La foi en la guérison divine 06
 
Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

LA FOI EN LA GUÉRISON DIVINE.

(534-06- La foi en la guérison divine)

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Robert Menpiot

Le lien entre le péché et la maladie a souvent été relevé par Jésus lui-même.


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Avertissement: Dans la mesure du possible nous avons gardé le «langage parlé»

Nous poursuivons notre étude sur la guérison divine; étude que nous voulons pousser un peu plus qu’on ne le fait généralement dans les livres ou dans les petits traités qui sont souvent tellement insuffisants ou sont écrits de telle manière qu’ils égarent plus qu’ils ne guident. Nous voulons donc poursuivre cette étude.

Nous allons faire un petit peu la revue des textes, l’examen des textes qui sont utiles à consulter concernant notre sujet.

Dans Ésaïe 53, que nous avons déjà cité, nous avons au verset 4:

Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé; Et nous l’avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.

Il y a là un texte qui a été interprété de différentes manières, c’est pour cela qu’il convient de s’y arrêter exactement pour voir, avec attention, quels sont la portée et le sens de ce passage.

Nous savons qu’il s’agit ici, dans le chapitre 53, d’une grande proclamation du MESSIE SOUFFRANT ET MOURANT POUR LES PÉCHÉS, les iniquités des hommes. C’est le sens général de ce chapitre, mais dans les deux versets que nous venons de lire, versets 4 et 5, on est fondé à distinguer:

1 – Les péchés et les iniquités pour lesquelles il a été brisé, pour lesquelles le Messie sera brisé (le passé de l’hébreu ici équivaut à un futur), pour lesquelles donc le Messie sera brisé,

2 – puis la guérison que procurent ses meurtrissures.… Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris…

Par souffrance et douleur, qui sont les termes du verset 4, faut-il comprendre aussi des souffrances et des douleurs d'ordres physiques?

La Bible Darby au lieu de «souffrances» met «langueurs»… Ce sont nos langueurs qu’il a portées…

Le terme semble être moins explicite que celui de souffrance; gardons donc le mot «souffrance»… Ce sont nos souffrances qu’il a portées… Mais, d’aucuns nous dirons, «mais ce sont des souffrances purement morales, purement intérieures, ce ne sont pas des souffrances physiques, ce ne sont pas des douleurs physiques!»

Nous allons voir ces choses de plus près.


Le Nouveau Testament est le bon interprète des écrits de l’Ancien Testament qui lui aussi est inspiré, TOUT EST INSPIRÉ DANS LA BIBLE qui est la Parole de Dieu: nous sommes donc à l'aise pour faire des rapprochements.

Quand nous avons parlé des signes messianiques, nous avons noté que, pour répondre à la question des employés de Jean-Baptiste, Jésus, dans l'Évangile de Matthieu, au chapitre 11, Jésus se met à guérir des aveugles, des boiteux, des lépreux, des sourds, et même à faire des résurrections, semble-t-il.

Chapitre 11 versets 2:

Jean, ayant entendu parler dans sa prison des oeuvres du Christ, lui fit dire par ses disciples: Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre?

Jésus leur répondit: Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et ce que vous voyez:
les aveugles voient....

CE QUE VOUS ENTENDEZ ET CE QUE VOUS VOYEZ! Un autre Évangile nous signale que Jésus se mit à faire beaucoup de guérisons devant eux;

Alors: les  aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres.

Voilà la réponse au message de Jean-Baptiste!

Ici, nous avons vu que c’était UNE INTERPRÉTATION PAR DES ACTES (de Jésus), et donc sans équivoque de deux textes d'Ésaïe qui sont: Ésaïe 29 d’une part et verset 17:

Encore un peu de temps, Et le Liban se changera en verger, Et le verger sera considéré comme une forêt. En ce jour-là, les sourds entendront les paroles du livre; Et, délivrés de l’obscurité et des ténèbres, Les yeux des aveugles verront.

On aurait pu, si on veut, entendre cette prophétie d'Ésaïe dans un sens figuré, car il y en a beaucoup qui se précipitent sur cette pensée, notamment tous ceux qui prétendent que la guérison n’a pas continuée dans le cours de l’Église et qu’elle s’est arrêtée, admettons... au premier siècle, et que c’était bon pour les commencements de l’Église et qu'il n'y a pas eu de suite. Ceux-là vous disent donc: «mais voyons, c’est dans un sens spirituel!»

C’est un des premiers textes que Jésus interprète devant les envoyés de Jean-Baptiste; nous avons aussi Ésaïe au chapitre 35, verset 5:

Alors s’ouvriront les yeux des aveugles, S’ouvriront les oreilles des sourds;

Alors le boiteux sautera comme un cerf, Et la langue du muet éclatera de joie. Car des eaux jailliront dans le désert, Et des ruisseaux dans la solitude;

Là encore d'aucuns nous disent, «c’est spirituellement qu’il faut entendre cela!» Pourtant, ce sont là précisément LES DEUX PROPHÉTIES D'ÉSAÏE ET QUE JÉSUS INTERPRÈTE, LUI-MÊME devant les envoyés de Jean-Baptiste, il le fait PAR DES ACTES: on ne peut pas se tromper!

Il se met à guérir et il dit: «voilà ce qui est annoncé, voilà les signes dont le prophète a parlé..., les signes, les voilà! Jean-Baptiste connaît les prophéties, connaît le prophète Ésaïe, il comprendra!»

