Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

LA FOI EN LA GUÉRISON DIVINE.

(534-05- La foi en la guérison divine)

***

http://www.nathanael.fr/messages_mp3/fichiers_mp3/534-05-La_foi_en_la_guerison_divine.mp3

Robert Menpiot


Certaines raisons qui font que certains chrétiens ne sont pas guéris.


Croix-avec-3-textes-mini

Avertissement: Dans la mesure du possible nous avons gardé le «langage parlé»

Nous continuons notre sujet sur la foi en la guérison divine, et nous allons essayer, par toutes sortes de textes, de revigorer cette foi en la guérison divine; c’est notre but aussi bien pour les chrétiens que pour les gens du monde qui s’approche de l’Évangile; pour ces derniers il y a moins de problèmes que pour les chrétiens, il faut bien le dire: il y a moins de problèmes!


Nous allons voir des textes dans l’Écriture, nous en avons déjà vu, mais nous allons en voir d’autres qui ne sont pas toujours suffisamment considérés et qui pourtant ont leur importance.


* * *


Dans 2 Chroniques 16, nous allons voir une circonstance qui va nous instruire sur les raisons, ou certaines des raisons, il peut y en avoir un nombre indéterminé, DES RAISONS QUI FONT QUE CERTAINS CHRÉTIENS NE SONT PAS GUÉRIS.

C’est le gros problème, nous le cachons pas! Nous n’avons rien à nous cacher! Si nous nous cachons, nous mettons notre tête sous l’aile comme fait l’autruche, et là, tout simplement, nous sommes des hypocrites.

Si nous devons avouer que nous n’avons pas saisi les grâces de Dieu, avouons-le, si nous devons nous humilier, qu’est-ce qu’il doit nous empêcher de le faire?

Par conséquent c’est le gros problème et nous avons là un texte qui va nous permettre de jeter un peu de lumière sur certaines des raisons qui font que les chrétiens ne sont pas guéris, et comprendre pourquoi ils n’obtiennent pas de Dieu leur guérison.


2 chroniques, chapitre 16; lisons d’abord les versets 12 et 13:

La trente-neuvième année de son règne, Asa eut les pieds malades au point d’éprouver de grandes souffrances; même pendant sa maladie, il ne chercha pas l’Éternel, mais il consulta les médecins.

Asa se coucha avec ses pères, et il mourut la quarante et unième année de son règne;

On est souvent venu avec ce texte, car il n'est pas ignoré, mais savez-vous ce qu’on a fait selon une très mauvaise habitude (que l’on devrait châtier et dont on devrait se défaire sans attendre;) selon cette très mauvaise habitude on dit: il ne consulta pas l’Éternel, mais il consulte les médecins: alors on déclare que ce n'est pas bien de consulter les médecins, qu'il ne faut pas consulter les médecins.

VOILÀ LA CONCLUSION QU’ON EN TIRE SOTTEMENT, SANS SAGESSE, et sans aucune science la plus élémentaire soit-elle de méditation de la Sainte Écriture.

On fait de la Sainte Écriture une suite de petits préceptes; précepte sur précepte, et vous savez bien que cela a été châtié et décrié par le prophète Ésaïe.

Nous allons voir maintenant ce qu’il faut faire de ce texte.


D'abord, on ne peut pas juger d’un texte et de ce qu’il dit sans s’occuper du contexte, d’autant plus qu’on est ici dans une biographie, celle du roi Asa, roi de Juda; il est tout de même bon de savoir ce que ce roi a pu faire avant d’être malade et de mourir.

Asa avait commencé son règne dans de bonnes conditions.

Le chapitre 14, au verset 1, toujours dans 2 chroniques:

Asa fit ce qui est bien et droit aux yeux de l’Éternel, son Dieu.

- Il fit disparaître les autels étrangers et les hauts lieux,

- il brisa les statues et abattit les idoles.

- Il ordonna à Juda de rechercher l’Éternel, le Dieu de ses pères, et de pratiquer la loi et les commandements.

- Il fit disparaître de toutes les villes de Juda les hauts lieux et les statues consacrées au soleil.

- Et le royaume fut en repos devant lui.

Tout cela est très bien! Voilà qui commence bien, voilà qui promet! Ce roi fait des choses excellentes, c’est d’ailleurs la mention qui nous est donnée dans le verset 1: Il fit ce qui est bien et droit aux yeux de l’Éternel, son Dieu. Voilà donc un règne qui commence bien, aussi l’Éternel est fidèle envers lui.

Au verset 5:

Il bâtit des villes fortes en Juda; car le pays fut tranquille et il n’y eut pas de guerre contre lui pendant ces années-là, (pendant ces années où il faisait le bien) parce que l’Éternel lui donna du repos.

Il n’y a pas de guerre, il n'y a pas de maladie, il n’y a pas de choses comme ça PARCE QU'ON SERT L’ÉTERNEL; l’Éternel veut qu'on le serve! Asa le servait et il allait faire disparaître tous les hauts lieux et les statues consacrées au soleil.

Dans l’Église, nous faisons aussi cela lorsque nous secouons, nous exhortons le monde chrétien pour le faire sortir de sa torpeur; c’est bien ce que nous faisons et ce qu’il faut faire pour le service de l’Éternel. Lorsque nous allons vers les gens du dehors pour leur apporter l’Évangile, nous servons le Seigneur, MAIS IL FAUT LE SERVIR AVEC CONSCIENCE, il ne faut pas dire n’importe quoi!

Asa fait ce qui est droit, c’est très bien, c’est parfait; ça commence très bien!

Voilà, si on peut dire, – puisque nous allons faire un rapprochement entre le règne de Asa et une vie chrétienne –, une vie chrétienne quelconque..., je veux dire anonyme.

Nous allons faire le rapprochement et nous disons: voilà une vie chrétienne qui elle aussi est bien conduite au début; ça va très bien, c’est très bien: on fait ce qui est bien, on a que l’Éternel, c’est très bien, c’est magnifique, on a du repos!

L’Éternel est le même hier aujourd’hui et éternellement, ON A DU REPOS!

On a du repos, seulement il faut que dans l’Église…, ce n’est pas le tout de convertir les âmes, il faut les engager dans une vie chrétienne pour faire ce qui est bien ce qui est droit aux yeux de l’Éternel.

Dans le chapitre 15, nous voyons que le zèle du roi se poursuit suivant une certaine ligne, parce que quand on fait ce qui est bien et droit aux yeux de l’Éternel, l’Éternel nous donne du travail; il va nous montrer du travail à faire.

