Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

LA FOI EN LA GUÉRISON DIVINE.

(534-02- La foi en la guérison divine)

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Robert Menpiot


Quelles sont les causes discernables que peuvent avoir les maladies.


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Avertissement: Dans la mesure du possible nous avons gardé le «langage parlé»

Nous continuons à faire l’étude de la foi en la guérison divine; j’ai donné pour titre à cette étude «la foi en la guérison divine», car je me suis proposé de NOURRIR ET DE RELEVER LA FOI EN LA GUÉRISON DIVINE.

Ce matin je voudrais examiner devant vous les origines discernables, avec l’Écriture, des maladies. Qu'elles sont les causes discernables que peuvent avoir les maladies?

Naturellement nous allons mettre tout de suite en relation l’état de péché avec la maladie.

Ça, c’est ce que bien des gens n’aiment pas, et pourtant il faut le faire: qu'on l’aime ou qu’on ne l’aime pas c’est une autre affaire, mais il faut le faire!

Je vous lirai d’abord un petit verset dans Ésaïe 33 verset 24:

Aucun habitant ne dit: Je suis malade! Le peuple de Jérusalem reçoit le pardon de ses iniquités.

Ça, c’est écrit pour le millénium. Dans le contexte, on le voit bien..., remonter au verset 17 du même chapitre:

Tes yeux verront le roi dans sa magnificence, Ils contempleront le pays dans toute son étendue. Ton coeur se souviendra de la terreur: Où est le secrétaire, où est le trésorier? Où est celui qui inspectait les tours?

Tu ne verras plus le peuple audacieux, Le peuple au langage obscur qu’on n’entend pas, A la langue barbare qu’on ne comprend pas. Regarde Sion, la cité de nos fêtes! Tes yeux verront Jérusalem, séjour tranquille, Tente qui ne sera plus transportée, Dont les pieux ne seront jamais enlevés....


Voyez-vous, c’est l’évocation du règne de Christ, l’évocation du millénium et à ce moment-là il est dit: aucun habitant ne dira je suis malade, et aucun habitants DE LA TERRE, parce que le peuple de Jérusalem reçoit le pardon de ses iniquités et par conséquent tous les peuples de la terre…, tous les peuples, toutes les nations ont reçu une connaissance de l’Éternel, et la connaissance de l’Éternel, dit ce même prophète, couvre la terre comme les eaux couvrent l’océan, c’est-à-dire qu’il n’y a plus de place pour autre chose que pour la connaissance de l’Éternel!

Ainsi donc, là où il y a JUSTICE – et vous savez que pendant le millénium tout pécheur sera immédiatement retranché – alors, là où il y a pardon des iniquités, là où il n’y a plus de péché, plus de place pour le péché, il n’y a plus de maladie non plus.

Quelqu’un disait, «mais comment se fait-il que dans l’Église de Jésus-Christ il y ait encore pas mal de maladies, pas mal de gens qui sont malades?»

Un autre répondait, «mais comment se fait-il que dans le peuple de l’Église il y a encore du péché!»


S'il y a du péché il y a de la maladie!

S'il n’y avait plus de maladie, sans doute qu’il n’y aurait plus de péché!


Enfin, nous établissons un rapport, (nous verrons quelle rectification il y aura lieu d'apporter ultérieurement), mais nous commençons par venir sur le texte de l’Ancien Testament, de l’Exode chapitre 15 et verset 25:

Moïse cria à l’Éternel; et l’Éternel lui indiqua un bois, qu’il jeta dans l’eau. Et l’eau devint douce. Ce fut là que l’Éternel donna au peuple des lois et des ordonnances, et ce fut là qu’il le mit à l’épreuve.

Retenons bien cela: IL LE MIT À L’ÉPREUVE.

Il dit: Si tu écoutes attentivement la voix de l’Éternel, ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l’oreille à ses commandements, et si tu observes toutes ses lois, je ne te frapperai d’aucune des maladies dont j’ai frappé les Égyptiens; car je suis l’Éternel, qui te guérit.


Dans l’Ancien Testament, le mot GUÉRIR, le verbe GUÉRIR, à souvent le sens du MAINTIEN EN BONNE SANTÉ: guérir c’est aussi prévenir, dans l'Ancien Testament!

Guérir non seulement quand le mal est là, mais c’est aussi prévenir; c’est le sens du mot hébreu et dans l’emploi de ce mot.

Ainsi Dieu entend faire réaliser au peuple une expérience: l’expérience de la fidélité!

C’est une épreuve, il le met à l’épreuve, c’est-à-dire qu’il lui fait réaliser une expérience, une sorte de contrat en lui disant; écoute si vraiment tu es fidèle de toutes les manières, une fidélité bien caractérisée ici, SI TU ES VRAIMENT FIDÈLE ALORS TU NE SERAS JAMAIS MALADE.

Tu as vu toutes ces maladies dont j’ai frappé les Égyptiens..., il n’y en aura pas une seule pour toi!

Le rapport entre la fidélité du peuple et son immunité devant la maladie est ici direct.

Le Seigneur établit un rapport direct: SI TU ES FIDÈLE – lui Dieu est fidèle – eh bien! TU NE SERAS JAMAIS MALADE!


Évidemment, nous pourrons nous demander si ces choses ont changé depuis parce que nous ne sommes plus dans l’Ancienne Alliance, d'autant plus qu'il y en a qui exploite cela d’une façon tout à fait arbitraire et fausse.

Nous pouvons nous poser cette question: les choses ont-elles changé, sommes-nous fondées à nous en inspirer pour établir en nous une foi du même ordre, c’est-à-dire une foi qui va se dire: si je suis entièrement fidèle à mon Dieu si j’écoute sa voix attentivement – attentivement ce petit adjectif c’est quelque chose de perçant, avec application sans jamais m’en détourner – alors vais-je aussi avoir cette immunité devant la maladie?

