Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

LA FOI EN LA GUÉRISON DIVINE.

(534-07- La foi en la guérison divine)

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Robert Menpiot


Relation du chrétien (malade ou non) avec le CORPS de Christ

L'écharde de Paul dans la chair.


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Avertissement: Dans la mesure du possible nous avons gardé le «langage parlé»

Nous allons continuer notre étude sur la foi en la guérison; notre but, je le redis pour les personnes qui n’étaient pas là, notre but c’est de relever, de FORTIFIER LA FOI EN LA GUÉRISON DIVINE.

Je parle essentiellement de la guérison des chrétiens; je n’exclus pas l’autre, mais celle qui nous occupe le plus, puisque nous ne sommes pas ici en évangélisation, c’est de la guérison des chrétiens. Cette guérison des chrétiens qui semble, de notre temps, plus difficile à obtenir que dans un certain passé. Dans les débuts de la Pentecôte, il n’en était pas de même: il s’est donc passé quelque chose!


* * *


Nous allons poursuivre l’examen de quelques textes bibliques. Nous allons d’abord voir la 3e épître de Jean, chapitre 3, verset 1:

L’ancien, à Gaïus, le bien-aimé, que j’aime dans la vérité. Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, comme prospère l’état de ton âme. J’ai été fort réjoui, lorsque des frères sont arrivés et ont rendu témoignage de la vérité qui est en toi, de la manière dont tu marches dans la vérité. Je n’ai pas de plus grande joie que d’apprendre que mes enfants marchent dans la vérité.

(C’est-à-dire: vivent de telle manière que leur vie exprime la vérité. Leur vie est en accord avec la Parole de Dieu; voilà ce que c’est que marcher dans la vérité.)

Mais ce qui nous intéresse particulièrement maintenant c’est ce que dit Jean au verset 2: Je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, COMME prospère l’état de ton âme.

Jean envisage une prospérité à tous égards, il réunit deux aspects de la prospérité d’un enfant de Dieu, – Gaïus est un exemple que nous prenons comme tel – deux aspects de la prospérité d’un enfant de Dieu:

- l’état de son âme,

- l'état de son corps.

Vous voyez que les deux choses sont vues ensemble: sois en bonne santé COMME prospère l’état de ton âme. «Puisque l’état de ton âme prospère alors, je souhaite aussi que tu sois en bonne santé, que tu prospères dans ta santé.»

PROSPÉRER, C’EST AVOIR OBTENU LE SUCCÈS! Ainsi Jean souhaite à Gaïus qui marche dans la vérité, un succès étendu à toute sa vie de chrétien; une vie de chrétien qui soit un succès!

Un succès, bien entendu, par la conformité qu’elle offrira à la vie du Seigneur Jésus, à la vie nouvelle. Un succès de l’expérience chrétienne comprenant le bon état de santé.

Le Saint-Esprit qui a inspiré tout cela a désiré pour nous-mêmes, pour tout chrétien, pour tout enfant de Dieu DONT L’ÉTAT DE L’ÂME EST BON (qui marche dans la vérité), souhaiter un bon état de santé pour lui. Par conséquent, il a désiré l’élimination de toute maladie (si elle survient), élimination venant par la guérison de façon à jouir d’un bon état de santé.

Je ne vais pas plus loin, c’était une simple mention qui était à faire. Nous allons maintenant entrer dans une considération plus profonde avec Éphésiens 5, versets 28 à 30:

C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même.

Car jamais personne n’a haï sa propre chair; mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l’Église, parce que nous sommes membres de son corps.

Ici, nous sommes obligés de combler un vide, une lacune, une omission de notre traducteur, car il y a dans le texte original grec (et toutes les autres traductions en font mention): nous sommes membres de son corps étant SA CHAIR ET SES OS.

C’est ainsi dans la version Darby, dans d’autres traductions en français et dans le texte grec; je ne sais pas pourquoi Segond l'a éliminé, je n’en sais rien!

Nous sommes membres de son corps..., Darby met nous sommes membres de son corps, sa chair et ses os; NOUS SOMMES SA CHAIR ET SES OS.

Dans 1 Corinthiens 12, verset 27:

Vous êtes LE corps de Christ, et vous êtes SES membres, CHACUN pour sa part.

Vous voyez comme l’apôtre insiste! On pourrait peut-être voir la chose dans une grande généralité et dire oui, nous sommes ses membres, dans l’ensemble…, l’Église est vue comme la réunion de beaucoup de personnes qui ensemble forment les membres du Christ, mais l'Écriture nous dit: CHACUN POUR SA PART! Ça veut dire considérez-vous, CHACUN DE VOUS comme un des membres du corps de Christ.

Voyons aussi 1 Corinthiens chapitre 6, verset 15:

Ne savez-vous pas que vos corps sont des membres de Christ?

Vous voyez comme ici c’est très précis!

Avant, il nous était dit: nous sommes membres de son corps. Bien sûr comme toujours, d'aucuns peuvent dire: «Il faut entendre ça uniquement dans un sens spirituel: vous êtes le corps de Christ et vous êtes ses membres chacun pour sa part»; mais ici l’apôtre dit: ne savez-vous pas que vos corps sont des membres de Christ!

Les corps sont impliqués dans cette appartenance au corps de Christ:

Prendrai-je donc les membres de Christ pour en faire les membres d’une prostituée, loin de là, ne savez-vous pas que celui qui s’attache à la prostituée EST UN SEUL CORPS avec elle, car, est-il dit, les deux deviendront une seule chair, mais celui qui s’attache au Seigneur est avec lui un seul esprit.

Nous voyons que PAR LE CORPS et par UN USAGE MAUVAIS DE NOTRE CORPS nous pouvons très bien faire de l'un des membres de Christ, les membres d’une prostituée ou les membres d’un homme impudique, par exemple! Vous voyez par conséquent qu’on ne peut pas faire de son corps n’importe quoi!


Est-il bon que notre corps qui est membre de Christ soit ravagé par un mal tenace? Si le mal moral ne doit pas entrer dans le corps, ne doit pas s’emparer du corps (prostitution, impudicité, etc.), il ne faut pas non plus qu’un mal physique s’empare de lui! Nous avons à approfondir cela.

