LA FOI EN LA GUÉRISON DIVINE.

(534-01- La foi en la guérison divine)

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Robert Menpiot

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La guérison divine est un miracle d'accompagnement

Avertissement: Dans la mesure du possible nous avons gardé le «langage parlé»

Ce matin nous allons aborder une autre partie du programme que nous nous étions donné pour les mois de juillet, d'août et de septembre; ce sera le commencement de l'étude sur la foi en la guérison divine.

Ce sont des questions qui ont déjà fait l'objet de bien des études, de bien des publications, mais que nous refaisons dans un esprit un peu différent. Nous voulons surtout regarder très objectivement:

– comment nous sommes conviés à cette foi en la guérison divine

– et comment elle intervient dans l'oeuvre qui est confiée à l'église.

La guérison divine est une forme de la grâce de Dieu qui est prévue par Dieu pour accompagner une autre grâce plus importante qu'elle: CELLE DU SALUT! C'est une action divine annexe! Nous allons d'abord voir cela au travers des textes.

Prenons l'évangile de Matthieu chapitre 6, verset 33:

Cherchez premièrement le Royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain; car le lendemain aura soin de lui-même...

Vous me direz «mais cela se rapporte aux vêtements, à la nourriture et à d'autres besoins qui ne sont pas mentionnés, celui du logement par exemple.»

C'est vrai! Mais il n'empêche que cette déclaration du Seigneur Jésus nous montre qu'il y a une chose qui domine: c'est LE ROYAUME ET LA JUSTICE DE DIEU, et que toutes les autres choses sont données par dessus.

Marc 16, v. 16:

Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; ils saisiront des serpents; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris.

Voilà....: accompagnés ceux qui auront cru! Il s'agit bien ici d'un accompagnement: les miracles qui accompagnent! Ici, la guérison est incluse dans ces miracles qui accompagnent.

Matthieu 10, v. 7:

Allez, prêchez, et dites: Le Royaume des cieux est proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement.

Vous voyez: «Allez, PRÊCHEZ, et dites...». C'est la prédication du Royaume de Dieu qui est ici en évidence. C'est elle qui est le but de la mission; et, en même temps, guérissez les malades, ressuscitez les morts.

Nous avons aussi à consulter Hébreux 2; mais avant les Actes des Apôtres chapitre 14, verset 3:

Ils restèrent cependant assez longtemps à Icone, parlant avec assurance, appuyés sur le Seigneur, qui rendait témoignage à la parole de sa grâce et permettait qu’il se fît par leurs mains des prodiges et des miracles.

Vous voyez ici comment la chose nous est présentée: ils parlaient avec assurance, appuyé sur le Seigneur – leur foi étant appuyée sur le Seigneur – et le Seigneur, quant à lui, rendait témoignage à la parole de sa grâce.

Ainsi, ce sont les miracles et les prodiges qui RENDAIENT TÉMOIGNAGE à la parole de sa grâce, c'est-à-dire à la Parole du salut.

La Parole du salut était donc la chose principale, essentielle, et le Seigneur en rendait témoignage en accompagnant la prédication par des signes et des prodiges!

Actes 19, 10:

Cela dura deux ans, de sorte que tous ceux qui habitaient l’Asie, Juifs et Grecs, entendirent la Parole du Seigneur. Et Dieu faisait des miracles extraordinaires par les mains de Paul, au point qu’on appliquait sur les malades des linges ou des mouchoirs qui avaient touché son corps, et les maladies les quittaient, et les esprits malins sortaient.

Vous voyez ce qu'il y a de remarquable: c'est que la Parole du Seigneur se répande dans toute l'Asie Mineure! Juifs et Grecs entendirent la Parole du Seigneur, et Dieu faisait des miracles extraordinaires par les mains de Paul.

Hébreux 2, v.3:

... comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut, qui, annoncé d’abord par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l’ont entendu, Dieu appuyant leur témoignage par des signes, des prodiges, et divers miracles, et par les dons du Saint-Esprit distribués selon sa volonté.

Vous voyez, le salut, le grand salut est annoncé et confirmé par ceux qui l'on entendu, DIEU APPUYANT LEUR TÉMOIGNAGE, leurs paroles, par des signes qui viennent en appui de la prédication du Royaume de Dieu. La chose va d'ailleurs se confirmer par la suite.

Tout miracle est avant tout un SIGNE.

Il est la manifestation d'une puissance qui vient! Le doigt de Dieu est donc venu vers vous, disait le Seigneur. (Luc 11, 20)

Le doigt de Dieu! C'est-à-dire la puissance de Dieu est venue vers vous. Cette puissance est celle du Royaume de Dieu, c'est le pouvoir de Dieu sur l'être humain tout entier: esprit, âme et chair.