Asa ne savait pas qu’elle serait toute l’étendue de son œuvre qu’il avait à faire; aussi va-t-il en découvrir d'autres au cours de son règne, précisément PARCE QU’IL FAIT CE QUI EST BIEN ET DROIT.


* * *


Chapitre 15, verset 1:

L’esprit de Dieu fut sur Azaria, fils d’Obed, et Azaria alla au-devant d’Asa et lui dit: Écoutez-moi, Asa, et tout Juda et Benjamin!

L’Éternel est avec vous QUAND vous êtes avec lui; si vous le cherchez, vous le trouverez; MAIS si vous l’abandonnez, il vous abandonnera.

Voilà un avertissement qui vient de l’Esprit de Dieu! Pourquoi un avertissement? Parce que l’Esprit de Dieu veut que le roi Asa aille plus loin, aussi est-il averti:


Attention si vous l’abandonnez il vous abandonnera,

l’Éternel est avec vous quand vous êtes avec lui.


Et comment pouvez-vous être avec lui, sinon pour faire sincèrement, de tout votre cœur, avec une foi inlassable, CE QUI EST BIEN ET DROIT AU REGARD DE L’ÉTERNEL. C’est comme ça que vous devez être avec lui!

Ce n’est pas simplement à certains moments quand il y a une forte exaltation, non ce n’est pas cela; ça c’est la mauvaise Pentecôte! La bonne Pentecôte c’est, non seulement d’avoir des cultes ou l’Esprit de Dieu soit libre, libre de s’exprimer, libre de nous transporter comme il le veut, mais c’est aussi lorsque l’Église fait entièrement ce qui est droit aux yeux de l’Éternel. CE QUI EST BIEN, CE QUI EST DROIT!

Voilà donc comment on est AVEC l’Éternel: et quand vous êtes avec l’Éternel. L’Éternel est avec vous, mais attention: si vous le chercher vous le trouverez!

IL FAUT, nous l’avons déjà dit, LE CHERCHER; nous l’avons dit dans l’étude sur la prière: CHERCHER L’ÉTERNEL, il faut le chercher constamment! Il ne faut pas se croiser les bras et dire maintenant: «je suis le temple du Saint-Esprit, tout va bien, je suis baptisé dans le Saint-Esprit, tout va bien» et en même temps on accumule sottise sur sottise, mais on n’y voit rien du tout! «Je suis le corps de Christ, je suis dans le corps de Christ, tout va très bien, tout va très bien!» Même nos sottises! Même nos choses inconsidérées! Ne soyez pas inconsidérés nous dit l'Écriture!

Faisons bien attention; le Seigneur nous dit qu’il faut le chercher constamment; il faut constamment le chercher, s’approcher de lui, je n’y reviens pas, et vous le trouverez, MAIS SI VOUS L’ABANDONNEZ IL VOUS ABANDONNERA! Ça c’est quelque chose qui doit nous avertir solennellement, parce que c'est là que réside une cause de non-guérison pour certains chrétiens comme nous allons le voir.

D'un autre côté, on constate qu'il y a des personnes qui viennent tout juste d’entrer dans les réunions d’évangélisation, d’entendre le témoignage d’un chrétien, elles sont touchées par l’Évangile, et ces personnes-là, celles qui viennent pour la première foi à la première réunion...; quand elles sont malades...., elles viennent à l’imposition des mains et elles sont guéries!

Il m’est arrivé d'entendre, et je pense que c’est arrivé à d’autres qu'à moi, d'entendre des chrétiens qui disent: «celui-là, il avait telle chose, il vient pour la première foi, il va à l’imposition des mains et il est guéri tandis que moi qui suis chrétien depuis 15 ans, 20 ans, j'ai la même chose que lui, et je ne le suis pas guéri! Comment cela se fait-il? Lui il est guéri..., la première foi qu’il vient, il est guéri! et moi je ne suis pas!»

Il faudra que nous distinguions, et nous allons le faire, entre la guérison des gens du dehors qui s’approchent, ces gens qui arrivent et qui sont encore inconvertis, mais qui sont guéris.

Ils sont inconvertis ou ils se convertissent tout juste et ils sont guéris.

Dans l’évangélisation, dans l’action, dans la proclamation du royaume de Dieu; ils sont guéris, car ce sont des signes.


Il faut distinguer cette action de guérison du Seigneur de celle qui intéresse les chrétiens.


LE SEIGNEUR NE VA PAS GUÉRIR LES CHRÉTIENS DE LA MÊME MANIÈRE QU’IL GUÉRIT LES AUTRES; ce serait trop facile!

«Ma vie chrétienne est ce qu’elle est, elle a ses hauts et ses bas, elle a ses bons côtés, ses mauvais côtés, et puis quand je suis malade je m’en vais à l’imposition des mains et je suis guéri; tout va bien! Et je continue à vivre comme ça!»

Vous croyez que le Seigneur va accepter ça? Si c'était le cas, la guérison n'entrerait nullement dans le cadre des disciplines et des épreuves du Seigneur; le Seigneur est avant tout éducatif.

LE SEIGNEUR NOUS VEUT POUR LE CIEL et si on ne marche pas droit, si notre cœur est sclérosé, habité de toutes sortes de pensées qui ne sont pas celles de la vérité et de la sagesse, si nous les gardons quand même, si nous sommes installés dans nos habitudes, c'est sûr que le Seigneur ne veut pas nous laisser dans cet état. Si à ce moment-là nous sommes malades, il attendra que nous ayons compris et que nous nous soyons humiliés. L’humiliation, vous savez, c’est une chose qui joue un grand rôle dans la vie chrétienne.

Après un début de vie chrétienne fervent comme avait été le début du règne du roi Asa, de même, il y a des chrétiens qui se sont attiédis, ce n’est pas moi qui le dit, c’est une chose qui se constate tout le temps et à tous les âges, à toutes les époques..., et aussi à la nôtre, hélas! N'oublions pas que c’est une chose que le Seigneur Jésus a dit: Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche.

C’est à une Église que c’est dit! Pas aux gens du dehors! C’est à une Église s’il vous plaît!

Alors, je te vomirai de ma bouche… ALLEZ ÊTRE GUÉRI VOUS, QUAND LE SEIGNEUR VOUS DIT ÇA! Allez être guéri, aller lui demander la guérison quand le Seigneur vous dit: je te vomirai de ma bouche parce que tu es tiède.

