Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

LA FOI EN LA GUÉRISON DIVINE.

(534-08- La foi en la guérison divine)

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Robert Menpiot


Comment le Seigneur guérit

et quelle est la foi qui permet d’obtenir la guérison des malades de l’Église.


Croix


Avertissement: Dans la mesure du possible nous avons gardé le «langage parlé»

Aujourd’hui nous allons voir comment le Seigneur guérit et quelle est la foi qui permet d’obtenir la guérison des malades de l’Église; on s’intéresse essentiellement, je vous l’ai déjà dit, aux malades de l’Église: nous allons donc voir quelle est cette foi.

Bien entendu c’est beaucoup plus facile pour quelqu’un qui ne réfléchit pas, qui ne soigne pas son âme, qui laisse un peu aller sa vie chrétienne au gré de ses sentiments, des circonstances; c’est beaucoup plus facile de dire: on va aller vers un homme ou un autre, c’est beaucoup plus facile, mais ce n’est pas ce qu’il faut.


Voyons donc la foi en vue de la guérison des malades de l’Église.

Pour cela nous allons prendre un texte qui peut-être vous paraîtra ne pas être approprié à la guérison.

Nous avons en général ce travers, il faut bien que je le signale pour que vous le connaissiez; nous avons en général ce travers quand nous lisons la Bible, quand nous l'étudions, nous voulons être renseignés sur un certain aspect et nous cherchons des textes dans lesquels le mot qui traduit la chose se trouve!

Nous avons vraiment ce travers-là, par exemple, on emploiera une concordance et on regardera le mot puis on prendra (seulement) les passages qui ont le mot en question et on essaiera de faire quelque chose de tout ça.

C’EST UN SYSTÈME DÉPLORABLE, absolument déplorable! Déplorable parce qu’il y a une quantité d’enseignements qui se trouvent dans des passages où le mot caractéristique de la chose que nous cherchons ne figure pas.

Vous allez voir aujourd'hui qu’il n’est pas question de guérison dans notre texte; pourtant c’est là-dessus que nous allons méditer ce matin.

Hébreux, chapitre 12, verset 1, un texte bien connu souvent invoqué:

Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu.

Considérez, en effet, celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l’âme découragée.

Voilà un texte qui est très important pour différentes choses de la vie chrétienne, mais IL EST ESSENTIEL POUR LA GUÉRISON!

La maladie, ne l’oublions pas, intervient comme un avertissement; je ne dis pas que le Seigneur l’utilise toujours objectivement pour avertir, mais elle est un avertissement, car quelque chose ne va pas.

Quand dans une mécanique quelque chose se dérange, ça fait un bruit anormal, le moteur d’une automobile cliquette; il y a quelque chose qui est mal réglé, qui ne va pas; on s’informe, on ne laisse pas le moteur dans cet état parce que sans cela on risquerait tout simplement d’être en panne sur la route. C’est la même chose pour notre texte! C’est un texte extrêmement important comme nous allons le voir.

Ce texte nous invite, après nous avoir parlé dans le chapitre 11 de cette nuée de témoins, ce texte nous invite à rejeter tout fardeau et le péché qui nous enveloppe si facilement!

Rejeté tout fardeau et tout péché… attention «fardeau» à un sens qu’il faut bien comprendre; c'est quelque chose qui charge et qui n’est peut-être pas la caractéristique du péché, qui n’est pas – tout au moins par nous – caractérisé comme le péché. Nous disons trop facilement: je n’ai pas de péché!

Un fardeau… Le péché qui nous enveloppe si facilement, nous les chrétiens, les membres de l’Église.... qui nous enveloppe si facilement…! Et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte…! Courons avec persévérance...

Nous courons avec persévérance en ayant les regards sur Jésus, mais si nous courons avec persévérance, nous courons dans la même course que Jésus lui-même. JÉSUS EST EN TÊTE DE CETTE COURSE, et c’est lui LE VAINQUEUR DE LA COURSE, c’est lui qui assure la victoire à ceux qui courent avec lui, derrière lui, à ceux qui ne font qu’un avec lui.

Nous en revenons toujours à cette pensée, car nous ne pouvons jamais étudier quelque chose si nous ne convergeons pas toujours vers cette idée de communion, de lien avec Jésus. C’est capital! Nous en reviendrons toujours à ça: nous pourrons discourir sur tous les aspects de la foi chrétienne, de la vie chrétienne, de la consécration, de la sanctification, mais si nous ne revenons pas toujours, si nous ne convergeons pas toujours vers la communion, vers LE LIEN AVEC JÉSUS, alors nous n’avons rien dit ni rien fait.


Ainsi, il y en a qui sont un avec lui et qui court avec lui, c’est pourquoi il est appelé ici LE CHEF… les regards sur Jésus, le chef, le consommateur de la foi.