Ainsi il ne convient pas – nous pouvons déjà le dire au commencement de cette étude – il ne convient pas que l'on cesse de considérer les guérisons comme des «miracles-signes» en perdant de vue le Royaume de Dieu, en perdant de vue le salut que Dieu apporte aux hommes par son fils Jésus-Christ à tout homme qui croit et se repent.

Dire que la guérison divine est un miracle d'accompagnement, cela ne la minimise absolument pas!

La proclamation du Royaume de Dieu, du salut par grâce, l'enseignement du Seigneur et des Apôtres, leurs actes, les miracles, tout cela est un ensemble, un tout dont il serait arbitraire et très mauvais de dissocier quelques parties. Par conséquent, nous n'entendons pas dissocier la guérison de cet ensemble.

Mais dans l'ensemble il faut voir les valeurs dominantes, et ces valeurs dominantes appartiennent à LA PRÉDICATION DU ROYAUME DE DIEU ET DU SALUT PAR GRÂCE.

Par conséquent, il ne devrait plus y avoir de missions qui séparent, qui scindent la proclamation du Royaume de Dieu, le message du salut de la guérison. On devrait plus avoir, par exemple, de «missions de guérisons divines»; ça, ce n'est pas du tout conforme à l'Évangile! «Missions de guérisons divines...,» ce n'est pas l'Évangile..., ce n'est pas l'Évangile!

Il ne devrait pas y avoir non plus, de «missions de salut» sans l'action de guérison par puissance divine, sans donc l'imposition des mains; qu'on la pratique comme nous le faisons ou qu'on la pratique différemment... il ne devrait pas y avoir de mission de salut sans que l'on fasse place aux signes d'accompagnement.

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Il faut reconnaître que les miracles et les guérisons occupent une place importante dans les Évangiles; on peut même dire dans le Nouveau Testament dans son ensemble.

Quand on lit les Évangiles, on est frappé par le fait que les récits des actions du Seigneur Jésus comprennent très souvent des guérisons et des miracles.

Si nous regardons d'un peu près ces récits – le Nouveau Testament dans son ensemble – nous verrons qu'il y a, dans la langue originale du NT, le grec ancien, il y a surtout quatre termes qui sont employés

Le premier c'est «teras'-a» qui signifie: prodige; ce sont des actes extraordinaires, vraiment prodigieux, il n'y a pas d'autres mots.

Puis «dunamis»; c'est un des termes les plus fréquents qui vient de «dunamai», «puissance»; ce sont donc des actes de puissance.

Et puis, il y a «semeion» qui est traduit par «signe»; c'est surtout ce mot-là qui se trouve dans l'Évangile de Jean. C'est donc un signe; le signe... de quelque chose!

Quand on dit voilà un signal, voilà un signe, le signe veut (parler de) quelque chose et notamment de quelque chose de plus grand que le signe.

Le signe ne peut pas prétendre être plus grand que la chose qu'il va annoncer, quelque chose de supérieur, d'essentiel, de principal qui est LA PROCLAMATION DU SALUT!

Il y a encore un mot qui est assez peu employé, c'est le mot de «tauma», dont on en fait en français, par exemple «thaumaturge»; c'est l'événement étonnant; il est assez rare dans le Nouveau Testament. L'évènement étonnant et admirable comme par exemple dans Matthieu 21, 15, traduit par «choses merveilleuses»:

Mais les principaux sacrificateurs et les scribes furent indignés, à la vue des choses merveilleuses qu’il avait faites, et des enfants qui criaient dans le temple: Hosanna au Fils de David!

Voilà les termes qui sont employés ainsi que leur signification; ce qui nous intéresse surtout, c'est leur signification.

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Ceci étant, nous allons maintenant relevé quelque chose d'assez intérressant dans l'étude des miracles accomplis par le Seigneur Jésus lui-même en parlant surtout des guérisons, car ce sont elles qui nous intéressent maintenant. Nous allons voir que la guérison divine a été employée par le Seigneur Jésus à plusieurs fins.

1) Il l'a d'abord employé, une certaine fois comme DÉMONSTRATION DE SON POUVOIR SUR LE PÉCHÉ.

Voyons Luc 5, 24:

Nous sommes là dans la guérison d'un paralytique:

Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés: je te l’ordonne, dit-il au paralytique, lève-toi, prends ton lit, et va dans ta maison. Et, à l’instant, il se leva en leur présence, prit le lit sur lequel il était couché, et s’en alla dans sa maison, glorifiant Dieu.

Ici, le Seigneur nous montre lui-même pourquoi il fait ce miracle, quelle intention il y attache: afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés, alors, je guéris ce paralytique afin que vous sachiez...