«Moi, j’aime bien les gens qui sont froids, ceux-là je peux les faire bouillir et j’aime bien les gens qui sont bouillants parce que ceux-là, ils me servent à quelque chose ces gens-là et aussi parce qu’ils sont en route pour le royaume de Dieu; alors tout ce qu’ils demandent (les bouillants) je leur donne: demander ce que vous voudrez et cela vous sera accordé. Mais les gens qui sont tièdes, alors là..., je ne peux pas, je ne peux pas leur accorder, non, non, non! Les gens qui sont tièdes ça ne va pas!»

Après un bon début, un début magnifique, combien y a-t-il de chrétiens qui ont eu un bon commencement de vie chrétienne, splendide resplendissant, ils en ont encore de bons souvenirs, ils les racontent eux-mêmes: «ça a été magnifique! Je faisais ceci, l’Éternel faisait cela etc., c’était super!»

Et puis maintenant comment es-tu?

«Maintenant… Je suis bien installé dans une vie assez agréable, douce et puis j’ai beaucoup à faire à droite à gauche, mais je viens quand même aux réunions de l’Église, mais oui bien sûr.»

Voilà! Ils sont attiédis ou ils conservent dans leur cœur des duretés, des choses qui sont dures, des choses qu’ils n’ont pas cédées ou des choses qui se sont peut-être installées depuis leur conversion; ils ont par exemple des pensées humaines tenaces, empreintes d’un orgueil voilé, empreintes, oui je dis bien, D’UN ORGUEIL EST VOILÉ dans leur cœur! Oui, ils ont des idées humaines empreintes d’orgueil; et, dans leur manière de se comporter, ils ne sont vraiment ni sages ni vraiment miséricordieux par exemple, ils ne sont ni charitables, ni véritablement puissants en œuvres:


ILS ONT PERDU LA CRAINTE DE L’ÉTERNEL,

ILS ONT PERDU LEUR PREMIER AMOUR.


Le commencement était beau, magnifique; mais la suite ne l'est pas...! Elle n'est pas du tout de la même qualité. Voyez ce que le Seigneur Jésus lui-même en dit, je ne veux pas ajouter quelque chose à l’Écriture: Apocalypse chapitre 2, versets 2:

JE CONNAIS TES ŒUVRES, voilà ce qui est dit à une Église, et il est bien ajouté: que celui qui a des oreilles entende ce que l’esprit dit aux églises, AUX ÉGLISES DE TOUS LES TEMPS.

Verset 2:

Je connais tes oeuvres, ton travail, et ta persévérance; il y a quelque chose de bon là-dedans…! Ta persévérance!

Je sais que tu ne peux pas supporter les méchants, il faut entendre par «méchants» ceux qui font le mal, pas nécessairement les violents, mais ceux qui font le mal,

que tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres et qui ne le sont pas. Bien, tu t’es mis à l’écart des faux prophètes, des faux docteurs, c’est très bien, tu les as trouvés menteurs. Tu as corrigé toi-même par une part de discernement dont tu disposes ou par la consultation que tu as faite des Écritures, c’est bien;

Que tu as de la persévérance, c’est très bon aussi tout cela,

Que tu as souffert à cause de mon nom, mais il y a beaucoup de bonnes choses,

Tu as souffert à cause de mon nom, et que tu ne t’es point lassé, excellent!


MAIS CE QUE J’AI CONTRE TOI

c’est que tu as ABANDONNÉ ton premier amour.


Et si tu as abandonné ton premier amour, tu as ABANDONNÉ ton Dieu!

Ton Dieu tu l’avais connu par un amour bien plus fort, donc, autrefois tu as connu beaucoup mieux ton Dieu que tu ne le connais maintenant! TU L’AS ABANDONNÉ, tu t’es éloigné de ton Dieu…


TU AS ABANDONNÉ TON PREMIER AMOUR,

SOUVIENS-TOI DONC D’OÙ TU ES TOMBÉ.


Les commencements étaient jolis, magnifiques, souviens-toi donc d’où tu es tombé, repends-toi et pratique tes premières œuvres; tes premières œuvres qui étaient le fruit d’une spiritualité sincère, ardente; c’était de la spiritualité.

Tu as substitué à ces premières œuvres, des œuvres plutôt religieuses que celle d’essence spirituelle. Pratique tes premières œuvres sinon je viendrai à toi et j'ôterai ton chandelier de sa place à moins que tu ne te repentes…

Le repentir! Demander à toute âme dont la vie chrétienne est maintenant loin d’être ce qu’elle était dans le commencement. Alors, si tu ne te repends pas, si tu t’imagines être quelque chose dans la situation où tu te trouves maintenant, j'ôterai ton chandelier de sa place; cela veut dire: JE NE TE REGARDERAI PLUS COMME ÉTANT MEMBRE DU CORPS DE CHRIST! Tu ne seras plus l’Église, MON Église ou un membre de MON Église; voilà ce que je vais faire!

Dans ces conditions-là..., aller demander la guérison au Seigneur, allez-y! «Seigneur je suis malade, je souffre, Seigneur guérit moi, Seigneur, Seigneur!» Et on va prier, et on va faire l’onction d’huile… Si tu ne t’es pas repenti pour l’onction d'huile, l’onction d'huile ne te fera rien..., ni la prière qui l'accompagne.

Vous voyez qu’il faut être clair, qu’il faut être honnête et ne pas dire comme ceux que j’ai entendu qui font tout ce qu’ils peuvent pour démontrer que la guérison n’est plus pour aujourd’hui: «voyez-vous il y a Untel c’est un excellent chrétien, il y a 25 ans qu’il est chrétien, 25 ans qu’il est converti, c'est un bon chrétien, mais voilà: il est malade, il est tout le temps malade; alors vous voyez bien que Dieu ne guérit pas

Pauvre! Pauvre! Tu sais toi...,  qui est ce chrétien? Tu connais sa vie, le fond de son cœur toi? Es-tu à la place de Dieu pour savoir? Ce chrétien a peut-être des dehors excellents, il persévère, il a  renié les fausses doctrines, il les a évincées, c’est très bien, mais...: il est tiède, Il a perdu son premier amour, il s’est éloigné de Dieu, il a abandonné, il est moins bien que ce qu’il était au début. Tu en sais quelque chose toi! Tu peux juger extérieurement?

Vous voyez, nous n’avons pas à juger notre frère en ce qui concerne sa vie intérieure; nous avons à le juger dans l’Église pour voir s'il commet un péché… c’est cela qui nous intéresse, mais je veux dire que nous n’avons pas à juger le fond de sa vie chrétienne, C’EST DIEU SEUL QUI PEUT LE JUGER.