Je reviens à Éphésiens 5 où nous voyons que nous sommes membres du corps de Christ étant SA CHAIR ET SES OS: nous sommes sa chair et ses os! Il faut tenir compte de cela!

Notre corps n’est pas hors de propos ici, nous le voyons.

Étant sa chair et ses os, c’est une allusion que Jésus avait déjà faite lui-même dans la Genèse chapitre 2, verset 23:

Et l’homme dit: Voici cette fois celle qui est OS DE MES OS et CHAIR DE MA CHAIR! on l’appellera femme, parce qu’elle a été prise de l’homme. (Icha, parce qu'elle a été prise de Ich)

On l’appellera femme; il s’agit d'Ève; cette Ève est os de mes os et chair de ma chair, elle est donc participante de l'être même de celui qui est son mari, elle est participante; il y a une unité de substance entre les deux.


Les paroles reprises par le Seigneur Jésus concernant le mariage d’une manière générale dans l’Évangile de Mathieu au chapitre 19: cette parole exprime l’union parfaite dans le mariage, mais ici dans Éphésiens au chapitre 7, nous sommes aussi dans le mariage puisqu’il s’agit de l’attitude des maris envers les femmes et des femmes envers les maris; mais l’apôtre Paul se sert de ce qu’il conseille aux femmes d’être soumises à leur mari, et au mari d’aimer leurs femmes, de les nourrir, de prendre soin d’elle; il se sert de cela comme d’un support comme une raison pour parler de Christ et de l’Église, et il termine au verset 32:

Ce mystère est grand; je dis cela par rapport à Christ et à l’Église.

Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari.


PAR RAPPORT À CHRIST ET À L’ÉGLISE.

Il y a donc le mariage, chose sociale, état social, volonté de Dieu pour l’établissement du foyer, de cette cellule familiale qui va construire la société humaine et l'organiser

Paul se sert du mariage pour dire:

«Attention il y a là un support d’idée, il y a là quelque chose qui doit, de façon incessante, pour un croyant, parler de l’union de Christ et de l’Église; union que nous voyons, dans le cantique des cantiques.»

Ces paroles expriment donc l’union parfaite dans le mariage et également, et par-dessus, et à cause de cela, L’UNION VIVANTE DE CHRIST AVEC L’ÉGLISE QUI EST SON CORPS.

Christ participant de notre nature humaine; nous le savons il a participé..., il participe, je l’ai dit au présent, car il n’a pas abandonné notre nature humaine, au contraire, il l'a passée à travers la mort pour la faire ressortir, la reprendre une fois ressuscité.... et puis, il l'a glorifiée en la transportant là où il était auparavant; là d’où il venait, c’est-à-dire à la droite de Dieu.

Christ participe de notre nature humaine, il y participe toujours; quant à Ève, nous venons de voir cela dans la Genèse, elle fut formée de la substance d’Adam, son mari, de sorte qu’elle était chair de sa chair et en os de ses os; elle était la continuation de l'être qui était Adam; de même, les croyants régénérés sont unis avec Christ en un seul corps, en un seul être; ILS NE SONT PLUS DEUX a dit le Seigneur Jésus en parlant du mari et de la femme, ils ne sont plus deux ils sont un seul.

Rappelant la Genèse au chapitre 2 et au verset 23: CHAIR ET OS, ils ne sont plus deux, ils sont un seul!

L’apôtre Paul a appuyé cela dans une déclaration qui se trouve dans 1 Corinthiens au chapitre 12, verset 12:

Car, comme le corps est un et a plusieurs membres (le corps est un, il est une unité) et comme tous les membres du corps, MALGRÉ LEUR NOMBRE, ne forment qu’un seul corps, AINSI EN EST-IL DE CHRIST… Ainsi en est-il de Christ!

Qu'appelle-t-il le Christ ici?

Ce n’est pas la personne du Seigneur Jésus-Christ isolément, pas du tout: IL APPELLE CHRIST, L’ENSEMBLE DU CORPS; il appelle Christ LE CORPS ET LA TÊTE, l’Église et son Seigneur, voilà ce qu’il appelle Christ!

Ainsi quand on porte ce nom de chrétien, de «Christien» faudrait-il dire, ça veut dire:


Membres d’un corps qui possède une merveilleuse unité et qui s’appelle Christ…,

Membre d’un corps qui s’appelle Christ!


Comme le corps est un et a plusieurs membres, et comme tous les membres du corps, malgré leur nombre, ne forment qu’un seul corps, AINSI EN EST-IL DE CHRIST. (Ainsi en est-il du corps de Christ et non pas de Christ vu comme la tête du corps seulement.)

Il y a là quelque chose de bouleversant et nous n’avons pas le droit, mes amis, de penser en dessous de cela, de minimiser la Parole de Dieu en l'ajustant à notre pauvre compréhension! Nous avons à recevoir…!

C’est en général en l'ajustant à notre pauvre compréhension que nous détruisons la Parole de Dieu, que nous affaiblissons la Parole de Dieu, et en même temps notre foi.

Quand nous l'affaiblissons parce que nous ne comprenons pas la Parole de Dieu, nous limitons notre foi, car il faut que la foi saisisse la Parole de Dieu dans toute sa valeur, dans tout son ensemble.

Ainsi nous voyons que Christ est véritablement chair de notre chair et os de nos os et nous sommes nous aussi sa chair et ses os; nous sommes sa chair et ses os!


Un seul corps, et, pour être un seul corps, Dieu a voulu que Christ son fils, incarné, puis mort et ressuscité, puis glorifier nous communique sa propre substance.

Nous l'avons reçu, et nous devons l'avoir reçu – ou sans cela nous ne sommes que dans les corridors peut-être, nous ne serions pas véritablement dans le temple qu'est la maison de Dieu – donc, il faut absolument que nous ayons reçu communication de la substance de Christ pour être des «Christiens», pour être des membres du corps du Christ, des «Christiens» puisque LE CORPS TOUT ENTIER S’APPELLE CHRIST.