«Le chef», Darby met une note dans sa traduction qui est très opportune: celui qui commence et qui marche à la tête; c’est exactement ça; il y a d’ailleurs d’autres traductions qui, au lieu de «chef», ont mis cette locution: celui qui commence...; celui qui commence et qui marche à la tête: voilà comment il est le chef.

Ici nous voyons la foi chrétienne… nous voyons bien: Courons avec persévérance… :


LA FOI CHRÉTIENNE S'IDENTIFIE À LA COURSE ELLE-MÊME…


La foi chrétienne s'identifie à la course, c’est-à-dire à la vie chrétienne qui est lancée en avant avec les yeux constamment dirigés sur LUI.

Il a vaincu, il a préparé pour chacun de nous sa victoire, une victoire pour nous, et il a préparé aussi pour l’ensemble du corps de Christ, l’ensemble de l’Église, de toutes les générations, il a préparé un triomphe final dans lequel tous les membres de son corps ont couru et sont des vainqueurs… vous voyez que Jésus a beaucoup insisté dans les lettres de l’Apocalypse sur les vainqueurs: celui qui vaincra… à celui qui vaincra…, donc ce sera un triomphe final dans lequel ceux qui auront couru avec LUI et qui seront vainqueurs seront tous consommés.


«Consommés...»: c’est le mot de la Bible, consommés avec lui!

Ici il est dit: il est le consommateur de la foi; ils seront consommés avec lui.

Ce mot «consommés», en français, traduit d’assez près un mot grec qui se retrouve plusieurs fois dans cette épître aux Hébreux sans que le mot français soit employé par Segond. Il est employé ici en forme de substantif, mais il aurait pu être employé ailleurs; même il figure ailleurs ce mot grec.

Le mot grec qui est traduit par «consommé» signifie ceci: c’est être PARVENU AU BUT, c’est AVOIR ATTEINT LE BUT.

Quel but? LE BUT DE LA VIE DE FOI EN DIEU. C’est aussi le moment du triomphe final dont je parlais, c’est-à-dire le moment où, affranchi de toute atteinte du péché, le combat prend fin, le combat cesse.

C’est le repos dont parle l’Écriture..., le combat est fini ils se reposent de leurs œuvres, c’est le repos! Le but est atteint par la victoire, c’est l’union complète, parfaite irrévocable avec Dieu, dans la sainteté, dans l’amour et dans la joie; c’est ce que signifie: parvenir à la perfection. Ça, c’est être consommé, et Christ est celui qui consomme..., le consommateur de la foi.


Comprenons bien ceci: Jésus n’est jamais considéré comme isolé de ses rachetés!

Il y a des interprétations bibliques qui sont scabreuses, dangereuses, celles qui par exemple..., c’est un exemple, que je cite simplement, cette interprétation qui nous montre, dans la Genèse, que la postérité de la femme, la semence de la femme: c’est Jésus! Comme c’est mauvais…!

Combien de foi j’ai entendu dire ou lu ça: la postérité de la femme… Celle-ci t’écrasera la tête et tu lui blesseras le talon. Parce qu'il est écrit que la postérité de la femme t'écrasera la tête, alors on a dit: ça c’est le Seigneur!

Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité: celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon.

Première proclamation du salut…, je veux bien, mais la postérité de la femme, C’EST UNE POSTÉRITÉ (une suite de descendants d'une même origine – selon le dictionnaire), c’est UNE MULTITUDE dans laquelle, bien entendu, le Seigneur est le consommateur, c’est lui qui va consommer tout ce monde, toute cette multitude dans la perfection, mais JAMAIS LE SEIGNEUR NE PEUT ÊTRE ISOLÉ DE SES RACHETÉS, de la foule des élus, jamais isolé de la postérité d’Abraham… ! On a bien besoin de rectifier constamment des choses parce que les petites erreurs s'ajoutent les unes aux autres et on finit par avoir une connaissance qui n’est pas bien établie.


Comprenons que Jésus n’est jamais isolé de ses rachetés, il n’est jamais considéré par la Bible comme isolé de ses rachetés, tout ce qu’il fait, tout ce qu’il a, mieux, tout ce qu’il est lui-même, tout cela c’est pour les rachetés.

Christ n’est pas pour lui-même. Il ne serait jamais venu…, la Parole de Dieu ne se serait jamais incarnée si ce n’était pas pour sauver les hommes et en faire des êtres glorieux à l’image de l’homme nouveau; si ce n’était pas pour être le premier-né parmi plusieurs frères, parmi un grand nombre de frères…

TOUJOURS LE SEIGNEUR EST VU AU MILIEU DE LA MULTITUDE QUI FORME SON CORPS. Vouloir isoler le Seigneur Jésus c’est en somme couper la tête du corps, séparer la tête du corps.

Tout ce que Jésus fait, tout ce qu’il a, tout ce qu’il est dans le travail qui s'est fait en lui, qui s'est fait dans sa personne, tout ce qu’il est – glorieux qu’il est maintenant – tout cela c’est pour les rachetés. C’est ainsi que Paul peut dire: Christ est à vous… Christ est à vous, il est à vous!