Nous n’avons pas non plus à nous fier aux apparences; on peut voir d’excellentes apparences comme nous l’avons vu tout à l’heure: de la persévérance, il n’a pas renié le nom de Jésus, il continue, il est fidèle aux réunions de l’Église et puis… Il n’est pas guéri! Il n’est pas guéri!

Ça peut être ça: il a abandonné son premier amour, il s’est éloigné de Dieu! Que voulez-vous! Dieu ne va pas accepter ça, Dieu ne peut pas accepter ça! Si Dieu acceptait ça, il se renierait lui-même, il ne serait plus le Dieu trois fois saint, il ne serait plus le Dieu «amour» qui veut absolument amener toute âme à l’éternité. Il faut penser à cela, c’est très important.


Nous avons un texte dans Jérémie au chapitre 2; cela s’applique à Israël bien entendu, mais ces choses sont écrites – je le répète toujours – pour notre instruction à nous qui sommes parvenus à la fin des temps.

Chapitre 2, verset 14:

Israël est-il un esclave acheté, ou né dans la maison? Pourquoi donc devient-il une proie?

Contre lui les lionceaux rugissent, poussent leurs cris, Et ils ravagent son pays; Ses villes sont brûlées, il n’y a plus d’habitants. Même les enfants de Noph et de Tachpanès Te briseront le sommet de la tête.

Cela ne t’arrive-t-il pas PARCE QUE TU AS ABANDONNÉ L’ÉTERNEL, TON DIEU, Lorsqu’il te dirigeait dans la bonne voie?

Et maintenant, qu’as-tu à faire d’aller en Égypte, Pour boire l’eau du Nil? Qu’as-tu à faire d’aller en Assyrie, Pour boire l’eau du fleuve?

Ta méchanceté te châtiera, et ton infidélité te punira, TU SAURAS ET TU VERRAS QUE C’EST UNE CHOSE MAUVAISE ET AMÈRE D’ABANDONNER L’ÉTERNEL, TON DIEU, Et de n’avoir de moi aucune crainte, Dit le Seigneur, l’Éternel des armées.

Tous ces malheurs sont arrivés à Israël; aujourd’hui, il peut arriver à un chrétien d’avoir des malheurs, des épreuves, épreuve sur épreuve, et ce ne sont plus souvent des épreuves, mais DE RÉELS CHÂTIMENTS puisqu’il nous est dit que: Dieu châtie comme un père ses enfants.

Alors pourquoi ces choses t’arrive-t-il?

Pourquoi es-tu malade?

Pourquoi n’as-tu pas reçu la guérison de ton Dieu?

Parce que tu as abandonné l’Éternel ton Dieu lorsqu’il te dirigeait dans la bonne voie.

Maintenant, toi tu veux te diriger d’après ce que tu sais, tu veux te diriger toi-même, tu n’écoutes plus ton Dieu, tu ne laisses plus ton Dieu te diriger lui-même dans la bonne voie.

Qu’as-tu affaire d’aller dans le monde et d’aller chercher tous les appuis du monde, de boire l’eau du Nil…

Maintenant tu vas rechercher le monde avec ce qu'il a; tu vas boire l’eau du monde alors que tu avais l’eau vive, l’eau vive qui vient de moi, tu vas chercher à boire l’eau de l’eau du Nil.

Qu'as-tu affaire d’aller en Assyrie chez les ennemis du Seigneur pour boire l’eau du fleuve; tu vas boire n’importe quelle eau, MAIS L’EAU VIVE, L’ESPRIT DE DIEU, TU N'EN VEUX PLUS, tu ne bois plus l’eau vive et tu vas boire l’eau qui est dans le monde!

TU AS ABANDONNÉ…, Tu vas voir c’est une chose mauvaise et amère d’abandonner l’Éternel ton Dieu; c’est quelque chose d'amer! Tu vas goûter l’amertume, tu vas souffrir de ce que tu as abandonné, de ce que tu t’es éloigné, de ce que tu es devenu un homme religieux, même si ta vie est empreinte de moralité, ce n’est pas ça que ton Dieu regarde, TON DIEU REGARDE UNE VIE VRAIMENT AVEC LUI, UNE VIE DE L’ESPRIT, c’est à quoi il veut te conduire.


Jérémie, chapitre 17, verset 13:

Toi qui es l’espérance d’Israël, ô Éternel! Tous ceux qui t’abandonnent seront confondus. Ceux qui se détournent de moi seront inscrits sur la terre, Car ils abandonnent la source d’eau vive, l’Éternel.

Guéris-moi, Éternel, et je serai guéri; Sauve-moi, et je serai sauvé; Car tu es ma gloire. Voici, ils me disent: Où est la parole de l’Éternel? Qu’elle s’accomplisse donc!

ILS SONT DEVANT UNE PAROLE QUI NE S’ACCOMPLIT PLUS! Ils sont devant des promesses de guérison et cela ne va toujours pas pour eux, ça ne fonctionne plus, il y a comme une coupure! Faudrait-il conclure que l’Éternel n’est pas fidèle après qu’il nous est dit QU’IL EST FIDÈLE, SA FIDÉLITÉ EST ABSOLUE?

Il ne peut pas se renier, le Seigneur ne peut pas se renier, il y a donc quelque chose qui ne va pas.

Il me dise: où est la parole de l’Éternel qu’elle s’accomplisse donc, il faut qu’elle s’accomplisse, pourquoi ne s’accomplit-elle pas? Une question à se poser.

Guéris-moi et je serai guéri, sauve-moi et je serai sauvé, car tu es ma gloire… Oui, tout ça c’est beau de le dire! Mais seulement ATTENTION:

- Tu as abandonné la source d’eau vive,

- Tu es en train de boire l'eau des citernes de crevassées, des citernes dans lesquelles il y a de la boue.

- Tu vas chercher tes appuis partout, et tu as abandonné l’Éternel;

- TU N’AS PLUS CONFIANCE, tu n’as pas poursuivi ton apprentissage de la confiance de l’Éternel.

Maintenant tu restes chrétien, mais dans un certain extérieur, car dans une partie de ton cœur tu vas de nouveau chercher appui sur le monde; petit à petit tu as repris ça: TU T’APPUIES PARTOUT, TU BOIS PARTOUT SAUF L'EAU VIVE DU SEIGNEUR!

Alors, qu’est-ce que vous voulez chers amis, si c’est cela notre vie chrétienne..., il ne s’agit pas de dire en gros: «je suis chrétien, je suis enfant de Dieu j’ai été converti, et je suis membre d’une assemblée je ne manque jamais une réunion.»