Vous voyez qu’il y a là donc une interprétation certaine. Malheureux sont ceux qui, malgré cette évidence, persistent à ne voir qu’un sens spirituel aux prophéties d'Ésaïe; je dis qu’ils sont malheureux: ils sont malheureux parce qu’ils sont obstinés dans la défense d’une doctrine qui est absolument fausse!

Je vous dirai, chers amis, qu’il y a bien des années déjà, j’ai été en butte à cette doctrine me trouvant moi-même dans un milieu où, en général, c’était plutôt cela qu’on enseignait. Je ne pouvais pas accepter cette pensée; cela ne me paraissait pas droit. Je me disais: «le Seigneur a guéri et il n’y a aucune raison, puisque c’est dans la prophétie d'Ésaïe, il n'y a aucun raison pour que ces guérisons ne se perpétuent pas tout au long de l’Église, car dans l’Évangile elles sont reprises; les prophéties d'Ésaïe sont même interprétées dans l’Évangile, par le Seigneur Jésus!


Puisque les passages que nous venons de voir, Ésaïe 29 et Ésaïe 35 se trouvent INTERPRÉTÉS PAR DES ACTES ET PAR LE SEIGNEUR JÉSUS, De même, pour ce qui nous intéresse maintenant, c’est-à-dire Ésaïe 53 versets 4 et 5; de même pour ces passages nous allons nous en rapporter au Nouveau Testament. C’est dans le chapitre 8 de Matthieu que nous verrons l’interprétation de ces versets 4 et 5 d’Ésaïe 53.

Chapitre 8, versets 14:

Jésus se rendit ensuite à la maison de Pierre, dont il vit la belle-mère couchée et ayant la fièvre. Il toucha sa main, et la fièvre la quitta; puis elle se leva, et le servit.

Le soir, on amena auprès de Jésus plusieurs démoniaques.
IL CHASSA LES ESPRITS PAR SA PAROLE, ET IL GUÉRIT TOUS LES MALADES, afin que s’accomplît ce qui avait été annoncé par Ésaïe, le prophète.


IL A PRIS NOS INFIRMITÉS,

ET IL S'EST CHARGÉ DE NOS MALADIES…


Comme vous le voyez, il s’agit bien d'Ésaïe 4 et 5.

À noter que l’apôtre Pierre reprend aussi le mot de «maladie» dans sa première épître, mais je m’en tiens surtout à cette interprétation du Seigneur Jésus.

Là encore C’EST PAR DES ACTES, c’est par des actes actuels qu'Ésaïe 53, versets 4 et 5 se trouvent interprétés… IL GUÉRIT TOUS LES MALADES… Et l’évangéliste nous dit…

afin que s’accomplît ce qui avait été annoncé par Ésaïe, le prophète.

C’est par des actes...! Il faut donc vraiment avoir les yeux bouchés et le cœur vraiment endurci dans la résistance pour ne pas céder et dire: OUI! c’est cela!

Du moment qu'Ésaïe 53 a ces conséquences-là: les conséquences de guérir les infirmités et les maladies..., cela ne peut que se perpétuer dans tout le ministère de l’Église, bien entendu.


Nous sommes sur un terrain solide puisque c’est Jésus lui-même qui nous fournit l’interprétation des prophéties d'Ésaïe par des actes de guérison.


Ce sont ses actes qu'il s’agit de considérer comme l’accomplissement des prophéties d'Ésaïe. Bien sûr il y a le salut donné, nous ne l'écartons pas, mais il n’est pas en cause; ce qui est en cause et que l’on met souvent faussement en cause, c'est la guérison qui, selon l’avis de certains, n’aurait pas dépassée le 1er siècle! Pour eux, il serait resté simplement l’œuvre du salut, mais sans la guérison.

Cependant voici un commentaire de deux auteurs, dont un s’appelle De Gerlhac et un autre, Louis Monnet qui ont travaillé ensemble au milieu du XIXe siècle. Ce sont des auteurs assez intéressants; Louis Bonnet est bien connu comme un auteur évangélique protestant qui avait un esprit vraiment évangélique et une foi évangélique. Si je vous cite cet auteur, je vais même en citer un autre après, c’est pour vous montrer que ce n’est pas la Pentecôte qui a innové quelque chose…

En général nos détracteurs..., les détracteurs de la doctrine de Pentecôte qui comprend les guérisons divines, les guérisons miraculeuses; eh bien, pour eux, la doctrine de Pentecôte serait une doctrine - en quelque sorte - voulue par ce mouvement ou l’ensemble des mouvements appeler «de Pentecôte». Ce n’est pas vrai! Il y a un tas de faussetés. En citant ces auteurs qui n’étaient pas des pentecôtistes, loin de là, d’ailleurs eux aussi était réservés sur la continuation des guérisons, cependant vous allez voir comment ils sont obligés, avec honnêteté, d’interpréter Matthieu 8,16 et 17. Voici ce qu’ils disent:

«L’évangéliste Matthieu nous montre ainsi LE RAPPORT PROFOND QUI EXISTE ENTRE LE PÉCHÉ ET LE MAL. Tout mal est la conséquence et la punition du péché!

