysie de toute action, paralysie de toute action, de toute puissance, même par la prière si elle a été gagnée par les déchirements de la chair et du sang et par les ravages des anges de Satan.

Voilà la situation du malade… elle est ou bonne, ou mauvaise selon ce qu’est son milieu, selon ce qu’est son Église.

La responsabilité de l’Église, par conséquent, est grande et nous aurions donc…, j’en reviens à cela, tout à fait raison de nous humilier les uns et les autres quand nous avons des malades, parce que c’est de notre faute aussi; c’est la faute de la communauté tout entière! Vous voyez, nous aurions raison par conséquent de nous humilier, et si nous nous humilions, si nous reprenions en main les armes de Dieu et que nous fassions monter la prière voir même jusqu’à la supplication, vous verriez que les malades guériraient.


* * *


Nous allons maintenant parler de la foi et de la volonté de Dieu.

Nous en parlons parce que LES PRIÈRES POUR LA GUÉRISON SONT SOUVENT ASSORTIES DE RÉSERVES, notamment celle que l’on connaît bien:

«Seigneur guéri, guéri ce malade, ou guéris-moi si toutefois… Seigneur si c’est ta volonté! SI C’EST TA VOLONTÉ!....»

Alors avec une réserve comme celle-là, nous sommes tranquilles, nous sommes tranquilles… Nous pouvons appeler le médecin, et aller vite chercher la pharmacie… Nous sommes tranquilles avec une prière comme celle-là... ! Vous pouvez être certain qu'elle n’atteindra pas le trône de Dieu, même si d’autres conditions étaient réunies, parce que tout simplement ce n’est pas une prière de foi… CE N’EST PAS UNE PRIÈRE DE LA FOI!

La réserve ainsi formulée..., il y a aussi d’autres manières, d’autres réserves; on veut demander au Seigneur… et puis introduit un tas de réserves…

Souvent cette réserve est justifiée par l’intention de ne pas empiéter sur la libre souveraineté de Dieu et de respecter cette souveraineté; l’intention peut être bonne, MAIS ELLE N’EST PAS À SA PLACE.

On ne se sent pas en droit de dicter à Dieu sa réponse, nous ne pouvons pas…, J’ai entendu des gens de dire ça, même ici il y a des gens qui l'on dit..., On ne peut pas dicter..., vous comprenez… à Dieu sa réponse!

C’est vrai on ne peut pas dicter quelque chose à Dieu. Oui, je sais qu’il faut respecter la souveraineté de Dieu, mais alors, mais alors, il faudrait cesser de prier s’il faut introduire cette réserve: «SI C’EST TA VOLONTÉ SEIGNEUR…», Nous te demandons ça, mais attention tu le fais, ou tu nous donnes un exaucement… Si c’est ta volonté!

Alors il faudrait donc cesser de prier parce que LA PRIÈRE HORS DE LA FOI N’A AUCUNE FORCE et le Seigneur Jésus l’a déclaré…

Évangile de Marc, par exemple, chapitre 11, verset 24:


C’est pourquoi je vous dis: Tout ce que vous demanderez en priant,

CROYEZ QUE VOUS L’AVEZ REÇU, et vous le verrez s’accomplir.


CROYEZ QUE VOUS L’AVEZ REÇU... alors, je ne peux pas dire à Dieu «SI C’EST TA VOLONTÉ» puisqu’il faut que je croie que je l’ai reçu, autrement dit, que je crois à l’exaucement au moment où je prie

Je ne peux pas dire à Dieu: si c’est ta volonté! Je ne peux pas lui dire ça, ou alors..., c’est que je n’ai pas de foi! CROYEZ QUE VOUS L’AVEZ REÇU...

Concernant la guérison, Dieu n’a-t-il pas montré d’ailleurs que c’était SA VOLONTÉ et n’a-t-il pas donné bien des PROMESSES et des DIRECTIVES à ce sujet? Nous les avons vus et je ne veux pas y revenir.


