UN CRIMINEL AU CARREFOUR DE SA VIE
Le témoignage d’un homme qui trouva un Conseilleur puissant, un grand Médecin et un Sauveur merveilleux.
Mes parents étaient de bons chrétiens, mais ils moururent quand j’avais environ sept ans me laissant isolé dans la campagne, apparemment sans personne pour s'occuper de moi, le péché entra dans ma jeune vie et je parcourus ce vieux pays dans des wagons de marchandises, fréquentai les endroits mal famés et il ne resta bientôt plus rien de bon en moi.
Je ne cherchais que les plaisirs immoraux et mon cœur endolori ne connaissait aucune paix. Mais dans mon for intérieur, j'étais consumé du désir de me rapprocher de Dieu. Je cherchais partout quelqu’un qui puisse prier pour moi, mais en vain; personne ne pouvait m’aider à prier jusqu’au bout.
Par une chaude après-midi de Juillet 1917, j’emmenai dans une voiture ma femme et le bébé dans une petite ville du Kentucky, de l’autre côté d'une chaîne de montagnes rugueuses. Dans cette petite ville, dans une humble demeure, une femme me mit un journal entre les mains. Un sentiment étrange et merveilleux envahit mon être. Le titre, en grosses lettres, disait: «La Foi Apostolique.» Dieu parla à mon cœur et dit: «Cette foi est la même foi pratiquée par les Apôtres dans les premiers temps.» Au fur et à mesure que je lisais les témoignages imprimés dans ce journal, mon émotion grandissait.
Je dis à ma femme que nous allions nous mettre en route pour Portland, Oregon, pour être parmi ces gens. Nous vendîmes notre ferme dans l’Est et nous primes un train pour Portland.
Mon âme était lourde de péchés, mais aussitôt que nous arrivâmes à Portland, je sentis un soulagement merveilleux. Il n’était que trois heures du matin, mais je conduisis ma famille à un hôtel où ils se couchèrent et je sortis pour chercher l’église de la Foi Apostolique.
En dépit de l'obscurité, je pus voir ce que je cherchais — la vieille mission qui était au coin des rues Front et Burnside, près du bord de l’eau, avec cette enseigne merveilleuse envoyant ce message lumineux: «JÉSUS, LA LUMIÈRE DU MONDE,» Quand j’arrivai au service ce soir-là, je vis des visages radieux tout autour de moi et une conviction terrible s'empara de moi.
Tous mes péchés défilèrent devant mes yeux et Dieu me fit voir ma vie passée — tout ce que j’avais fait, les crimes terribles de ma vie, le meurtre que j’avais commis de sang-froid. Dieu me demanda si j’étais disposé à corriger tous ces méfaits. Il me sembla entendre les portes de la prison se fermer sur moi pour toujours, les chaînes résonnantes sur l’acier de la cellule.
Quel prix à payer! Pendant des semaines, il m’était impossible de penser à autre chose. Au fur et à mesure que je devenais plus misérable, je me rendais compte que je perdais du terrain et je décidai qu’il me fallait à tout prix me débarrasser de cette torture de mon esprit et de mon cœur. J’allai trouver les pasteurs et leur dit ce que j’avais fait. Je leur confessai mon crime. Ils me dirent la même chose que Dieu m’avait dite — «Il faut que vous le confessiez.»
Je n’avais aucune foi, mais je suivis leurs conseils et me fiai à leurs prières. À la fin du service, j’implorai Dieu de m’accorder Sa miséricorde. Des centaines de personnes priaient autour de moi; et comme je mettais mon cœur à nu devant Dieu, je Lui consacrai tout ce que je possédais — ma femme, mes enfants; je les plaçai sur l’autel — et II entra dans mon cœur!
Pour la première fois de ma vie je me sentis libre! Mes péchés avaient été lavés de ma vie et je me sentis propre et pur. Le monde entier parut changé, mais le changement était dans mon cœur.
J’écrivis une lettre confessant le crime horrible que j’avais commis. Deux des pasteurs écrivirent aussi. Les autorités me pardonnèrent: Dieu me pardonna; j’étais vraiment un homme libre.
Il n'y a pas très longtemps, j’étais en train de peindre un édifice de deux étages quand l’échafaudage s’écroula, me précipitant en arrière et je tombai sur le toit d’un porche. Dans cette chute, je me fracturai le bras gauche et l’épaule, puis je glissai au bord du porche et tombai par terre d’une hauteur de dix pieds, la tête la première, avec une force terrible. La chute m’écrasa la poitrine et l’épaule, perça le poumon droit, me cassa deux côtes et me causa des blessures internes.
Écrasé sur le sol dans cette condition, ma respiration sembla être arrêtée et la mort sembla proche, mais j’avais encore ma connaissance. Une ambulance arriva bientôt et les infirmiers me placèrent sur une litière et me conduisirent à l’hôpital.
Une pensée persistait dans mon esprit — prévenir les gens de la Foi Apostolique. Je savais qu’ils prieraient et que Dieu répondrait. Je donnai le numéro de téléphone à l’infirmière et bientôt le pasteur arriva et m'oignit avec de l’huile selon l’Écriture en priant. Dieu me fit entrevoir les saints à genoux et priant, et une voix dit: «Ils prient pour toi.» À ce moment même, le pouvoir de Dieu descendit et me guérit instantanément. Je sentis que mes os se guérissaient.
Je fus bandé et envoyé chez moi, mais je n’eus pas besoin de garder le lit. M’examinant deux semaines plus tard, le médecin resta convaincu qu’un miracle avait été accompli; sur ma fiche d’hôpital, la notice suivante est dactylographiée: «Cet homme a reçu une guérison merveilleuse de plusieurs fractures.»
«QUAND DIEU GUÉRIT, IL NE GUÉRIT PAS À MOITIÉ.»
D. Z. G., Los Angeles, California
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