LES HOMMES DE MER À TERRE ET EN MER
Les hommes venant de pays lointains sont reçus à bras ouverts quand Us arrivent à Portland.
La monotonie d'un long voyage en mer fait que les hommes aspirent à un soulagement quand ils atterrissent. Ils sont avides d’un peu de diversion et de plaisir. Parmi les nombreuses attractions qu’offrent les grandes villes à ces marins fatigués du voyage se trouvent des machinations de Satan qui leur font dépenser tout leur argent, ne leur laissant que désillusions et amertume.
Mais dans le port de Portland, Oregon, se trouve une autre sorte de diversion; une diversion qui peut conduire à la vie éternelle ceux qui considèrent leur destinée éternelle.
Des Français reçoivent de Bonnes Nouvelles
Nous recevons encore des lettres de familles des marins français, y compris ceux des Antilles. Ils apprécient le fait qu’il y a à Portland des gens qui se soucient des marins dépaysés et ont assez d’amour dans leur coeur pour eux pour aller visiter les bateaux et amener des hommes à l’église.
À la Martinique, un bon nombre d'hommes de mer se réunissent pour adorer Dieu et sont heureux de recevoir la littérature que nous leur envoyons de Portland. Nous remercions Dieu aussi pour ceux de la Guadeloupe qui adressent des louanges à Dieu parce qu’ils reçoivent ces journaux et sentent, en les lisant, l'Esprit de Dieu.
Depuis un bon nombre d’années, nous correspondons avec un Français à Mauritius qui dirige une mission de marins. Le hasard fit que, récemment, nous avons fait la connaissance d'un marin qui demeurait dans la même rue. Le monde semble bien petit quand nous faisons la connaissance de gens d’au-delà des mers qui connaissent les mêmes personnes que nous connaissons; et aussi quand des personnes de pays lointains se rencontrent à notre église.
Récemment, un jeune homme en visite à Portland fit la connaissance de plusieurs de nos hommes qui étaient allés à un bateau pour amener des hommes à l’église. Il vint avec eux à l’église et y rencontra un ami qui allait à la même église que lui dans leur pays natal. Ni l’un ni l’autre ne savait que l’autre était aux États-Unis. Un marin des Indes récemment fit cette remarque quand il vit toutes les nations représentées par les marins à un service chrétien: «Ceci est les Nations Unies.»
Des Coréens Trouvent le Salut
Plusieurs bateaux coréens sont venus plusieurs fois de façon que nous connaissons très bien quelques-uns des hommes, et leurs coeurs ont été touchés et ils ont cherché le Seigneur.
D’un bateau venu en Avril, un homme a prié continuellement et dit qu’il était très heureux. Le même bateau revint en Juillet et un autre homme, qui dit qu’il avait été chrétien, mais s’en était éloigné, retrouva la paix dans son cœur troublé.
Un autre nous écrivit une note avant de partir en mer, disant que Dieu avait impressionné son cœur avec beaucoup de choses et qu'il n'oublierait jamais l’église entourée de fleurs. «Quand je serai seul et triste, je penserai à votre amour pour moi.»
En Octobre, quand le bateau revint, le premier machiniste exprima son désir de devenir chrétien. Il dit qu'il n'était jamais allé à une autre église, n’avait jamais, de sa vie, considéré la religion. Mais après avoir entendu la Parole de Dieu plusieurs fois, il était resté convaincu de son besoin du salut. Il pria plusieurs fois après les services mais ne sentit aucune assurance que ses péchés lui avaient été pardonnés. Mais il pria de nouveau le dimanche matin après la classe des jeunes de familles.
Ces familles expriment leur reconnaissance de notre bonté pour leur aimés, et nous informent qu’ils viendront de nouveau. C’est un plaisir d’anticiper leur retour et de les recevoir en amis quand ils viendront. L'Esprit de Dieu agit sur leur cœur et un jeune homme qui avait assisté à nos services à San Francisco nous écrit:
«Je me suis agenouillé dans votre église et j'ai prié mon cher Dieu, Je n’ai pas honte des larmes que j’ai versées. Je serais très heureux si vous pouviez m’envoyer votre journal régulièrement. Je veux vous remercier pour l’amitié et l’amour que vous m’avez montrés, à moi un pauvre pécheur perdu, me menant à votre église. Je veux vous remercier ainsi que les amis chrétiens à San Francisco pour tout. Je vous prie de m’aider.»
Des Amis Grecs
Un grand nombre de Grecs sont venus à l’église. Il n’est pas rare que trois ou cinq bateaux soient dans le port en même temps, et beaucoup d’hommes acceptent l’invitation à l’église.
Ceux qui sont déjà venus avant viennent d'eux-mêmes de la ville, ou en taxicabs. Parfois, seulement quelques-uns des hommes parlent anglais et il est difficile de leur transmettre le message du salut. Mais récemment, plusieurs chrétiens grecs de la localité sont venus avec des étudiants qui ont immigré de la Grèce récemment. Ils se font un devoir de parler à leurs compatriotes de l’Évangile du salut qui protège du péché et c’est une inspiration de les écouter chanter les vieux hymnes dans leur langue avec les marins et proclamer avec ferveur la vérité de la Parole de Dieu.
Nous sentons que Dieu a conduit ces étudiants à notre église pour aider notre œuvre parmi les Grecs en ces dernières heures de l’âge de cet Évangile.
