Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

LA FOI EN LA GUÉRISON DIVINE.

(534-03- La foi en la guérison divine)

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Robert Menpiot


Pourquoi et comment cette foi dans la guérison divine s’est perdue dans le christianisme.


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Avertissement: Dans la mesure du possible nous avons gardé le «langage parlé»

Nous continuons l’étude sur la foi en la guérison divine. Nous verrons ce matin pourquoi et comment cette foi dans la guérison divine s’est perdue dans le christianisme et pourquoi il faut maintenant la restaurer.

Nous avons vu, au cours du ministère du Seigneur Jésus, intervenir les miracles, et dans ces miracles ceux qui guérissaient les malades, ceux qui aboutissaient à la délivrance des esprits méchants.

Nous avons vu que cette action de Dieu, par Jésus-Christ, cette action de délivrance des corps souffrants, des corps atteints de maladies, appartenait à la prédication de l’Évangile et en était une part importante, une part d’accompagnement des signes, «semeion», ce mot est fréquent en grec dans l’Évangile de Jean: des miracles-signes annonçant que la puissance de Dieu, le doigt de Dieu, était venu sur la terre.

Maintenant nous nous portons à la période qui couvre le livre des Actes.

Dans ce livre nous trouvons 7 mentions de miracles de guérison divine; je les rappelle brièvement:

1 - C’est le paralytique qui était à la Belle porte du temple que Pierre et Jean guérissent,

2 - C’est Ennée qui est guéri d’une paralysie, au chapitre 9,

3 - C’est la résurrection de Dorcas, (j’ai déjà fait entrer la résurrection dans le cadre des guérisons, car c’est la guérison extrême, si on peut dire),

4 - il y a aussi l’impotent de Lystres au chapitre 14,

5 - C’est la résurrection d'Eutychus, au chapitre 20, qui était tombé de la fenêtre,

6 - Paul qui a été guéri d’une morsure de vipère,

7 - Publius guéri de la fièvre et de la dysenterie.

Ceux-là, ce sont donc des miracles de guérison individuelle, mais il y en a bien plus!

Nous voyons, à la suite des guérisons individuelles:

- l’apôtre Paul qui, lors de la vision qu’il a du Seigneur, avait perdu la vue et la recouvrit par le ministère d’Ananias;

- il y eut la servante dans la ville de Philippe qui est délivré d’un esprit de divination.

Mais, à part ces cas particuliers, individuels, il y a des mentions de guérison en très grand nombre dans le livre des actes.

On trouve également 7 mentions; ces mentions signalent des prodiges, des miracles en grand nombre. Elles précisent que TOUTES LES ESPÈCES DE MALADIES SONT GUÉRIES SANS AUCUNE EXCEPTION; que le Seigneur est là et qu'il fait, par les mains de Paul et de Barnabas, des prodiges et des miracles extraordinaires.

Relisons par exemple au chapitre 14, au verset 3:

Ils restèrent cependant assez longtemps à Icone, parlant avec assurance, appuyés sur le Seigneur, qui rendait témoignage à la Parole de sa grâce et permettait qu’il se fît PAR LEURS MAINS des prodiges et des miracles.

Et au chapitre 19 et versets 11 (nous sommes ici à Éphèse):

Et Dieu faisait des miracles extraordinaires par les mains de Paul, au point qu’on appliquait sur les malades des linges ou des mouchoirs qui avaient touché son corps, et les maladies les quittaient, et les esprits malins sortaient.

Vous voyez ici que DIEU FAISAIT des miracles extraordinaires PAR LES MAINS DE PAUL! Par les mains de Paul et de Barnabas!

En somme, cela veut dire que Paul et Barnabas étaient de simples instruments, mais que c’était bien Dieu qui accomplissait et même qui manifestait une volonté particulière; une volonté générale qui devenait particulière à chacun des cas, pour guérir d’une façon miraculeuse.

Je m’arrête une petite minute à cette mention des miracles extraordinaires et de l’application sur les malades de linges ou de mouchoirs qui avait touché le corps de Paul puisqu’il en a été question ces jours-ci et qu'on aurait cherché à se servir de cette mention, de ce précédent dans l’Écriture, pour s’autoriser aujourd’hui à utiliser des intermédiaires matériels pour les guérisons.

Ainsi il s’est produit, cette fois-là seulement, dans ces circonstances-là seulement, il s'est produit des miracles de guérison qui ne résultaient pas d’un contact direct du prédicateur avec les malades, mais il y avait des intermédiaires matériels, linges ou mouchoirs.

Évidemment cela nous fait un peu sursauter parce que nous pensons évidemment à toutes ces formes abominables de superstitions qui se sont présentées dans le système catholique romain essentiellement; nous sommes évidemment allergiques à cela aujourd’hui!

Il est évident qu’il n’y avait point d’indication en vue d’une prolongation de ce mode de transmission de la puissance de Dieu pour la guérison. Seulement, quand on regarde le contexte, on s’aperçoit que la Parole de Dieu avait été prêchée par l’apôtre Paul d’une façon continuelle dans l’école d’un nommé Tyrannus; cela durera deux ans en sorte qu'un grand nombre de Juifs et de Grecs de l'Asie, entendirent la Parole du Seigneur.

