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LA GUÉRISON DIVINE PAR L'EXPIATION

(de Jésus)

«Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris» (Ésaïe 53:5).

La guérison divine est pour l’enfant de Dieu.

Dieu a pourvu à la guérison de Ses enfants par l’Expiation — l’Expiation de Jésus-Christ. Dans Ésaïe 53:5, nous lisons:

«Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et C'EST PAR SES MEURTRISSURES QUE NOUS SOMMES GUÉRIS» (Ésaïe 53:5).

Des paroles similaires furent prononcées par Pierre: «Lui par les meurtrissures duquel VOUS AVEZ ÉTÉ GUÉRIS» (I Pierre 2:24).

Si nous pouvions méditer un instant sur les souffrances du Fils de Dieu, les meurtrissures qui Lui furent infligées, les plaies sur Son dos, afin que nous soyons guéris, nous aurions une foi plus grande pour notre guérison.

Les rachetés ont le droit de chercher la guérison par l'Expiation, et ils devraient avoir confiance en Dieu pour leur guérison et ne pas avoir recours au bras de chair pour les aider quand ils sont malades.

Dieu, dans Sa Parole, a commandé à son peuple d'avoir confiance en Lui, Ceux qui ne connaissent pas Dieu peuvent avoir recours aux médecins, mais LES ENFANTS DE DIEU ONT LE GLORIEUX PRIVILÈGE D’AVOIR RECOURS À DIEU POUR LEUR GUÉRISON.

La Guérison Divine est conditionnelle

Dans le quinzième chapitre de l'Exode, nous lisons que les enfants d'Israël murmurèrent quand ils découvrirent que les eaux de Mara étaient amères. Ils dirent à Moïse: «Qu'allons boire?»

«Moïse cria à l'Éternel; et l'Éternel lui indiqua un bois, qu'il jeta dans l'eau. Et l’eau devint douce» (Exode 15:25).

Ce fut là que Dieu les mit à l'épreuve et leur proposa une ordonnance:

«SI tu écoutes attentivement la voix de l'Éternel, ton Dieu,

SI tu prêtes l'oreille à ses commandements,

ET SI tu observes toutes ses lois,

je ne te frapperai d'aucune des maladies dont j’ai frappé les Égyptiens; car JE SUIS L'ÉTERNEL, QUI TE GUÉRIT» (Exode 15:26).

S’ils remplissaient ces conditions,

Dieu les protégerait des maladies qui descendirent sur les Égyptiens.

Trop souvent les personnes qui cherchent la guérison divine font preuve de présomption. Elles prennent pour dit que Dieu les guérira, qu’il doit les guérir, quelle que soit la condition de leur propre coeur.

Mais il est fort possible que Dieu exige certaines conditions avant d’accorder la guérison, La présomption n’est pas la foi.

Nous avons la foi quand nous obéissons aux commandements de Dieu.

Si nous voulons la foi nécessaire à notre guérison:

– examinons notre coeur, élevons-nous au niveau de la Parole en tout et pour tout,

– renouvelons nos consécrations,

– remplissons les voeux que nous avons faits quand nous avions des difficultés à surmonter,

et alors nous pouvons vraiment avoir foi en Dieu; nous pouvons alors nous présenter franchement devant le «trône de grâce» avec la croyance que Dieu répondra.

La foi est notre affaire.

La guérison est l’affaire de Dieu.

Comment pouvons-nous demander avec foi si nous ne gardons pas les commandements de Dieu? C’EST IMPOSSIBLE.

Vous pouvez demander comment certaines personnes, ne connaissant rien des commandements de Dieu, soient guéries. Dieu est miséricordieux envers ceux qui ont foi en Lui, même si elles n'ont pas encore reçu la connaissance de la grâce qui sauve, Dieu accorde souvent la guérison à de telles personnes; et souvent ces guérisons conduisent à Jésus-Christ. Mais quand la lumière a été offerte, Dieu exige beaucoup.

C’est la volonté de Dieu que Ses enfants fassent appel à Lui pour leur guérison. Ne l'oublions pas.

Cependant, beaucoup de personnes font appel à toutes sortes d'autres sources pour l'amélioration de leur santé, la guérison de leur corps, mais elles ne veulent pas faire un pas vers Dieu pour le bénéfice de leur âme.

L'âme est de toute importance. Mais DIEU GUÉRIT VRAIMENT CEUX QUI NE METTENT PAS EN DOUTE SON POUVOIR DE LES GUÉRIR.

Typique de Jésus-Christ

Dans les Nombres 21. nous lisons que les enfants d’Israël murmurèrent et que les serpents causèrent la mort de beaucoup.