Cette union des rachetés avec le Seigneur Jésus-Christ n’est pas à dissocier pour ni trouvé que la réalité spirituelle. De même qu’il y a union dans l'être du chrétien qui est esprit, âme et corps, de même il y a union dans le corps du Christ et C’EST LE CHRIST DANS TOUTE SA PERSONNE QUI EST UNIE À TOUTES LES PERSONNES, à ses membres, chacun pour sa part, chacun étant, esprit, âme et corps: tout est impliqué dans cette union.

Notre corps donc, c’est à quoi je veux en venir, est impliqué lui aussi dans cette union avec Christ.

Pourquoi cela peut-il se faire et être envisagé? Je disais, c’est la volonté de Dieu – et quant au Seigneur Jésus-Christ, il nous est dit de lui qu’il a le pouvoir de s’assujettir toute chose; c’est-à-dire d’amener à lui et de RÉUNIR à lui toute chose. Toute chose!

C’est bien dit dans Philippiens 3 versets 21:

Il transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire.

Bien sûr ce corps-là n’hérite pas la vie éternelle, le royaume de Dieu; il nous faudra changer de corps, c'est pourquoi il va rendre notre corps semblable au corps de sa gloire: il a le pouvoir de s'assujettir toute chose, et ce pouvoir il l'a maintenant; tant que nous sommes sur la terre, tant que nous ne changeons pas de corps, il s’assujettit notre être tel qu’il est: esprit, âme, et corps.

Il ne peut pas tenir nos corps séparés; si cela était possible, alors nous pourrions vivre une vie sublime par l’âme ET EN MÊME TEMPS laisser le corps galvaudé sur la terre et faire ce qu’il veut; c'est ce que certains hérétiques ont compris et ont voulu faire dans les premiers temps de l’Église.


En conclusion pour ce qui nous intéresse ici, disons que le corps de l’enfant de Dieu reçoit la vie de Christ, il reçoit DE la vie de Christ toute l’énergie vitale dont il a besoin pour être membre du corps de Christ; il lui faut une énergie vitale!

Sa vie, LA VIE DU SEIGNEUR JÉSUS EST DONNÉE À L’ÉGLISE, une vie qui se répand dans l’esprit, l’âme, et le corps, et cela pour chaque enfant de Dieu, chacun pour sa part. Cette vie divine subvient à tout..., elle subvient à tout!


Voilà chers amis, je pense que ces choses vous les comprenez: IL N’Y A PAS À DIFFÉRENCIER L’ESPRIT OU L'ÂME DU CORPS, pas du tout: notre être tout entier! Nous allons voir que l’apôtre Paul, dans les Thessaloniciens, nous dit bien: notre être tout entier.

Le Seigneur Jésus a prononcé cette merveilleuse parole qui est en somme une proclamation d’une haute vérité, d’une vérité dont nous avons à nous nourrir dans l'évangile de Jean au chapitre 6 et au verset 57:

Comme le Père qui est vivant m’a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi. (Car «le manger...,» manger sa chair et boire son sang, c’était croire vraiment en lui.)

C’est très net dans le chapitre 6 de Jean: celui qui croit en moi à la vie éternelle, celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle.

Donc «le manger», c’est l’équivalent de croire, c’est la véritable foi.

Je le répète: comme le père qui est vivant et qui m’a envoyé, MOI je vis par le père! Vous voyez: JE VIS PAR LE PÈRE, ainsi de même, l’homme qui me mange vivra PAR moi.

Par conséquent toutes les énergies de ma vie (celle de Jésus) vont lui être transfusées (à l'homme qui vit par MOI). Il va recevoir les énergies de cette vie qui me vient à moi-même du Père....., vous ne pouvez pas la recevoir directement du Père, mais elle passe par moi (Jésus) qui ai pris votre nature et qui, dans une nature humaine comme la vôtre, prise au milieu de vous, cette nature humaine je l’ai forgée, j’en ai fait «l’homme nouveau». La vitalité de cet homme nouveau, la voici, elle vous est communiquée! Dans la Bible, il y a communication, l’Esprit assure cette communication.

Nous avons aussi 1 Thessaloniciens chapitre 5, versets 23; un texte très important également ou l’apôtre Paul nous dit:

Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, L’ESPRIT, L’ÂME ET LE CORPS, soit conservé irrépréhensible, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ! Celui qui vous a appelés est fidèle, et c’est lui qui le fera.

Qu’est-ce que cela signifierait si le corps était dissocié en disant: «non, ça n’a pas de sens pour le corps..., il s’agit uniquement de l’âme..., de l’esprit et de l'âme.»

Ainsi donc, l’esprit et l’âme seraient conservés irrépréhensibles, mais le corps, non! NON! Et pourtant il est là, il fait partie de votre être tout entier.


SI VOUS N’APPLIQUEZ LA PAROLE DE DIEU QU'À L'ESPRIT ET À L'ÂME,

ALORS VOUS NE L’APPLIQUEZ PAS À VOTRE ÊTRE TOUT ENTIER


Or le Dieu de paix vous sanctifie lui-même..., il veut vous sanctifier, mais comment: TOUT ENTIER!

ET QUE TOUT VOTRE ÊTRE tout votre être, qui comprend l’esprit, l’âme, et le corps – soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ.

Celui qui vous a appelé est fidèle et c’est lui qui est le fera.

C’est pourquoi je vous ai mis sur ce tableau, ces petites choses afin de vous aider à prendre des notes et à vous parler de ces choses qui devrait rentrer, non pas dans votre tête, mais dans le cœur:


DIEU DONNE CE QU'IL ORDONNE,

rappelez-vous cela:

DIEU DONNE CE QU'IL ORDONNE!


Quand la Parole de Dieu ordonne quelque chose, quand la Parole de Dieu nous donne une instruction en vue de ce que nous devons être et de ce que nous devons faire, dans cette instruction, il y a le vouloir et le faire, il y a la force, la possibilité de réaliser la volonté de Dieu. C’est pourquoi j’ai aussi noté les décrets de sa volonté que nous lisons dans la Parole de Dieu qui sont des promesses: des promesses d’accomplissement!

Il envoie donc, il produit, comme le dit l'épître aux Philippiens, le vouloir et le faire.