Il y a eu une telle dispersion de la Parole du Seigneur suite à cette école que Paul avait établi dans un local à Éphèse que, bien sûr, des hommes en étaient sortis; ils avaient peut-être assisté pendant deux ou trois mois aux enseignements auprès de l’apôtre Paul, – et c’était un enseignement intensif –, puis ils étaient partis porter la Parole dans toute l’Asie. C’est ainsi qu'il y a une telle dispersion de la Parole, une telle force qu'elle s’en est allée jusqu'à des miracles de cet ordre.

Il est évident que là, il n’y avait pas d’intention superstitieuse, mais la foi avait trouvé ce moyen tout simple, presque naïf, d’établir une relation entre l’apôtre Paul par lequel venait les guérisons. La puissance de guérison en faveur des malades qui ne pouvaient pas avoir contacts avec lui; soit qu’il ne pouvait pas se déplacer, soit que l’apôtre Paul était si largement entouré qu’on ne pouvait plus l’approcher.

Comme il fallait quand même que d’autres bénéficient de la guérison, Dieu a permis que certains en bénéficient en utilisant comme véhicule ces linges et ce moyen, mais cela d’une façon tout à fait transitoire, parce que la foi était dénuée de toute pensée superstitieuse et idolâtre.


Ainsi c’était bien dans la volonté de Dieu que les miracles et les guérisons se perpétuent dans toute la vie et la carrière de l’Église.

Les apôtres et les diacres, remplis du Saint-Esprit, vont prêcher l’Évangile en guérissant les malades comme le Seigneur l’avait fait: cela ne pouvait que se développer et non pas se restreindre suite au départ du Seigneur Jésus de cette terre, CELA NE POUVAIT QUE SE DÉVELOPPER!

En effet le Seigneur avait dit dans Jean XIV: et au verset 12:

En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les oeuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père; et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai.

Ces trois versets ont entre eux une étroite relation; d’abord le Seigneur proclame ici une promesse destinée à celui qui croit en lui; cela reste dans la généralité. Le Seigneur vous le voyez, conserve toujours une grande généralité.

«Celui qui croit en moi fera AUSSI les œuvres que je fais», parce que celui qui croit dans le Seigneur Jésus et qui croit dans sa Parole, qui garde sa Parole, (cela veut dire bien entendu tout cela); celui-là va aussi se conformer aux autres instructions qui sont dans l’Écriture.

«Il fera aussi les œuvres que je fais», donc il reproduira..., il pourra reproduire les miracles parce que dans les œuvres du Seigneur il y avait essentiellement TOUS les signes: les miracles et les guérisons; IL EN FERA DE PLUS GRANDS!

Non pas par une extension plus large, non, il en fera de plus grandes; le texte grec est bien là, DE PLUS IMPORTANTE!

C’est extraordinaire? Mais non ce n’est pas extraordinaire parce que LUI (Jésus), il le fera, c’est ce que l’on verra sur la terre, mais en réalité c’est le Seigneur qui le fera, qui fera ces choses plus grandes... :


PARCE QUE JE M’EN VAIS AU PÈRE!

Parce que le Seigneur Jésus va quitter les limitations de l’homme sur la terre et revenir à sa gloire première;

Parce qu'il va siéger à côté de Dieu le Père, être la tête du corps de l’Église;

De là, il va alors pouvoir dispenser la puissance du Saint-Esprit d’une façon plus grande encore!

Le Seigneur Jésus, par exemple, n’a jamais guéri toute une série de malades simplement avec son ombre en passant près des malades qui était couché par terre, mais Pierre l’a fait.

Disons ceci: c’est que L’Écriture ne nous laisse pas nous égarer sur ce point: C’ÉTAIT BIEN LE SEIGNEUR QUI LE FAISAIT PAR LES MAINS DE QUELQU’UN; c’était le SEIGNEUR!

Ainsi, il était bien la volonté de Dieu que les miracles se continuent et que les apôtres, les diacres, rempli du Saint-Esprit, les accomplissent. Pourtant Pierre n’invoque pas même ce don de guérison dont nous parle la première épître de Paul aux Corinthiens, il n'invoque même pas ce don de guérison!

Que dit-il l’apôtre Pierre, dans Actes 3, versets 12:

Pierre, voyant cela, dit au peuple: Hommes Israélites, pourquoi vous étonnez-vous de cela? (De la guérison de cet impotent qui était à la Belle porte.)

Pierre, voyant cela, dit au peuple: Hommes Israélites, pourquoi vous étonnez-vous de cela? Pourquoi avez-vous les regards fixés sur nous, comme si c’était par notre propre puissance ou par notre piété que nous eussions fait marcher cet homme?

Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, le Dieu de nos pères, a glorifié son serviteur Jésus, que vous avez livré et renié devant Pilate, qui était d’avis qu’on le relâchât.

Ainsi, nous voyons que Pierre n’invoque pas de don de guérison, mais au contraire, il rapporte tout à la puissance de Jésus-Christ, à la seule puissance de Jésus-Christ.