Nous allons répondre à cette question en disant que ces choses sont arrivées au peuple d’Israël pour nous servir d’exemple; c’est ce que Paul nous dit dans le Nouveau Testament dans 1 Corinthiens 10 versets 11:

Ces choses leur sont arrivées pour servir d’exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles.


En somme, l’Ancien Testament a été écrit pour nous!

Il a été écrit aussi pour les besoins du peuple d’Israël, mais son histoire était achevée lorsqu'est venu le temps de la nouvelle alliance; l’apôtre Paul, lui, exerçait déjà dans l’Église après la Pentecôte, par conséquent, il nous dit que:voilà, l’Ancien Testament a été écrit pour nous.

Bien entendu, il faut que nous en tenions compte, par conséquent nous sommes fondés à nous dire que SI LE SEIGNEUR A MIS À L’ÉPREUVE le peuple d’Israël de cette manière-là, en faisant cette espèce de contrat:

Écoute si tu es fidèle, si tu me donnes vraiment ton cœur dans une fidélité entière, eh bien moi je te donne l’immunité devant la maladie…, je te donne l’immunité! Donne-moi ta fidélité et je te donne l'immunité!

C’est une sorte d’épreuve de contrat, un peu donnant donnant.

Il suffirait, aujourd’hui, d’y appliquer la foi: rien ne nous empêche d’appliquer notre foi à un pareil contrat, ou, si vous voulez à une pareille alliance – ça s’appelle alliance dans les termes de l’Ancien Testament ou de la Bible – RIEN NE NOUS EN EMPÊCHE!

Notons ceci, qui est intéressant puisque nous avons ce texte: je ne te frapperai d’aucune des maladies dont j’ai frappé les Égyptiens.


C’est donc Dieu qui frappe! Oui, en effet, Dieu peut frapper!

Nous avons dans le livre des lamentations de Jérémie au chapitre 3 et au verset 3:

Qui dira qu’une chose arrive, Sans que le Seigneur l’ait ordonnée? N’est-ce pas de la volonté du Très-Haut que viennent Les maux et les biens?

N’est-ce pas de la volonté du Très-Haut?

Je ne te frapperai pas..., n’est-ce pas de LA VOLONTÉ DU TRÈS HAUT que viennent les mots et les biens?

Je me rappelle d’avoir assisté un jour à une discussion par des chrétiens sur ce sujet; ils auraient presque contesté la valeur et l’inspiration de ce verset. Ils disaient: «ah Non! Non! Non, ce n’est pas possible...., Dieu ne peut pas donner les maux!»

Mais il ne s’agit pas du MAL, il s’agit des MAUX au pluriel ce n’est pas pareil!

Dieu ne fait pas de mal bien sûr, Dieu ne tente personne!

Dieu ne fait pas de mal, mais les maux oui! Sa volonté laisse à charge les maux qui sont en somme des conséquences d’un état spirituel mauvais.

C’est la conséquence des lois qui sont de Dieu ; ces maux sont la conséquence des lois de la vie qui sont méprisées.

Si par exemple aujourd’hui je jette une pierre en l’air et que je me place dessous, je vais la recevoir sur la tête, elle ne me fera pas du bien! Que pourrais-je dire?

Je pourrais dire que c’est la volonté de l’Éternel, que c’est l’Éternel qui m’a laissé tomber la pierre sur la tête! Pourquoi?

Parce qu’il y a une loi que je connaissais bien, je savais qu’on peut lancer en l’air un corps, mais qu’évidemment, à un moment, il épuise la force qu'on lui a communiquée, si bien que, lorsque cette force est à zéro, il retombe selon l’attraction de la terre, selon une loi mathématique qui est bien connue et il me tombe sur la tête et me fait mal.

Donc, il y a des lois, et DIEU NE CHANGE PAS SES LOIS, c’est écrit! Par conséquent, dans la loi il y a la volonté de l’Éternel évidemment!

Et puis l’Éternel, peut-être en marge des lois qui entraîne des conséquences d’une façon automatique et rigide, il peut y avoir aussi une volonté particulière de Dieu, car la loi est dans la main de Dieu.


Nous allons maintenant regarder le psaume 105 et le verset 37:

Il fit sortir son peuple ( du pays d'Égypte) avec de l’argent et de l’or, Et nul ne chancela parmi ses tribus.

(Darby traduit: et il n’y eut aucun infirme dans ces tribus. Infirme qui veut dire «atteints de mal, de maladie,» infirme dans un sens large. Un malade étant vu dans la même catégorie qu’un infirme proprement dit.

Il n’y eut donc aucun malade, il fait sortir son peuple avec de l’argent et de l’or et nul ne chancela.

Évidemment il y a eu des gens qui ont été mordus par les serpents brûlants, tout ça c’était des épreuves, mais dans la marche normale, dans la marche courante du peuple – laissons les situations particulières de côté, c’est ce que la Bible nous dit – eh bien! il n’y a point eu d'infirme parmi ces tribus.

Tout alla bien pendant 40 ans, on ne s’arrêtait pas dans le désert pour dresser des hôpitaux et on n’avait pas à traîner avec soi des malades sur des civières quand on faisait des marches: tout allait bien!

Nous allons maintenant au Deutéronome chapitre 28.

Aah..., Deutéronome 28! Moi j’aime bien le relire! Je trouve que ça me fortifie, et oui c’est CATÉGORIQUE: les choses catégoriques sont pour nous compréhensibles très compréhensible.

Nous avons dans la première partie du chapitre les bénédictions et à partir du verset 15 les malédictions.

Quand on lit les bénédictions:

Si tu obéis à la voix de l’Éternel, ton Dieu, en observant et en mettant en pratique tous ses commandements que je te prescris aujourd’hui, l’Éternel, ton Dieu, te donnera la supériorité sur toutes les nations de la terre.