Donc, par un miracle de guérison qui est une évidence, qui est quelque chose de spectaculaire, le Seigneur montre qu'il a un pouvoir.

Celui-là est INVISIBLE: pardonner les péchés!

Voilà déjà une première utilisation de la guérison; nous en verrons plusieurs autres.

2) Le Seigneur Jésus va se servir de la guérison comme APPUI VISIBLE D'UNE HAUTE RÉALITÉ SPIRITUELLE.

Prenons Jean chapitre 9 et le verset 1:

Jésus vit, en passant, un homme aveugle de naissance. Ses disciples lui firent cette question: Rabbi, qui a péché, cet homme ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle? Jésus répondit: Ce n’est pas que lui ou ses parents aient péché; mais c’est afin que les oeuvres de Dieu soient manifestées en lui.

– (Lisons bien: c’est afin que les oeuvres de Dieu soient manifestées.)

Il faut que je fasse, tandis qu’il est jour, les oeuvres de celui qui m’a envoyé; la nuit vient, où personne ne peut travailler. Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. Après avoir dit cela, il cracha à terre, et fit de la boue avec sa salive. Puis il appliqua cette boue sur les yeux de l’aveugle, et lui dit: Va, et lave-toi au réservoir de Siloé nom qui signifie "envoyé". Il y alla, se lava, et s’en retourna voyant clair.

Ici, le Seigneur délivre un aveugle-né en lui rendant la vue. Il ne s'agit pas là de la conséquence d'un péché, il s'agit de manifester les oeuvres de Dieu, et particulièrement le caractère des oeuvres de Dieu.

Le caractère est défini par ceci:

JE SUIS LA LUMIÈRE DU MONDE!

Je suis la lumière du monde! Le Seigneur redonne clarté à des yeux! De la lumière à des yeux qui étaient plongés dans les ténèbres.

Il se sert de la guérison d'un aveugle pour appuyer d'une façon VISIBLE une réalité spirituelle: je suis la lumière du monde!

Vous voyez bien: j'ouvre les yeux de cet aveugle; il était dans les ténèbres depuis sa naissance et voici que maintenant il voit clair. Je lui ouvre les yeux: je suis la lumière du monde!

Bien sûr, «je suis la lumière du monde» est une réalité, je le dis bien – spirituelle – qui n'est pas cantonnée à la délivrance d'un aveugle.

Mais la délivrance d'un aveugle sert de signe à cette vérité spirituelle de grande ampleur:

JE SUIS LA LUMIÈRE DU MONDE!

Cette vérité est même appuyée par le fait qu'ici le Seigneur Jésus envoie l'aveugle dont les yeux ont été oints de boue, il l'envoie se laver au réservoir de Siloé; au réservoir de l'Envoyé, (Jésus est l'Envoyé).

Il joint donc à cela, une opération de lavage, une opération de purification par l'eau. L'eau d'un réservoir qui nous fait penser à l'eau du baptême, à l'eau qui est la Parole de Dieu qui nous lave: Déjà vous avez été lavés, dira Jésus à ses disciples.

Il faut comprendre ces choses dans leur ensemble et ne pas rester le nez collé à un miracle pour voir le côté merveilleux..., ce n'est pas ça l'étude de la Parole de Dieu!

Il faut comprendre ces choses; la guérison de cet aveugle-né vient là à point parce que Dieu a voulu qu'il soit là, lui cet aveugle-né, pour servir à la manifestation des oeuvres de Dieu: je suis la lumière du monde, d'une part, et, d'autre part, il y aura une purification par l'eau; une naissance d'eau et d'Esprit.

Une purification: il y a l'eau du baptême, il y a l'eau qui est la Parole de Dieu qui lave, qui nettoie. Ne restons pas cantonner à quelque chose, voyons l'oeuvre dans sa grande ampleur!

Là, c'était donc comme appui, donc une réalité spirituelle.

3) Le Seigneur Jésus s'est encore servi de la guérison comme MANIFESTATION DE LA COMPASSION DIVINE.

Nous allons voir cela d'abord dans Matthieu 14, 14.

Nous sommes là dans la multiplication des pains et voici ce qui est écrit:

Quand il sortit de la barque, il vit une grande foule, et fut ému de compassion pour elle, et il guérit les malades.

Notez bien la chose, ce récit de la Parole de Dieu qui est une Parole inspirée, est une parole qui est composée avec tout le grand art de Dieu, toute la science de Dieu.

Il nous est dit que Jésus fut ému de compassion pour cette foule qui était comme des brebis sans berger; il les regarde, il les voit, il sonde les coeurs...

Il est ému de compassion.

Qu'est qu'il fait donc tout de suite?