Je connais tes œuvres oui je connais ta persévérance, c’est vrai; le Seigneur ne va pas dire que c’est mal quand c’est bien, mais..., Il y a quelque chose qui ne va pas et moi seul, le Seigneur, je peux peser, JE PEUX VOIR QUE TU AS ABANDONNÉ TON PREMIER AMOUR et donc tu as abandonné l’Éternel; tu t'es éloigné de lui!

Bien sûr, tu ne l’as pas rejeté, mais TU AS GARDÉ ESSENTIELLEMENT DES FORMES extérieures, qui contrastent avec des formes d'une vie intérieure, magnifique, ardente! cette vie-là, tu ne l’as plus! Tu ne l’as plus parce qu’il te fallait cet amour fervent pour la garder; tu ne l’as plus cette vie! Tu as des formes, des formes religieuses oui, oui! Tu as même conservé un dehors, des œuvres, oui je connais tes œuvres tu n’en es absolument pas dépourvu non, mais tu as abandonné, tu as abandonné...


Ainsi Asa avait fait ce qui est bien aux yeux de l’Éternel et voici que, au cours de son règne..., quel va faire? Eh bien! il va perdre sa vision. Il reste le roi de Judas, il reste le roi du peuple de Dieu, il sait que le temple c’est le temple de l’Éternel; il sait que Jérusalem c’est la ville choisie par l’Éternel; il sait toutes ces choses, il les proclame tandis que les sacrificateurs font leur service, présentent et offrent leurs holocaustes, matin et soir et dans toutes les grandes occasions! Bien sûr, il ne voudrait pas que ce soit abandonné! Mais lisez des textes dans Ésaïe, lisez des textes dans Jérémie:

Les holocaustes et les sacrifices, je ne veux plus les voir, je ne les ai pas ordonnés… Tu ne les as pas ordonnés Seigneur? C’est Jérémie qui dit ça..., tu ne les as pas ordonnés, mais comment tu ne les as pas ordonnés! Mais oui tu les as ordonnés à Moïse sur le Sinaï, Seigneur.

Et le Seigneur de dire NON, je n’ai pas ordonné des sacrifices comme ceux-là. Pour moi les sacrifices et les holocaustes, extérieurement présentés, avec tous les dehors qui pourraient faire croire que la chose est excellente, MOI JE VOIS LES CŒURS et vos cœurs sont éloignés de moi! Je n’en veux pas de ces sacrifices-là; ils me sont en horreur dit l’Éternel! EN HORREUR!

Nos chants, tout ce que nous pouvons faire dans notre assemblée, si nos cœurs ne sont pas dévoués ENTIÈREMENT, vous entendez, ENTIÈREMENT dévoués, ENTIÈREMENT à l’Éternel, tout cela l’Éternel n’en veut pas; il n’est pas avec nous!

Il est avec nous que si nos cœurs lui sont ENTIÈREMENT dévoués. Vous entendez ENTIÈREMENT DÉVOUÉ.....


Asa avait perdu sa vision, plus simplement il était en train de la perdre, pas entièrement, mais il la perdait et nous en voyons les conséquences de cette perte de vision: qu’est-ce qu’il fait? IL RECHERCHE APPUI sur ce qu’on appelle – une excellente expression – LE BRAS DE LA CHAIR!

Comme il ne sait plus faire appel, comme il ne peut plus faire appel au bras de l’Éternel, alors il prend «le bras gauche», le bras de la chair. Il prend le bras de la chair, il cesse de se confier en l’Éternel en tout et pour tout ou alors il va se confier en lui pour des choses mineures comme cela arrive aussi bien dans l’Église, des choses mineures! On va dire: «nous nous attendons à l’Éternel oui, oui,» mais quand tu es malade, quand tu souffres, quand quelque chose ne va pas, qu’est-ce que tu fais? Tu cours au médecin, tu cours à l’administration, tu vas voir Untel et Untel, dans le monde, tu fais des démarches tant que tu peux. Quant à l'Éternel..., tu lui réserves les choses mineures; tu as confiance en lui pour les petites choses!

Comme il a cessé de se confier à l’Éternel il va tout simplement conclure une alliance avec Ben-Hadad le roi de Syrie.

Voyons cela dans 2 Chroniques, au chapitre 16 et au verset 2:

Asa sortit de l’argent et de l’or des trésors de la maison de l’Éternel et de la maison du roi, et il envoya des messagers vers Ben-Hadad, roi de Syrie, qui habitait à Damas.

Il lui fit dire: Qu’il y ait une alliance entre moi et toi, comme il y en eut une entre mon père et ton père. Voici, je t’envoie de l’argent et de l’or. Va, romps ton alliance avec Baescha, roi d’Israël, (le roi du royaume des dix tribus) afin qu’il s’éloigne de moi. Ben-Hadad écouta le roi Asa; il envoya les chefs de son armée contre les villes d’Israël, et ils frappèrent Ijjon, Dan, etc..

Donc Asa se confie au bras de la chair puisqu’il a désappris à se confier en l’Éternel, il conclut une alliance avec Ben-Hadad roi de Syrie. Vous savez que Ben-Hadad, nous avons eu l’occasion de l’étudier, était un roi que Dieu avait dévoué par interdit, UN ROI QUI ÉTAIT CONDAMNÉ PAR L’ÉTERNEL!

Quel est le discernement! Quel beau discernement! L’ennemi de Dieu! Celui que Dieu a condamné, voilà l’allié d’un enfant de Dieu! Vous croyez que c’est convenable qu’un enfant de Dieu soit allié avec quelqu’un que Dieu a condamné?

Pire que cela..., pire parce que quand on prend appui sur la chair on ne sait plus où l’on va. Que fait-il? Nous l’avons lu: il prend l’or et l’argent des trésors de la maison de l’Éternel, IL VA DÉPOUILLER LE TEMPLE, dépouiller les trésors du temple, pourtant, c’était dans le temple, cela appartenait à l’Éternel! Il va le dépouiller pour le donner à l’ennemi de l’Éternel! Comme c’est joli ça!

Une perte de vision..., un homme qui a très bien commencé; c’est magnifique et voilà où il en est arrivé: il dépouille la maison de l’Éternel! Il prend dans la maison Dieu les moyens pour faire une alliance perfide, une alliance contre nature.


N'est-ce pas ce que nous faisons quelquefois...

Lorsque nous sacrifions la Parole de Dieu;

Lorsque nous sacrifions la vérité au service de notre confiance dans la chair;

Lorsque nous sacrifions ce qui appartient à l’Éternel pour nous approprier quelques avantages obtenus du monde?