Donc, quand on lit les bénédictions, nous devrions, nous aussi, avoir une supériorité; l’Église doit avoir une supériorité! Pas pour s’enorgueillir, bien sûr.....!

Alors là. Dans les bénédictions, PAS QUESTION DE MALADIE, elles ne sont pas nommées n’est-ce pas: tout est magnifique tout est bon! tu seras béni à ton arrivée tu seras béni à ton départ, l'Éternel te donnera la victoire sur tes ennemis… Cela nous serait bien utile tout ça…!

L’Éternel te donnera la victoire sur tes ennemis qui s’élèveront contre toi; ils sortiront contre toi par un seul chemin, et ils s’enfuiront devant toi par sept chemins.

L’Éternel ordonnera à la bénédiction d’être avec toi dans tes greniers et dans toutes tes entreprises. Il te bénira dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne.

Tu seras pour l’Éternel un peuple saint, comme il te l’a juré (c'est pourtant repris ça: UN PEUPLE SAINT; un saint sacerdoce dans le Nouveau Testament), lorsque tu observeras les commandements de l’Éternel, ton Dieu, et que tu marcheras dans ses voies.

Tous les peuples verront que tu es appelé du nom de l’Éternel, et ils te craindront.

Que voulez-vous que j’y fasse! Il y a des choses qui sont écrites pour nous!

Ça s’est appliqué, c’est certain, au peuple d’Israël, mais ces choses sont écrites pour nous!


Mais quand on arrive dans le côté des malédictions...!

Si tu n’obéis point à la voix de l’Éternel ton Dieu si tu n’observes pas et ne mets pas en pratique ses commandements et toutes les lois que je te prescris voici les malédictions…!

Dans les malédictions nous avons au verset 21:

L’Éternel attachera à toi la peste – c’est-à-dire la CONTAGION – jusqu’à ce qu’elle te consume dans le pays dont tu vas entrer en possession…..

Vous savez que si nous sommes pas dans ce bon équilibre que l’Esprit de Dieu maintiendra en nous, nous sommes évidemment sujets à toutes sortes de maladies infectieuses; il y aura toujours un agent infectieux qui va prendre le dessus et qui va nous terrasser.

Verset 22:

L’Éternel te frappera de consomption, de fièvre, d’inflammation, de chaleur brûlante, de desséchement, de jaunisse et de gangrène, qui te poursuivront jusqu’à ce que tu périsses.

Dans la gangrène, ici, ce que nous appelons aujourd’hui «gangrène», c’était aussi tout ce qui est tumeur cancéreuse.

Au verset 27

L’Éternel te frappera de l’ulcère d’Égypte, d’hémorroïdes, de gale et de teigne, dont tu ne pourras guérir. L’Éternel te frappera de délire, d’aveuglement, d’égarement d’esprit.

Je voudrais vous faire remarquer une chose, c’est que quand on lit ce long défilé des malédictions, (il est bon de le relire) on voit là une foule de malheurs qui atteignent le peuple dans tous les domaines de sa vie :

- dans sa vie matérielle,
- dans sa vie physique,
- dans sa vie sociale,
- dans sa vie nationale,
- dans sa vie familiale,
- dans son moral,
- dans son état spirituel.

Oui, il y a aussi des choses spirituelles; vous voyez qu'il y a là un mal qui est celui de «l’égarement d’esprit», c’est un peu la folie, c’est mi-physique, mi-psychique.

Il y a donc, dans l’ensemble, des malheurs qui sont d’ordre spirituel! Par exemple versets 66-67:

Ta vie sera comme en suspens devant toi, tu trembleras la nuit et le jour, tu douteras de ton existence.

Dans l’effroi qui remplira ton coeur et en présence de ce que tes yeux verront, tu diras le matin: Puisse le soir être là! et tu diras le soir: Puisse le matin être là!

Vous voyez que c’est un tout, un ensemble et que les maux qui sont de caractère moral, ou de caractère psychique, ou de caractère spirituel sont réunis aux autres maux qui sont des maladies du corps. Il faut faire cette remarque!

Évidemment, tout peut arriver..., tout arrive, il y a des choses épouvantables! Évidemment c’est la situation de l'homme qui est épouvantable, mais c’est la situation de notre temps aujourd’hui!

Vous savez que l'on ne nous dit pas tout, parce que les statistiques de l’OMS sont tenues non pas un peu secrètes, mais à l’écart du grand public qui ne sait pas grand-chose. L’Organisation mondiale de la santé possède toutes sortes de renseignements sur la santé. Les renseignements du ministère de la santé publique sont gardés secrets. Vous savez que tous les médecins doivent, dès qu’il y a un mort, signaler les maladies qui ont conduit au décès. À partir de ces données, on fait des statistiques sur les accidents, la mortalité par violence, etc., tout cela c’est effrayant!

Remarquons aussi, en ce qui nous concerne, que le Seigneur dit à Israël: SI TU OBÉIS à la voix de l’Éternel ton Dieu; il ne dit pas seulement de mettre en pratique tous les commandements que je te prescris, mais il s’agit de la voix de l’Éternel, toujours c’est comme ça: LA VOIX DE L’ÉTERNEL TON DIEU!

Pourtant la loi était écrite, c’était une loi écrite; une loi formulée extérieurement qu’on pouvait consulter avec le regard. Eh bien..., si tu obéis à la VOIX, c’est-à-dire: si tu obéis avec intelligence à la loi de l’Éternel ton Dieu , en te laissant conduire et diriger par la voix de ton Dieu.

Tu ne vas pas obéir d’une façon hypocrite d’une façon automatique, tu vas SAVOIR OBÉIR, tu t'ingénieras à savoir obéir parce que tu auras de l’intelligence, celle que te donnera l’Éternel: sa voix te guidera.

Vous voyez, la mise en pratique d’une façon formelle de toute la loi; voilà quelles étaient les conditions du Seigneur l’Éternel.