Pour atteindre le but de la course, pour être consommé dans le triomphe; au final, Il y a une chose qui est importante, essentielle, sur laquelle on pourrait parler longuement:


IL FAUT LUI OBÉIR!


C’est là que précisément se place un tas de choses, d’arrêts, tous des grains de sable qui empêchent l’obéissance pleine et entière et parfaite.

Dans la même épître aux Hébreux, au chapitre 5, versets 7, nous lisons ceci:

C’est lui qui, dans les jours de sa chair, ayant présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé à cause de sa piété, a appris, bien qu’il fût Fils, l’obéissance par les choses qu’il a souffertes, et qui, après avoir été élevé à la perfection, est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l’auteur d’un salut éternel, Il consomme tous ceux qui lui obéissent, il va les consommer, Dieu l’ayant déclaré souverain sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek.


Vous voyez que l’obéissance a joué un rôle essentiel.

Pourquoi le Seigneur Jésus a-t-il lui-même insisté sur ce point précis: ceux qui font la volonté de mon père… Pourquoi l’obéissance joue-t-elle ce rôle capital, essentiel?

C’est parce que l’homme est celui de la chute, il est l’homme pécheur du jardin d’Éden, l'homme de la chute, et c'est précisément parce qu'il n’a plus en lui le pouvoir de l’obéissance; il n’a plus «le vouloir et le faire» de l’obéissance, il ne peut plus obéir: L’HOMME DU MONDE NE PEUT PAS OBÉIR!

Ne le lui demandez pas, car la chair est incapable..., elle est incapable, elle est opposée à l’esprit. Il faut même qu'il en soit ainsi maintenant, c’est préférable parce que sans cela elle pourrait prétendre faire quelque chose dans le domaine de l’esprit ou se mélanger avec l’esprit, il ne faut pas!

L’épître aux Galates nous dit: il faut qu’elle soit séparée! De tout sens, elle est opposée elle ne peut pas, la chair ne peut pas… donc l’homme naturel ne peut rien faire en matière d’obéissance: le monde nous en administre une grande démonstration parce que tout ce qu’il fait va à l’encontre des instructions, de la révélation et de la volonté de Dieu.


Alors, il faut donc l’obéissance! Remarquer dans ce texte que je viens de lire: qui après avoir été élevé à la perfection est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l’auteur d’un salut éternel.

Il est dit: pour CEUX qui lui OBÉISSENT, IL N’EST PAS DIT POUR CEUX QUI CROIENT EN LUI, il n’est pas dit cela, il est bien dit: pour ceux qui lui obéissent… et non pas pour ceux qui croient en lui.

Ici, nous sommes dans l’Église, ces choses sont dites pour les membres de l’Église, et un membre de l’Église qui dirait: j’ai la foi et qui n’obéit pas est dans la nuit, dans l’erreur:


LA FOI DE L’ÉGLISE C’EST LA FOI DE L’OBÉISSANCE!


Dans l’Église, on ne devrait jamais parler de la foi de l’Église, de la foi des membres de l’Église autrement que par cette expression: la foi d’obéissance! Il n’y en a pas d’autres!

Qu’est-ce que vous voulez..., aujourd’hui il y a un vent..., il faut savoir d’où vient ce vent qui souffle sur nos assemblées qui sont actuellement persécutées, non pas par le monde, mais elles sont persécutées par le diable qui fait souffler ce mauvais vent, si bien que maintenant on en arrive à tout relâcher… : Il ne faut pas être excessif, non, non...!

L’obéissance, sans qu’il paraisse, s’est relâchée! On laisse un relâchement dans l’accomplissement de la volonté de Dieu. On tourne le dos au Seigneur Jésus dès que l’on relâche la consigne de persévérance en lui qui est la parole d’obéissance.


Ceux qui lui obéissent… Comment les rachetés pourrait-il ne pas obéir à celui qui, étant leur tête, je ne dis plus «chef», je dis «tête», a obéi parfaitement à Dieu le Père. Vous pouvez concevoir que celui qui est notre chef, notre tête, celui qui a obéi parfaitement et que nous (son corps), nous pourrions ne pas obéir! Ça ne va pas! Les rachetés ne peuvent pas agir comme cela! Alors, en parlant de la foi au milieu de l’Église sans parler de l’obéissance, sans se soucier de l’obéissance, c’est faire entrer le venin de l’ennemi.

Ainsi la course dont nous parle Hébreux au chapitre 12, la course à laquelle nous sommes conviés se fait les regards fixés sur Jésus; et, la course, nous avons dit, c’est la foi…, mais c’est la foi d'obéissance: LA COURSE C’EST LA FOI… LA FOI D’OBÉISSANCE!

