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NÉ DE PARENTS JUIFS

Je me souviens être entré dans une librairie un jour où se trouvait une table couverte de livres de toutes descriptions jetés pêle-mêle. Mes yeux s'arrêtèrent sur un petit livre à couverture noire que je pris et payai.

À vrai dire, je ne savais pas ce que j'achetais, mais je savais que c'était un livre religieux. Le sort voulut que ce soit un Nouveau Testament. Dans ce livre, ce que je lus sur le Christ était du tout au tout différent de ce qu’en avait conçu mon esprit.

Je me plais à revivre par la pensée la nuit inoubliable où je m'agenouillai devant Dieu. J’avais honte de regarder le Ciel parce que je me sentais si indigne. Mais je regardai au loin et vis la Croix où Jésus mourut.

Je vis là plus qu’une racine sortant d’une terre altérée je vis plus qu'un homme méprisé, sans beauté et sans charme; je vis plus que le Messie Juif promis.

Je vis là le Créateur des hommes et des anges, la grande Majesté de l’univers, soumis à une mort ignominieuse POUR MOI — un pécheur vil et coupable.

Quand je regardai la Croix avec les yeux de la foi, un changement se fit dans mon cœur. La condamnation disparut et un calme ineffable entra dans mon âme. Cette scène mémorable du Calvaire resta gravée dans mon esprit, cette scène incompréhensible qui avait inondé mon âme de joie. Quel amour je sentis pour Lui, qui avait si gracieusement porté le poids de tous mes péchés!

La paix de mon âme, l’humble joie de mon cœur, ma vie maintenant sans tache, les louanges qui sont sur mes lèvres — tout cela concourt à témoigner que Dieu était en Jésus, réconciliant mon âme à Lui.

«Priez pour le peuple Juif. Dieu a le pouvoir de le greffer de nouveau pourvu qu'Il ne persiste pas dans leur mécréance.» 

L. W.

Source: https://pentecostalarchives.org/

Foi Apostolique  1954 - 04