En somme, l'’instrument s’écarte; il faut que l’on sache que l’homme a été un véhicule, un instrument d’une puissance qui ne lui appartient pas, dont il n’a pas même la disposition personnelle. Cela modifie la conception de plusieurs du don de guérison!

Interroger une autre fois sur un «pouvoir», puisque les hommes voyaient cela de cette manière: Quel est ce pouvoir que vous avez? Nous allons voir comment Pierre répond au chapitre 4 et au verset 7.

Ils firent (les Juifs du Sanhédrin) placer au milieu d’eux Pierre et Jean, et leur demandèrent: Par quel pouvoir, ou au nom de qui avez-vous fait cela?

Alors Pierre, rempli du Saint-Esprit, leur dit: Chefs du peuple, et anciens d’Israël, puisque nous sommes interrogés aujourd’hui sur un bienfait accordé à un homme malade, afin que nous disions COMMENT IL A ÉTÉ GUÉRI, sachez-le tous, et que tout le peuple d’Israël le sache! C’est par le nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts, c’est par lui que cet homme se présente en pleine santé devant vous.

Ainsi Pierre écarte radicalement l’idée d’un pouvoir détenu par Jean et lui-même.

Paul, lui-même, dira, dans Actes chapitre 14 et verset 15: (il venait de guérir un impotent et tout le monde est émerveillé, et on voulait les déifier et même leur offrir un sacrifice.)

O hommes, pourquoi agissez-vous de la sorte?

Nous aussi, nous sommes des hommes de la même nature que vous; et, vous apportant une bonne nouvelle, nous vous exhortons à renoncer à ces choses vaines, pour vous tourner vers le Dieu vivant, qui a fait le ciel, la terre, la mer, et tout ce qui s’y trouve.

Par conséquent seul ce qui compte, et vous voyez que l’Écriture souligne bien cela, seul compte LA FOI EN JÉSUS-CHRIST ET L’OBÉISSANCE PLEINE, ENTIÈRE, PARFAITE.

Si la foi demeure entière, ferme, dépouillée de toute intervention de la chair, – ça c’est très important – si la foi reste dépouillée de toute intervention de la chair, alors l’ordre lui aussi demeure, l’ordre donné par le Seigneur demeure:

Allez prêchez et dites le royaume des cieux est proche guérissez les malades chasser les démons, guérissez les malades ça c’est la part de l’homme; FAITES! il ne s’agit pas de prêcher seulement cela: il s’agit de faire, d'opérer!

Par conséquent le Seigneur qui travaille AVEC les siens, ceux qui sont chargés de ce ministère, le Seigneur est là, et par conséquent, c’est dans ses paroles, dans son ordre que se trouve en plus une promesse:

«prêchez le royaume des cieux, prêchez leur avec foi, de tout votre cœur, et puis lorsque vous aurez devant vous des malades, vous les guérirez ,ce qui revient à dire:JE SERAI LÀ, MOI, AVEC VOUS POUR LES GUÉRIR.»

Le Seigneur travaillait AVEC eux!

Il ne faut pas voir les choses autrement, toute autre vue que celle-là serait fausse et mènerait, bien entendu, soit à l’orgueil, soit, surtout à des déviations intolérables.

Nous avons dit que le Seigneur Jésus, lorsqu’il guérissait lui-même, n’avait absolument pas de méthode; on a même l’impression qu’il a voulu nous dérouter entièrement dans cette habitude, cette manie humaine de chercher des méthodes: c’est peut-être bon dans les choses de l’homme, mais ce n’est pas bon dans les choses de Dieu de chercher des méthodes!

IL N’Y A PAS DE MÉTHODE! D’ailleurs dans l’Église il y a une chose que Dieu a en horreur c’est que l’homme y introduise ses méthodes.

Aujourd’hui, le ministère a bien besoin de se secouer, de se prémunir contre ce penchant misérable de chercher à introduire des méthodes, des moyens, des instruments mécaniques et toutes sortes de choses, des propagandes, des publicités et tout ça NON, NON, NON, NON! Je vous le dis encore une fois c’est intolérable du côté de Dieu. C’est une chose absolument intolérable! Je ne donnerai pas ma gloire à un autre!

IL N’Y A PAS DE MÉTHODE, car le Seigneur travaille au milieu de l’Église et, le Seigneur travaillant, c’est la souveraineté de Dieu qui s’exerce. Dieu est souverain, il restera toujours souverain; l’Écriture nous montre cela.

On ne peut pas toucher tant soit peu, à la souveraineté de Dieu: vouloir faire des généralisations, vouloir établir des règles des méthodes, ça c’est détruire littéralement le ministère de puissance de l’Église.

Le Seigneur travaille au milieu de l’Église lorsqu’elle est animée de la vraie foi!

Elle n’a pas autre chose à faire que de se laisser elle-même fortifier, diriger, animer par le Saint-Esprit en raison de la foi qui l’occupe.


* * *


Nous pourrions dire un mot de la prière pour la guérison.

La prière pour la guérison est fort peu mentionnée; généralement elle ne l’est pas!