Il y a une exception, une seule exception qui fait que la prière de guérison ne soit pas exaucée; il n’y a qu’une exception: cette exception je vais vous la lire:

Mais Jésus leur dit: Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie, parmi ses parents, et dans sa maison. Il ne put faire là AUCUN miracle... le Seigneur ne peut pas faire de miracle là..., il ne peut pas! Il ne put faire là aucun miracle, si ce n’est qu’il imposa les mains à QUELQUES malades et les guérit, et il s'étonnait de leur incrédulité.

L’INCRÉDULITÉ FERME LA PORTE… Ça ferme la porte et ça, Dieu l’a résolu: LA VOILÀ LA VOLONTÉ DE DIEU!

D’un côté la volonté de Dieu est de guérir et d’un autre côté la volonté de Dieu est de fermer la porte absolument à toute grâce lorsqu’il y a de l’incrédulité.

Et si je dis: si c’est ta volonté, je me fais incrédule tout simplement.

Quand on va revendiquer quelque chose auprès de l’administration, que ce soit les assurances sociales, que ce soit à la préfecture, que ce soit tout ce que vous voudrez, la mairie ou n’importe quoi, si vous allez dire aux braves employés qui est derrière le comptoir: dites voilà je voudrais bien avoir cela SI C’EST VOTRE VOLONTÉ… Si vous voulez bien me l’accorder. Ça non! On vient et on lui dit: écoutez monsieur, en vertu de tel décret, de tel arrêté, vous voyez, j’ai réuni un dossier, j’ai droit à ça, je demande mon droit.


Devant Dieu on ne va pas demander son propre droit;

on va demander quelque chose qu’il a promis…

Quelque chose qu’il a promis tout simplement!


Pour introduire cette réserve: SI C’EST TA VOLONTÉ, beaucoup de gens s’autorisent à s'appuyer sur la prière du Seigneur dans le jardin de Gethsémané dans l’Évangile de Luc, chapitre 22, verset 42:

Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne.

Père si tu voulais éloigner de moi cette coupe…, voilà la prière du Seigneur, toutefois que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne. Alors, on se dit: le Seigneur a prié comme ça alors nous, maintenant pour toutes les prières nous allons prier comme ça… Eh bien, tu n’obtiendras jamais rien! Rien!

Tu penses que tu peux t’emparer de cette mention qui est faite de la prière du Seigneur à Gethsémané, tu penses que tu as le droit de t’en emparer… Mais enfin tout de même tu ne sais pas faire la différence des choses, tu te trompes sur le sens de cette prière.

Jésus avait suffisamment dit quelle était la volonté de son père le concernant, concernant son heure; IL FALLAIT QU’IL BOIVE LA COUPE, et il était résolus à la boire; il n’a jamais hésité, mais là, il se trouve à Gethsémané engagé dans une lutte précisément contre les ténèbres.

Il est en train là de lutter avec son humanité, car il faut que ce soit son humanité qui le fasse; c’est l’humanité qui a apporté l’obéissance… Dieu n’a pas besoin d’apporter de l’obéissance à sa Parole, il l'accomplit sa Parole.

C’est donc l’humanité qui a été le creuset dans lequel tout s'est fait, toute la partie s’est jouée CONTRE SATAN CONTRE LE PÉCHÉ, CONTRE LA MORT! Il est en train de lutter contre les ténèbres et, que va-t-il devoir faire..., Il le sait! Il l'a suffisamment proclamé! Il va devoir accepter l’horreur… l'horreur..., le mot est encore faible… de se charger du fardeau hideux des péchés des hommes.

Lui le saint, lui le véritable, lui en qui Satan n'a rien, lui pur, lui saint comme Dieu, il faut qu’il prenne les péchés…, mais c’est… demander à Dieu de prendre part devers lui les péchés des hommes… c’est impossible ça!