Ça c’est à savoir, nous sommes dans le domaine spirituel, c’est-à-dire que tout est fait, vu et ordonné par Dieu qui est ESPRIT, tout vient de l’ESPRIT, rien ne se fait en dehors de l’ESPRIT, en dehors de Dieu. Nous savons que c’est Dieu qui va tout faire, que les corps, la matière, tout cela, c’est le travail de l’ESPRIT, c’est l’œuvre de l’ESPRIT, par conséquent nous n’avons pas à différencier l’être humain qui est esprit, âme, et corps.

Le Seigneur maintenant, c’est l’Esprit qui va agir sur l’être tout entier, l’être humain tout entier l’être humain bien sûr qui a «mangé» Christ, c’est-à-dire qui est véritablement venu à lui part une foi authentique.


DIEU DONNE CE QU'IL ORDONNE! Qu’est-ce que Dieu a ordonné?

C’est la SANCTIFICATION avec des précisions qui sont tout au long des épîtres et même dans les paroles du Seigneur que nous retrouvons dans les Évangiles.


Il a ordonné la sanctification, et Paul nous dit que: c’est lui qui le fera; c’est lui qui va vous sanctifier lui-même, il a ordonné, il donne: il leur ordonne il donne! Et, en ordonnant, en vous disant: «il faut que vous soyez ceci», il met une force d’exécution, d’accomplissement dans sa Parole.

Si je bois sa Parole, si je la prends par le cœur, hélas..., ce n'est pas ce que nous faisons, mes amis...; nous prenons par la tête, nous disons: «je connais la Bible, je connais l’Évangile», AVEC LA TÊTE, mais nous ne le prenons pas PAR LE CŒUR, c'est pourquoi la Parole de Dieu ne nous a pas transformés, elle n’a pas bousculé quelque chose dans notre cœur, elle n’a pas réduit la chair à zéro, à néant, et c'est ainsi que nous continuons de vivre par la chair.

C’est ça qui est le grand dommage, mes amis, c'est de là que vient le dommage moral, spirituel de notre vie qui n’est pas véritablement la vie du Seigneur Jésus, un dommage qui ouvre la porte à la maladie également. Tout cela vient de ce que nous n’avons pas saisi la Parole de Dieu dans le cœur, sachant que dans cette parole il y a un pouvoir d’accomplissement: nous croyons intellectuellement, NOUS CROYONS PAR LA TÊTE ET NON PAR LE CŒUR!

Revenons à 1 Thessaloniciens, chapitre 5 et verset 23. à ces paroles de l’apôtre Paul qui nous dit:

Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que TOUT votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ!

Soit conservé irrépréhensible, alors pour l’esprit, pour l’âme nous pouvons peut-être plus facilement comprendre que cela soit conservé irrépréhensible, mais qu’est-ce que ça veut dire conserver un corps irrépréhensible? Comment cela peut-il se faire?

Sanctifier l'être tout entier..., sanctifier l’esprit..., sanctifier l’âme..., peut-être que cela nous le comprenons mieux, nous l’acceptons mieux, mais SANCTIFIER LE CORPS POUR LE RENDRE LUI AUSSI IRRÉPRÉHENSIBLE..., parce que lui aussi il faut qu’il soit irrépréhensible.

Il n’est pas possible que l’esprit et l’âme soient irrépréhensibles si le corps ne l’est pas. Alors, qu’est-ce que cela veut dire? Il faut tout de même que nous descendions un petit peu dans ces paroles pour les sonder.

L’esprit de l’homme est sanctifié, conservé irrépréhensible lorsqu’il est PÉNÉTRÉ et CONDUIT PAR L’ESPRIT DE DIEU, Lorsqu’il se laisse conduire, gouverner, diriger, inspirer par l’Esprit de Dieu. Il est ainsi en relation harmonieuse avec l’Esprit de Dieu qui est l’Esprit de Christ.

Christ sait affluer (déverser) dans l’esprit de l’homme la lumière de la vie: JE SUIS LA LUMIÈRE DU MONDE, et nous voyons, dans le commencement de Jean, que la lumière était la vie des hommes, la lumière de la vie, il fait affluer cette lumière, pourquoi?

Parce que, par la foi, cet homme régénéré s’ouvre; son esprit est ouvert. Parce qu'il est entièrement ouvert, voici que la lumière du Christ y vient; c’est ainsi qu’il est sanctifié!

Quant à l’âme, elle est sanctifiée, conservée irrépréhensible lorsque toutes les affections, car c’est son niveau à elle, c’est le niveau des affections, lorsque toutes les affections, tous les mouvements qui peuvent se produire, tous les désirs, toutes les intentions, toutes les pensées dont elle est le siège RESTENT SOUS LA DOMINATION DE L’ESPRIT qui lui-même est sanctifié. Cette âme étant sous la domination de l’esprit lui-même placé sous la domination du Seigneur, cette âme est soustraite à la domination du monde d’en bas, elle est soustraite à la domination de la chair et du monde. Voilà comment elle est sanctifiée, rendu irrépréhensible!

Nous arrivons maintenant au corps; le corps est sanctifié, il est gardé irrépréhensible lorsque ses appétits, ses penchants, ses besoins même – le corps à des besoins – sont retenus. Il y a une expression dans la Bible qui est très claire; elle est dans l’épître de Jacques chapitre 3, verset 2:

Nous bronchons tous de plusieurs manières. Si quelqu’un ne bronche point en paroles, c’est un homme parfait, capable de tenir tout son corps en bride.... Capable de tenir tout son corps en bride!

Si nous mettons le mors dans la bouche des chevaux pour qu’ils nous obéissent, nous dirigeons aussi leur corps tout entier...

Vous comprenez ça! Ici donc, c’est un homme parfait..., disons qu'à tous égards, pour tous les penchants, pour tous les besoins du corps, voilà un homme qui est capable de tenir tout son corps en bride; il retient ce coursier impétueux qui a souvent en lui la flamme de la géhenne, l’excitation de la géhenne; alors..., il tient en bride ce corps.

Je répète que ce corps sera sanctifié lorsque tous les appétits, tous ses penchants seront retenus.

Les besoins du corps, les besoins normaux qui doivent être assumés… Il y a des fonctions physiologiques dans le corps qui doivent être assurées, mais ces besoins du corps seront élevés et purifiés par l’action de l’âme et de l’esprit eux-mêmes sanctifiés tout d’abord, eux-mêmes gardés irrépréhensibles.