Il guérit des malades!

Ici donc la guérison est employée pour manifester les compassions de Dieu.

Prenons un autre exemple: Luc, 7, 13:

Le Seigneur, l’ayant vue, (là il s'agit de la veuve de Naïm qui enterre son fils unique: un jeune homme qui était son fils unique et elle-même était veuve. Elle vivait donc seule avec son fils et voici qu'il meure, elle l'enterre et vous comprenez bien que cette pauvre femme était évidemment dans le désespoir, dans la détresse la plus noire; cela on peut le comprendre!) Le Seigneur, l’ayant vue, fut ému de compassion pour elle, et lui dit: Ne pleure pas!

C'est facile de ne pas pleurer, mais dans une telle circonstance, on ne peut pas faire autrement que de pleurer!

Il s’approcha, et toucha le cercueil. Ceux qui le portaient s’arrêtèrent. Il dit: Jeune homme, je te le dis, lève-toi! Et le mort s’assit, et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère.

Vous me direz «ça ce n'est pas une guérison, c'est une résurrection!» C'est la même chose: guérissez les malades, ressuscitez les morts; c'est pareil car c'est la guérison de la pire des maladies si vous voulez; c'est la maladie qui s'appelle «mort du corps.»

Là, nous voyons encore que c'est par compassion que le Seigneur agit. Voilà déjà trois choses, mais nous en avons d'autres encore:

4) Le Seigneur Jésus va aussi utiliser la guérison pour FOURNIR UN TÉMOIGNAGE À DES SACRIFICATEURS.

Des sacrificateurs qui ressemblent peut-être à beaucoup de nos théologiens actuels qui ne croient à rien du tout; ils ont bien la Bible, ils l’a triturent, ils en discutent, mais ils ne croient à rien!

Il y avait donc des sacrificateurs qui ne croyaient plus à rien de la loi de Moïse tout en se servant de la loi de Moïse. Jésus va donc fournir un témoignage à ses sacrificateurs de la VÉRITÉ qui est toujours dans la loi de Moïse.

Il y a TOUJOURS une vérité dans la loi de Moïse! Alors, comment va-t-il faire?

Matthieu 8, 1-4:

Lorsque Jésus fut descendu de la montagne, une grande foule le suivit. Et voici, un lépreux s’étant approché se prosterna devant lui, et dit: Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur. Jésus étendit la main, le toucha, et dit: Je le veux, sois pur. Aussitôt il fut purifié de sa lèpre. Puis Jésus lui dit: Garde-toi d’en parler à personne; mais va te montrer au sacrificateur, et présente l’offrande que Moïse a prescrite, afin que cela leur serve de témoignage. (l'offrande, c'était des oiseaux).

Va présenter cette offrande..., n'en parle à personne parce que je t'ai purifié UNIQUEMENT dans un but! Tu vas aller vers le sacrificateur – qui ne croit rien du tout, qui ne croit plus du tout l'efficace de la loi de Moïse parce qu'ils ont ont fait une tradition – tu vas aller devant lui, et le sacrificateur va voir qu'un lépreux est encore délivré de sa lèpre aujourd'hui, et que toi, tu viens offrir l'offrande qui était prescrite par la loi de Moïse en pareil cas.

Ce n'est pas tout!

5) Jésus va se servir de la guérison comme PURE RÉPONSE ACCORDÉE À LA FOI SANS AUTRE RAISON.

C'est d'ailleurs assez curieux, car dans chacun des récits des Évangiles on voit qu'il y a un but bien détaché du reste, un but bien particulier comme je viens de vous le montrer.

Prenons Matthieu 8: 13:

Puis Jésus dit au centenier: Va, qu’il te soit fait selon ta foi. Et à l’heure même le serviteur fut guéri.

C'était ce centenier qui avait un serviteur malade et qui vient vers le Seigneur et qui lui dit des choses on ne plus simples et objectives: moi qui suis soumis à des supérieurs, j’ai des soldats sous mes ordres; et je dis à l’un: Va! et il va; à l’autre: Viens! et il vient; et à mon serviteur: Fais cela! et il le fait. (il ne peut pas en être autrement quand je donne un ordre à quelqu'un, il l'exécute – aujourd'hui, il peut en être autrement –, mais à cette époque-là, il ne pouvait pas en être autrement).

Après l’avoir entendu, Jésus fut dans l’étonnement, et il dit à ceux qui le suivaient: Je vous le dis en vérité, même en Israël je n’ai pas trouvé une aussi grande foi. (et alors) Va, qu’il te soit fait selon ta foi. Et à l’heure même le serviteur du centenier fut guéri.

6) Nous pouvons dire que la guérison va être accordée par «RAISON D'ACCOMPLISSEMENT DU PLAN DE DIEU».