Nous voyons aussi quelque chose dans le psaume 41 qui est un peu particulier:

Un psaume de David qui nous dit:

Heureux celui qui s’intéresse au pauvre! Au jour du malheur l’Éternel le délivre; 

L’Éternel le garde et lui conserve la vie. Il est heureux sur la terre, Et tu ne le livres pas au bon plaisir de ses ennemis.

L’Éternel le soutient sur son lit de douleur; Tu le soulages dans toutes ses maladies.

Je dis: Éternel, aie pitié de moi! Guéris mon âme! car j’ai péché contre toi.

À cet endroit David était malade, il était dangereusement atteint. On ne peut pas exactement situer à quel moment de sa vie, mais il a été malade, il était dangereusement atteint, il était couché et on disait il ne va pas s’en relever.

Mais voici que la foi de cet homme le soutient, et il dit heureux celui qui s’intéresse aux pauvres!

Il a une révélation de la miséricorde de Dieu; il est pêcheur, il le reconnaît: j’ai pêché contre toi, «guéri mon âme d’abord guérit mon âme parce que j’ai pêché contre toi.»

Ensuite il dira au Seigneur: «rétablis-moi Éternel, aie pitié de moi,» c’est-à-dire guéris-moi!

Ainsi, il a une révélation de ce que L’ÉTERNEL EST FAVORABLE À L’HOMME QUI EST MISÉRICORDIEUX: celui qui s’intéresse aux pauvres au jour du malheur l’Éternel le délivre.

S'intéresser aux pauvres c’est, dans l’Ancien Testament, une manière de manifester la miséricorde à l’égard de ceux qui ont besoin de miséricorde.

Ainsi l’Éternel le soutien, le soulage dans toutes ses maladies, et David nous montre aussi qu’il n’a pas peur de confesser son péché et il fait APPEL À LA BONTÉ DU SEIGNEUR.

Nous avons aussi le Psaume 103:

Mon âme, bénis l’Éternel! Que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom!

Mon âme, bénis l’Éternel, Et n’oublie aucun de ses bienfaits!

C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités,

Qui guérit TOUTES tes maladies;

C’est lui qui délivre ta vie de la fosse,

Qui te couronne de bonté et de miséricorde;

C’est lui qui rassasie de biens ta vieillesse,

Qui te fait rajeunir comme l’aigle.

En voilà des choses… ! Faut-il dire: «Non, le Seigneur a changé, il n’est plus comme ça maintenant!»

Oh mes amis..., nous serions affreusement défaitistes en matière de foi et nous offenserions même le Seigneur de dire cela de SA parole alors qu’il est dit pour toutes les promesses de Dieu: Le OUI est en Christ! Le OUI et l'AMEN sont en Christ.

Ainsi c’est lui qui pardonne toutes tes iniquités et qui guérit toutes tes maladies, comme vous le voyez, il y a toujours ce rapport assez direct entre les maladies et les iniquités.


* * *


Nous allons voir maintenant une autre origine de la maladie.

LA DÉSOBÉISSANCE À LA VOIX DE L’ÉTERNEL, à la parole de Dieu!

Même subtile, la désobéissance est l’origine globale.., il n’y a pas de doute elle est l’origine globale de tout ce qui nous éprouve ou nous frappe, mais voyons des rapports plus directs avec une certaine cause.

Je veux parler d’abord de L’ATTAQUE DIABOLIQUE; c’est le cas de Job!

Il n’y a pas besoin d’insister; vous savez que cet homme est FRAPPÉ d’un ulcère malin depuis la plante du pied jusqu’au sommet de la tête PAR SATAN.

Le chapitre deux du livre de Job au verset sept est absolument net: Satan le frappa! Ce n’est pas Dieu qui le frappe c’est Satan qui le frappe, mais Dieu l’avait permis.

Il y a là pour Job, qui était un homme intègre et droit, oui il était intègre et droit, mais les pensées de son cœur n’étaient pas au point, disons simplement ceci: ça n’allait pas dans le fond du cœur de Job! Il était intègre et droit, oui, oui, oui, oui, c’est vrai, mais il n’était pas en vue du salut! (il faudra que l’on fasse une étude détaillée du livre de Job, Dieu voulant.)

C’est véritablement un livre qui nous montre que si l’on ne juge un homme que sur sa conduite, même sa conduite morale, même en allant très loin, en l’observant de très près, cela ne veut pas dire que cet homme soit en vue du salut.

Le salut ne correspond pas nécessairement à la droiture de la conduite d’un homme.

Il faut donc une épreuve salutaire pour que cet homme plaise à Dieu! Il lui faut une épreuve salutaire. Les pensées fausses et cachées du cœur de Job vont se faire jour.

Tout le mauvais va sortir, toutes ses pensées vont avoir l’occasion de se manifester. Elles étaient cachées quand il était dans la santé, dans l’abondance, quand il était béni de l’Éternel, comme Satan le souligne: «oui tu le béni tu es béni tout le temps, alors bien sûr il peut te louer, il peut être intègre et droit tu es béni c’est pas difficile!»

Tout le mauvais va donc sortir! Job va montrer qu’au fond de son cœur il y avait des pensées fausses, des pensées qui faisait barrage à l’Esprit de Dieu, au salut de Dieu. Il va chercher à se justifier, il va même accuser Dieu, il va l'accuser d’être un juge partial!

Oui il y avait tout cela dans le cœur de Job! Il fallait que ça sorte!

Alors ça va sortir, et, quand il aura bien cherché à se justifier et que ses trois amis vont le harceler au point qu’il va être exaspéré lui-même, il va rester là, pantelant, dans tout cela il n’a trouvé aucune solution!

Élihu va venir; ce jeune homme est envoyé par l’Éternel. Élihu va lui montrer qu’elle est la voie, la véritable solution. «Alors oui j’étais un insensé!» Il va reconnaître qu’il était un insensé, qu’il avait caché dans son cœur des pensées qui étaient celle d’un insensé.