La foi qui est, soit suscité chez le malade, ou la foi qui est reconnue chez lui; CETTE FOI ENTRAÎNE L’ACTE DE GUÉRISON ET C’EST TOUT.

Dans Actes chapitre 14, verset 8, nous voyons Paul guérissant c’est impotent:

À Lystre, se tenait assis un homme impotent des pieds, boiteux de naissance, et qui n’avait jamais marché. Il écoutait parler Paul. Et Paul, fixant les regards sur lui et voyant qu’il avait la foi pour être guéri, dit d’une voix forte: Lève-toi droit sur tes pieds. Et il se leva d’un bond et marcha.

Là, on ne voit pas du tout Paul prier pour lui; on a pas vu non plus Pierre et Jean, pour l'impotent de la Belle porte, au chapitre 3, priant préalablement: il n’y a pas de mention de prière!

À la Belle porte du temple, nous relevons qu'il y a quelque chose de tout à fait différent de ce que nous trouvons au chapitre 14 puisque cet homme de la Belle porte ne paraît pas du tout avoir la foi, exercer la foi.

Que voit-il?

Il est là, assis à la Belle porte du temple, il voit tous les jours Pierre et Jean qui passent, qui entrent et les autres apôtres: ils entrent, il passent..., pour lui la vie est comme ça, on le transporte là, on le met à cet endroit pour qu’il puisse recevoir des aumônes et puis c’est tout! La vie se déroule comme ça pour lui!

Et voici que ce jour-là, en voyant Pierre entrer dans le Temple, l’homme s’avise de leur demander l’aumône. Pierre fixe alors les yeux sur lui et dis, regarde-nous; il les regarde attentivement s'attendant à recevoir d'eux quelque chose, une pièce de monnaie.

Pierre lui dit: je n’ai ni argent ni or, mon pauvre ami je vais te décevoir je n’ai pas d’argent à te donner, mais ce que j’ai je te le donne: au nom de Jésus Christ de Nazareth lève-toi et marche!

Dans la suite du récit nous voyons que cet homme se met à «flamber» d’une foi toute neuve, mais c'est une foi qu’il n’avait pas au moment de la guérison; si bien que sa foi, on la trouve APRÈS la guérison et non pas avant; c’est un de ces cas assez rare! Tout cela va nous dire encore: IL N’Y A PAS DE MÉTHODE, PAS DE RÈGLES.

Alors, comment faire? Eh bien comment faire...? C’EST LE SAINT-ESPRIT QUI DIRIGE TOUT!

Il faut absolument que l’Église soit conduite par le Saint-Esprit!

C’est d’ailleurs ça la signification de la Pentecôte. Ce n’est pas la peine de parler de Pentecôte et d'effusion du Saint-Esprit, de plénitude du Saint-Esprit si ensuite on veut faire à son gré, si ensuite on établit son petit programme, ses petites méthodes, ce n’est pas la peine!

C’EST LE SAINT-ESPRIT QUI FAIT TOUT! Je le répète DIEU EST SOUVERAIN: tantôt il agira d’une manière, tantôt d’une autre, nous ne pouvons pas lui imposer quelque chose; on ne peut pas imposer quelque chose à Dieu!

Ce respect de la souveraineté est une chose excessivement aiguë, si je puis dire, dans la connaissance, parce que:


Dès que d'une manière ou d’une autre,

l’homme porte atteinte à l’exercice, au libre exercice de la souveraineté de Dieu,

il écarte la puissance de Dieu, il écarte sa miséricorde, il l'écarte!


Il faut, pour que l’œuvre de rédemption s’accomplisse pleinement par la puissance du Saint-Esprit et selon l’amour de Dieu, il faut que la souveraineté reste entière, parce que C’EST DE LA SOUVERAINETÉ QUE PROVIENT L’AMOUR PARFAIT, et c’est de l’amour parfait que peut provenir, tant le salut que toute œuvre qui accompagne cette prédication du salut; œuvre de guérison notamment.

Il faut que la perfection de Dieu agisse et cette perfection tient à la souveraineté, au respect, à cette liberté laissée entièrement à la souveraineté de Dieu.

Cela nous est enseigné particulièrement dans l’épître aux Romains; ce n’est pas parce que quelqu’un veut ou quelqu’un court, ce n’est pas pour ça, CE N'EST PAS CE QUE DIEU VEUT; ça, il faut le comprendre mes amis…!

Si on ne comprend pas ça, on reste tenu par les trames de notre esprit humain, on reste attaché à notre esprit humain et on pense selon les modalités de l’esprit humain: il faut s’en défaire!

IL FAUT PENSER PAR RÉVÉLATION, sans cela on ne touchera jamais le fond de la vérité de Dieu et on sera toujours en but à quelques difficultés.

Il n’y a donc pas de prière spécialement mentionnée, cependant la prière pour la guérison n’est pas à écarter; une prière ne peut jamais être de trop, mais on ne peut pas dire qu’elle soit systématique, loin de là. Nous voyons que l’apôtre Paul l’emploie, par exemple dans Actes 28 au verset 8:

Le père de Publius était alors au lit, malade de la fièvre et de la dysenterie; Paul, s’étant rendu vers lui, pria, lui imposa les mains, et le guérit.