Il fallait qu'il y ait entre Dieu et cela une humanité, un homme qui était là, une humanité qui avait été saisie par Dieu, préparé par Dieu pour cette lutte-là; et cette humanité de Jésus elle est là comme l’instrument dont Dieu se sert, dont l’Esprit se sert. Il faut que cette humanité pure, reste pure…, s’il y avait eu la moindre tache elle n'aurait pu rien faire… Rester pure, se charger de CE FARDEAU QUI N’EST PAS LE SIEN… Cette responsabilité…, ce fardeau… IL A ÉTÉ FAIT PÉCHÉLUI, il a été fait péché! Ce sont bien les termes de l’écriture…

Il a été fait péché…, c’est ça l’horreur…, c’est ça l’horreur devant laquelle le Seigneur se trouve; ce n’est pas la crainte de la mort physique, c’est l’horreur de cela.

Jésus ne peut accepter – sans manifester – qu’il accomplisse cette tâche selon la volonté de son Père, il le sait, mais il ne peut accepter sans manifester cette répulsion qu’il a déjà manifestée devant Lazare à un moindre degré, mais devant Lazare, le mot grec... lorsqu’il frémit en esprit devant Lazare, en réalité il fut comme indigné et soulevé d’horreur devant la mort.

Eh bien là, il ne veut pas ne pas être soulevé, son humanité pure ne peut pas en quelque sorte... faire autrement que de se révolter à propos de cette tâche épouvantable qu'il s’agit d’accomplir; il ressent, il mesure l’horreur et l’immensité d’un tel fardeau tout à fait opposé à sa personne sainte.

Et toi..., tu vas te servir de ce passage pour introduire ça dans toutes tes prières: ce petit venin d’incrédulité! Tu vas l’emprunter à quelque chose de magnifique, de très grand que tu n’as pas compris. Voilà exactement ce qui se produit.

Alors, se baser sur Gethsémané pour justifier l’indécision de la prière de la foi, c’est un véritable non-sens. Quand Jacques déclare que la prière de la foi sauvera le malade au chapitre 5, il ne peut s’agir que d’une prière assurée, d’une prière qui est certaine d’obtenir un exaucement si par ailleurs les conditions sont remplies et si l’on prie dans un milieu de lumière.


*** (Cette partie document est en cours de révision afin de corriger d'éventuelles erreurs) ***

Le doute a toujours ôté toute force à la prière!

C’est encore l’apôtre Jacques qui nous le dit bien que le doute ça ne peut rien..., RIEN obtenir, ce n’est pas possible! Dès qu’il y a un doute, c’est la même chose que l’incrédulité!

Jacques, chapitre 1, verset 6:

Mais qu’il la demande avec foi... – Que quelqu’un s’il a une demande à faire, Qu’il demande avec foi… – SANS DOUTER; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d’autre. Qu’un tel homme ne s’imagine pas qu’il recevra quelque chose du Seigneur: c’est un homme irrésolu, inconstant dans toutes ses voies.

Vous voyez, ça c’est clair, c’est net! Si vous priez, CROYEZ que la chose que vous demandez vous l’avez reçu et vous la verrez s’accomplir.

Si bien que si on veut une petite conclusion à cela, voilà comment je pourrais la formuler:

Toute libération, et par conséquent la libération de la maladie, s'obtient par une foi objective, hardie, persévérante; une foi qui se manifeste dans la prière pour demander, mais aussi dans la lumière… Que celui qui prie soit dans la lumière et qu'il regarde au Christ vivant qui est présent.

Voilà..., si ces conditions-là sont remplies, alors évidemment la prière sera aidée par la lumière qui sera dans l’entourage, qui sera dans l’Église… S’il y a lumière et non point des ténèbres, alors là ce sera magnifique!


* * *


Je voudrais avant de terminer vous parler rapidement de l’action de grâce qui doit aussi être associée à la prière pour la guérison. Quand on s'empare, par exemple, de cette parole du Seigneur: frapper et l’on vous ouvrira, il faut donc frapper comme celui qui est certain qu’on va lui ouvrir.

Vous savez, vous pouvez toujours frapper à la porte de la cité céleste, il y a toujours quelqu’un pour ouvrir… toujours quelqu’un. Alors, il faut être certain de cela: frappez et l’on vous ouvrira…, par conséquent je frappe, et je suis certain qu’on va m’ouvrir.