C’est cette course, autrement dit, CETTE FOI D'OBÉISSANCE qui permet d’être consommé… (parvenu au but), consommer déjà maintenant, au cours de la course, et consommé dans le triomphe final; autrement dit consommer dans la victoire qui doit nous suivre, la victoire qui doit être la marque de cette course…

Tout chrétien doit savoir et être convaincu dans le fond de son cœur… savoir c’est cela être convaincu dans le fond de son cœur… que, en Jésus, le chef, il y a le commencement de sa vie nouvelle, et il y a la fin, l’aboutissement, l’achèvement de sa vie nouvelle en Jésus.

Jésus est donc le chef, le commencement et il est le consommateur, celui qui conduit vers le triomphe, celui qui assure le triomphe final, et qui va englober toute son Église dans un triomphe final dont on a parlé tout à l’heure.

Mais, s’il est le commencement et s’il est la fin…, et c’est ce qui nous est dit de Christ: l’alpha et l’oméga; ce n’est pas pour nous faire de la métaphysique que le Seigneur a dit cela ou que la Bible dit cela, c’est pour nous dire: attention IL FAUT QUE CHRIST SOIT TON COMMENCEMENT POUR TOI.

Toi qui viens à n’importe quelle époque, Christ est TON COMMENCEMENT et Christ est LA FIN aussi vers laquelle tu cours, mais le parcours entre le commencement et la fin..., il y a un parcours! et le parcours c’est la course, c’est la course elle-même; c’est-à-dire: c’est la foi d’obéissance!


Entre le commencement et la fin donc il y a place pour un temps;

ce temps est donné à une foi d'obéissance, les yeux fixés sur Jésus.


C’est dans cette attitude, de course, de foi, d'obéissance que sera la santé du chrétien. S’il est malade sa guérison viendra du rétablissement dans la course: LA FOI D’OBÉISSANCE!

Ainsi, le chrétien malade aura, bien entendu, consulté, médité la Sainte Écriture, la Parole de Dieu; il fera bien de s’en pénétrer partout où l’Esprit le conduira, il aura revu, il aura rafraîchi en son cœur les promesses de Dieu, mais le travail n’est pas encore fait…

Attention si l’on s’en tient à cela, ça ne va pas, ça ne suffit pas du tout!

La libération, l’action libératrice viendra du rétablissement dans la course: la Parole de Dieu aura été un guide, la Parole de Dieu aura été une information nouvelle que le Saint-Esprit aura vivifiée, aura illuminée en vue du rétablissement dans la course et en vue d’un regard mieux et plus constamment diriger sur la personne de Jésus-Christ.

Je pourrais ainsi vous faire une petite parabole qui est facile à imaginer: imaginer qu’un jour, dans une course à travers la campagne et les bois quelques participants qui avaient continué à courir régulièrement s’étaient toutefois groupés pour parler entre eux, pour s’amuser, pour rire un peu tout en courant, quand soudain ils s’aperçoivent que le chef de la course n’est plus devant eux: ils se sont égarés tout en courant!

Le sentier ne suffisait pas à lui seul pour les guider, ils ont suivi un sentier sans s'apercevoir que le chef était parti d’un autre côté; ils ont continué à courir tout en étant distraits.

Cela ressemble à la vie chrétienne qui semble être une course sans les regards fixés sur Jésus: voilà le résultat! On se trouve un jour perdu, on est égaré, perdu et, comme on le dit quelques fois dans le langage courant: on est plus dans la course! On est plus dans la VRAIE vie chrétienne, dans la VRAIE marche avec le Seigneur!

Dès que la course est déviée, qu’elle est faussée, qu’elle est courue par habitude parce qu’on a commencé..., on continue, on continue on est engagé…! Vous savez la nature humaine est bien présentée par ce qu’on connaissait autrefois quand on utilisait des chevaux pour se déplacer; quand le cheval était lancé il continuait, continuait..., il y a une sorte d’entraînement d’habitude. Si donc on marche, si on court de cette manière-là on peut dire qu’il n’y a plus aucun soutien pour la vie véritable en nous; le soutien fait défaut! Et voilà qu’on marche par habitude, on marche..., C’EST L’HOMME QUI MARCHE, CE N’EST PLUS LE RACHETÉ DE CHRIST qui marche ou qui court.

Ainsi, croire en Jésus, pour un chrétien, ce n’est plus accepté seulement que Jésus soit la Parole de Dieu faite chair, que Jésus soit venu pour accomplir cette œuvre extraordinaire et merveilleuse de la rédemption en notre faveur, ce n’est plus seulement ça, CROIRE EN JÉSUS, pour un chrétien: C’EST COURIR EN REGARDANT À LUI! C’est courir sans cesser de regarder à lui.