Vous voyez que, dans ce cas, il y a une mention de prière! Mais il y en a peu je vous le dis excessivement peu. Voilà donc ce que nous trouvons dans le livre des actes.

Dans les épîtres, à part la 1ère aux Corinthiens et l’épître de Jacques, il n’est pas fait mention de la guérison des malades dans l’Église; c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’instruction à ce sujet-là; il y en a pas! Ce n’est pas l’objet des instructions que ces épîtres contiennent.

Disons ceci, c’est que l’absence de mention dans la guérison divine, par exemples d’ordre quant aux modalités, quant à la manière d'opérer, etc., eh bien, l’absence d’instruction nous montre:

- qu’il n’y a pas à discourir sur la guérison,

- qu’il n’y a pas de doctrine à établir, pas de théologie spéciale ni de doctrine à établir,

- mais il y a à OBÉIR PUREMENT ET SIMPLEMENT.

La pratique de la guérison des malades dans l’Église est à poursuivre selon une très forte foi; voilà tout, c’est absolument tout!

Les épîtres signalent simplement deux cas de malades, Epaphrodite, dans les Philippiens au chapitre 2 et Trophime que j’ai laissé malade à Milet, dans la 2ème épître à Timothée chapitre 4 et au verset 20. Nous verrons ces cas ultérieurement. Comme l’époque des actes couvre largement celle des épîtres nous voyons bien qu'il se faisait de nombreuses guérisons dans l’Église.

Maintenant envisageons la période postérieure à celle des actes; là c’est difficile d’avoir des informations, il y a bien des études qui ont été faites à ce sujet-là pour savoir comment cela se passait dans l’Église et notamment si le ministère de la guérison divine a été conservé.

J’ai noté juste quelques petites mentions qui ne sont pas suffisantes en elle-même, mais enfin les voici:

1) Il y a d’abord un certain prédicateur du 2ème siècle vers l'an 140 environ, qui s’appelle Ermas, un prédicateur assez curieux; j’ai la traduction de certains de ses sermons; c’est comme les sermons de l’Église primitive c’est interminable! Ce sont des homélies interminables! Il y a de bonnes choses dedans, mais enfin c’est un prédicateur bien connu. Il écrit ceci:

«Non seulement c’est une grande joie de libérer les hommes des souffrances qui les accable, mais de savoir qu’ils souffrent et de NE PAS LES DÉLIVRER EST UN GRAND PÉCHÉ. Savoir qu’ils souffrent et ne pas les délivrer est un grand péché!»

2) Vers la même époque, c’est-à-dire au cours du 2ème siècle, un père de l’Église, comme on les appelle, qui se nomme Tacianus, affirme:

«Ce n’est pas juste d’attribuer à des choses matérielles la guérison des malades. Notamment par une confiance dans les herbes, (à ce moment-là on utilisait évidemment à peu près uniquement des herbes, il n’y avait pas de produits chimiques on utilisait des herbes;) cette confiance dans les herbes, cette confiance distrait de la reconnaissance due à Dieu; (et voici l’injonction qu’il lance), pourquoi ne t’approches-tu pas du Seigneur puissant, mais cherches-tu à te guérir comme le chien avec les herbes ou le cerf avec une vipère, pourquoi déifier les objets naturels, livre-toi donc à la puissance du Logos!»

Vous voyez donc que la foi dans la guérison était toujours vivante, mais, évidemment, il y avait peut-être déjà un commencement d’atténuation dans l’Église pour que cet auteur dise cela.

3) Irénée qui a notamment prêché et tenu l’Église de Lyon, je crois d’ailleurs que c’est là qu’il a été mis à mort; c’est toujours au cours du 2ème siècle, mais dans la 2ème partie, vers 180. Irénée souligne les œuvres de guérison que les chrétiens, dit-il, sont seuls capables de faire. Il précise ce que sont les guérisons c’est-à-dire:

«rendre la vue, aux aveugles, rendre l’ouie au sourd, chasser toutes sortes de démons, guérir les faibles, les paralytiques, ceux qui sont atteints d’autres détresses corporelles et même ressuscité des morts. Ceux qui sont véritablement ses disciples, recevant de lui la grâce, font des miracles EN SON NOM pour le bonheur des autres selon le don que chacun a reçu de lui

4) Tertullien, lui, c’est tout à fait à la fin du second siècle, vers 200, il parle de guérisons dans des cas de cécité, de lèpres, de paralysie, et de possessions. Il mentionne aussi la résurrection des morts.

5) Origène, c’est le 3ème siècle, 230 environ; il parle de la délivrance de mauvais esprits, de guérisons qui sont opérées dans l’Église; IL AFFIRME QUE LE NOM DE JÉSUS PEUT TOUJOURS GUÉRIR DES MALADES.

6) Augustin, qui est à cheval sur le 4ème et le 5ème siècle, de 354 à 430, mentionne des miracles qui, dit-il, ont eu lieu sous mes yeux; des miracles et surtout des guérisons qui ont eu lieu sous ses yeux.