«Le peuple vint à Moïse, et dit: Nous avons péché, car nous avons parié contre l’Éternel et contre toi. Prie l’Éternel, afin qu’il éloigne de nous ces serpents.... Moïse pria pour le peuple.

L’Éternel dit à Moïse: Fais-toi un serpent brûlant, et place-le sur une perche; quiconque aura été mordu, et le regardera, conservera la vie» (Nombres 21:7, 8).

Moïse fit ce que Dieu avait commandé et quand ces âmes languissantes, mourantes, levèrent les yeux et virent ce serpent d'airain, ils vécurent.

Cette partie de l’Écriture ne laisse aucun doute sur la guérison pourvue par l’expiation. Ils regardèrent — et ils vécurent.

Et nous lisons dans St. Jean 3:14: «Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé.»

«C'EST PAR SES MEURTRISSURES QUE NOUS SOMMES GUÉRIS.»

Sur Son dos mis à nu par Ses bourreaux les coups tombèrent et de Ses cicatrices cruelles vient la guérison. Ces Israélites mourants furent guéris parce qu’ils regardèrent. Ainsi devons-nous regarder — regarder avec foi pour voir l’Expiation — afin de recevoir la guérison de notre corps.

Sur un lit de douleurs, durant les heures mortellement silencieuses de la nuit, on peut, grâce à la foi, voir le Christ sur la Croix. C’est alors que Dieu envoie le courant guérisseur dans le corps affligé.

Si quelqu’un est venu au chevet de votre lit pour prier pour vous, aggripez le roc Christ pendant la prière, Jésus-Christ avec Ses cinq blessures qui saignent et recevez la guérison de votre corps; mais il faut que la foi ait pris racine dans votre cœur avant votre guérison.

Dieu ne veut pas que nous nous découragions et que nous nous demandions s'il nous guérira, IL VEUT QUE NOUS MAINTENIONS NOTRE FOI EN LUI; et nous pouvons vous assurer que lorsque nous prions pour quelqu'un, nous nous cramponnons à Dieu tant qu’il y a une étincelle de vie dans son corps.

Il ne Faut pas Tolérer les Obstacles

Dans le Nouveau Testament, l’Apôtre Jacques nous dit que celui qui est affligé devrait prier pour lui même. Nous grandissons dans la grâce, nous grandissons dans la foi quand nous prions pour nous-mêmes au lieu de compter entièrement et continuellement sur Sa prière d'un autre pour nous.

«Quelqu'un parmi vous est-il dans la souffrance? Qu'il prie.

Quelqu’un est-il dans la joie? Qu’il chante des cantiques.

«Quelqu’un parmi vous est-il malade? Qu'il appelle les anciens de l'Église, et que les anciens prient pour lui, en Joignant d’huile au nom du Seigneur:

La prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera; et s'il a commis des péchés, il lui sera pardonné» (Jacques 5; 13-15).

Beaucoup de personnes sont guéries en même temps qu'elles reçoivent le salut. Parfois, ceux qui se sentent coupables devant Dieu font appel aux anciens et leur demandent de prier pour eux.

Avant de demander que l’on prie pour elle, la personne devrait examiner son cœur pour savoir si tout est en règle.

La Parole dit ce qu'il faut faire à celui qui est coupable. «Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris» (Jacques 5:16).

Si vous en voulez à quelqu’un, vous n’avez pas le droit d'espérer la guérison de votre corps.

Si quelqu’un vous en veut parce que vous lui avez fait du tort, ou parce que vous l’avez blessé en quoi que ce soit, ne vous attendez pas à ce que Dieu vous guérisse, à moins que vous ne soyez disposé à confesser votre faute.

C’est une chose merveilleuse de se confesser de ses fautes. Beaucoup diront: «Vous m'avez fait ceci, ou vous m’avez fait cela» au lieu de pardonner et d’oublier selon la Parole de Dieu.

La Malédiction de Dieu

Dans le dix-septième chapitre de Jérémie, nous lisons:

«Ainsi parle l'Éternel: Maudit soit l'homme qui se confie dans l’homme, qui prend la chair pour son appui. Et qui détourne son cœur de l’Éternel!»

«Béni soit l'homme qui se confie dans l’Éternel, et dont l'Éternel est l’espérance!» (Jérémie 17: 5, 7).

La guérison est dans le pouvoir de Dieu. Il est tout-puissant. Si nous avons confiance en Dieu seulement et qu'il ne nous guérisse pas, nous pouvons aller dans notre tombe avec la paix dans notre cœur.

Une malédiction descend sur celui qui compte sur le bras de chair pour la guérison de son corps. «Maudit soit l'homme qui se confie dans l'homme, qui prend la chair pour son appui.»

F. L. C.

Source: https://pentecostalarchives.org/

Foi Apostolique  1956 - 05