Nous voyons qu’ici, dans cette course, entre le commencement de notre vie chrétienne et la consommation, nous voyons que le degré de connaissance n’intervient pas: c’est ÊTRE DANS LA COURSE QUI IMPORTE..., mais le degré de connaissance n'intervient pas, c’est pourquoi vous verrez très bien quelqu’un qui sera dans l’Église en bonne santé ou qui sera guéri, par exemple, alors qu’il a peu de connaissances, mais il est dans la course, il a le regard sur Jésus..., c’est une âme simple, c’est une âme droite, c’est une âme qui se laisse guider par l’Esprit. Tant qu'une âme est dans l’humilité, il y a de grandes chances… presque pour ainsi dire des certitudes, qu’elle soit dans la course et qu’elle ait les regards sur Jésus!

DANS L’HUMILITÉ; oh comme j'y tiens à cela, j’y tiens parce que j’ai été impressionné par ce que la Parole et l’Esprit disent de cette humilité des chrétiens; humilité dont il ne faut jamais se départir... et humilité par laquelle il faut revenir par des humiliations.

Ainsi, quelqu’un qui a peu de connaissances peut très bien être guéri ou être en bonne santé tandis que quelqu’un qui a beaucoup de connaissances, qui est dans le peloton de tête de la course, lui il est malade...; il est malade parce qu’il a pris… le petit sentier qui était à droite il continue avec quelques-uns; il veut s’amuser tout en courant.

Dans l’Église, oui on est joyeux, heureux, on a souvent remplacé la joie qui vient de ce que nos noms sont écrits dans le livre de Vie par une joie au niveau de la terre, par une joie toute humaine, par une joie psychique.

Ce n’est donc pas une question de degré de connaissance, il ne faut pas dire parce que c’est un chrétien qui en sait beaucoup, qui a derrière lui 30 ans, 40 ans de vie chrétienne, que c’est un chrétien qui est fort, qui est loin, qu'il est immunisé contre la maladie, pas du tout! Celui-là il peut être malade tandis que le jeune chrétien, le nouveau chrétien qui n’en sait pas long encore, qui découvre beaucoup de choses dans sa bible, dans ses prières, eh bien celui-là, il est sauf de la maladie: ce n’est pas une question de degré de connaissance: TOUTE LA QUESTION C’EST D’ÊTRE DANS LA COURSE même si on est à la fin du peloton de la course… Ça c’est la figure par laquelle je représente la situation même si on peut être loin des états spirituels, de l’avancement spirituel, des progrès spirituels que d’aucuns sont supposés avoir accompli à condition qu’ils les gardent, qu’ils n'aient pas pris des chemins de traverse où le Seigneur n’est pas.....

J’ai bien fait la différence avec la connaissance qui peut être grande ou petite selon ce qu'on a eu le temps de connaître.…, il faut du temps, il faut de l’expérience…, on connaît plus ou moins vite, on acquiert de la connaissance plus ou moins vite, mais il faut quand même un certain temps.

Donc, ça ne dépend pas de la connaissance, ça ne dépend pas de l’ancienneté dans la vie chrétienne bien entendu, ça ne dépend pas même de la Parole de Dieu, de la Parole à laquelle on aurait attaché toute sa foi: «oui, oui je crois en ceci, je suis capable de rappeler des versets de tous les côtés, j’en connais des quantités...» ça ne dépend pas de cela, ça dépend d’un fait:


SUIS-JE DANS LA COURSE

ET EST-CE QUE JE LA POURSUIS SANS QUITTER LE CHEF DE MES REGARDS?


Il faut être attiré sans cesse par une personne: la personne de Christ nous attire, l’Esprit de Christ nous attire, nous pousse dans cette course! C’est l’esprit de Christ qui nous pousse dans cette course et la personne de Christ est celle qui nous attire par son Esprit; il faut donc se laisser guider, se laisser attirer sans jamais cesser de regarder à lui.

C’est d’autant plus important d’avoir les regards sur Jésus qu’il peut y avoir un sentier qui s’écarte...! On n'a pas fait attention, on l’a suivi en trottinant et puis le sentier s’est écarté, mais il peut y avoir si j’ai dit que la course était la foi d'obéissance, il peut aussi y avoir une foi déviée, une foi qui dévie, une foi qui se croit vraie et qui est fausse. Pourquoi, comment une foi peut-elle être fausse?

Oui la foi peut se fausser comme une pièce de mécanique se fausse, elle se fausse parce qu’elle devient MOTIVÉE PAR L’AMOUR DE SOI, par LA VOLONTÉ PROPRE et par LA POURSUITE DE BUT ÉGOÏSTE.

On en a été délivré, me direz-vous! Oui, mais ça revient, ça peut très bien revenir… Si je quitte l’humilité et la communion, si je me départis un tant soit peu de l’humilité qui est véritablement une robe… la robe de justice, nous avons celle de l’humilité, eh bien si je quitte cette humilité, je risque fort de revenir, sous une forme ou sous une autre, à l’amour de moi, à ma volonté propre que je vais croire comme étant peut-être la volonté de Dieu en disant: l’Esprit m’a dit, Dieu m’a dit… Évidemment, dans ce cas-là, on ne peut plus rien conseiller à celui qui vous dit ça… Le Saint-Esprit, il m’a dit…, Dieu m’a révélé que…

C’est curieux que Dieu t'aie révélé quelque chose qui est contraire à ce qu’il révèle aux autres ou à ce qu’il révèle dans sa Parole pour tout le monde!