Mais, un déclin progressif s’est produit venant réduire et annuler le ministère de l’Église en matière de guérison et de délivrance des malades.

POURQUOI CE DÉCLIN?

Eh bien! ce déclin est apparu uniquement parce qu’il y a eu un déclin de la vraie foi! Il y a eu une altération de la piété qui a été mêlée, mélangée à toutes sortes d’attentions, de pensées, de superstitions! Il y a eu un éloignement des sources évangéliques de la foi bien que la Bible ait été prêchée très longtemps encore. Éloignement des sources évangéliques, de la foi, introduction du paganisme et de l’autorité hiérarchique. L’apparition d’une hiérarchie dans l’Église a été catastrophique! Le clergé, l’apparition d’un clergé a été une chose catastrophique!

Cependant on peut dire, et nous avons certains ouvrages et certaines études actuelles qui nous montrent qu’il y a eu tout de même des hommes ou certaines parties minoritaires de l’Église où la fidélité avait été conservée et également la puissance du Saint-Esprit.

Mais dans la majorité du christianisme, ce fut alors les discussions théologiques qui apparurent, les controverses, le développement des règles et d’un droit canon. De toutes les règles codifiées on faisait un droit canon!

L’apparition de la liturgie qui cristallise des manières de faire, des règles, et emprisonne, en quelque sorte, la piété dans des formes. C'est ainsi que la foi sombrait derrière un système de plus en plus élaboré, dans un système ou l’humain prenait tout l’avantage et imposait SA volonté.

Voilà donc que la volonté de l’homme réapparaît dans toutes ces structures qui sont apportées. On prend des lambeaux provenant des sources des Écritures, de la Bible, et puis on met ça dans des casiers on les cloue, on les fixe, on fait un ensemble, une charpente, une maison, entièrement conçu par l’homme.

De ce fait, il n’y a plus ou presque d’inspiration directe du Saint-Esprit; et le Saint-Esprit se trouve lui-même emprisonné dans ces structures religieuses, artificielles. Disons plutôt que l’homme prend le nom du Saint-Esprit, il prend des assertions, des lambeaux de vérité et il dit, il proclame que c’est le Saint-Esprit dans l’Église! En réalité, ce n’est plus rien du tout bien entendu! Le Saint-Esprit est comme emprisonné lui-même et, bien entendu, il est parti, il n’est plus dans le système.

Mais cette Église continue cependant à s’appuyer sur la Bible; on professe toujours que l’on est apostolique; d’ailleurs le système catholique romain dit toujours qu’il est apostolique: l’Église apostolique romaine! Elle se dit apostolique; je ne sais pas comment, mais elle est apostolique parce que le pape est l’héritier de Pierre, alors elle se dit apostolique! On continue à s’appuyer sur la Bible malgré la disparition de la puissance du Saint-Esprit, mais cette disparition de la puissance du Saint-Esprit, il va falloir l’expliquer!

C’est très beau de dire nous sommes apostoliques, nous sommes les apôtres! Mais les apôtres avaient de la puissance. PAR LEURS MAINS LE SEIGNEUR TRAVAILLAIT, tandis que par les mains de ces messieurs mitrés, habillés de dentelle... avec des anneaux et des pierres au doigt, il n’y a plus rien..., aucune puissance, alors il faudra bien expliquer la chose!


POURQUOI LA PUISSANCE A-T-ELLE DISPARUE?


Comment les dignitaires de l’Église vont-ils expliquer cela?

Ils ne peuvent évidemment pas avouer qu’ils sont dépossédés du vrai ministère de puissance!

Ils ne peuvent pas dire: «le Saint-Esprit nous a quittés nous n’avons plus que le souvenir, nous n’avons plus que les mots, nous avons des mots sans puissance, nous n’avons plus le Saint-Esprit.» Ils ne peuvent pas avouer une pareille chose!

Au contraire..., il faut qu’ils se donnent comme étant les grands ministres de Jésus-Christ, les successeurs des apôtres et qu'ils disposent eux aussi, hautement du Saint-Esprit. Seulement ça ne se voit pas! Ça ne se manifeste pas! Il n’y a pas même un seul évêque, pas même un pape pour avancer la main et guérir le plus petit rhume des foins! Il ne se passe plus rien, rien, rien du tout! Alors il faut expliquer cela.

Vous voyez comment le fait d’avoir abandonné la fidélité, la simplicité, la vraie foi, la vérité COMMENT ON EN EST NÉCESSAIREMENT VENU À L’HYPOCRISIE parce qu’on ne veut pas avouer qu’on a perdu la puissance.

Je me rappelle cette petite histoire quand le pape Paul VI est allé à Jérusalem il y a quelques années; je ne sais pourquoi, il y avait un musulman converti au catholicisme dans une maison à Jérusalem et deux ou trois personnes ont accompagné le pape dans la maison de cet homme. Le pape est venu là, il a parlé à ce brave homme qui était entièrement paralysé couché sur un lit; il lui a apporté de bonnes paroles, il lui a remis une petite boîte en ivoire avec dedans, je ne sais pas une vierge ou quelque chose comme ça, il lui a fait un beau petit présent, un objet d’art et puis il a dit au paralytique – c’était dans le journal – priez pour moi! Il n’a pas prié pour lui, pour le paralytique; il a demandé à ce que l'on prie pour lui!