Il n’y a proprement qu’une seule et même maladie pour le corps comme pour l’âme. Toutes les guérisons corporelles de Jésus devaient servir à nous rendre attentifs à la guérison des maladies spirituelles après l’éloignement desquelles le mal extérieur cessera. SI LES MALADIES SPIRITUELLES CESSENT, LE MAL EXTÉRIEUR DOIT LUI AUSSI CESSER.»

Il est certain que la maladie est une chose mauvaise et je citerai maintenant, (j’ai encore deux auteurs à citer,) le pasteur Bernard Martin de l’Église nationale suisse qui a étudié particulièrement le ministère de la guérison dans l’Église; bien entendu il a étudié d’une manière théologique, pratique aussi, mais enfin nous pouvons aller au-delà de ses vues; voici ce que ce pasteur écrivait en 1952-53:

«L’ORIGINE DE LA MALADIE EST DANS LE PÉCHÉ, DANS LA DÉSOBÉISSANCE DE L’HOMME AUX LOIS DIVINES, dans son manque d’harmonie avec la volonté du père. (c’est sincèrement vrai c’est parfaitement vrai.)

Ce lien entre le péché et la maladie a souvent été relevé par Jésus lui-même lorsqu’il souligne l’origine satanique de la maladie et qu’il déclare que son ministère de guérison n’est autre chose que l’accomplissement de la volonté de son père.

Guérir quelqu’un, pour Jésus, c’est le faire participer à la volonté de salut de Dieu qui ne veut pas seulement libérer l’homme de son péché, mais aussi des conséquences du péché que sont la souffrance et la maladie.

Seule la libération définitive de la mort corporelle reste pour le moment en dehors des signes de rédemption. En attendant, la libération de la maladie est un signe réel et convaincant de la libération du péché.

De même que sur la croix Jésus a donné sa vie pour cette libération de la puissance satanique qui entraîne l’homme à la désobéissance, de même cette croix contient le principe de la libération, AUJOURD’HUI..., aujourd’hui encore de la maladie, et demain de la mort. TOUTES DEUX CONSÉQUENCES ET SIGNE DE LA RÉALITÉ DU PÉCHÉ.»

Ce pasteur est tout à fait convaincu que le ministère de la guérison divine s’est perpétué et appartient aujourd’hui à l’Église, à Christ dans l’Église. De ce point de vue là, il est tout à fait correct, ses vues sont tout à fait correctes.


Je citerai encore le professeur O. Cullmann, un grand théologien bien connu qui rappelle, pour sa part, et c’est extraordinaire de la part d’un auteur comme celui-là, qui rappelle que:

«La présence réelle de Jésus-Christ dans l’Église correspond concrètement à la victoire de l’Esprit, puissance de vie sur la chair qui est, elle, une puissance de mort. Certes le corps reste mortel, exposé à la maladie bien que l’œuvre du Saint-Esprit soit réelle et efficace.

LA VICTOIRE REMPORTÉE PAR JÉSUS-CHRIST SUR LA MORT a privé celle-ci de sa toute-puissance bien qu’elle ne soit anéantie qu’à la fin des temps, comme dernier ennemi, mais en cette attente du retour de Jésus-Christ, le Saint-Esprit, par anticipation, étend son œuvre jusque dans le domaine des corps, refoulant la mort même là elle s’est établie le plus solidement.»

Donc vous voyez un théologien qui n’est pas pentecôtiste, loin de là, qui lui aussi ne peut pas dire autre chose. Quand on est sincère, ce n’est pas possible de dire autre chose que cela.

La guérison est quelque chose qui nous est laissée, qui appartient à l’Église maintenant, c’est-à-dire qu’il appartient à l’Église de faire jouer la puissance de l’Esprit de Dieu en vue de la guérison..., sous les réserves que nous allons encore redire dans un instant.

Nous réaffirmons en effet ceci:

Les actions divines de guérison des malades sont basées sur la personne rédemptrice du Seigneur Jésus à qui tout pouvoir a été remis dans le ciel et sur la terre.

J’insiste là-dessus..., vous direz, mais oui nous le savons, NON VOUS NE SAVEZ PAS, c’est ça justement qu’on ne sait pas! On se sert de la guérison divine au nom de Jésus, mais EN RÉALITÉ ON NE TOURNE PAS VRAIMENT LES REGARDS SUR LUI: c’est ça qui ne peut pas aller.

Pour avoir part à cette guérison divine il faut exercer une foi vivante et persévérante; je m’exprime en ce qui concerne les chrétiens... Je ne parle pas des autres, d’ailleurs presque toujours dans mon étude, j’envisage la guérison chez les chrétiens, car c’est chez eux que ça pose un grand problème.

Il faut exercer une foi vivante et persévérante en celui qui détient TOUT LE POUVOIR DE DIEU!

Nous avons des textes comme Colossiens chapitre 2 et au verset 9 qui nous dit:

Car en lui (en Jésus) habite corporellement toute la plénitude de la divinité (de Dieu). Vous avez tout pleinement en lui, qui est le chef de toute domination et de toute autorité.

C’est-à-dire qu'il est le maître! Chef veut dire maître; le maître, celui qui tient, celui qui a à sa discrétion les dominations, toute domination et toute autorité. Par conséquent toute domination satanique et toute autorité sur les esprits méchants.