Tout cela étant sorti, il va s’humilier et quand il se sera humilié, il guérira et il sera rétabli dans sa prospérité.

C’est, disons, une épreuve de la foi, une épreuve du cœur, et, bien sûr, cela peut toujours se reproduire.


* * *


Nous avons ensuite comme origine possible d’une maladie le mépris caractérisé et constant des enseignements divins.

Oui, il y a eu mépris de certaines choses, il y a des offenses qui sont faites à Dieu par des membres de l’Église, mais oui! Par un mépris, un manque de crainte de l’Éternel concernant certaines instructions. Nous allons prendre des exemples pour nous faire comprendre.

Nous allons d’abord prendre le livre des Nombres au chapitre 12:

Marie et Aaron parlèrent contre Moïse au sujet de la femme éthiopienne qu’il avait prise, car il avait pris une femme éthiopienne.

Ils dirent: Est-ce seulement par Moïse que l’Éternel parle? N’est-ce pas aussi par nous qu’il parle? Et l’Éternel l’entendit. (Et oui Moïse s’était marié avec une femme éthiopienne c’était comme ça et évidemment cela pouvait prêter à critique).

Ils dirent: Est-ce seulement par Moïse que l’Éternel parle? N’est-ce pas aussi par nous qu’il parle? Et l’Éternel l’entendit. Or, Moïse était un homme fort patient (une qualité que nous avons à lui envier), plus qu’aucun homme sur la face de la terre. (Oui, oui, plus qu'aucun homme!)

Soudain l’Éternel dit à Moïse, à Aaron et à Marie: Allez, vous trois, à la tente d’assignation. Et ils y allèrent tous les trois. L’Éternel descendit dans la colonne de nuée, et il se tint à l’entrée de la tente. Il appela Aaron et Marie, qui s’avancèrent tous les deux.

L’Éternel descendit dans la colonne de nuée, et il se tint à l’entrée de la tente. Il appela Aaron et Marie, qui s’avancèrent tous les deux. (C’est terrible ça l’Éternel qui les appelle, il les appelle! Venez venez un petit peu ici tous les deux..., ce n’était pas pour les féliciter!)

Et il dit: Écoutez bien mes paroles! Lorsqu’il y aura parmi vous un prophète, c’est dans une vision que moi, l’Éternel, je me révélerai à lui, (ça veut dire: est-ce que vous avez eu une vision vous? Alors vous n'êtes pas des prophètes!) c’est dans un songe que je lui parlerai.

Il n’en est pas ainsi de mon serviteur Moïse. Il est fidèle dans toute ma maison. (Ce qui a été repris par le chapitre 3 des Hébreux.)

Je lui parle bouche à bouche, je me révèle à lui sans énigmes, et il voit une représentation de l’Éternel. Pourquoi donc n’avez-vous pas craint de parler contre mon serviteur, contre Moïse?

La colère de l’Éternel s’enflamma contre eux. Et il s’en alla.

La nuée se retira de dessus la tente. Et voici, Marie était frappée d’une lèpre, blanche comme la neige. Aaron se tourna vers Marie; et voici, elle avait la lèpre.

Alors Aaron dit à Moïse: De grâce, mon seigneur, ne nous fais pas porter la peine du péché que nous avons commis en insensés, et dont nous nous sommes rendus coupables! Oh! qu’elle ne soit pas comme l’enfant mort-né, dont la chair est à moitié consumée quand il sort du sein de sa mère!

Moïse cria à l’Éternel, en disant: O Dieu, je te prie, guéris-la!

Et l’Éternel dit à Moïse: Si son père lui avait craché au visage, ne serait-elle pas pendant sept jours un objet de honte? Qu’elle soit enfermée sept jours en dehors du camp; après quoi, elle y sera reçue.

Marie fut enfermée sept jours en dehors du camp; et le peuple ne partit point, jusqu’à ce que Marie y fût rentrée. Après cela, le peuple partit de Hatséroth, et il campa dans le désert de Paran.

Voilà ce qui se passe: un péché a été commis CONTRE le conducteur du peuple de Dieu qui est un homme fidèle, FIDÈLE DANS TOUTE LA MAISON DE DIEU, un homme de grande foi – à cette époque la foi de Moïse avait fait un bond sensationnel – c’était un homme d’une foi extraordinaire qui avait même en lui l’esprit de la rédemption pouvant dire au Seigneur NON Seigneur tu ne détruiras pas ce peuple!

C’était magnifique et vous comprenez bien que cet homme, cet auxiliaire de Dieu était cher au cœur de Dieu...; et voici que Marie et Aaron s’avisent de faire les petits révoltés d’être des contestataires?

Que se passe-t-il?

L’Éternel s’en mêle, et, en quelque sorte, il fait ce qu’un père pouvait faire à sa fille ou à son fils: lui cracher au visage pour la couvrir de honte! C’est quelque chose d’équivalent que Dieu a fait à Marie quand la lèpre est apparue sur elle.

Voilà donc une maladie qui provient d’un mépris caractérisé....., en quelque sorte une atteinte au plan de Dieu; en atteignant Moïse, ils atteignaient l’Éternel, ils atteignaient le plan de Dieu.

Nous avons aussi un autre cas semblable, c’est le cas de Guéhazi!

Je n’en dirai rien parce que nous l’avons déjà traité ici. Guéhazi, alors qu'il est le serviteur d’Élysée, va être couvert de lèpre parce qu'il s’en va fausser l’action menée par le prophète Élysée, action menée dans la foi et le respect de Dieu. Élysée qui n’avait voulu recevoir aucun présent tandis que lui, Guéhazi, s’en va par derrière pour prendre quelque chose de Naaman le syrien. Il est alors frappé de lèpre pour toute sa vie, sa descendance est même frappée elle aussi.

Nous avons encore un autre cas, c’est le cas du roi Ozias.