Cette anecdote a figuré dans un journal à Bordeaux et, notre frère qui n’est plus avec nous maintenant, Jacques Paillet, qui était ancien de l’Église de Bordeaux, Jacques Paillet avait donc trouvé dans le journal une longue relation de cet événement et comme il n’avait pas pu se contenir, il avait écrit au journaliste:

«... Mais enfin tout de même si Paul VI est l’héritier, le successeur de Saint-Pierre comment cela se fait-il, Saint-Pierre, comme vous dites, si l’apôtre Pierre était allé voir ce paralytique, lui il aurait dit: au nom de Jésus-Christ lève-toi et marche!

Alors pourquoi ce Paul VI ne l’a-t-il pas fait? Voulez-vous m’expliquer cela.»

Alors le journaliste lui a répondu:

«Vous savez monsieur, vous avez peut-être raison, mais moi je fais mon métier, je ne peux pas vous dire autre chose, je n’ai rien d’autre à vous dire!»

Évidemment, avec cette perte il faudrait tout de même que le bon sens public soit un petit peu en alerte devant ça!

C’est très beau d'entendre dire que Paul VI, en arrivant à Genève, au centre œcuménique devant un pasteur protestant, un héritier de la réforme, (Paul VI était aller faire une visite à Genève aussi).

C’est très beau qu'il dise à ce pasteur, – c’était une flèche terrible –: NOTRE NOM EST PIERRE! Et le pasteur s’est incliné devant le pape comme devant Pierre: NOTRE NOM EST PIERRE! Il ne lui a pas dit: Paul VI...; il a dit NOTRE NOM EST PIERRE ce qui veut dire: «tu sais, tu dois savoir mon ami et tu dois entendre de tes deux oreilles que je suis le successeur de Pierre, sur le trône de Pierre!»

Pour expliquer que le ministère de puissance avait disparu, qu'il était en quelque sorte voilé, on décréta plusieurs choses.

On décréta d’abord que la maladie peut très bien être voulue, et c’est souvent le cas, elle est voulue de Dieu, elle est envoyée par Dieu pour la sanctification du malade! Ce qui voulait dire, en quelque sorte: «mon ami ne compte pas qu’on te guérisse maintenant parce que c’est Dieu qui t’a mis dans cet état pour te sanctifier.»

C’est dommage que tous les hauts dignitaires et certains papes qui menaient grande vie n’aient pas été sanctifiés de cette manière-là; ça leur aurait fait du bien! C’est donc ce qu’on avait décrété, c’était bon pour le peuple laïque, le peuple des croyants: c’est pour la sanctification du malade!

Puis on décréta aussi que la maladie est une participation aux souffrances du Christ… Alors on doit l'aimer, on doit s’y attacher, à cette collaboration, à l’œuvre de l’expiation!

C’est ainsi, c’est par ce biais que la maladie est devenue une œuvre méritoire.

Vous voyez comment le diable a bâti sa théologie dans le système romain. Elle est devenue expiatoire... puisque c’est une collaboration à l’œuvre d’expiation de Christ.

Enfin on a décrété que les miracles et les guérisons spontanées n’étaient plus nécessaires, l’Église étant maintenant fondée.

On l’a beaucoup dit du côté protestant, et on le dit encore dans certains milieux évangéliques qui ne veulent plus de la guérison divine! L’Église est maintenant fondée! Je me demande un peu comment elle est fondée cette Église! Comment est donc fondée ce qu’on appelle l’Église, le christianisme déchu: les guérisons ne sont plus nécessaires, les miracles et les guérisons c’était pour le début, le commencement de l’Église, mais une fois l’Église bien établie on a plus besoin de cela.

Et puis encore, la hiérarchie de cette Église va se servir de l’onction d'huile comme.... extrême-onction!

Bien sûr, l’onction d'huile était pratiquée dans toute l’Église primitive pour guérir les malades comme nous faisons à nouveau maintenant, mais comme cette onction d'huile était devenu inopérante puisqu’il n’y avait plus la puissance du Saint-Esprit, on n’en a fait l’extrême-onction! Un sacrement de l’extrême-onction destiné à préparer l’âme du malade à mourir saintement… Comme ça on retombait sur ses pieds!

Ainsi on venait en grande pompe quand il s’agissait d’un malade noble; l'évêque venait assisté de toutes sortes de gens; il revêtait ses grands habits, on faisait l’extrême-onction aux malades, aux rois, à un grand noble, un duc, un prince, tout cela en grande cérémonie, en grande pompe, pour préparer son âme à mourir saintement. Voilà ce qu'est devenue la guérison des malades!


* * *


Pour terminer, nous dirons que le ministère de la guérison ne peut cependant pas disparaître; nous avons dans l’épître de Jude, juste avant l’apocalypse..., épître de Jude verset 3:

Bien-aimés, comme je désirais vivement vous écrire au sujet de notre salut commun, je me suis senti obligé de le faire afin de vous exhorter à combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes.