C'est ce que je lisais tout à l'heure au verset 16:

Le soir, on amena auprès de Jésus plusieurs démoniaques. Il chassa les esprits par sa parole, et il guérit tous les malades, AFIN que s’accomplît ce qui avait été annoncé par Ésaïe, le prophète: Il a pris nos infirmités, et il s’est chargé de nos maladies.

Pour apporter l’accomplissement de ce qui a été annoncé par les prophètes c’est-à-dire, l’accomplissement du plan de Dieu, là le Seigneur fait des délivrances et des miracles.

7) Le Seigneur opère une guérison À TITRE PROPHÉTIQUE; c’est la guérison des noces de Cana.

Jean chapitre 2, verset 11: l’eau a été changée en vin.

Tel fut, à Cana en Galilée, le premier des miracles que fit Jésus. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui. Après cela, il descendit à Capernaüm, avec sa mère, ses frères et ses disciples, et ils n’y demeurèrent que peu de jours.

Jésus avait changé l’eau en vin, et ce fut son premier miracle pour manifester sa gloire.

Lorsque j’ai eu l’occasion, en étudiant cet Évangile, de montrer comment la gloire du Seigneur avait été manifestée, j’ai parlé de ce que représentait ce miracle de changement de l’eau en vin, nous y avons vu bien des choses et notamment la proclamation du Royaume de Dieu.

Si bien qu’il y a dans ce miracle une échappée prophétique. Ce miracle est là, non pas parce que vraiment il manque de vin, d’ailleurs le faite qu’il manquait de vin n’était pas une raison puisque le Seigneur Jésus dit à sa mère: entre toi et moi qui a-t-il? Ça ne me concerne pas ça ne me regarde pas qu’il manque de vin, mais parce que l’Esprit saisit cette occasion-là pour manifester la gloire et manifester toute la puissance prophétique que va prendre la messianité de Jésus.

8) Le Seigneur va se servir de la guérison POUR ABATTRE LES PRÉJUGÉS ET LA FAUSSE TRADITION et pour faire éclater la méchanceté des cœurs; ça c’est curieux!

Cela dans Luc 6, verset 9: il s’agissait de la guérison de l’homme à la main sèche.

  Et Jésus leur dit: Je vous demande s’il est permis, le jour du sabbat, de faire du bien ou de faire du mal, de sauver une personne ou de la tuer. (voilà à la question posée par Jésus)

Alors, promenant ses regards sur eux tous, (qui ne bougent pas qui ne répondent pas, car ils sont bien embarrassés par la question de Jésus, il promène donc ses regards et vous comprenez bien qu’il connaissait bien leurs pensées, verset 8. Il promène ses regards sur cet auditoire...) et il dit à l’homme: Etends ta main. Il le fit, et sa main fut guérie. Ils furent remplis de fureur, et ils se consultèrent pour savoir ce qu’ils feraient à Jésus.

Voilà le résultat, c’est une sorte de «guérison-défi» pour abattre les mauvais préjugés que les juifs font peser sur le sabbat et l’accomplissement du sabbat, et ensuite faire éclater les méchancetés et les duretés de leur cœur; il se sert donc de cet homme à la main sèche au travers d’une guérison.

9) Et enfin neuvième raison; on pourrait peut-être en trouver d’autres, ou plutôt neuvième destination de la guérison: LE TRIOMPHE SUR LES PUISSANCES DÉMONIAQUES.

Marc chapitre neuf versets 25:

Jésus voyant accourir la foule, menaça l’esprit impur et lui dit: esprit muet et sourd (donc il y avait un homme qui était muet et sourd), je te l’ordonne sort de cet enfant et ne rentre plus et il sorti en poussant des cris et en l’agitant avec une grande violence l’enfant devint comme mort de sorte que plusieurs disaient qu’il était mort, mais Jésus l’ayant pris par la main le fit lever et il se tient debout.

Quand Jésus fut entré dans la maison, ses disciples lui demandèrent en particulier: Pourquoi n’avons-nous pu chasser cet esprit? Il leur dit: Cette espèce-là ne peut sortir que par la prière.

C’était essentiellement pour eux..., mais c'est pareil pour nous! Par la prière!

Il y avait donc là une force, une puissance qui chassait la puissance du démon: la puissance du Royaume de Dieu est donc supérieur à la puissance du démon à la puissance de Satan et des démons.

Voilà ce que l'on peut dire des différentes destinations que le Seigneur Jésus a donné à cette guérison divine, à ce pouvoir de guérir les maladies ou de ressusciter les morts.

Le Seigneur Jésus, nous le voyons aussi dans l’examen de tous les récits, à employer des méthodes diverses.

