Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !



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MA VIE ÉPARGNÉE


Je crois honnêtement que la main de Dieu me sauva d’une éternité perdue.

Dieu épargna ma vie un jour que je me trouvais sur un radeau sur un grand lac. Comme les vagues se brisaient sur le milieu de mon radeau, je levai les yeux vers le Ciel et priai Dieu. Ce jour-là, Dieu me sauva la vie.

Quelques jours plus tard II parla à mon cœur et dit: «A quoi cela te servirait-il de gagner le monde entier si tu perdais ton âme?»

Je ne pouvais m’exposer à manquer le Ciel. Je priai Dieu qu’Il me soit miséricordieux, moi, un pécheur.

Il me soulagea du fardeau de mes péchés et me donna la paix et le bonheur.


IL NOUS A CERTAINEMENT DONNÉ UN GRAND SALUT!


D. C.


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N’oubliez pas que la CIEL et l’ENFER sont des réalités

(Luc 16:22, 23).



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DE MAL EN PIRE


JE remercie Dieu que quelqu’un m’ait dit que les pécheurs pouvaient être sauvés par la grâce.

Je n’aime pas faire mention du fait que j'ai été élevé dans un foyer maudit par la boisson, mais d’aussi loin que je puisse me rappeler, mon père était un ivrogne.

Je ne veux pas le blâmer, mais j’ai suivi son exemple.


Le diable m’avait fait croire:

«Il n’est pas nécessaire que tu sois aussi un ivrogne. Si tu bois dans les limites de la raison, tu peux encore exercer ta force de volonté. Amuse-toi bien, mais préserve ta volonté.»

Mais il ne me fallut pas longtemps pour me rendre compte que cela était une impossibilité — tout au moins pour moi. J’essayai, mais ce fut de mal en pire. À 35 ans, j’étais un ivrogne incurable.

C’était dans la période qu’on appelle les «fabuleuses années de 1920 et les suivantes.» Le pays était supposé être sec, mais on pouvait toujours trouver quelque chose à boire. Je connaissais toutes les tavernes clandestines et tous les établissements de jeu. Mon chèque était à peine dans ma poche que je sortais avec les camarades. Je prendrais quelques verres et j’irais à la maison; mais je finissais toujours par dépenser tout mon argent et rentrer ivre à la maison.

Ceci continua pendant des années. Après chacune de ces orgies, je disais à ma femme: «C’est la dernière fois! Je ne boirai plus!» Mais cela ne se passa pas ainsi. Je tenais ma parole pendant deux ou trois semaines et puis, cela recommençait.

Mais il y a quelques années, un dimanche matin, je vins à la Foi Apostolique. Je pris une place parmi la grande congrégation et entendis la plus belle histoire que j’aie jamais entendu de ma vie — l’histoire de Jésus.

J’avais 35 ans alors et je peux dire honnêtement que personne — personne — ne m’avait jamais dit que Jésus-Christ pouvait aider ceux qui ne pouvaient s’aider eux-mêmes.

Je restai assis pendant toute la durée de ce service de la matinée. Quand j’entendis l’appel à l’autel pour la prière, je restai comme pétrifié; je voulais marcher vers l’autel, mais ne pouvais bouger; je n’avais pas le courage d’y aller.

Mais je ne retournai pas, désappointé, à la maison. Je restai l’après-midi et entendis le service du soir. J’entendis de nouveau la merveilleuse histoire sur l’amour de Jésus.

Ce soir-là, les choses étaient différentes: j’avais l’impression qu’un aimant me tirait vers l’autel, et je demandai, à genoux, à Jésus-Christ s’il voulait bien m’aider.

J'étais à peine agenouillé que le vieux diable fit son apparition et dit:

«Tu n’as rien ici pour toi. Lève-toi et va-t’en. Tu peux toujours revenir quand tu voudras.»

Je me levai et me dirigeai vers la sortie. Mais il se trouvait là quelqu’un qui savait que Jésus répondait aux prières; il me suivit et posa sa main sur mon épaule disant:

«Mon frère, avez-vous obtenu ce que vous vouliez?»

Je répondis que non, qu’il n’y avait rien pour moi, que je reviendrais une autre fois. Il dit: «Ne vous en allez pas maintenant! Priez encore et Dieu répondra à votre prière.»

Je tombai à genoux ou je me trouvais et demandai à Jésus s’il voulait m’aider. Je Lui promis que s’il me pardonnait chaque péché que j’avais commis, que s’il me délivrait de la boisson, je ne retomberais jamais dans le péché.

En un clin d’œil, le pouvoir de Dieu descendit, brisa mes chaînes et me libéra. Le désir harcelant pour la boisson me quitta et il n’est jamais revenu.

Cela n’est pas arrivé hier; c’est arrivé il y a presque dix-sept ans.

Je loue Dieu que Jésus aide ceux qui ne peuvent s’aider eux-mêmes.»

C. J.

Source: https://pentecostalarchives.org/

Foi Apostolique  1957 - 12


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