Vous avez tout pleinement en lui, il faudrait dire alors: Sauf la maladie Seigneur! Sauf la guérison de nos maladies! Ça nous ne l'avons pas puisque nous disons que nous sommes malades et que Dieu peut nous laisser malades, ALORS..., NOUS N’AVONS PAS TOUT PLEINEMENT EN LUI, alors, par conséquent, nous faisons mentir ce texte.


Comment l’Église, de la période couverte par les Actes des apôtres, comment cette Église fait-elle tant de guérisons? Simplement parce que le ministère qu’elle exerce est établi ÉTABLI SOLIDEMENT SUR LA RÉALITÉ DE LA RÉSURRECTION DU CHRIST.

L’Église primitive prêchait avec insistance, non seulement bien entendu, la crucifixion, mais aussi la résurrection de Jésus; ils étaient des témoins de la résurrection de Jésus et ils établissaient, par conséquent, un Seigneur réellement présent dans l’Église parce qu’il était vivant.... et il est toujours vivant!

Ils prêchaient donc un Seigneur présent dans l’Église qui est son corps, un Seigneur ressuscité et bien vivant, agissant dans son Église de la même manière et avec la même puissance que lorsqu’il était visible sur la terre; la même chose. POUR EUX IL N’Y AVAIT PAS DE DIFFÉRENCE IL ÉTAIT RESSUSCITÉ!

Il travaille avec eux, il est là, il fait la même chose..., il en fait même de plus grandes nous dit l’Évangile de Jean au chapitre 14, verset 12:

En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les oeuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père.

Du haut de son établissement, de sa place qu’il occupe auprès de Dieu, de là:

- Il dispose sur la terre de toute la puissance divine;

- Il a reçu tous pouvoirs dans le ciel, sur la terre,

- Il dispose de ce pouvoir et il vient en Esprit dans l’Église,

- Il travaille avec l’Église (pour autant que l'on sache diriger la foi sur un Seigneur ressuscité.)

On parle trop, on a trop parlé peut-être - pour le bon équilibre - du Seigneur crucifié. Il faut en parler pour les besoins de notre âme essentiellement, MAIS ON N'A PAS ASSEZ PARLÉ DE LA RÉSURRECTION, pas assez parlé du SEIGNEUR RESSUSCITÉ et vivant qui est présent dans l’Église, accomplissant en Esprit, tout autant, sinon plus, que ce qu’il accomplissait lui-même en étant présent dans les jours de sa chair sur la terre.

C’est cela qui fait que nous constatons une différence entre l’Église d'aujourd’hui et l’Église des Actes.

La guérison des malades dans la période des Actes n’était pas utilisée comme un moyen de propagande…

Je vous assure quand je me rends compte qu’on fait de la propagande avec la guérison divine, je frémis parce que ce n’est pas ce que Jésus a voulu! Ce n’est pas ça qu'il nous a dit de faire; on outrepasse absolument la délégation qu’il a donnée à son Église! Ainsi, on fait DES CHOSES PUREMENT CHARNELLES, ce sont des choses imaginées par l’homme que de dire:

«Attention venez là..., on va guérir les malades, venez, vous tous: mission de guérison divine, approchez, approchez!»

Non! LE SEIGNEUR N’A PAS DIT CELA, il ne nous a pas chargés de cela; dans le livre des actes nous ne voyons pas cela; CE N’ÉTAIT PAS UN MOYEN DE PROPAGANDE! La guérison divine entrait tout simplement, tout bonnement dans le ministère courant de l’Église; c’était ça! Elle accompagnait le message oral, le message du salut et dirigeait tous les cœurs vers le Seigneur lui-même!

Les hommes, tel que Pierre, Paul, Jean, Étienne disparaissent pour que l’on voit, que l’on puisse contempler en Esprit, le Seigneur lui-même, le Seigneur lui-même et non pas TL. Osborn ou un autre.

Contempler le Seigneur lui-même et non pas un homme…! Chers amis, je suis bouleversé quand il se trouve encore des chrétiens qui disent:

«On va aller vers celui-ci parce que là, on est délivré des démons; là, on est guéri par cet homme, et puis on va aller vers cet autre...»

Mais quel égarement que d'agir ainsi au lieu d’aller vers Jésus-Christ! Allez-y, il n’y a pas d’homme qui ait un privilège attaché à lui; je l’ai déjà montré: l’homme, au contraire, nous le voyons dans le livre des actes, il s’efface.

Quand on veut regarder les apôtres parce qu’ils ont guéri cet impotent, on les regarde avec des yeux tout neufs:

Quels sont ces hommes-là, ils ont un pouvoir...?

Mais pourquoi nous regardez-vous? Pourquoi considérez-vous que c’est par un pouvoir qui nous serait attaché que nous aurions guéri cet homme ou que c’est à cause de notre piété? PAS DU TOUT C’EST AU NOM DE JÉSUS, REGARDER DONC À LUI.

Qu’est-ce que vous voulez..., aujourd’hui on vous élève des hommes en avant par la propagande, par toutes sortes de livres et nos chrétiens boivent ça! Ce qui est inimaginable c'est que l'on trouve encore des gens pour dire: «oui celui-là, cet homme-là, ce pasteur ou cet évangéliste, allez vers lui parce que lui, il a de la puissance, il vous guérira, il vous délivrera des démons.» C’est une honte, je le dis c’est une honte que d’être chrétien et de pouvoir faire et dire des choses pareilles, une honte!