Il y a donc une foi déviée, il faut bien se rendre compte de cela, car ELLE EST UNE CAUSE, ELLE AUSSI, DE NON-GUÉRISON, DE NON-ACCÈS À CETTE GRÂCE DE LA GUÉRISON.

Le Saint-Esprit a pour mission de rendre aux croyants la vue spirituelle qu’il doit porter sur Jésus; je dis: rendre possible aux croyants. Le croyant ne peut pas de lui-même porter les regards sur Jésus, mais le Saint-Esprit lui rend la chose possible; on ne peut pas définir cela, on ne peut pas donner des descriptions..., mais nous savons que spirituellement le Saint-Esprit nous permet de voir Jésus, non pas comme une forme, mais de voir Jésus tel qu’il est le Seigneur, l’Esprit… De le voir, de sentir sa présence, de vouloir vraiment être là tout près de lui. Le Saint-Esprit donne cette faculté aux croyants et Jésus est là comme s’il était visible.

L’Église..., ce sont ses disciples massés tout autour de lui et le suivant. Voilà l’Église, voilà le corps de Christ, voilà l’Église idéale; et lui Jésus, il doit rester cette présence vivante et réelle dont nous avons besoin à chaque instant, non pas une présence réelle dans une hostie comme disent les catholiques, mais une présence réelle dans le cœur.

Vous savez, il y a un mot qu'a dit le Seigneur parce que le Seigneur n’a pas fait autant de discours que j'en fais moi….., le Seigneur a enseigné avec peu de choses il a dit ceci:

On ne dira point: Il est ici, ou: Il est là. Car voici, le royaume de Dieu est au milieu de vous. On peut traduire aussi «au-dedans de vous». Il y a les deux sens: il est au-dedans est au milieu de vous, ça c’est l’Église! Il est là!

Le royaume de Dieu…, et vous savez que le royaume de Dieu, le Seigneur Jésus l’a bien défini quand il a dit: quelques uns d’entre vous ne mourrons pas qu’ils n’aient vu venir avec puissance le royaume de Dieu. Qu’est-ce qu’il leur a montré? Sa personne! Sa personne glorifiée, VOILÀ LE ROYAUME DE DIEU!

Le voilà pour nous maintenant le royaume de Dieu, plus tard il viendra au moment du triomphe final, mais pour l’instant le royaume de Dieu il est au-dedans de nous, il est au milieu de nous, il doit être au milieu de l’Église. C’est pour cela que nous avons à rechercher sa présence en nous et sa présence au milieu de nous: le royaume de Dieu c’est le Christ qui est là en nous et qui est là au milieu de nous.

La foi, elle-même n’a pas de pouvoir…! On a parlé du pouvoir de la foi, de la puissance de la foi, ça ce sont les suscriptions! Il ne faut pas se laisser tromper: les suscriptions que nous avons en italique dans la plupart des versions ne viennent pas de l’inspiration, elles sont le fait du traducteur.

On nous a mis «la puissance de la foi», c’est une très mauvaise expression parce qu'en réalité la foi n’a pas de puissance propre. La foi n’a de pouvoir que si elle est la course de quelqu’un qui regarde en courant le chef de la foi; alors la foi est comme disposant d’un pouvoir…

En réalité C’EST LE POUVOIR DE CELUI QUI A TOUT POUVOIR DANS LE CIEL ET SUR LA TERRE, c’est son pouvoir qui vient; il y a là alors une avenue par lequel le pouvoir arrive, vient, opère toutes sortes de choses, c’est pour cela que le Seigneur a dit: RIEN NE VOUS SERAIT IMPOSSIBLE…

RIEN N'EST IMPOSSIBLE... À DIEU! C’est-à-dire que vous auriez à disposition ce surpassement de l’impossibilité qui est le privilège de Dieu..., vous le feriez agir!

Mais pour nous la foi… le Seigneur nous a dit que la foi comme un grain de sénevé pouvait suffire! Ce n’est pas un gros un petit grain de moutarde…! Un petit grain de sénevé pouvait suffire pour transporter des montagnes…, alors Seigneur… que nous ayons ce grain de sénevé! Mais oui, la quantité ne va guère plus loin que le grain de sénevé…


Si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé…, mais… DANS LA VIE CHRÉTIENNE LA FOI C’EST L’ENGAGEMENT DANS LA COURSE..., et voyez comme le diable est malin, car il veut nous faire engager dans des partis politiques, dans des choses de la terre, dans des actions terrestres..., vous voyez comme il est malin! Il sait très bien que l’engagement chrétien est dans une course qui est de nature spirituelle…