Tout cela va jouer ensemble, se faire ensemble. Toutes les ressources du corps, ses forces, ses possibilités, ses facultés vont alors servir d’instruments à l’accomplissement de la volonté de Dieu:

- Christ va régner sur l’esprit,

- l’esprit va régner sur l'âme

- et l’âme va régner sur le corps.

Voilà le tableau, voilà comment tout votre être, esprit, âme, et corps va se trouver sanctifié et gardé irrépréhensible pour l’avènement de notre Seigneur.

Le péché, c’est lui qui va apporter un dérèglement et faire des dégâts dans cette belle harmonie que nous venons de dire.

Que va-t-il se faire si le péché apparaît?

- L’esprit de l’homme va se séparer de la communion avec Christ;

- Cet esprit, ainsi séparé, va devenir impuissant à contenir l'âme;

- L’âme dont l'esprit ne règne plus sur elle, va accueillir la tentation qui monte du corps!

Et le corps, vous savez..., il a de ces poussées, de ces exigences, il est appâté du dehors, et tous les démons sont là pour l’actionner; alors, ce corps va exiger…, cette chair va revenir avec ses volontés premières, les volontés de la chute en Éden, et tout va s’enflammer et céder à la chair, la chair va avoir raison.

Mais l’homme est un, en trois parties; c’est en somme une trinité; c’est une trinité! Il est UN, votre être tout entier! Cela d’ailleurs peut nous faire comprendre comment Dieu peut être un tout en étant trois.

L’homme est lui-même une trinité, un, en trois parties UN DANS SES FACULTÉS ET DANS SES FORCES, il ne peut donc rester irrépréhensible, il ne peut être conservé dans le bienfait de la régénération qui lui a été donnée QUE DANS UNE COMMUNION RÉELLE AVEC CHRIST quand TOUT l'être est le temple du Saint-Esprit, c’est pourquoi le corps n’est pas excepté lorsqu’il est dit vous êtes le temple du Saint-Esprit.


Mais la tentation, les convoitises guettent l’homme que Dieu a pourtant changé en raison de sa foi, elles continuent à le guetter; rappelons-nous que nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang seulement, mais aussi contre tous ces esprits méchants, ces dominations dans les lieux célestes qui sont là pour exciter, pour trouver la faille, trouver le moyen de pénétrer et produire l’excitation au mal, à la désobéissance.

Si ces tentations guettent l’homme, la maladie le guette aussi; il est guetté de deux manières, il est guetté par la tentation, PAR LES CONVOITISES et il est guetté PAR LA MALADIE.

La tentation va donc guetter l'âme, mais il nous est dit quelque chose dans 1 Corinthiens, chapitre 10 versets 13:

Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter.

Dieu va donc préparer le moyen d’en sortir, il ne va pas empêcher la tentation de nous atteindre parce que sans elle il empêcherait toute éducation et toute formation, tout affermissement de la foi.

C'est là le grand problème que traite Dieu. Par conséquent la tentation va agir, mais Dieu préparera le moyen d’en sortir; alors, si pour la tentation cela nous est dit:

- que Dieu prépare le moyen de sortir de la tentation,

- il prépare aussi le moyen de sortir de la maladie, d’où la guérison.

On sort de la maladie comme on sort du péché et de l’accoutumance au péché, comme on sort des résistances parce que, je le dis souvent, LA NOTION DE PÉCHÉ NOUS L’AVONS LIMITÉ, nous n’avons pas une notion du péché suffisante parce que nous ne prenons pas assez garde à tout ce que nous dit L’Écriture, à tout ce qu’elle nous enseigne sur nous-mêmes.

Nous ne prenons pas garde, par exemple, que nourrir dans notre cœur des petites résistances, des petites volontés humaines et de subordonner plus ou moins notre vie chrétienne à ces petites résistances, à cette petite volonté humaine qu’on a dans le cœur: C’EST LE PÉCHÉ TOUT SIMPLEMENT! C’est l’état de péché! Le péché n’a pas besoin d’être gros d’être apparent, c’est l’état de péché qui est pris en compte.

Si nous résistons à quelque chose que Dieu veut pour nous – il veut pour nous des progrès – et que nous sommes dans la résistance, c’est un état de péché et par conséquent s’il y a état de péché, nous l’avons déjà dit, il peut y avoir aussi état de maladie: La maladie nous guette comme la tentation:


Le moyen d’en sortir, c’est l’humiliation et la repentance…

Humiliation et repentance!


Cela ne servirait à rien de constamment demander la guérison, de prier instamment pour sa guérison et de ne prendre aucun souci de l’état de son âme...

Avant tout, il faut regarder avec la vue du Seigneur lui-même, regarder ce qui se passe, regarder en quoi nous mettons en arrêt, en échec L’ŒUVRE DE SANCTIFICATION DE DIEU EN NOUS!

Nous, nous mettons en travers..., c’est bien arrangé, c’est bien installé dans le fond de notre âme, tout est si bien disposé que Dieu ne peut plus continuer son œuvre de sanctification, il ne peut plus nous rendre irrépréhensibles parce que nous conservons des petites pointes du côté du caractère. C’est vrai..., des petites pointes, des petites saillies du côté du tempérament, il y a même des chrétiens qui se défendent en disant «c’est mon tempérament, c’est celui-là…»

Eh bien..., ton tempérament que va-t-il faire de toi s’il continue à rester comme ça ton tempérament? Il va te mener en enfer!

Il faut que ton tempérament cède, car c’est la chair! Il faut que tout cela cède! Si tu es un enfant de Dieu changé et régénéré, tu es un autre homme; toutes les choses passées sont finies, tout ce qui était ton passé, ton caractère tout cela n’a plus rien à voir, car ton caractère a été crucifié.

Il faut maintenant que tu vives vraiment nourri par la vie de ton Seigneur qui n’avait pas de caractère. Vous avez trouvé un caractère et un tempérament? Moi, je n'en ai jamais trouvé! Jamais je n’ai vu dans la manière d’agir de Christ, ni caractère, ni tempérament, cela a toujours été cette pureté d’accomplissement de la volonté du Père.