Le coup que je frappe est déjà comme un résultat que j’ai déjà obtenu… Je frappe à la porte, et au moment où je frappe à la porte c’est comme si déjà la porte était ouverte, c’est comme si déjà j’avais obtenu le résultat que je cherche. Et l’action de grâce peut accompagner le moment où je frappe à la porte… comme JE SAIS que la porte va s’ouvrir et qu’on va m’accueillir, alors je frappe à la porte et je dis MERCI SEIGNEUR, que tu permettes que la porte s’ouvre...

MERCI SEIGNEUR au moment où je frappe, même si j’attends cinq minutes que la personne vienne ouvrir… ça c’est un petit peu en manière de parabole, mais enfin si j’attends un tout petit peu, je sais que la porte va s’ouvrir.

La prière de la foi et donc une prise de possession d’une grâce que Dieu a préparée d’avance et qu’il tient en réserve, il l'a préparée d’avance... fixée d’avance, il voit d'avance, il sait bien ce qu’on va lui demander..., c’est même dit, IL CONNAÎT NOS BESOINS AVANT QUE NOUS NE LES FORMULIONS, il sait très bien aussi ce qu’il va se passer…

Voilà il a préparé la grâce… Elle est toute prête… Alors est-ce qu’il va venir la chercher cette grâce?

Est-ce qu’il va venir et bien notre foi et tout simplement une avance…, la prière de la foi sera le moyen d’avancer pour saisir la grâce qui a été préparée si bien que si nous sommes convaincus de cela, si nous sommes vraiment nous-mêmes quelqu’un de spirituel, pénétrer de tout cela, si nous sommes exercés à la foi, alors, nous allons pouvoir rendre grâce…

Merci Seigneur, comme le Seigneur Jésus l’a fait devant Lazare en nous disant qu'il parlait pour les autres, mais que LUI IL SAVAIT DÉJÀ QU’IL ÉTAIT EXAUCÉ:

Père je te rends grâce… Il nous a invité à faire cela… je rends grâce de ce que tu m’exauces toujours…! Je te rends grâce Père... et cela, avant de voir l’exaucement.

L’exaucement donc précède la vue de cet exaucement parce que nous savons qu’il est déjà dans la volonté de Dieu.

Rendre grâce après avoir reçu la chose demandée, c’est peut-être bien; on a reçu quelque chose... bon merci Seigneur, j’ai là quelque chose de toi, c’est bien…

Maintenant je ne dis pas que ce soit mauvais, mais cela est encore du domaine NATUREL, car vous n'allez pas dire merci à quelqu’un de ce qu’il ne vous a pas donné; dans l’usage courant on va dire merci quand on tient à quelque chose, ça c’est du domaine naturel!

Mais dans le domaine SURNATUREL qui est celui de la foi, le remerciement heureux doit PRÉCÉDER la vue de l'exaucement… Ça c’est spirituel!


Rendre grâce avant, c’est exercer la vraie confiance en Dieu…


La vraie confiance en Dieu c’est ça! Seigneur merci, je te rends grâce Seigneur… Merci de ce que tu m’exauces à ce que je te demande, Seigneur c’est ça!

Oh combien il nous serait utile, au cours de notre existence terrestre, de relire les Évangiles, de nous fortifier par la Parole de Dieu, de méditer à fond, et aimer..., il faut aimer aussi la Parole de Dieu, car en elle est la grâce; la grâce, celle qui nous est venue… Une grâce que nous avons déjà reçue qui nous a sauvés et qui nous a bénis de tant de bénédictions..., mais en elle aussi il y a la grâce qu’il va venir aujourd’hui et puis il y a la grâce qu’il va venir demain!

Pour tout cela Seigneur je te rends grâce pour celle qui est venue, pour celle qui va venir aujourd’hui et celle qui va venir demain… Je te rends grâce Seigneur. Voilà la véritable position spirituelle; que le Seigneur soit béni, amen!



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