Mes amis, C’EST JÉSUS-CHRIST, ET LUI SEUL, C’EST VERS LUI..., TOURNEZ-VOUS VERS LUI! Il y a des gens qui, dans des lieux déserts, dans des lieux écartés triomphent de leurs maladies... pourquoi?

ILS N’ONT DES YEUX QUE POUR JÉSUS, ils ont un cœur qui se lance VERS LUI. Ils n’ont pas cherché les moyens d’un homme, ils n’ont pas eu de ces vues égarées que l’on trouve maintenant au milieu de nous et qui devraient nous révolter!


* * *


Ainsi était l’œuvre de la guérison des malades dans la période des Actes; les guérisons qui s'opéraient en grand nombre glorifiaient le Seigneur. Elles n’ont jamais cherché à glorifier un homme: elles glorifiaient le Seigneur, elles glorifiaient Dieu; Dieu était glorifié; il ne s’agissait plus de Pierre..., Pierre disparaît à un certain moment dans les Actes, on ne sait plus ce qu’il devient et ce qu’il fait, mais les guérisons continuent, il y a aussi Paul qui disparaît et les guérisons continuent.


Je reviens à ce rapport entre le péché et la maladie parce que nous n’avons pas fini avec ce rapport entre le péché et la maladie.

Nous avons vu, dans Ésaïe 53 aux versets 4 et 5, que la guérison de nos iniquités, la délivrance de nos iniquités, de nos péchés et de nos maladies, de nos infirmités, tout cela était imbriqué, tout cela était ensemble et qu'elles RÉSULTAIENT DES SOUFFRANCES ET DE LA MORT EXPIATOIRE DU SEIGNEUR JÉSUS.


Jésus s’est chargé autant de nos maladies que de nos iniquités.


Ses meurtrissures ont eu et CONSERVENT des conséquences qui délivrent des deux: qui délivre aussi bien de la maladie qu’elle délivre de nos iniquités.

Quand on lit dans Matthieu par exemple chapitre 14, versets 35 et 36:

Les gens de ce lieu, ayant reconnu Jésus, envoyèrent des messagers dans tous les environs, et on lui amena tous les malades. Ils le prièrent de leur permettre seulement de toucher le bord de son vêtement. Et tous ceux qui le touchèrent furent guéris.

Tous ceux qui le touchèrent furent guéris....! Vous me direz sans doute qu'ils avaient un avantage parce que Jésus était là, visible, alors, évidemment, tout l’intérêt, tout l’espoir, toute l’attente se portait sur lui; il n’y avait pas d’intermédiaire possible à ce moment-là. Les apôtres étaient autour de Jésus, mais ils n’étaient pas question d'eux, (ils étaient en apprentissage, c’est le mot d’ailleurs, le mot exact de l’Évangile, la traduction exacte de l’Évangile: Ils étaient des apprentis!)

Cela c’est bien..., mais pour aujourd’hui, si vraiment nous avons compris que le Seigneur c’est l’Esprit, – nous ne le connaissons plus selon la chair –, mais il est quand même là, il est autant là qu’il l'était dans le commencement de notre ère sur la terre des juifs, il est là, Il est bien là!

C’EST LUI LE CHRIST RESSUSCITÉ VIVANT DANS SON ÉGLISE, puissant, lui qui a toujours tout pouvoir; c’est donc bien à lui qu’il faut regarder!

Dire que l’on est l’Église évangélique quand on recherche des hommes...! Des hommes venant d’Amérique..., «voyez, il vient de très loin, c’est une grande association, il fait du bruit, on fait des grandes campagnes..., ah oui, c’est lui, on va aller vers lui…» Celui qui fait du tapage, alors on va aller vers lui!

Quelle absence de discernement! C’est vers le Seigneur Jésus lui seul, c'est vers lui seul qu'il faut aller. Tous ceux qui le touchèrent furent guéris!

Aujourd'hui, il n'y a rien de changé à cela: TOUCHONS-LE PAR LA FOI ET NOUS SERONS GUÉRIS.


L’interdépendance du péché et de la maladie n’est évidemment pas ce qui plaît aujourd’hui dans l’Église; ça ne plaît pas! C’est une chose qui déplaît et souvent, à cause que ça déplaît, on la récuse. Pourtant, moi je vous le dis, elle est absolument biblique cette interdépendance.

Je regrette, je ne m’occupe pas de moi, de mon cas, ni du cas des autres; JE M’OCCUPE DE LA BIBLE DE CE QU’ELLE DIT, je ne vais pas juger par ce qui se passe autour de nous parce qu’alors nous déformerions l’Écriture.


L’interdépendance du péché et de la maladie n’est peut-être pas ce qui plaît, mais c’est à tort qu'on la récuse; et on la récuse..., de quelle manière?

En se servant surtout de l’exemple de l’aveugle-né dans l’Évangile de Jean au chapitre 9, et au verset 2:

Jésus vit, en passant, un homme aveugle de naissance. Ses disciples lui firent cette question: Rabbi, qui a péché, cet homme ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle?

Jésus répondit: Ce n’est pas que lui ou ses parents aient péché; MAIS C’EST AFIN QUE LES OEUVRES DE DIEU SOIENT MANIFESTÉES EN LUI.

Il faut que je fasse, tandis qu’il est jour, les oeuvres de celui qui m’a envoyé; la nuit vient, où personne ne peut travailler. Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde.

