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HOMMES DE MER DE NOMBREUX PAYS

Notre travail parmi les hommes de mer est également favorisé par le Seigneur. Des centaines de ces hommes – environ 3.000 navigants sous le drapeau de nombreux pays, ont visité nos services l’année passée.

Au commencement de l’année dernière, une carte murale fut mise dans la salle d’assemblée où nous nous réunissons après les services réguliers pour causer et chanter. Tout le monde s’intéresse beaucoup à cette carte autour de laquelle se groupent les marins visiteurs, et nous avec eux.

Chaque marin épingle une pointe de couleur sur la carte pour y marquer son pays. Beaucoup de pays y sont représentés: Le Japon, Formosa, la Suède, la Norvège, le Danemark, la Grèce, l’Italie, l’Allemagne, l’Espagne, la Hollande, et d’autres. Déjà, les petites pointes se touchent sur la carte du Japon et l’espace occupé par la petite Hollande a été si vite rempli que l’un des marins hollandais se mit en devoir de dessiner une carte de la Hollande plus grande afin que tous les marins hollandais puissent y marquer leur ville.

De retour chez eux, ils nous écrivent des lettres exprimant de beaux sentiments. L’un d’eux écrivit: «Je me souviens avec plaisir des bons moments passés parmi vous. Vous avez traversé les frontières qui séparent un pays d’un autre.» Un autre nous écrivit que, alors qu’il était ici et priait, il se sentit au seuil du christianisme.

Récemment, quelques marins finlandais vinrent nous rendre visite; leur bateau était le premier bateau finlandais qui ait jamais fait escale à Portland. Nous avons écrit à leurs parents, comme nous le faisons toujours quand ils nous donnent leur adresse, et la reconnaissance de ces parents finlandais est des plus touchantes.

Une mère nous écrivit: «Nous avons appris que notre fils avait assisté à vos services religieux, ce dont nous sommes très heureux. Nous nous réjouissons aussi en pensant qu’il y a encore dans ce monde une église qui s’efforce d’aviver la foi de nos jeunes hommes et qui les reçoit avec bonté pendant qu'ils sont dans un pays étranger.»

Un marin grec, dans une lettre qu’il nous écrit, exprime en termes chaleureux, les pensées des hommes de mer. Il dit, après nous avoir remerciés de notre intérêt pour les marins:

«Je garderai toujours un doux souvenir nostalgique de la réunion grandiose à Jésus, la Lumière du Monde. 

Continuez à travailler avec la même foi et le même amour de Dieu, car vos efforts ne sont point perdus. Tout au moins une partie des graines que vous semez trouveront un terrain fertile et porteront leurs fruits.

Après des semaines et quelquefois des mois de voyages pleins de peines physiques, d’aventures et de dangers, de luttes avec les éléments de la nature, le marin cherche avant tout, quand il arrive dans un port, quelque chose qui l’aide à oublier. Une fois au port, c’est un étranger parmi des étrangers. Il a besoin d’amour, de protection, de consolation et d’un peu de diversion.


Malheureusement, il n’existe pas d’organisations chrétiennes comme la vôtre pour les lui donner et il finit par fréquenter les endroits mal famés où, sans le vouloir, il se vautre dans la gangue du péché. Quelqu’un, ne vous en déplaise, est responsable de cela — sans aucun doute la société d’aujourd’hui et, jusqu’à un certain point, l’église. Si d’autres organisations travaillaient aussi systématiquement que vous, et avec autant de zèle, avec autant d’amour et de foi en Dieu, je suis sûr que non seulement les marins seraient mieux protégés d’influences néfastes, mais l’humanité toute entière. La situation chrétienne serait plus réjouissante à contempler et la justice et l’amour régneraient dans le monde entier.»

Puisse Dieu nous aider à mériter les éloges de cette lettre et puissions-nous ne manquer aucune opportunité de présenter l’Évangile à l’étranger que Dieu dirige vers notre ville!

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Il nous faut sonder la Parole de Dieu

afin de connaître Sa volonté.

Source: https://pentecostalarchives.org/

Foi Apostolique  1956 - 05