OUI, NOUS DÉPOUILLONS L’ÉTERNEL de ce qui lui revient, de ce qui est à lui, nous dépouillons l’Éternel..., nous dépouillons le temple et nous disons, nous proclamons que nous sommes le temple de l’Éternel!

Quand nous prenons – en nous – des choses que Dieu a placées dans notre cœur pour les porter au monde nous laissons grandir cette confiance dans le bras de la chair, ainsi, nous dépouillons l’Éternel, nous appauvrissons notre cœur, nous dépouillons l’Éternel, les trésors de l’Éternel, les trésors, les richesses incompréhensibles de Christ. Nous amoindrissons ces richesses pour aller reporter notre confiance sur le bras de la chair: nous faisons exactement comme a fait ce roi Asa.

Il arrive même, mes amis… Le Seigneur m’a donné deux oreilles et avec ses oreilles il m’a donné d’entendre quelquefois des choses qui ont été pour moi de grands sujets de réflexion quand j’entendis des gens dans l’Église..! J'ai entendu des gens, dans l’Église, justifier leur confiance au bras de la chair avec la Parole de Dieu!

«Vous comprenez, il faut être sage, il faut avoir les deux pieds sur terre, il faut être sage» Allons, allons! La sagesse est enseignée, aussi vont-ils tourner les pages de la Parole de Dieu:

«Voyez-vous, il faut savoir aviser, il faut savoir se comporter dans le monde avec prudence!» Ils vont vous enseigner la prudence au détriment de la prudence que Dieu enseigne, au détriment de la confiance que l’on doit à Dieu et ils vont vous enseigner tout ça en prenant la Parole de Dieu pour appui.

Combien de fois j’ai vu la Parole prise pour appui pour soutenir des prétentions absolument fausses; tout cela parce qu’on veut laisser à ce temps et à ce monde qui nous entoure – et qui nous habite encore – une certaine confiance.


Pourtant le roi Asa avait remporté une éclatante victoire! 2 Chroniques, chapitre 14, au verset 11:

L’Éternel frappa les Éthiopiens devant Asa et devant Juda, et les Éthiopiens prirent la fuite.

Il avait été obligé de lutter contre des envahisseurs un petit peu trop hardis qui venaient troubler le repos du peuple de Dieu. Dieu l’avait dit autrefois par la bouche Moïse: tes ennemis s'ils viennent par un chemin, ils s’enfuiront par sept chemins. Vous voyez bien que l’Éternel est fidèle! Quand Asa avait confiance en l’Éternel, les ennemis se présentent et le texte, – je ne peux pas tout lire –, mais dans le texte nous voyons qu'Asa invoqua l’Éternel son Dieu et dis:

Éternel, toi seul peux venir en aide au faible comme au fort: viens à notre aide, Éternel, notre Dieu! car C’EST SUR TOI QUE NOUS NOUS APPUYONS, et nous sommes venus en ton nom contre cette multitude. Éternel, tu es notre Dieu: que ce ne soit pas l’homme qui l’emporte sur toi!

Magnifique ça! C’est beau! Une confiance totale donnée à l'Éternel! Et qu'arrive-t-il? La victoire!

Il avait remporté une victoire, mais voici que les choses ayant changées dans le cœur de ce roi Asa, un certain prophète qui se nomme Hanani vient vers lui. Hanani «le voyant», c’est-à-dire Hanani le prophète qui vois en avant, alla donc auprès du roi Asa; chapitre 16 verset 7:

Parce que tu t’es appuyé sur le roi de Syrie et que tu ne t’es pas appuyé sur l’Éternel, ton Dieu, l’armée du roi de Syrie s’est échappée de tes mains. Les Éthiopiens et les Libyens ne formaient-ils pas une grande armée, avec des chars et une multitude de cavaliers? Et cependant l’Éternel les a livrés entre tes mains, parce que tu t’étais appuyé sur lui. Car l’Éternel.…

Écoutez bien ce verset, vous devriez l’encadrer mes amis et surtout BIEN LE GRAVÉ DANS VOTRE CŒUR…

L’Éternel étend ses regards sur toute la terre, pour soutenir ceux dont le coeur est tout entier à lui.

Vous entendez… TOUT ENTIER À LUI!

Tu as agi en insensé dans cette affaire, car dès à présent tu auras des guerres.

Maintenant tu auras des guerres, et des guerres qui seront cuisantes! Tu auras des guerres sans victoire! Tu auras des luttes sans victoire!

Enfants de Dieu..., pourquoi?

Eh bien c’est parce que tu ne t’es pas appuyé sur l’Éternel ton Dieu, mais que tu t’es appuyé sur le roi de Syrie ou quelque chose d’équivalent, tu t’es appuyé sur autre chose!

Tu t'es appuyé sur des hommes, sur ce que les hommes pouvaient apporter;

TU AS CESSÉ DE T’APPUYER SUR L’ÉTERNEL alors, toi aussi, tu auras des luttes, tu vas avoir des guerres, tu vas avoir des luttes c’est certain! Le Seigneur te prévient, tu auras des luttes!

L’Éternel nous le rappelle, il étend ses regards sur toute la terre pour SOUTENIR… Il soutient… ceux dont le cœur est tout entier à lui, TOUT ENTIER À LUI.

Il ne veut pas de partage, et si tu as perdu ton premier amour, si tu as abandonné ce premier amour, tu es dans le partage.


Alors que fait le roi Asa en entendant cela?

Est-ce qu’il va revenir est-ce qu’il va s’humilier; c’est dur de s’humilier, ce n'est pas facile! Verset 10:

Asa fut irrité contre le voyant, et il le fit mettre en prison, parce qu’il était en colère contre lui. Et dans le même temps Asa opprima aussi quelques-uns du peuple.

Voilà la solution! «Ce prophète, il nous ennuie, et nous fait voir toujours les choses sous un mauvais angle, allez mettons-le en prison!»

Bien sûr la Parole de Dieu te parle à toi aussi quand tu es dans cette situation; elle te montre que ce que tu fais n’est pas du tout du goût de l’Éternel, que ça ne va pas, qu’il faudrait que tu te repentes comme a dit le Seigneur, il faudrait que tu t’humilies!

Alors qu’est-ce qu’on va faire?

On va prendre la parole et on va dire: «non, non, non! Ça, ça ne s’applique pas à moi, ça ce n’est pas pour moi.» Alors, on va tourner la page, on va mettre la Parole de Dieu en prison pour nous conserver la liberté de faire ce que nous voulons et de nous appuyer sur le bras de la chair.

ON VA METTRE LA PAROLE DE DIEU EN PRISON, tout simplement, n’est-ce pas!