Il faut bien dire que l’arbre porte un fruit, qu’il doit porter un fruit, s’il n’en porte pas, il est bon à être coupé tout simplement, mais il porte un fruit, alors il faut que la foi persévérante et agissante d’un vrai chrétien entraîne des réalités tangibles; c’est ce que veut le Seigneur: des réalités tangibles! Il faut que, dans le cours de notre existence, LE PÉCHÉ SOIT EXCLU MALGRÉ LA TENTATION.

Si le fruit d’une vie consacrée est là, bien réel parce que le péché est tenu hors de nous, alors..., si le fruit d’une vie consacrée est là, bien réel, LE FRUIT DE LA SANTÉ LE SERA AUSSI. Je souhaite que tu sois en bonne santé comme prospère l’état de ton âme.


* * *


Nous allons maintenant voir encore 2 Corinthiens chapitre 1, verset 8:

Nous ne voulons pas, en effet, vous laisser ignorer, frères, au sujet de la tribulation qui nous est survenue en Asie, que nous avons été excessivement accablés, au delà de nos forces, de telle sorte que nous désespérions même de conserver la vie.

Et nous regardions comme certain notre arrêt de mort, afin de ne pas placer notre confiance en nous-mêmes, mais de la placer en Dieu, qui ressuscite les morts.

C’est lui qui nous a délivrés et qui nous délivrera d’une telle mort, lui de qui nous espérons qu’il nous délivrera encore, vous-mêmes aussi nous assistant de vos prières, afin que la grâce obtenue pour nous par plusieurs soit pour plusieurs une occasion de rendre grâces à notre sujet.

Que se passe-t-il? L’apôtre Paul avec son apostolat était évidemment l’objet de beaucoup de sévices, de beaucoup de tribulations et, il eut à souffrir de différentes manières; il l'explique dans un autre texte disant qu'il a même été sur la mer, plongé dans l’abîme et près de succomber

Vous voyez qu’il regardait comme certains son arrêt de mort à lui et ses compagnons qui le suivaient.

Eh bien, il en a été délivré! Il nous montre que ce n’était pas tellement ici la maladie, mais des sévices, des choses qui atteignaient son corps, des blessures, des mises en péril qui menaçaient sa vie au point qu’il ne savait même pas s’il allait conserver cette vie.

Accablé qu’il était, accablé au-delà de ses forces de résistance, il désespérait de conserver la vie! Mais lui-même nous montre ici qu’il fallait qu’il apprenne une grande chose d’une façon pratique:

IL FALLAIT QU’IL APPRENNE À PLACER SA CONFIANCE EN DIEU qui ressuscite les morts et non pas en lui-même. (Ne plus placer notre confiance en nous-mêmes, c’est peut-être une chose qui est difficile et long à apprendre.) Paul l’a appris au cours de son ministère; il était déjà bien engagé dans le ministère, mais il fallait qu’il apprenne encore plusieurs choses.

Par conséquent, aucun de nous n'est exempté d'apprendre, fut-il évangéliste, pasteur ou ancien de l’Église ayant des dizaines d’années de conversion, il a à apprendre, car on apprend toujours et personne n’est excepté de cela! Peut-être même que ceux qui sont allés loin, ceux à qui Dieu a beaucoup donné, à ceux-là il sera exigé davantage parce que Dieu veut les faire aller plus loin encore.

Paul et ses compagnons avaient donc à apprendre, à CESSER COMPLÈTEMENT DE PLACER LEUR CONFIANCE EN EUX-MÊMES; il fallait désapprendre cela pour apprendre à placer leur confiance en Dieu: cela ne s’apprend pratiquement que par l’expérience qu’on en fait.


* * *


Voilà déjà une première chose qui nous est dite concernant l’apôtre Paul; et je vais maintenant arriver à cette fameuse écharde dans la chair de l’apôtre Paul.

Que de sottises n'a-t-on pas dites à ce sujet-là, c’est à en frémir, à en frémir!

Dans 2 Corinthiens au chapitre 12, à partir du verset 1:

Il faut se glorifier... Cela n’est pas bon. J’en viendrai néanmoins à des visions et à des révélations du Seigneur.

Je connais un homme en Christ, qui fut, il y a quatorze ans, ravi jusqu’au troisième ciel si ce fut dans son corps je ne sais, si ce fut hors de son corps je ne sais, Dieu le sait. Et je sais que cet homme si ce fut dans son corps ou sans son corps je ne sais, Dieu le sait...

Vous voyez, je fais cette remarque en passant, comment Paul se refusait à dissocier l’esprit du corps. Tant que nous sommes sur la terre que nous ne sommes pas partis dans la cité de Dieu, il n’y a pas lieu de dissocier le corps.

Il dit: «Je suis allé, je ne peux pas vous dire si c’est avec mon corps c’est possible, c’est bien possible, mais je ne peux pas vous dire, je ne peux pas vous dire si Dieu a vraiment fait cette séparation, s’il a laissé mon corps sur la terre et emmener mon esprit, je ne sais pas, je ne sais pas, Dieu le sait, je le sais!» En tout cas il n’exclut pas cela.

Verset 3:

Et je sais que cet homme si ce fut dans son corps ou sans son corps je ne sais, (Dieu le sait) fut enlevé dans le paradis… (Une visite au paradis avant de quitter cette terre définitivement.…)

... fut enlevé dans le paradis, et qu’il entendit des paroles ineffables qu’il n’est pas permis à un homme d’exprimer. Je me glorifierai d’un tel homme, mais de moi-même je ne me glorifierai pas, sinon de mes infirmités.

Si je voulais me glorifier, je ne serais pas un insensé, car je dirais la vérité; mais je m’en abstiens, afin que personne n’ait à mon sujet une opinion supérieure à ce qu’il voit en moi ou à ce qu’il entend de moi.

Et pour que je ne sois pas enflé d’orgueil, à cause de L’EXCELLENCE de ces révélations (qu'il a eu dans le paradis même), il m’a été mis une écharde dans la chair, un ange de Satan pour me souffleter et m’empêcher de m’enorgueillir.

Trois fois j’ai prié le Seigneur de l’éloigner de moi, et il m’a dit: Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi.