Le rapport péché maladie, ou péché infirmité dans ce cas, est souvent nié parce que Jésus dit: Ce n’est pas que lui ou ses parents aient péché; mais c’est afin que les oeuvres de Dieu soient manifestées en lui.

Jésus veut simplement dire qu'il n’allait pas chercher la raison de cette infirmité de naissance, d’abord l'aveugle-né ne pouvait pas avoir péché puisqu’il est né comme ça, il est sorti comme ça du sein de sa mère, il était aveugle, l’organe de la vue n’était pas formé, alors il ne pouvait quand même pas avoir péché.

Quant à la question que ses parents aient péché et lui aient transmis cette hérédité, ce n’était pas envisager simplement parce qu’il y avait quelque chose d’autre et de supérieur à comprendre: C’ÉTAIT LA MANIFESTATION DES ŒUVRES DE DIEU! Mais Jésus n’a jamais nié le rapport entre la maladie et le péché.


Pourquoi ce rapport entre le péché et la maladie déplaît-il et pourquoi n'aime-t-on pas qu’on le rappelle?

Pourtant je le fais hautement maintenant PARCE QUE C’EST LA VÉRITÉ! Pourquoi ce rapport est-il décrié, c’est parce qu’il est mal interprété et parce qu’il est utilisé sottement ou méchamment ou avec orgueil. Il est utilisé comme ça..., on n’en veut pas, on ne veut pas dire que c’est à cause du péché qu’on est malade; si cela en est ainsi pour toi, alors..., qu’est-ce que tu veux..., écris une nouvelle bible, réforme entièrement ta bible!

Il est évidemment que ce rapport est mal utilisé, il est utilisé à la manière des amis de Job qui harcèlent ce pauvre malade. Job leur est pourtant supérieur à bien des égards; la preuve: quand il s’agira de pardonner à ses amis leur manque d’amour et leurs péchés, Dieu dira il faut que Job me prie pour eux. "Quand Job m'aura prié pour eux, je leur pardonnerai." Job leur est supérieur auprès de Dieu pourtant c’est Job qui est l’affligé, pourtant c’est Job qui reçoit les épreuves par une terrible maladie tandis qu'eux, ils lancent des banderilles et ils viennent l'exciter à tel point qu'il s'exprimera mal.

À propos de ce rapport, je disais qu'on l’interprète où qu'on l’utilise sans intelligence et sans amour ou même avec orgueil; beaucoup pensent et disent ceci: «tu es malade, alors tu as péché! Tu es malade parce que tu as un péché» ce qui veut dire en contrepartie, mais qu’on n'exprime pas, «moi je suis en bonne santé, alors je n’ai pas pêché.» Voilà la situation stupide, absolument mauvaise, méchante de certains chrétiens.


La règle, je vais vous la donner, il serait peut-être bon ici d’introduire une règle: la règle c’est qu’il ne faut jamais faire du rapport péchés maladie, qui est un rapport certain, IL NE FAUT JAMAIS EN FAIRE UNE APPLICATION INDIVIDUELLE. N’en faites jamais une application individuelle, ainsi vous ne risquerez pas de tomber dans cette fâcheuse erreur.

C’est parce que l’homme est pécheur, que l’homme, prit individuellement, est exposé à la maladie.

C'est parce que l’homme est pécheur, et je l’ai déjà dit: que dans l’Église alors que maintenant la spiritualité décroît, alors que l’amour de Dieu décroît à son tour, alors que l’amour se refroidit, c’est la Parole du Seigneur... il y a besoin, je vous assure, d’un grand retour à Dieu et au premier amour. ON A BESOIN D’UN GRAND RETOUR. Si vous voulez un réveil, demandez-le déjà dans nos églises, on a besoin de cela, un grand besoin.

Ainsi nous voyons, par conséquent, DANS L’ÉGLISE, – ce sont même des médecins qui sont au milieu de nous qui l'ont constaté – LES MALADIES SE MULTIPLIENT. Jamais, m’a dit un médecin..., JAMAIS ON AVAIT VU AUTANT DE MALADIE AU MILIEU DES CHRÉTIENS, JAMAIS! Pourquoi?

Parce que jamais non plus on a vu autant d’abandon, de relâchement, jamais on a vu autant de personnes qui rétrogradent ou qui vivent dans la tiédeur, dans une position religieuse assez commode; jamais on avait vu ça!

Avant on avait vu beaucoup plus de ferveur, alors... : IL Y AVAIT MOINS DE MALADIE! Mais n’en faisons jamais une application individuelle; je le répète: c’est parce que l’homme est un pécheur que l’homme, individuellement pris, est exposé à la maladie.

Il peut y avoir un rapport direct, ne l'écartons pas non plus, entre le péché et la maladie, il peut réellement y avoir un rapport direct. Celui qui, par exemple, s'éloigne de Dieu, je dis ça en termes très généraux : celui qui s’éloigne de Dieu s’expose plus encore que tout autre à la maladie, bien plus qu’un jeune chrétien qui fait ses premières expériences et qui ne connaît pas beaucoup de choses. Mais il les apprend peu à peu; il est, comme l’apôtre Paul nous le présente, encore un faible dans la foi. Il peut être faible dans la foi et il sera quand même bien portant, alors qu’un chrétien beaucoup plus avancé sera malade, par exemple.