Je ne veux pas entrer dans le détail: le cas du roi Ozias qui vient avec un encensoir sur l’autel et qui veut offrir les parfums sur cet autel. Les sacrificateurs lui disent: «non roi ne fais pas ça! tu n’as pas le droit! Ce droit-là est réservé aux sacrificateurs! Ce n’est pas à toi d’offrir les parfums! Tu ne sais donc pas que la fonction royale et la fonction de sacrificateur sont tenues séparées. Ne fais pas une pareille chose!»

Ozias se met en colère: «ne suis-je pas le maître ici?» Il va vers l’hôtel et il offre des parfums quand tout à coup son front, son visage, se couvre de lèpre blanche. Aussitôt les sacrificateurs disent SORS, SORS D’ICI! Lui-même est obligé de sortir avec cette lèpre; il restera lépreux jusqu’à la fin de sa vie.

Voilà encore un mépris d’une disposition prise par Dieu, un mépris délibéré: ça ne rate pas!


Nous avons aussi ce que nous dit Paul à propos de la sainte scène.

Je n’insisterai pas parce que vous l’avez lu dans le chapitre 11 de 1 Corinthiens

il y en a beaucoup parmi vous qui sont malades et qui sont morts... Pourquoi?

Parce qu’ils ont pris la sainte scène inconsidérément sans discerner la chair est le sang; ils ont pris ça AVEC LÉGÈRETÉ comme si c'était n’importe quoi, ce qui était un mépris..., UN MÉPRIS D’UNE DISPOSITION SOLENNELLE PRISE PAR L’ÉTERNEL!

Tu méprises donc les choses de l’Éternel? C’est comme si tu étais entré dans le temple avec des choses qui souille! C’est la même chose!

Il y en a donc qui sont frappés! Et ça c’est dans la vie de l’Église! ILS SONT FRAPPÉS DE MALADIES ET MÊME DE MORT!

On peut se rappeler aussi d’Ananias et Saphira qui sont comme le véritable petit ver qui s’introduit dans le beau fruit de l’Église de Jérusalem.

Ils étaient une seule âme un seul cœur, il se faisait des choses admirables et C’ÉTAIT L'UNIQUE ÉGLISE DU MONDE; il n’y en avait pas deux, il n’y en avait qu’une! C’est par l’éclatement de ce beau fruit qu'était l’Église de Jérusalem que le monde allait être ensemencé: c’est la persécution qui allait briser le fruit et permettre à des morceaux de ce fruit d’aller à droite et à gauche pour que l’évangélisation commence. Ainsi d’autres églises vont se fonder, mais à ce moment-là c’était l’unique Église.

Et voilà qu’Ananias et Saphira sont comme le ver qui vient tout corrompre à l’intérieur.

Si le Seigneur les avait laissé faire, au bout de deux ou trois mois l’Église aurait été corrompue à l’intérieur. Ils auraient tout corrompu par leur exemple, par leur dissimulation, par leurs mensonges ils auraient amené ce ferment dans le fruit.

Alors, vous le voyez, ça ne rate pas là non plus, ils sont couchés morts tous les deux ET ÇA C’EST DANS L’ÉGLISE.

Il faut donc craindre l’Éternel et craindre de ne pas se trouver dans un cas d’offense, de mépris, de légèreté, à l’égard des choses de Dieu.


* * *


Je passe maintenant à une autre cause touchant à l’origine de la maladie – on n’y pense pas souvent – c’est l’imprudence qui est une cause de blessures, une cause de maux, de maladie.

J'y ajoute la témérité et le surmenage (j’ai les mis ensemble.)

Il est dit: À CHAQUE JOUR SUFFIT SA PEINE!

C’est applicable aux pasteurs comme aux membres de l’Église; c’est la même chose! Je l’ai dit aux frères «vous savez, vous avez tendance quelques fois à dépasser les limites humaines, vous n’avez pas raison car à chaque jour suffit sa peine, il faut que vous restiez dans les limites raisonnables des possibilités humaines, si vous ne pouvez pas tout faire..., vous serez aider.»

C’est logique! Mais il y a une tendance chez l’homme, aussi bien dans les activités du monde que dans les activités pour le service du Seigneur, il y a une tendance à vouloir se donner, se donner... ! Évidemment, on me dira que c’est le mouvement de foi, le mouvement de consécration, mais NON: à chaque jour suffit sa peine!

L’homme qui se donne une activité qui dépasse les limites humaines pourrait s’enorgueillir, ce qui est arrivé parmi des hommes de Dieu, nous le savons......

En ce qui concerne la témérité, il y a provocation de Dieu, tu ne provoqueras pas (tenteras pas) le Seigneur ton Dieu! Si tu ne le provoques pas, tu seras prudent, tu ne seras pas téméraire! Si par exemple tu es au volant de ta voiture tu ne vas pas te lancer à toute allure dans les rues sur les routes, non, non! Ça ce n’est pas plus prudent pour toi que pour n’importe qui!

Tu vas marcher avec prudence, tu feras ta part en matière de prudence, et puis tu auras prié le Seigneur ton Dieu de te garder pour le reste: le Seigneur te gardera, mais si tu es imprudent ne compte pas que le Seigneur te garde, il se pourrait même que tu rencontres un platane et tu serais relativement malade ou blessé..., si tu restes en vie, tu pourrais peut-être te retrouver avec un corps bien démantelé!

Nous avons dans l’Évangile de Marc cette prudence de Jésus pour ses disciples. Il faut tenir compte de tout, de l’âge, il faut servir, mais avec les forces que l’on a celle, dont on dispose.

Marc 6, 31:

Jésus leur dit: Venez à l’écart dans un lieu désert, et REPOSEZ-VOUS UN PEU. Car il y avait beaucoup d’allants et de venants, et ils n’avaient même pas le temps de manger.