Celui qui voudrait, en s’appuyant sur tel ou tel récit de l’Évangile pour établir une méthode de guérison, celui-là serait UN VÉRITABLE FAUSSAIRE, un véritable hérétique, car les méthodes.... il y en a si vous voulez..., mais elles sont diverses!

En réalité il n’y a pas de méthode du tout, et on ne peut pas tirer des Évangiles une méthode qui puisse être généralisée pour la guérison des malades.

En effet, on voit, à certains moments que:

– Jésus touche le malade,

– à un autre moment il est touché par le malade (cette femme par exemple qui a une perte de sang),

– à certains moments il impose les mains,

– à d’autres moments il touche les parties malades, les oreilles,

– il touche la langue d’un sourd muet même en y mettant de sa salive,

– il fait de la boue avec sa salive, pour l’appliquer aux yeux de l’aveugle-né,

– il peut aussi guérir un aveugle en mettant seulement de la salive sur les yeux et en lui imposant les mains,

– il guérit d’autres aveugles sans aucun geste: rien que par sa parole,

– et puis il guérit aussi à distance.

PAR CONSÉQUENT IL N’Y A PAS DE MÉTHODE!

Il n’y en a pas! et quand on parle de méthode on introduit déjà un point de vue de rationalité humaine c’est-à-dire quelque chose qui est inacceptable dans le champ de la foi.

Donc PAS DE MÉTHODE UNIVERSELLE pas de méthode du tout, pas de procédé. Jésus suit simplement les directives de l’Esprit qui est en lui : la souveraineté de Dieu, en toutes ces choses, reste entière.

Comme nous le voyons dans les actes de l’Ancien Testament, Dieu agit tantôt d’une manière tantôt d’une autre, il n’y a pas des choses universelles, on ne peut pas généraliser. Généraliser c’est fausser et par conséquent il nous faut suivre le Saint-Esprit, voilà la leçon qui en découle!

Le Saint-Esprit pourra tantôt nous dire de faire ceci, tantôt de faire cela. Il faut suivre le Saint-Esprit, voilà, il faudrait recevoir des directions du Saint-Esprit.

* * *

Nous allons maintenant remonter un peu en arrière remonter aux prophètes pour nous assurer de ce que la guérison fait dans le cadre de la messianité de Jésus.

Lorsque nous considérons notre pauvre monde, notre monde, prenant un mot de la Bible pour le qualifier: IGNOBLE!

Nous constatons qu’il y a un contraste frappant entre la création de Dieu telle qu’elle était avant la chute – que certains passages des Écritures peuvent nous révéler – et entre la terre telle que nous la voyons maintenant. Il faut dire que le monde est devenu absurde injuste, terrifiant, illogique et que ce monde se détruit lui-même.

Pour vous montrer combien ce monde est illogique voyons un fait d’actualité.

On nous dit qu’actuellement les Américains sont en train d’essayer des navettes spatiales; elles sont portées sur le dos d’un gros Boeing et lancer ces navettes spatiales qui vont, pour le moins, à 180 km de la terre.

Ces navettes vont permettre d’installer de véritables îlots satellites qui n’ont pas besoin de puissance sauf pour rectifier peut-être le parcours. Ils vont donc installer des bases spatiales.

Après de nombreuses études menées par la NASA dans les années 1960 et 1970, le projet est lancé en 1983 par le président Ronald Reagan, mais un coût toujours croissant et un contexte politique peu favorable aux grands programmes spatiaux civils retardent sa réalisation jusqu'en 1998.

En 1993, la Russie ayant déjà l'expérience de la station Mir est invitée à devenir un acteur majeur du programme, notamment avec le véhicule et le ravitailleur Progress. L'assemblage en orbite débute en 1998... – Source:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Station_spatiale_internationale

Tout cela c’est très beau! On va faire des observations astronomiques d’abord, ….. , mais on nous dit que le monde va vers la pacification, le désarment, etc., mais attention les militaires ont la priorité dans l’utilisation de ces machins-là. Les militaires ont besoin de scruter, de voir et de préparer de grands moyens de défense et de grands moyens d’attaque. Voyez donc l’illogisme de notre monde!

Il prétend être un monde qui se pacifie alors qu'au contraire il fait tout pour augmenter la puissance de l’arsenal qu'il possède. Un arsenal qui absorbe des sommes effroyables .....

Ainsi notre monde est absurde, absolument absurde! C’est un monde qui se détruit lui-même et on peut dire que le monde, tel que nous le connaissons aujourd’hui surtout, le monde est une plaie ouverte, une plaie béante; c’est un monde agressif, méchant contre Dieu, orgueilleux, mais aussi un monde ravagé par les maladies, défiguré par toutes sortes de maux.