Pour ce dernier, il pourrait y avoir un rapport direct: il s’est éloigné de Dieu, il n’a pas progressé comme Dieu le voulait, par conséquent il s’expose plus encore à la maladie comme il s’expose à toutes sortes d’autres épreuves et même de châtiments.… Un père châtie ses fils et c’est parce que vous êtes des fils que vous êtes châtiés; il faut accepter humblement ces choses, ces paroles-là.

Mais c’est à Dieu, de tout temps, d'en juger, même s'il y a un rapport direct :

- c’est à Dieu d'en juger,

- et c’est à nous d’aider nos frères et nos sœurs,

- c’est à nous de les aider avec amour, de même de les aimer d’autant plus,

- c’est à nous d’intercéder,

- c’est à nous de les choyer, de les entourer, de les consoler avec la Parole de Dieu, de les réconforter:

- c’est à nous de le faire!

Nous n’avons jamais le droit de juger en condamnant un frère ou une sœur qui est malade; un frère peut même, je viens de le dire à l’instant, avoir atteint un niveau spirituel supérieur au nôtre et être touché par la maladie, ça peut se présenter…

Nous nous sommes en bonne santé et lui on voit qu’il est touché par une maladie. Qu’est-ce que cela veut dire?

Cela veut peut-être dire que Dieu attend de lui plus encore, alors il lui faudra rechercher sa guérison dans ce que Dieu attend de lui, il faudra qu’il s’examine plus avant. Rappelons-nous le principe: il sera beaucoup demandé à ceux à qui il a été beaucoup donné.

Vous voyez comme c’est complexe tout cela, mais ne nions pas une chose qui est affirmée dans les Écritures, aussi bien l’ancien que le Nouveau Testament: L’INTERDÉPENDANCE DU PÉCHÉ ET DE LA MALADIE.


Il ne faut jamais détacher l’action divine en guérison de la libération totale, je dis bien totale, du péché ou de l’état d’iniquité, il ne faut jamais détacher l’une de ses actions de l’autre.

La guérison divine apparaît comme l’un des éléments de la restauration de l’être humain dans son intégrité primitive,je dirais plus même: c'est par la puissance de Jésus-Christ qui est venu pour détruire les œuvres du diable… Les œuvres du diable, et la maladie sont bien dans les œuvres du diable! Qu’est-ce qui rend l’homme malade? C’est bien le diable qui s’en charge, et il le peut! Il est dit que le sang de Christ nous purifie des œuvres mortes, non seulement des œuvres mortes qui sont de notre faîte, mais aussi des œuvres mortes qui se manifestent en nous, des œuvres des ténèbres, des œuvres du diable.


Nous pourrions établir une différence entre LA GUÉRISON EN ÉVANGÉLISATION, je veux parler des gens qui viennent; je prends toujours des gens qui viennent pour la première fois, c’est plus simple. Des gens qui viennent dans une réunion où on fait de l’évangélisation, une réunion de l’Église, ils peuvent très bien se convertir dans une autre réunion une réunion d’évangélisation; ça s'est trouvaé plus d’une fois. Donc des gens qui viennent dans l’Église comme nous le montre 1 Corinthiens au chapitre 14.

Ils entrent dans l’Église pour la première fois, ils ne connaissent pas l’Évangile; ils connaissent peut-être Jésus à travers des notions de catéchisme, mais cela n’a pas d’importance, ce n’est rien du tout, mais ils ne connaissent pas le véritable Seigneur Jésus-Christ et, tout à coup, en raison d’un témoignage, en raison d’une action qui les a atteints les voici entrant dans une Église. Et là, ALORS QU’ILS SONT MALADES, voici qu’ils entendent appeler les malades pour leur guérison..., ils s'avancent. Pourquoi ne viendrait-il pas c’est même peut-être ce qui les a amenés; ainsi ils viennent, ILS VONT À L’IMPOSITION DES MAINS ET ILS SONT GUÉRIS TOUT DE SUITE, d’un seul coup, tout de suite, guéri entièrement.


ET PUIS, IL Y A DES CHRÉTIENS, eux c’est beaucoup plus difficile; ils ont peut-être les mêmes maladies que celui qui vient d’entrer, mais eux, ils ne sont pas forcément guéris tout de suite. Ils pourront être guéri, mais pas par la même voie.

Si on ne fait pas de distinction entre la guérison des inconvertis et la guérison des gens de l’Église alors là, qu’est-ce que vous voulez..., on regarde la Bible grosso modo en tournant les pages comme ça, en feuilletant simplement les pages.

Je pourrais déjà dire ceci: c’est que la différence entre la guérison des personnes du dehors et la guérison des membres de l’Église, on peut déjà l’établir de la manière suivante:

Pour les gens du dehors, il y a un affranchissement corporel, une libération du corps, de la maladie c’est-à-dire une libération corporelle qui va être un chemin vers la libération de l’âme. La libération du corps, l’affranchissement des souffrances, des maladies va être un chemin, va être un appel, va être une invitation pour la libération de l’âme, la libération spirituelle.

Pour les chrétiens dans l’Église, c’est l’inverse..., c’est l’inverse! Il faut une libération spirituelle de tout ce qui peut entraver cette libération, vous entendez, en TOUT ce qui peut entraver… Il faut chercher, une libération spirituelle qui sera un chemin vers la libération corporelle.

Vous avez compris? C'est l’inverse, exactement l’inverse dans l’Église.