C’est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, POUR CHRIST; car, quand je suis faible, c’est alors que je suis fort.

C’est admirable tout ça, absolument admirable; c’est tellement admirable qu’il y en a d’aucuns – dont une quantité de mouvements évangéliques – qui ont abondé dans ce sens: «l'écharde... c’était une maladie!»

L’apôtre Paul était malade et Dieu lui aurait dit «tu es malade, reste malade tranquillement je ne veux rien savoir de cela, je te fais grâce je t’ai donné ma grâce, mais reste malade, reste bel et bien malade!»

Mes amis c’est une honte que d’interpréter l’Écriture ainsi, c’est malheureux et c’est pour cette raison, je vous le redis, que je n’ai pas pu rester au milieu de ces gens qui s’appelaient frères – dans un sens ou dans un autre – ces milieux qui pourtant étaient évangéliques où il y avait du bon en ce qui concerne le salut lui-même, mais je ne pouvais pas rester parce qu’ils déformaient la Parole de Dieu, et ça c’est une chose insupportable!

Je me rappelle, j'avais dit à certains:

«Si c’est pour interpréter la Bible, la Parole de Dieu, à votre manière, suivant certaines interprétations, certaines disciplines que vous nous imposer, eh bien j’aime autant redevenir catholique, parce que là au moins, c’est sûr, on sait très bien qu’il faut penser uniquement comme l’Église vous dit de le faire. Eh bien non! Si j’ai quitté le catholicisme ce n’est pas pour rentrer à nouveau dans un carcan qui m’oblige à interpréter la Parole de Dieu d’une façon ou d’une autre, moi JE VEUX COMPRENDRE LA PAROLE DE DIEU, PAR L’ESPRIT DE DIEU; c’est ce qu’il faut faire!»

Ce passage que nous avons lu, on l’a utilisé pour s’opposer à la persistance de la guérison divine dans le ministère de l’Église: on disait:

«voyez-vous pas de guérison divine puisque l’apôtre Paul lui-même, ce grand apôtre, il était malade et Dieu le conservait bien dans la maladie alors… quantité de gens, de chrétiens peuvent être malade.»

C’est toujours pareil on couvre l’état dans lequel on est par une doctrine que l’on fait en déformant, en altérant la Parole de Dieu.

Nous allons voir s’ils ont raison ou pas de voir dans l’écharde une maladie.


DANS LES ÉVANGILES, on trouve 1 verset sur 7 qui prouve que la volonté divine est de guérir, 1 sur 7!

DANS LE LIVRE DES ACTES il y a 1 verset sur 14 qui administre la même démonstration d’une volonté persistante, bien établie, que DIEU VEUT GUÉRIR LES MALADES DANS L’ÉGLISE.

Alors, avec un seul petit exemple obtenu par le moyen d’une altération de l’Écriture – en admettant qu’on ait raison – on aurait UN SEUL EXEMPLE à opposer à tout ce que les Évangiles et le livre des Actes nous montrent et nous disent concernant LA VOLONTÉ DIVINE DE GUÉRIR LES MALADES. Alors tout de même..., reconnaissons qu'il y aurait là une disproportion....!

L’écharde, remarquons-le, ne provient pas de la volonté divine; si c’était une maladie que le Seigneur laisse, il faudrait que ce soit tout de même de volonté divine.

Ici il nous est bien dit

Et pour que je ne sois pas enflé d’orgueil à cause de l’excellence de ses révélations il m’a été mis une écharde dans la chair, un ange…

Il dit ce qu'était cette écharde… :

UN ANGE DE SATAN pour me souffleter et m'empêcher de m'enorgueillir…

Un ange de Satan qui est là et qui de temps en temps... hop!

Un ange de Satan, un démon; c’est un démon qui est là et qui fait cet office! alors tout de même nous voyons bien que ce n’est pas une volonté divine qui s’est manifestée-là dans une maladie persistante de l’apôtre: C’EST UN ANGE DE SATAN QUI DE TEMPS EN TEMPS DONNE…, il ne va pas le faire à allure répétée – de temps en temps – il donne un soufflet, pour me souffleter

Je vous le dis, il ne va pas donner des soufflets à jets continus comme cela; admettons que le soufflet soit une image, mais quand même cette image dit bien quelque chose; c’est de temps en temps que l’ange de Satan fait quelque chose; un petit quelque chose – nous allons voir quoi – pour l’empêcher de s'enorgueillir. De temps en temps il y a donc un petit rappel.

Ensuite le mot «chair» qu'emploie ici l’apôtre Paul… une écharde dans la chair… ce mot «chair» est employé par Paul d’une manière courante non pour désigner le corps matériel parce que souvent il dit «le corps», ou il dit «dans cette tente», mais il ne le dit pas dans «la chair…»

Pour désigner le corps matériel, pour désigner l’être humain naturel, l'être psychique, «l’homme animal» comme il l'appelle, l'être naturel, l'être qui vient de la chute, c’est ça «la chair», autant pour l’apôtre Paul comme d’ailleurs dans toute l’Écriture.

Nous arrivons à ceci: c’est que Paul a eu des révélations excellentes, extraordinaires et bien entendu, il risquait de s’enorgueillir; il aurait pu paraître devant tout le monde en parlant des révélations qu’il a eu..., lui qui est monté au paradis…

On l’aurait regardé et puis lui-même ce serait un petit peu complu au milieu de toutes ces églises, de tous ses frères quand il prenait la parole: «n’oubliez pas que je suis celui qui est allé au paradis, et moi j’ai entendu le langage du paradis, un privilège sur tout le monde.»

Bien sûr, il ne l'a pas fait! Il ne fallait pas qu’il s’enorgueillisse de cela, il ne fallait surtout pas! IL FALLAIT QU’IL RESTE UN HUMBLE TÉMOIN DE LA GRÂCE POUR ÊTRE EFFICACE! Un humble témoin de la grâce de Dieu et non pas paraître comme un homme extraordinaire, comme un homme qui a été doté par Dieu d’une grande faveur qui le hausse aux yeux de tous.

