Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !



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IL REÇOIT UN SURSIS ET LE SALUT


Je remercie Dieu de pouvoir formuler mes louanges au Seigneur pour ce qu’il a fait pour moi. Je suis content de pouvoir dire qu’il existe un groupe de gens qui trouvent une grande satisfaction à porter la Parole de Dieu dans les pénitenciers, endroits où vivent des êtres humains dont personne ne se soucie. Mais Dieu a encore des fidèles qui vont dire à ces abandonnés que Dieu les aime et qu'Il purifiera leur vie.

Il y a quelques années, je m’entendis condamner à cinq ans de prison par un juge. Cela me fit perdre tout espoir. Je me considérai comme perdu pour toujours. Mais un Dimanche à Salem, dans le pénitencier de l’État, je levai la main pour demander des prières. J’étais loin de me rendre compte de ce que cela ferait pour moi. Je commençai, moi aussi, à prier — le soir, je me couchais sur mon lit et priais. Je dis: «Dieu, si Vous me ramenez à mon foyer, je Vous servirai

J’étais en droit d’espérer un pardon conditionnel, mais je dis à ma mère que je n’y comptais pas. Mais ma mère me répondit que Dieu interviendrait. Pendant que j’étais en difficulté, Dieu avait mis ma mère en contact avec l’Évangile et elle était devenue chrétienne, et je pouvais voir qu’elle vivait à la hauteur de sa religion.


Dieu me ramena à la maison — mais pendant neuf mois je n'en fis qu’à ma tête. Je ne Le remerciai jamais pour quoi que ce soit, pour m’aider ou pour me faire sortir. Je recommençai à aller du mauvais côté et je savais que la porte de la prison se rouvrirait pour moi.

Ma mère me demanda d’aller à l’église — me le demanda un grand nombre de fois. Mais un matin, à mon lever, le Seigneur fit descendre la conviction sur moi. La seule chose que j’entendais fut: «Tu iras à l’église Dimanche!»

Quand le Dimanche matin arriva, j'étais on ne peut plus content d'aller à l’église. Je me rappelle fort bien ce matin-là, Je rencontrai le frère qui avait prêché durant les services dans la prison et essayai de lui dire ce qu’il m’en coûtait de renoncer aux choses que j’aimais. Il me répondit: «Pourquoi n’obtenez-vous pas votre salut d’abord et ne vous tourmentez-vous pas plus tard pour ces choses?»

C’est ce que je fis ce soir-là. Je m’agenouillai à l’autel et demandai à Dieu de me pardonner toute l’amertume, la haine et la misère. Dieu me donna le salut. La paix et le bonheur entrèrent dans mon cœur. Le lourd fardeau était parti ainsi que l'amertume et la haine. Il y a plus de quatre ans de cela.

Dieu m’aida à retracer mes pas et à faire les restitutions, à payer l’argent volé et à rectifier mes erreurs passées. Je n’ai vraiment commencé à vivre qu’après avoir reçu le salut. Depuis, Il m’a comblé de bénédictions. De jour en jour, ma vie se fait meilleure. Je remercie Dieu pour le salut.

J. B.


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Le temps est mal choisi pour la crainte.

Il est temps d'avoir du courage et foi en Dieu.


Source: https://pentecostalarchives.org/

Foi Apostolique  1957 - 06


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