Vous comprenez mes amis, quand je vois des chrétiens qui vont à l’imposition des mains à une réunion d’évangélisation…, je l'ai quelquefois entendu dire:

«Oh, vous savez, cela fait des années qu’ils font comme ça, mais ils ne sont jamais guéris, non, mais ils viennent toujours, Ils ont toujours la foi, ils viennent toujours à l’imposition des mains.»

Qu’est-ce que vous voulez, C’EST VRAIMENT JETÉ DU RIDICULE SUR LA PAROLE DE DIEU, c’est couvrir la Parole de Dieu de ridicule. Ainsi, ils restent dans leurs tares, car il y a des tares qui s’installent dans la vie des chrétiens, il y a des tares, de véritables tares, Comment les appeler... des tares morales peut-être, il y a des tares d'orgueil avec des points de résistance.

À tel point, mes amis que l’on a pu ouvrir des maisons pour des personnes chrétiennes, ici on a commencé en 68..., on avait un peu quelques personnes chrétiennes, des personnes du troisième âge dont on s’occupait un peu. Elles étaient toutes baptisées, toutes considérées comme chrétiennes, mais, puis-je vous dire c’était infernal…! Puis-je vous dire qu’il y avait un pauvre frère qui était là et qui a dit je ne peux pas rester au milieu d'eux, ce n’est pas possible parce que plus rien était spirituel, on se disputait, il y avait de l’animosité oh la la la la!

Alors comment voulez-vous, – elles étaient plus ou moins toutes malades –, comment voulez-vous les guérir, comment voulez-vous qu’elles soient guéries? Il faudrait, d'une façon absolument totale, revoir entièrement, dans l'humiliation cette vie chrétienne où se sont installés, je vous le dis, des résistances, des points d’orgueil: il faut entièrement revoir tout cela!

Je vous le dis encore, POUR LES CHRÉTIENS IL FAUT UNE LIBÉRATION SPIRITUELLE pour ouvrir LE CHEMIN DE LA LIBÉRATION CORPORELLE.


L'onction d’huile,... – nous aurons l’occasion d’en reparler –, c’est pour les chrétiens et dans l’onction d’huile il y a d’abord, conjointement avec ce qu’on demande au Seigneur de guérir le malade, il y a une action qui tend à la libération spirituelle, et s'il a commis des péchés il lui seront pardonnés; mais il faut qu’il sache quel péché il a commis, il faut qu’il sache pourquoi il a perdu son premier amour et comment, et qu’ils s'en repente, alors après, viendra la guérison!


En définitive, en conclusion ce matin je dirais: NE RECHERCHONS PAS LA GUÉRISON DIVINE POUR ELLE-MÊME, mais recherchons-là comme le SIGNE D’UNE LIBÉRATION TOTALE vers laquelle nous sommes en marche. L’Église est en marche vers une libération totale.

Je sais bien que nous n'atteindrons pas seul sur le chemin de la terre cette perfection vers laquelle l’apôtre Paul court et se dirige, mais il est dit que le Seigneur, après que nous avons souffert, lutter un peu un peu de temps, nous perfectionnera lui-même et nous rendra inébranlables avant que nous quittions cette terre ou au moment où nous le quitterons.

Très bien, mais IL FAUT ÊTRE EN MARCHE ET À LA CADENCE QUE DIEU NOUS ASSIGNE! Dieu nous assigne une cadence, il ne veut pas que nous soyons en arrière sur cette cadence.

Si nous ne faisons plus de progrès...nous rétrogradons; il faut que nous soyons constamment en progrès: nous progressons vers une libération totale de notre être, une libération de toutes les puissances mauvaises, ces puissances mauvaises qui font la guerre à l'âme avec une quantité d'autres choses qui font la guerre à l'âme et dont nous ne sommes pas encore séparés ni délivrés…!

Il se peut que la maladie réapparaisse dans le cours de la vie d’un chrétien, alors qu’il avait été guéri, bien guéri..., tout à coup voilà une maladie qui se présente!

Eh oui, eh oui mon ami..., tu as perdu complètement de vue ta libération, la libération totale de ton être. Tu installes dans ton cœur un petit orgueil affiné qu’on appelle un orgueilleux spirituel, un orgueil d'Église; tu installes ça dans ton cœur et tu t'en trouves bien , tu es content et, ensuite...,  tu vas demander ta guérison pour elle-même!

Tu vas dire au Seigneur: guéris-moi parce que je suis malade je ne suis pas bien, guéris-moi Seigneur. Non, le Seigneur refusera.

Le Seigneur te donnera la guérison si tu vois ta guérison comme un signe de ta libération totale, comme un élément intervenant pour ta délivrance, ta libération totale.

Regarde à Jésus-Christ, regarde à lui, touche son manteau et tu seras guéri, mais tu seras guéri non pas seulement de ce qui affecte ton corps, tu seras guéri de ce qui encore affecte ton âme. Si tu ne le sais pas de quoi il en ressort, c'est que tu ne l’as pas encore bien regardé au fond de ton cœur, au fond de ton âme!

Voilà chers amis ne jugeons pas, mais disons à l’Église, à tous les membres de l’Église, que LA MALADIE A TOUJOURS UN SENS et que la guérison a elle-même un sens..., le sens d’une volonté de Dieu qui est en vue de notre libération totale.

Que le Seigneur nous soit en aide, amen.

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