Vous voyez le Seigneur n'encourage pas le travail à outrance qui dépasse les possibilités humaines. Le Seigneur, lui-même s’est reposé, alors...: «venez vous reposer un peu à l’écart», il ménage leur santé.

Et puis nous avons aussi dans 1 Corinthiens 3, 16:

Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous?

Et au chapitre 6 et le verset 19:

Ne savez-vous pas que VOTRE CORPS est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes?

Vous ne vous appartenez point à vous-même!

Donc ne savez-vous pas que vous, vous êtes le temple de Dieu? C’EST VOTRE CORPS QUI EST LE TEMPLE DE DIEU!

Lisons encore le verset 17:

Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira; car le temple de Dieu est saint, et c’est ce que vous êtes. Que nul ne s’abuse lui-même: si quelqu’un parmi vous pense être sage selon ce siècle, qu’il devienne fou, afin de devenir sage.

Si vous croyez qu'il est de bon augure de travailler, de se dépenser, d’être actif selon ce que vous voyez faire dans le monde, c'est-à-dire des gens qui, pour leurs affaires, sont sur pied à 4 h du matin et ils sont encore au travail à 11 heures du soir; si vous croyez être sage en agissant comme cela..., eh bien devenez fou afin que vous soyez réellement sage!

NE PAS DÉTRUIRE LE TEMPLE DE DIEU, le temple c’est le corps! Il ne méritera pas le royaume de Dieu c’est certain! Mais il ne faut quand même pas le détruire, on en a besoin, car nous devons l’offrir à Dieu: Offre vos corps en sacrifice agréable à Dieu.

On ne peut pas servir le Seigneur sans le corps! Essayer de servir le Seigneur sans le corps quand vous serez sur un lit, dans le coma; essayer de servir le Seigneur à ce moment-là.


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Nous avons encore les excès de toutes sortes, et la méconnaissance d’un conseil qui nous est impérativement donné dans le Nouveau Testament..., je dis bien dans le Nouveau Testament par conséquent il s’adresse directement à l’Église c’est le conseil de la sobriété, soyez sobre en toute chose!

Je ne veux pas vous lire les passages qui le disent, il y en a dans la première épître de Pierre, dans la première aux Thessaloniciens, dans 1 Corinthiens. Être sobre en toute chose!

Si je ne suis pas sobre, si je mange trop ou par exemple, ou si pour une raison ou pour une autre je demande trop à mon corps ou si je le charge trop, si par exemple aussi j’emploie certains produits pharmaceutiques, des tranquillisants, des analgésiques pour essayer de dormir, pour essayer d’avoir un certain équilibre que je n’ai plus parce que j’ai manqué de sobriété, alors il est certain que je peux tomber malade! Ce sera à cause des excès et de la méconnaissance que j’aurai eu du conseil de sobriété; sobriété qui va avec le conseil de vigilance: SOBRE ET VIGILANT!


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Encore une autre cause; la protection de Dieu qui fait défaut!

Elle fait défaut, parce qu’elle n’est pas requise.

CHAQUE FOIS QUE VOUS LAISSER DE CÔTÉ LES PROMESSES DE DIEU, que vous n’appliquez pas votre foi, elle ne joue pas pour vous! C’est comme si elle n’était pas écrite!

L’homme qui oublie que Dieu est son protecteur, – il n’en a pas d’autres – Dieu est son protecteur à tous égards; un protecteur dont on ne peut pas se passer; l’homme qui l'oublie, qui continue de vivre en comptant sur sa chance, c’est un homme qui, un beau jour, va se retrouver accidenté ou malade... PAR DÉFAUT DE PROTECTION DE DIEU, par défaut de protection!


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Il y a une autre raison encore, la foi défaillante devant la maladie évidemment!

Nous avons des promesses de guérisons et si nous n’y appliquons pas notre foi, la maladie peut rester, s'installer, croître et «embellir». Je passe sur cette cause!


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J’en vois enfin une dernière, peut-être en trouverait-on encore d’autres, enfin voilà celle que j’ai découverte: C’est la maladie ou l’infirmité qui sera là pour faire éclater la gloire de Dieu; c’est curieux! Faire éclater la gloire de Dieu!

Nous avons le cas dans l’Évangile de Jean chapitre 9; c’est un aveugle de naissance; les disciples demandent au Seigneur:

Rabbi, qui a péché, cet homme ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle?

Jésus répondit: Ce n’est pas que lui ou ses parents aient péché; mais c’est afin que les oeuvres de Dieu soient manifestées en lui.

Il faut que je fasse, tandis qu’il est jour, les oeuvres de celui qui m’a envoyé; la nuit vient, où personne ne peut travailler.

Nous avons déjà vu l’autre jour ce passage, nous y revenons ce matin; c’est un petit peu équivalent au cas de Lazare qui lui n’est pas seulement malade, mais qui est mort, le Seigneur dit bien qu’il est mort! Lazare est mort afin de faire éclater la gloire de Dieu, afin de donner l'occasion aux œuvres de Dieu de se manifester.

Autrement dit ce sont des cas qui ont été CHOISIS PAR DIEU pour faire éclater la gloire de Dieu, mais surtout manifester les œuvres de Dieu.

En effet, si Dieu choisissait pour manifester ses œuvres, soit des infirmes, soit des malades qui le soient parce qu’ils sont perclus d’iniquités et de péchés…, eh bien là, Dieu ne peut pas accepter de tels cas.

Il lui faut des cas un peu particuliers comme cet aveugle-né qui n’avait pas personnellement de péché bien particulier, qui n’était pas non plus victime d’une hérédité particulière, ce n’est pas que ses parents ou lui aient péché, ce n’est pas ça; la question n’est pas là  !

Il était bien pêcheur comme tout le monde, il n’avait rien de particulier, il n’était pas véritablement l’homme qui était sous le coup d’un châtiment à cause de son iniquité.