Alors soyez donc dans la course, regardez le chef, celui qui conduit la course, qui est victorieux… Votre foi, c’est elle qui triomphe du monde! Si nous avons cette victoire, nous sommes dans la course, alors notre foi sera capable de toutes sortes de choses; la foi, on peut le dire, opère différentes choses, mais elle a pour caractère deux points:

- d’abord une action; l’action de courir, l’action d’être dans la course et de courir;

- et puis deuxièmement un contact avec Jésus par la vue… Le regard du croyant qui touche le Seigneur comme la femme avait touché le manteau du Seigneur en marchant… Le Seigneur marchait suivi par une foule..., elle s’est approchée, elle a touché, tout en marchant..., elle est la figure, si vous voulez, c’est une image de ce qui nous est demandé pour la vie chrétienne.


Ceci étant, notre guérison est donc liée à notre foi d’obéissance qui est l’engagement dans la course avec la vue portée sur lui, sur Jésus.

ALORS SI NOUS SOMMES MALADES QUE FAUDRA-T-IL FAIRE?

Eh bien, cela apparaît nettement maintenant, il faudra S’EXAMINER POUR SAVOIR SI NOUS SOMMES DANS LA FOI, autrement dit si nous sommes dans la course.

2 Corinthiens chapitre 13, verset 5:

Examinez-vous vous-mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus-Christ est en vous? à moins peut-être que vous ne soyez réprouvés.

Examinez-vous pour savoir si vous êtes dans la foi, nous avons dit que la foi c’était la course les regards fixés sur Jésus.

Ce conseil de l’apôtre Paul prend donc maintenant un sens précis. Alors si j’ai quelque chose une maladie ou autre chose…, il peut y avoir d’autres épreuves que la maladie, mais enfin nous parlons de la maladie; ce que je dis là est valable pour toutes sortes de difficulté, d’obstacles, mais enfin c’est la maladie qui est notre sujet.

Il faut donc se questionner: EST-CE QUE JE SUIS DANS LA COURSE, est-ce que je suis dans le peloton, que ce soit en tête ou à la fin cela n’a pas d'importance, nous l'avons déjà dit, mais est-ce que je suis dans le peloton qui SUIT le Seigneur? N’aurais-je pas suivi par hasard le gros du peloton qui a pris un sentier qui s'éloigne de lui, un sentier dans lequel le Seigneur n’est pas?


Si je ne suis pas dans la course, il faut que je le sache.

Pourquoi ne suis-je plus dans la course…?

Est-ce que je ne me serais pas arrêté? J’aurais pu m’arrêter..., je me suis peut-être arrêté… ça arrive qu’on s’arrête… : il semble parfois que l’on n’ait plus rien à faire, que tout est réalisé, qu'il n’y a plus qu’à attendre passivement. Pourtant il ne nous a jamais été demandé d’attendre Jésus passivement; il nous a été demandé de L’ATTENDRE EN VEILLANT! Sachons que dans la vigilance il y a toutes sortes de choses.

- Alors..., est-ce que je ne me serais pas arrêté?

- Est-ce que je n’aurais pas, autrefois, couru bien mieux que je ne cours maintenant?

- Est-ce que maintenant je n’aurais pas tout à fait cessé de courir?

- Est-ce que je ne serai pas de ceux qui se contentent d’une foi statique?

Ce que j’appelle une foi statique, c’est une foi qui ne court plus, qui n’est plus agissante; une foi qui conserve simplement l’adhésion aux vérités révélées, l’adhésion à la Bible, l’adhésion à l’ensemble de l’Église que je vois; je vois l’Église comme une réalisation terrestre, il y a une salle, il y a des membres, il y a un pasteur, il y a des anciens, il y a tout ce qu’on voudra, des sorties de temps en temps, il y a d’autres églises à côté, il y a des journaux,…

Je suis peut-être celui qui se contente de tout cela, de cet ensemble-là, MAIS TOUT CELA N’A RIEN DE SPIRITUEL!

Si je n’ai de vue que cela je ne suis plus dans une position spirituelle, je suis dans une position religieuse..., une religion de la terre, c’est tout! Je me suis donc arrêté, j’ai une foi statique.

Si je lis l'épître de Jacques j’apprendrai que cette foi statique C’EST UNE FOI QUI EST MORTE, c’est une foi qui meurt, une foi qui est morte qui ne vaut rien, absolument rien! Ce que voit Jacques c’est UNE FOI AGISSANTE, ce que Paul voit c’est UNE FOI AGISSANTE.

Je suis peut-être seulement ralenti dans la course, ralenti par des obstacles, ralenti par une certaine fatigue, une certaine lassitude… Les obstacles il faut alors que je les regarde un à un avec le regard de Dieu qui sonde les cœurs.

La lassitude..., il faudrait que je la secoue, et comment faire?

En revenant à plus de simplicité de cœur au cours de la marche chrétienne, au cours de la vie chrétienne!......