La Terre est, pour une bonne moitié, un hôpital! Et pourtant Dieu a résolu de sauver un tel monde! Dieu a résolu de le sauver: je suis venu non pour des bien portants, mais pour des malades.

Il ne faut pas prendre le mot de «malade» à la lettre ici, dans cette Parole du Seigneur; il veut dire aussi des malades du cœur, et surtout: des malades de l’âme, des malades du péché, des malades de l'iniquité et de révolte, sans exclure non plus les malades de l'âme et du corps.

L’homme est possédé par une puissance qui ne le lâchera jamais si Dieu n’intervient pas, il est prisonnier du mal, selon son choix, et des maux. Il est prisonnier de sa nature déchu!

Voilà le problème qui se posait à Dieu!

Voilà la situation que les prophètes, dont Dieu s’est servi, puisque Dieu a parlé premièrement par les prophètes;

Voilà la situation que les prophètes annoncent: Dieu délivrera par la postérité d’Abraham......

Dieu prend un homme il va lui donner une postérité à travers toutes les nations, à travers toutes les familles de la terre: ils seront bénis en lui, et il va délivrer cette postérité d’Abraham.

Tout cela montre l’ampleur du dessin de Dieu; la postérité d’Abraham c’est là-dessus qu’il faut fixer notre vue, il va délivrer cette postérité d’Abraham par le peuple qu'il s’est formé: le salut vient des juifs c’est-à-dire par la descendance de ce même Abraham!

À Abraham, il lui donne une descendance qui va servir de moyens; il lui donne une postérité qui va être essentiellement le champ; ce champ sera le monde dans lequel le salut va intervenir.

Cette action de Dieu pour sauver le monde nécessitera des miracles qui seront les signes de son œuvre.

Nous pouvons notamment rappeler ce que dit le prophète Ésaïe au chapitre 29 le verset 18:

En ce jour-là, les sourds entendront les paroles du livre; Et, délivrés de l’obscurité et des ténèbres, Les yeux des aveugles verront.

On pourrait prendre ça seulement en figure, et ça a bien une valeur en tant que figure.

S'il n’y avait pas d’autres précisions, nous pourrions très bien conserver ses paroles en tant que figure, mais il y a d’autres précisions.

En tout cas les sourds entendront LES PAROLES DU LIVRE! Vous voyez pourquoi les sourds sont délivrés de leur surdité: c’est pour entendre les paroles du livre, tandis que les aveugles verront.

Nous avons aussi Ésaïe 35 versets 4:

Dites à ceux qui ont le coeur troublé: Prenez courage, ne craignez point; Voici votre Dieu, la vengeance viendra, La rétribution de Dieu; Il viendra lui-même, (vous voyez la promesse!) et vous sauvera. Alors s’ouvriront les yeux des aveugles, S’ouvriront les oreilles des sourds; Alors le boiteux sautera comme un cerf, Et la langue du muet éclatera de joie. Car des eaux jailliront dans le désert, Et des ruisseaux dans la solitude; Le mirage se changera en étang Et la terre desséchée en sources d’eaux.

Vous voyez, c’est curieux, parce qu’il y a là un mélange de figures qui ont un sens essentiellement SPIRITUEL ET de réalité qui vont être visible, qui vont apparaître dans le champ visible.

Il y aura en effet des boiteux qui sauteront, qui seront délivrés de leur infirmité; il y aura des muets qui parleront, et il y aura des aveugles qui verront. Tout cela c’est vrai, mais il y aura aussi des ruisseaux dans la solitude, cela est vrai aussi littéralement.

Mais tout à fait à la fin, dans le millénium et dans le cours de la dispensation de la Grâce c’est une figure. Les ruisseaux dans la solitude, le mirage se changera en étang, la terre desséchée en source d’eau. Tout cela c’est à prendre dans le sens de figures pendant le temps de l’Évangile.

Nous en avons d’autres aussi, mais je n’insiste pas!

Nous pourrions aller tout de suite à Luc 7, verset 18  où nous allons voir comment Jésus lui-même nous guide pour interpréter ce qu’on dit les prophètes de ces guérisons, ces délivrances des aveugles, des sourds, des boiteux tout cela qui est en somme un langage de prophète mélangeant la figure avec la réalité littérale.

Nous allons voir comment Jésus nous guide Luc 7, 18:

Jean fut informé de toutes ces choses par ses disciples. Il en appela deux, et les envoya vers Jésus, pour lui dire: Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre? Arrivés auprès de Jésus, ils dirent: Jean Baptiste nous a envoyés vers toi, pour dire: Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre? À l’heure même, Jésus guérit plusieurs personnes de maladies, d’infirmités, et d’esprits malins, et il rendit la vue à plusieurs aveugles. Et il leur répondit: Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu: les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres. Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute!