Et si quelqu’un se fait un peu auprès de nous le prophète de Dieu, c’est-à-dire s’il vient – je suppose avec tout l’amour désirable – nous rappeler quelque chose, que ce soit un pasteur ou que ce soit un frère bien intentionné qui nous aime; il vient peut-être nous rappeler quelque chose..., alors, ce frère, nous allons écarter son avis, l’écarter lui-même et pendant un temps on ne le regardera plus, ON VA LE METTRE EN PRISON LUI AUSSI parce qu'on n’en veut pas, on ne veut pas de ce langage-là.

Tant qu’on s’est pas repenti, on acceptera jamais le langage de Dieu, mes amis, tant qu’on ne s’est pas VRAIMENT REPENTI, on n’acceptera pas le langage de Dieu!


Voilà que le roi Asa a les pieds malades; on ne sait pas ce qu'était cette maladie qu’il avait aux pieds, mais toujours est-il que c’était assez sérieux étant donné qu’il éprouvait de grandes souffrances. Ça n’arrive pas très souvent que la maladie se loge à cet endroit, uniquement dans les pieds, on pourrait dire qu’il avait la goutte, c’est peut-être ça; la goutte c’est douloureux, mais enfin peu importe, l’Écriture ne nous a pas donné de précisions: il eut les pieds malades au point d’éprouver de grandes souffrances.

Voici donc un nouvel ennemi qui se présente; UN ENNEMI PLUS TENACE QUE LES AUTRES, plus tenace que les Éthiopiens et les Libyens; les Éthiopiens et les Libyens, l’Éternel les avait fait fuir! Mais cet ennemi-là..., souffrances jour et nuit, souffrances, grandes souffrances! C’est une tribulation particulière dans la chair! La grande souffrance est un ennemi, ce n’est pas un ami bien sûr. Comme toute maladie qui fait souffrir, je pense bien que nous la considérons comme un ennemi, n'est-ce pas? Il y a peut-être des gens qui la considère comme une souffrance amie, mais c'est une manière particulière de voir les choses au travers de fausses doctrines. De tout sens il n’est pas bon, il n’est pas agréable, il n’est pas souhaitable, il n’est pas selon notre bien, selon même le service que nous avons à apporter à l’Éternel, il n'est pas bon d’être malade.

Je ne vois pas le roi Asa pouvant aller facilement au temple, pouvant se rendre partout où il devait aller avec des pieds malades qui le faisaient souffrir. Il a vaincu les Éthiopiens, mais là, VOILÀ UN ENNEMI QU’IL NE POURRA PAS VAINCRE; il ne va pas pouvoir le vaincre, il va mourir comme ça, sans avoir vaincu cette ennemie PARCE QU’IL S’EST ÉLOIGNÉ DE DIEU.

Il ne chercha pas l’Éternel, nous est-il dit, même pendant sa maladie; la maladie aurait pu l’amener à chercher l’Éternel: vous voyez comme la maladie n’est pas toujours éducative comme le prétendent certains.

Ce qui est éducatif c’est d’en sortir après s’être humilié, après s’être repenti et avoir vraiment examiné toute sa vie, après être revenu à la simplicité d’un petit enfant qui est premier au royaume de Dieu. Dans ce cas-là, évidemment, on peut dire que la maladie a pu jouer ce rôle, mais si la maladie nous fait souffrir et que notre cœur reste dans cette même résistance à Dieu, alors là il n’y a rien à faire!

Il ne chercha pas l’Éternel! Il aurait pu chercher l’Éternel, mais pour chercher l’Éternel il aurait fallu qu’il s’humilie; c’est ça qui le retient, c’est ça qui l'empêche: comme il ne veut pas s’humilier alors il ne peut pas chercher l’Éternel: sans s'humilier on ne cherchera jamais l’Éternel, on ne s’approchera jamais de lui!

- Si l'on ne sait pas s'humilier,

- si l'on ne sait pas se repentir,

- si l'on ne sait pas se juger soi-même pour ne pas être jugé,

- si l'on ne sait pas s'examiner pour voir si notre foi achoppe (trébuche), si notre foi est en faiblesse, où si notre foi fait défaut!

- Si on ne sait pas faire ça si on ne s’est pas assez examiné, eh bien, on ne se repentira pas, et si on ne se repend pas, on ne pourra pas s’approcher de l’Éternel; on aura beau prier, prier, prier, mais on ne s’approchera pas de l’Éternel, on ne cherchera pas l’Éternel.

S’il l'avait cherché, l’Écriture ne le dit pas ici, mais du fait qu’elle nous dit: que même pendant sa maladie il ne cherche pas l’Éternel; cela laisse supposer que s’il l'avait cherché, il aurait trouvé l’Éternel, et en trouvant l’Éternel, il aurait trouvé quelque chose qui aurait été certainement bon pour lui et qui aurait pu lui apporter une victoire: IL FAUT CHERCHER L’ÉTERNEL!

Je l’ai déjà dit ici, il y a deux ou trois ans, quand on est malade et que l’on désire – bien sûr et c’est louable d’avoir ce désir – être guéri, soulagé de sa maladie, il faut chercher l’Éternel, chercher le Christ Jésus Notre Seigneur, notre Sauveur. C'est en le trouvant LUI qu’on trouve la guérison.

Il ne faut pas essayer de prendre la guérison et puis  le laisser, LUI,  dans la même position où nous étions avant par rapport à LUI; non, il faut le chercher LUI. C’est en le trouvant LUI, en le retrouvant de plus près que nous avons la guérison.


Il a la vie dans sa main,

il a aussi la guérison dans sa main;

c’est LUI qu’il faut trouver, c’est LUI qu’il faut approcher.


Par conséquent si nous cherchons la guérison par des prières:

- sans chercher l’Éternel,

- sans chercher à nous approcher de Christ,

- sans chercher à rentrer à nouveau dans une communion intime, magnifique, ayant abandonné, bien sûr, tout ce qui faisait notre séparation, notre éloignement…,

NOUS N’AURONS JAMAIS LA GUÉRISON.

La guérison il la tient dans sa main! IL TIENT NOTRE GUÉRISON TOUT COMME IL A NOTRE VIE DANS SA MAIN! Il la tient..., il faut toucher son manteau, il faut s’approcher, il faut être là.

Toute l’Écriture est ainsi, mes chers amis, et tout le Nouveau Testament nous montre que c’est dans la personne de Christ qu'il faut que notre foi soit placée, la foi agissante d’un chrétien, la foi qui conditionne toute sa vie chrétienne…, Attention c’est ça le problème pour des chrétiens,

il faut que notre foi, qui consent absolument à tout revoir, tout réexaminer, il faut que notre foi nous permette d’approcher Jésus, de le toucher...: la guérison est là, il la tient dans sa main!