Il faut donc des cas un peu spéciaux pour Dieu; voyez Lazare qui était un ami du Seigneur, c’était peut-être un homme des plus tranquille, observant la loi de Moïse aussi bien que possible; Lazare n’était pas un grand pêcheur il était l’ami du Seigneur! Il était pêcheur comme tous les hommes le sont, mais il n’était peut-être pas un très grand pêcheur, pourtant c’est lui qui va passer par la mort et qui va être ressuscité.

Quant à cet aveugle-né, on peut dire ceci, si cet homme-là était né comme tout le monde avec des yeux qui voient, IL AURAIT PU NE JAMAIS VOIR JÉSUS! Ça arrive à plus d’un qui ont bien des yeux, des oreilles et tout ce qu’il faut, une intelligence, ils ont des facultés, ils ont un cœur, ils peuvent penser et POURTANT IL NE RENCONTRE JAMAIS LE SEIGNEUR JÉSUS.

Et bien lui, il est né aveugle, mais il va voir le Seigneur Jésus, il va le voir! IL EST NÉ AVEUGLE ET IL VA LE VOIR!

D’autre part, son infirmité a permis qu'un signe apparaisse, qu’un signe soit apporté, c’est-à-dire nous avons dit «semeion» (dans l'évangile de Jean): un miracle-signe! Un signe fut apporté pour manifester les œuvres du royaume de Dieu, les œuvres de Dieu.

Ainsi il a connu Jésus comme le Messie, comme son Sauveur.

On peut dire qu'il ne faut pas généraliser, il ne faut jamais faire de doctrine, de théorie rigide, tout cela nous montre qu’il y a une imbrication des causes possibles; il ne faut pas que notre foi s’aventure dans tout cela, car elle pourrait peut-être trouver des causes pour s'amoindrir: au contraire, IL FAUT QUE NOTRE FOI TROUVE TOUJOURS LE MOYEN DE GRANDIR ET DE S’AFFERMIR!

Nous pouvons encore dire qu'il peut y avoir des infirmités, voir même des maladies, – infirmités et maladies sont voisins – il peut y avoir des maladies ou des infirmités dont le sens profond n’est pas à rechercher dans les causes que nous avons vu ou même dans le rapport péché-maladie, (et pourtant c’est un rapport réel nous l’avons vu), mais le sens profond de certaines maladies est à rechercher, non pas dans les causes qui précèdent, mais dans ce qui suit, dans des conséquences! C’est curieux, mais avec Dieu c’est comme ça!

Le sens profond se trouve après, et non pas avant, dans les causes qui précèdent; les causes précèdent toujours la plupart du temps, mais il faut voir aussi dans des conséquences qui suivent; c’est le cas de cet homme-là.

Il est aveugle-né, non pour des causes antérieures à son infirmité ou sa naissance, il est aveugle-né en raison des conséquences qui vont intervenir dans le cours de sa vie: il va notamment être l’objet d’un miracle, et CE MIRACLE VA MANIFESTER DES ŒUVRES DE DIEU, et lui il va être sauvé.

On peut dire ceci: il y a des hommes qui trouvent le salut dans une épreuve physique qui les a amenés au pied de la Croix, beaucoup de témoignages en font foi, il y a des gens qui disent «je me suis trouvé dans telle et telle situation et quelqu’un m’a dit venez, venez à la salle là-bas où on annonce l’Évangile. Venez écouter l’Évangile! Venez, venez, venez quand même; vous ne voyez pas tout de suite que ça peut vous soulager, vous n’avez pas encore la foi, mais venez quand même entendre, venez entendre.»

Mais il y a aussi des gens qui ont trouvé la délivrance de leurs épreuves et de leur douleur; il y a des gens qui sont allés à des rencontres chrétiennes et qui ont trouvé le salut.

On peut dire que s’il n’avait pas eu ces épreuves, et notamment des épreuves de maladie, – il y en a beaucoup qui sont dans ce cas-là – des épreuves physiques, des épreuves de maladie, eh bien, il semble que ces gens-là n’auraient pas trouvé la voie du salut; ils seraient toujours restés à la porte de la maison de Dieu.


* * *


Nous avons encore à dire ceci, c’est que le dessein de miséricorde de Dieu s’insinue en bien des circonstances, et nous ne pouvons pas raisonner sur ces choses; ce qu’il faudra comme je vous le dis, et nous allons le faire, c’est NOURRIR NOTRE FOI, RENFORCER NOTRE FOI EN LA DÉLIVRANCE ET EN LA GUÉRISON DE DIEU.

Par contre, il y a une chose dont on est certain, qui ne peut pas être, quelque soient les origines des maladies ou des infirmités, une chose qui n’est jamais de Dieu, JAMAIS, et que pourtant plusieurs enseignent, au point de faire une doctrine de la maladie qui glorifie Dieu et qu'il faut donc se résigner.

Eh bien non! c’est faux!


JAMAIS, JAMAIS, LA RÉSIGNATION EST ENSEIGNÉE DANS LA BIBLE.


Jamais il n’est dit: «tu es malade reste-le, tu es infirme reste comme ça, c’est très bien pour toi!»

Ça c’est l’homme qui a inventé parce qu’il y a des gens dont la foi est trop courte ou dont le cœur ne veut pas aller plus loin, alors ce sont eux qui se trouvent dans cet état-là.

JAMAIS, JAMAIS! Je n’ai jamais rien trouvé dans la Bible qui enseigne à la résignation: «résigne-toi mon ami tu es comme ça, et bien attends!»; NON!

Il est possible que tu attendes, mais Dieu te dit que si tu as la foi, si tu l’aimes, (même si quelques fois il va te demander d’aller loin avec lui, ça dépend): TU AS DEVANT TOI UN DIEU QUI TE DÉLIVRE DE TOUTES TES MALADIES.


Voilà ce que nous enseigne la Bible.

Voilà sur quoi il faut que notre foi s'établisse

et non pas sur les constatations négatives, amen.



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