Nos Voisins du Sud de l’Amérique
De l’Amérique du Sud et des Antilles des hommes de mer sont venus nous visiter et nous avons eu grand plaisir à faire leur connaissance. La tante d’un homme nous a écrit de la Guyane Britannique:
«C’est une grande bénédiction de recevoir de vos nouvelles, une foi au-delà des océans, une foi qui s’est intéressée vivement au bien-être de mon neveu et a apporté une nouvelle lumière dans sa vie et la mienne. Je vous suis extrêmement reconnaissante de l’avoir dirigé dans la voie qui mène à la victoire.
Être exposé aux dangers des mers en furie, mener une vie effrénée sans penser au Rédempteur béni, est, je m’en rends compte, se diriger vers les rapides dans une barque à rames. Donc, je prie que Dieu vous aide à gagner des âmes.
Je sais que nos vrais amis sont ceux qui nous font voir la vérité. Je veux exprimer ma gratitude aux travailleurs de votre foi qui consacrent leur temps à la tâche de conduire au bonheur, au bien-être matériel, à la consolation, au bien-être spirituel de ceux qui, peut-être, ne s’y attendaient pas.»
De la Colombie, Amérique du Sud, un marin nous écrit:
«Je veux apprendre à connaître la vérité afin de la faire connaître à ceux qui me sont chers. J’ai la foi, mais j’ai besoin de quelque chose qui me soutienne. On nous a ouvert les yeux sur l’importance de l’Évangile de Jésus-Christ. Quel dommage que vous n’ayez pas une église ici!»
Un autre marin du même bateau nous écrivit peu de temps après sa visite parmi nous qu'il n’avait jamais vu, durant toutes ses années de navigation, quelque chose de semblable. Il dit qu’un soir à l’église il entendit ces mots: «Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle» (Jean 3:16).
À partir de ce moment-là, il était changé. Il cessa de faire les choses qu'il faisait. Après une année, il a écrit de nouveau: «Je voudrais pouvoir venir à votre église de nouveau et m'agenouiller et louer Dieu pour ce qu’il a fait pour moi. Je sais qu’il est dans mon cœur.»
Une Traduction Hollandaise
Nous avons entrepris de traduire notre journal en hollandais à cause des nombreux hommes de mer qui viennent ici et des contacts que nous avons établis avec leurs familles en Hollande. Nous sentons que nous avons fait beaucoup d’amis parmi les gens de ce pays. Beaucoup de lettres nous en arrivent. Une mère nous écrit:
«Avec une grande joie, j'ai reçu votre journal ce matin, imprimé dans la langue hollandaise. J’en ai fait suivre un exemplaire à mon fils qui est le marin. Je suis à Den Haag, soignant mon fils malade. Je suis allée dans sa chambre et l’ai trouvé avec sa Bible sur ses genoux et avec votre journal contenant l’article «Guérison Divine dans l’Expiation.»Il était toute humilité devant le Seigneur et je lui demandai: «As-tu lu quelque chose de glorieux?» Il dit: «Oui maman.» Je le laissai seul avec Dieu. Plus tard, je l’entendis s’exclamer à un ami: «JE SUIS GUÉRI!» Priez pour lui. JE SAIS QUE TOUT EST POSSIBLE À DIEU.»
L’Hospitalité est Récompensée
Dans le cours de l’été, un bateau italien est venu à Portland et quelques-uns des hommes sont venus à l’église. L'un d’eux nous écrivit qu'un certain jour il était né de nouveau et que, maintenant, il voulait aider sa famille à avoir la même religion.
Le même bateau est revenu tout récemment et quand cet homme vint à l’église, son visage était rayonnant. Il ne savait pas beaucoup d’anglais, mais il n’eut aucune difficulté à nous faire savoir combien il était heureux d’être chrétien.
Deux hommes du bateau Arletta nous écrivirent pour nous exprimer leur appréciation de «l’amitié et l'hospitalité que vous nous avez prodiguées quand nous étions parmi vous. Après de longues journées en mer, c’était merveilleux d'être assis à table avec une famille.» Ils ne parlaient pas anglais, mais ils remercièrent le Grec qui leur avait parlé de Jésus.
Deux jeunes Anglais qui étaient venus souvent à Noël continuent à nous écrire. Nous donnons ci-dessous un passage d’une lettre récente de l’un d’eux:
«Bien des choses sont arrivées durant ces derniers mois, mais je pense souvent à vous et je lis toujours ma Bible tous les jours. Je repense à tout ce que vous m’avez appris quand j’étais à Portland. Jamais je n'oublierai le dernier soir passé chez vous.
Cette soirée a certainement changé ma vie. Je n’ai plus besoin de chercher mes mots quand je prie, de faire des efforts pour comprendre la Bible. Cela me vient facilement maintenant après les services à la Foi Apostolique; ils m'ont mis sur la bonne voie...»
La situation mondiale actuelle affectent une grande partie des hommes de mer, et ils ont certainement besoin de nos prières.
Le Grand Pilote de la Mer est prêt à aider ceux qui ont confiance en Lui. Quand les marins font appel à Lui dans leur détresse.
«II arrêta la tempête, ramena le calme, et les ondes se turent.
Ils se réjouirent de ce qu’elles s’étaient apaisées, et l’Éternel les conduisit au port désiré.
Qu'ils louent l’Éternel pour sa bonté, et pour ses merveilles en faveur des fils de l’homme!» (Psaume 107:29-31).
Table des matières |