Il y a d'ailleurs aujourd'hui bien des gens qui n’attendent pas que Dieu les hausse, mais qui se haussent tout seul, ils se haussent tout seul et ils se montrent comme des ministres de l’Évangile, puissants, particuliers, ils détiennent un don comme ceci, un don comme cela, ils ont fait ceci, ils ont fait cela, ils ont eu des milliers de gens à leurs pieds pour écouter leurs paroles…

Qu’est-ce que c’est que tout ça chers amis! Ayons du discernement et du jugement. Parfois, quand je vois un homme comme ça, et j’ai vu par exemple à Toulouse la ville se remplir d’affiches sur lesquels il y avait la photo de Billy Graham…

Vous savez, j’étais là, je suis allé à la réunion de Billy Graham; je peux vous dire que tout a été faussé, les 6000 ou 7000 auditeurs étaient en majeure partie des chrétiens, il était venu des cars de partout et nous avons reconnus des gens de Perpignan, de Béziers, des gens de Carcassonne, des chrétiens de partout alors tout de même... la ville était remplie d’affiches; on ne voyait que la figure Billy Graham.

Vous croyez que l’on peut accepter des choses comme ça, enfin tout de même… Et jamais une personne qui SERT le Seigneur ne peut accepter une pareille chose, JAMAIS!

Je me rappelle qu'en Algérie, des frères nous avaient proposés, à Monsieur Kellermann et moi qui avions une assemblée..., ils nous avaient proposé de mettre une petite photo dans une feuille qui paraissait de temps à autre et qui s’appelait «la Délivrance»; on s'est regardé tous les deux et on s’est dit; non, non, non, pas de photo ni même de nom; ce n’est pas nécessaire! Nous n’avons pas voulu! C’est ça l’attitude à tenir.

Évidemment si on consulte l’homme, il dira: «tiens on parle de moi, c’est bien n’est-ce pas, on met ma photo de place en place...»

NON, non, non; je vous assure que Dieu ne peut pas aimer ça et que ÇA NE PEUT QUE CONTRIBUER À DÉTOURNER UN MINISTÈRE de même qu’un témoignage de chrétien de sa force, de sa réalité, parce que DIEU NE PEUT PAS BÉNIR UN HOMME QUI SE GLORIFIE. Surtout pas, il ne peut absolument pas bénir!

C’était le danger, il fallait vraiment que Paul reste cet humble témoin de la grâce, alors l’ange le soufflette..., quel est ce genre de soufflet qu'il lui administrait de temps en temps? Il lui rappelle tout simplement ce qu’il a fait. C'est ainsi que Paul:

- se rappelle qu’il était le premier des pêcheurs,

- il se rappelle qu’il a persécuté l’Église,

- il se rappelle qu’il a été avec les meurtriers d'Étienne et, dans cette persécution qu’il a dirigée contre l’Église, combien en a-t-il fait enfermer, combien en a-t-il fait mettre à mort? Il était un loup, un véritable loup, le loup de Benjamin!

De temps en temps l'ange lui dit:

«Paul, tu prêches l'Évangile maintenant, tu es humble comme tout, tu te laisses persécuter pour l’Évangile, mais comment étais-tu il y a seulement 10 ans, 15 ans, 20 ans, quand tu allais à Damas, à Jérusalem qu’est-ce que tu n’as pas fait contre l’Église!»

Alors l’apôtre Paul dit:

«Seigneur enlève-moi ce harcèlement, le harcèlement de cette pensée, ça me revient tout le temps, je suis en train de prêcher la douceur, L’Évangile, l’amour du Seigneur et puis il y a Satan qui me dit que j'étais un meurtrier…… Au Seigneur enlève-moi ça!»

Et le Seigneur lui dit:

«Non, je t’ai fait grâce, pour tout ça je t’ai fait grâce, tes péchés sont pardonnés, entièrement, ma grâce te suffira, mais le rappel de tes anciens péchés...»

Pierre nous dit bien QU'IL NE FAUT PAS OUBLIER QUE LE PARDON NOUS A ÉTÉ DONNÉ POUR NOS ANCIENS PÉCHÉS!

Dans toute l’Écriture, vous voyez que Paul y revient: autrefois qu'étiez-vous, rappelez-vous ce que vous étiez autrefois! Pourquoi? Parce qu’il se rappelle lui-même ce qu’il était autrefois. Voilà tout simplement ce qu'était l'écharde dans la chair!

D’ailleurs comment voudriez-vous qu’une maladie empêche un homme de s’enorgueillir?

J’ai vu des gens malades qui étaient orgueilleux, la maladie ne les a jamais empêchés de s’enorgueillir; la maladie n’aurait pas cet effet-là!

Mais au contraire, le fait de dire:

«tu vois, tu prêches l’Évangile, toi, tu enseignes le Seigneur Jésus, le Seigneur Jésus lui qui s’est livré, Le Seigneur Jésus qui lui dans toute sa vie sur la terre n’a jamais rien fait, n'a jamais levé le plus petit doigt pour faire le moindre mal à personne et toi alors…»

Alors tu es cela Paul et forcément, ça t’empêche de t'enorgueillir!

Il se rappelle ainsi qu'elles sont ses origines et ce qu’il a été.

UNE MALADIE N’AURAIT JAMAIS PU AVOIR CET EFFET; par contre, un soufflet de temps en temps...:


«Paul rappelle-toi Étienne,

Paul rappelle-toi les persécutions…

Ah! quel zèle tu déployais dans ces persécutions!»


Et, pour terminer sur ce sujet, je dirais que les mots qui sont employés dans le grec aux dires du professeur «Hautere» de Strasbourg... les mots employés ne peuvent pas s’appliquer du tout à la maladie.

Alors voilà encore quelque chose de bien démonstratif, en voyant le grec, on recueille déjà simplement dans la lettre l’assurance qui ne s’agit pas d’une maladie.

Voyez donc ce qu’on a fait de toutes ces choses pour essayer de s’opposer à ce maintien jusqu’à la fin… (La foi a été annoncée aux chrétiens à l’Église une fois pour toutes) du maintien de cette volonté de Dieu d’associer la guérison divine à son Évangile:

- purification de l’âme, de l’esprit,

- progrès dans les voies de la sanctification,

- et puis aussi libération du corps;

- et si le corps est atteint par la maladie Dieu est là pour le guérir.

Que le Seigneur soit béni; amen.



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