Voilà la réponse que Jésus apporte.

Il fallait que cette question fut posée, il fallait que Jean-Baptiste la pose; c'était encore dans son ministère.

Il fallait qu'il la pose pour que Jésus rendit ce témoignage LUI SEUL POUVAIT LE RENDRE, ce n’était pas à Jean de faire des miracles – il n’en fit aucun –, mais c’était à Jésus de les faire. C'était réservé à Jésus pour montrer que l’ère messianique était ouverte et que lui-même était bien celui qui était annoncé par les prophètes et qu’Israël devait attendre. Il était bien ce Messie attendu d’Israël!

Là on ne peut pas s’y tromper parce que Jésus ne répond pas par des paroles seulement mais par des actes: il guérit plusieurs personnes de maladies, d'infirmités, chasse des esprits malins, des aveugles voient. C’est clair, c'est net: ce qu’avait annoncé les prophètes c’était bien ça! Il fallait que ses actes fussent accomplis. Ses actes sont en effet les signes de la messianité du Messie, de Jésus!

Ses guérisons sont donc des SIGNES dans le sens de PREUVES pour qui s’attache évidemment à la parole des prophètes.

Mais pour nous maintenant, la question qui se pose est celle-ci: pouvons-nous détacher ces guérisons de leur rôle de signes?

Nous voyons qu’il joue un rôle de signe de la messianité de Jésus, pouvons-nous les détacher de ce rôle?

On ne peut pas, en tout cas, cela est net et clair, les détacher de la proclamation du Royaume de Dieu, de l’œuvre messianique de l’œuvre du salut.

C’est en guérissant que Jésus atteste qu’il est bien celui que les prophètes ont annoncé, LES GUÉRISONS ONT DONC UN RÔLE D’ACCOMPAGNEMENT comme nous l’avons dit ET UN RÔLE RÉVÉLATEUR avant tout!

Leur rôle est un rôle révélateur même s'il s’agit de la miséricorde de Dieu des compassions de Dieu: c’est un rôle révélateur de ses compassions!

Il faut donc que ces guérisons restent dans ce rôle que Dieu leur a assigné:

UN RÔLE D’ACCOMPAGNEMENT ET DE RÉVÉLATION.

La chose essentielle c’est une action spirituelle, une action de l’esprit de Dieu, action qui prend sa source dans la rédemption accomplie par Jésus, mais cette action est invisible; le monde ne la constate que par certains effets mais après..., elle est invisible!

Le pardon des péchés, c’est quelque chose d’invisible! La grâce opérant dans le cœur ça ne se voit pas c’est une action spirituelle!

Mais c'est différent quand il y a accompagnement par des miracles..... attention, je ne veux pas oublier les miracles, car les miracles ont aussi un rôle d’accompagnement!

C'est différent quand Il y a des guérisons qui accompagnent et qui ont un rôle RÉVÉLATEUR.

L'essentiel pour nous sera de comprendre pourquoi et comment les guérisons continueront à jouer ce rôle révélateur, mais il faudra savoir qu’il est IMPOSSIBLE DE LES DÉTACHER DE CE RÔLE même après la Pentecôte alors que l’église est en route, est en marche; on ne pourra pas les détacher de CE RÔLE RÉVÉLATEUR!

Ainsi, une grande question se trouve ici traitée et élucidée lorsque quelqu’un voudra obtenir de Dieu une guérison divine simplement parce qu’il est malade, simplement parce que cela seul l’intéresse.

Quand dans l’église CET OUBLI DU RÔLE RÉVÉLATEUR DE GUÉRISON apparaîtra et par conséquent ne prendra les guérisons que dans une fin qui leur serait attachée, c’est-à-dire les guérisons comme un but, un seul but, alors:

LÀ TOUT SERA FAUSSÉ ET PAR CONSÉQUENT DIEU N’INTERVIENDRA PAS!

Voilà déjà un problème si quelqu’un veut être guéri par Dieu, il faut qu’il sache que cette guérison il ne l’obtiendra simplement qu'en tant que signes révélateurs du Royaume de Dieu.

SI le Royaume de Dieu est en lui, bien en lui, bien dans son cœur alors OUI IL POURRA OBTENIR CETTE GUÉRISON.

Pour les gens qui s’approche de la maison de Dieu l’église, ils obtiendront par une foi première, mais on peut dire qu'ils ne l'obtiendront qu'au début lorsqu’ils viennent.

S’ils sont entrés dans l’église, ils ne l’obtiendront plus du tout de la même manière.

Tout cela nous le verrons se développer par la suite.