Asa consulta les médecins...; nous en arrivons à ce par quoi nous avions commencé; il consulta les médecins; il n’avait plus que cette ressource-là, il n’en avait pas d’autres évidemment puisqu’il ne pouvait pas chercher l’Éternel!

ALORS IL N’A PLUS QUE LES MÉDECINS… Consulter les médecins, ce n’est pas ici un blâme, CE N’EST PAS UN BLÂME! Ce qui est un blâme ce serait de ne pas chercher l’Éternel, mais il consulta les médecins..., ce n’est pas un blâme, c’est une constatation.

L’Écriture nous montre qu'il n’a pas pu chercher l’Éternel aussi est-il allé chercher les médecins. Qu’est-ce que vous voulez..., il n’a pas pu faire autre chose.

Ce n’est pas une défense qui est faite à tous ici, c’est ce que je vous disais au commencement; il faut savoir lire la Parole de Dieu d’une façon intelligente et regarder dans le contexte, rien ne doit être détaché du contexte. Ce n’est pas une défense qui est faite ici…

«Vous n’avez pas le droit d’aller au médecin,» j’ai entendu ça une fois… on cite ce texte-là: Asa a été malade il consulta les médecins, et on dit que son tort c’était de consulter les médecins.

MAIS NON! SON TORT ÉTAIT DE S’ÊTRE ÉLOIGNÉ DE L’ÉTERNEL, son tort c’était d’avoir un cœur qui s’était endurci au point qu’il ne pouvait plus chercher l’Éternel, parce qu’il ne voulait pas s'humilier: c’est ça son tort!

Mais le fait de consulter des médecins non! Il consulta les médecins parce qu’il n’avait pas d’autres ressources et personne ne peut lui jeter la pierre. Si donc un chrétien consulte un médecin, moi je ne le juge pas du tout, nous en avons déjà parlé l’autre jour.

S'il le fallait même je le prendrais dans ma voiture pour le conduire chez le médecin; s’il veut y aller, qu’est-ce que vous voulez, il ne faut pas se mettre à la place des autres; il faut laisser les autres mener leur vie dans la liberté, il faut être charitable jusqu’au bout.

Si quelqu’un veut aller chez le médecin qu'il y aille; évidemment il y a des moments où il n’y a pas d’autres ressources, OU ALORS IL FAUDRAIT POUVOIR S’APPROCHER DE DIEU et rentrer dans une communion intime avec le Seigneur.

C’est donc une constatation qui est faite ici et cette mention prend toute sa signification par le rapprochement avec la première conduite du roi Asa qui était bonne; parce qu'il avait une conduite excellente au début de son règne on peut comprendre cette mention: «il consulta les médecins;» nous devons la comprendre par rapport au commencement de son règne! Ce comportement n’est pas mentionné pour d’autres rois qui firent ce qui était mal aux yeux de l’Éternel et qui retombèrent dans les péchés de Jéroboam. Ce n’est pas dit pour eux; ils ont consulté les médecins tant qu’ils ont voulu, ça n’avait aucune importance, mais ici c’est en relief parce que les commencements de ce règne étaient splendides, magnifiques, IL PLAISAIT À L’ÉTERNEL…

Mais, ayant abandonné l'Éternel, il s’est trouvé lui-même dépossédé de la grâce de Dieu: tu as agi en insensé dans toute cette affaire, en insensé dans cette affaire, car dès à présent tu auras des guerres, tu auras des luttes.


Je terminerai en citant un verset de Luc au chapitre 12, et au verset 47;

Le serviteur qui, ayant connu la volonté de son maître, n’a rien préparé et n’a pas agi selon sa volonté, sera battu d’un grand nombre de coups.

Nous sommes ici dans une parabole.

Mais celui qui ne l’ayant pas connu (n’ayant pas connu la volonté de son maître…) a fait des choses dignes de châtiment, sera battu de peu de coups.

Et la conclusion la voici, c'est celle qui nous intéresse:

On demandera beaucoup à qui l’on a beaucoup donné, et on exigera davantage de celui à qui l’on a beaucoup confié.

Mes chers amis, c'est pour nous! Attention! Nous allons dire: «le Seigneur a fait pour moi de grandes choses, voici ce qui est arrivé, voici ce que j’ai vu, j’ai été ceci…» Il y a des chrétiens qui ne tarissent pas de raconter toutes les grâces et les bénédictions dont ils ont été abreuvés dans les premiers temps de leur vie chrétienne.

EN DISANT CELA ILS SE JUGENT, ils se jugent eux-mêmes SI MAINTENANT ILS N’ONT PLUS RIEN, si maintenant ils sont dans les luttes!

TU AVAIS REÇU, ON T’A BEAUCOUP CONFIÉ… Alors là, on exigera davantage! Et pour te guérir maintenant que tu es malade, le Seigneur va exiger davantage de toi tandis que celui qui vient du dehors, qui arrive comme ça!

L’Éternel voit une âme qui est un tison qui est arraché du feu, il vient, il s’approche de l’Évangile; il est malade, alors il vient avec un tout petit peu de foi; rien du tout, la petite foi qu’il a pu sentir en lui du fait qu’il a entendu une prédication de l’Évangile, une seule, peut-être pas même complète; il a entendu une prédication de l’Évangile, il vient avec cette petite foi et puis l’Éternel le fait marcher, le guérit, le délivre c’est magnifique!

Parce que lui n’a encore rien eu, parce qu'on ne lui a encore rien confié, l’Éternel lui donne beaucoup, MAIS PLUS TARD, lorsqu’il sera engagé dans la vie chrétienne et qu’il aura reçu de l’Éternel...., alors quand il sera malade s’il est malade après, on lui dira: «attention, tu as maintenant reçu... alors l’Éternel existe davantage de ta foi.»

Voilà le problème, LE PROBLÈME DE LA GUÉRISON DES CHRÉTIENS LE VOILÀ, c’est celui-là! Et quelles que soient les raisons plus proches que l’on pourrait discerner: la raison d’ensemble, la grosse raison qu’il faut envisager, nous l’avons vu ce matin par le moyen de ce texte de cette biographie du roi Asa; voilà la grosse raison telle qu'elle est dégagée:

Le Seigneur attend notre humiliation, notre repentance. Il est encore miséricordieux, plus que nous pensons pour nous guérir encore aujourd'hui; amen.


- Table des matières -