Il faudrait que l’on revienne à plus de simplicité de cœur parce qu’on l’a perdue cette simplicité de cœur que nous enseigne l’Écriture: NOUS AVONS PERDU LA SIMPLICITÉ DE CŒUR!

Vous savez, les nouveaux convertis ont une simplicité de cœur magnifique, c’est beau n’est-ce pas et, quand ils vous disent quelque chose, ils n’en savent pas long, mais quand il vous disent ce qu’ils savent, ça a tout de suite de la valeur spirituellement, ça a tout de suite un certain dynamisme spirituel, c’est quelque chose qui est bon… Hélas, nous avons perdu cette simplicité de cœur!

Il arrive que nous parlions de l’Écriture, de l’Évangile que nous connaissons bien…, nous avons peut-être appris beaucoup de versets, beaucoup de passages que nous pouvons citer devant les gens, mais ça ne fait rien du tout... Rien! Rien! Rien! Ça ne nous fait même plus rien à nous-mêmes... Rien!

La simplicité de cœur! L'humilité, la simplicité de cœur… ça a disparu, le diable s’est ingénié à créer autour de nous un autre environnement, un autre état d’esprit; nous avons changé nous-mêmes d’état d’esprit tout en restant des gens qui sont les membres d’une Église locale.

Tout cela, il faut évidemment le voir, il faut rechercher s'il n’y a pas un manque de ferveur et puis, d’une manière générale, IL FAUDRA CHERCHER L’ÉTERNEL, recommencer avec un cœur tout simple, un cœur humilié disposé à chercher l’Éternel. Si on le cherche, il se laissera trouver, il s’approchera de vous si vous vous approchez vraiment de lui, et vous pourrez être réengagé dans la course et, si vous êtes réengagé dans la course, VOUS POURREZ TROUVER LA GUÉRISON. Nous verrons un passage qui nous le dit.

Mais si quelqu’un ne veut rien, absolument rien voir en lui, rien modifier de l’état de son âme parce qu’il est conscient qu’il n’y a rien à faire, que tout est bien pour lui..., il ne s’examine pas, il ne veut rien changer dans sa vie..., sa vie qui est «chrétienne» à ses yeux..., il s'évertuera dans cet état, dans cette léthargie spirituelle.

Il s’évertuera aussi à réclamer sa guérison, mais il ne l’obtiendra pas, car SA FOI N’EST PAS DE CELLE QUI PUISSE ÊTRE EXAUCÉE, SA FOI N'EST PAS UNE FOI D'OBÉISSANCE, elle n’est pas une course les regards fixés sur Jésus… raison pour laquelle il n’est pas exaucé.

Il s’évertue, il crie, il voit les promesses, mais comme il est dans une sorte de léthargie:

- il ne s’examine pas,

- il ne voit pas objectivement ce qu’il est,

- il ne voit pas comment il est maintenant, pourquoi il n’est plus dans la course.

Il ne se rend compte de rien alors qu’il se dit chrétien...! Je ne dis pas qu’il soit rejeté, MAIS IL N’EST PAS GUÉRI, il reste dans cette épreuve cuisante de la maladie.

Nous avons dans l’épître de Jacques au chapitre 4 et au verset 5:

Croyez-vous que l’Écriture parle en vain?

C’est avec jalousie que Dieu chérit l’esprit qu’il a fait habiter en nous. Il accorde, au contraire, une grâce plus excellente; c’est pourquoi l’Écriture dit: Dieu résiste aux orgueilleux, Mais il fait grâce aux humbles. Les humbles peuvent s’examiner.

Soumettez-vous donc à Dieu; résistez au diable, et il fuira loin de vous. Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. Nettoyez vos mains, pécheurs; purifiez vos coeurs, hommes irrésolus. Hommes irrésolus..., les résolutions, nous l’avons déjà dit, elles sont graves de conséquences…

Sentez votre misère; soyez dans le deuil et dans les larmes; que votre rire se change en deuil, et votre joie en tristesse. Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera. (On pourrait même dire: il vous relèvera.)

Je voudrais terminer par Malachie au chapitre 4 et au verset 1:

Car voici, le jour vient, Ardent comme une fournaise. Tous les hautains et tous les méchants seront comme du chaume; Le jour qui vient les embrasera, Dit l’Éternel des armées, Il ne leur laissera ni racine ni rameau.

Mais pour vous qui craignez mon nom... la crainte de Dieu! Vous qui craignez mon nom…, il y a beaucoup de choses dans la crainte de Dieu... Mais pour vous qui craignez mon nom... se lèvera Le soleil de la justice, Et la guérison sera sous ses ailes; du soleil de la justice… c’est le Seigneur Jésus… Et la guérison sera sous ses ailes; Vous sortirez, et vous sauterez comme les veaux d’une étable...

La joie céleste que vous aurez reçu du Seigneur..., la guérison sera sous ses ailes! allez la chercher là, la guérison, elle est sous les ailes de l’Éternel. Amen.


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