La foi qui était transmise aux saints une fois pour toutes!

Au verset 20, dans cette même logique, il nous dit:

Pour vous, bien-aimés, vous édifiant vous-mêmes sur votre très sainte foi, et priant par le Saint-Esprit, maintenez-vous dans l’amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ....

Et puis, nous avons dans les Colossiens au chapitre 2 et au verset 9:

Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. Vous avez tout pleinement en lui, qui est le chef de toute domination et de toute autorité.

Ici on a l’habitude en lisant ce texte de dire que cela s’applique aux richesses spirituelles, vous avez tout pleinement en lui! Oui nous avons toutes sortes de vertus outre la rédemption, nous avons donc la sagesse en lui.

Toutes les vertus qui nous sont utiles, nous les trouvons dans le Christ, dans le Seigneur qui est le chef, mais pourquoi n’y a-t-il pas ici aussi la guérison?

Pourquoi faut-il opérer une séparation entre le corps et l’âme et l’esprit, pas du tout!

L’Évangile ne le fait absolument pas! L’Écriture ne fait pas cette séparation: elle est artificielle! Il faut que nous la révoquions, absolument!

C’est en lui qu'habite corporellement… Il nous est montré que la plénitude de la divinité habite CORPORELLEMENT dans le Christ, car le Christ à un corps!

Ici il a fait allusion au corps de l’Église: vous avez tout pleinement en lui, TOUT pleinement, TOUT absolument TOUT; on ne peut pas restreindre..., par conséquent LA GUÉRISON EST ÉGALEMENT LÀ, dans la puissance que dispense le Christ.

L’Église est elle-même le corps de Christ, elle est un corps spirituel DANS DES CORPS D'HOMMES qui sont régénérés et consacrés; offrez vos corps en sacrifice agréable! Pourquoi faire? Pour qu’ils soient dans le corps de Christ et qu'eux aussi, étant le temple du Saint-Esprit, ce beau corps puisse contribuer au service de Dieu.

Tout se déroule dans le corps de Christ qu'est l'Église tout comme au cours du ministère du Seigneur; il s’est même embelli puisqu’il est écrit: vous ferez des plus grandes œuvres, des oeuvres plus grandes encore; par conséquent dans l’Église il doit se faire des œuvres encore plus grandes que celle que nous voyons dans les Évangiles.

En somme, dans le cours des Évangiles, pendant le temps des Évangiles, nous avions sur la terre la Parole de Dieu incarnée: le Christ est la Parole de Dieu incarnée. Maintenant, les chrétiens ensembles, ceux qui sont vraiment régénérés, bien entendu, ceux qui sont authentiquement nés de nouveau, régénérés, et qui se tiennent dans la présence du Seigneur, qui vivent d’une vie de communion, C’EST LE CORPS DE CHRIST!

LE CORPS DE CHRIST, SUR LA TERRE, DISPOSE DES CORPS DE SES MEMBRES: Vos membres sont les membres du corps de Christ!

Disposant de ses membres, IL Y A INCARNATION DU CHRIST DANS CE CORPS qui est fait d’innombrables personnes, Christ est incarné, la vérité est incarnée; ça c’est une étude extrêmement intéressante qui est à faire et qui amène nécessairement à cette conclusion.

La guérison n’est donc pas un moyen de propagande.

Voilà ce matin encore la conclusion déjà formulée sur laquelle nous reviendrons; la guérison n’est pas un moyen de propagande ELLE EST UNE PART DU MINISTÈRE DE L’ÉGLISE.

ELLE EST LA GRANDE PART DES SIGNES D’ACCOMPAGNEMENT QUI ACCOMPAGNENT LA PRÉDICATION DU ROYAUME.

Elle doit constamment diriger les regards sur le Seigneur et sur le royaume. Quand le Seigneur Jésus opérait une guérison, ce n’était pas une guérison comme celle que pouvait opérer un médecin, par des soins, ou un guérisseur quelconque, ce n’est pas du tout la même chose:

Lorsque christ opérait une guérison individuelle, cette guérison avait un sens élargi sur le royaume de Dieu; elle intervenait comme un signe dans le royaume de Dieu.

Un médecin peut guérir un malade, il fait un cas isolé qui reste isolé et puis c’est tout. Lorsque l’Église opère des guérisons, ce n’est pas un cas isolé qui doit rester isolé, sans aucune signification, IL FAUT QU’IL SOIT LE SIGNE DU ROYAUME DE DIEU qui est venu et qui est en train de venir, qui se prépare, la puissance du royaume de Dieu est à l’œuvre.

C’est le signe et ça entre dans les manifestations de la puissance divine.

- Aucune guérison ne doit sortir de ce cadre.

- Aucune guérison ne doit être demandée et désirée comme un but en elle-même;

- Aucune guérison n’intervient pour simplement le petit bonheur de celui qui est guéri.

La guérison ne peut jamais être un but en soi, elle doit ESSENTIELLEMENT glorifier Dieu dans la ligne des desseins de Dieu, c’est-à-dire DANS LA PERSPECTIVE DU ROYAUME DE DIEU, amen.


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