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DIEU PARLA DÉFINITIVEMENT

Je remercie Dieu du fond de mon cœur pour le privilège de me trouver à ce merveilleux campement d’avivement religieux. Je ne puis m’empêcher de penser que nous pouvons dire, avec les disciples de jadis: «Notre cœur ne brûlait-il pas en nous lorsqu’il nous parlait en chemin?»

Depuis lors, mon âme brûle d’une ardeur indicible. Je suis sûr qu'un bon nombre de jeunes pasteurs sont animés du désir de porter le flambeau de ces anciens précurseurs, guerriers invincibles qui ont été les pionniers du christianisme.

Je suis reconnaissant que Dieu m'ait appelé, pécheur que je suis.

Mon père et ma mère nous lisaient la Bible tous les soirs, à mon frère et à moi. Par la pensée, je revois mon père à genoux dans un coin de la cuisine, priant avant d’aller à son travail: c’est le premier souvenir que j’ai de lui.

Je savais ce que c’était de vivre une vie chrétienne, mais je ne savais pas ce que c'était de l’avoir dans mon cœur.

L’ennemi de mon âme m’aveugla pendant des années. Je pensais que si je devenais chrétien ce serait la fin de tous mes plaisirs. Je suis heureux que Dieu raviva ma conscience. Mon cœur était troublé. Dieu me troublait à cause des péchés que j'avais commis. Je ne crois pas avoir jamais échappé au blâme de Dieu.

SI LES HOMMES NE ME DÉCOUVRAIENT PAS,

DIEU ME DÉCOUVRAIT,

La plupart du temps, je ne savais pas où je passerais l’éternité.

Il y a eu 24 ans en Janvier dernier que Dieu me mit au pied du mur après six mois d’une conviction pesante. Il y a peut-être des gens qui se demandent comment on sait que Dieu entend les prières et y répond. Moi je dis: Comment peut-on l’ignorer?

Dès que Dieu entre, tous les péchés, les désirs mondains, les choses mondaines disparaissent comme par enchantement. Quand je me remis sur pied à l’autel après avoir prié, je me demandai pourquoi on ne m'avait pas dit avant ce qu’était le vrai salut. Cette nuit-là, les cloches joyeuses du ciel sonnaient dans mon cœur.

Je suis content que Dieu soit un Dieu puissant.

Un été, je vins au campement avec un mal qui m'affligeait depuis 18 ans. Durant le dernier service d’ordonnance qui prit place avant la fermeture du campement, je sentis que Dieu avait touché mon corps; Il témoigna dans mon cœur qu’il avait entendu ma prière.

Durant mon retour à la maison, le diable m’attaqua encore une fois avec les terribles symptômes de ce mal. Je dis: «Dieu, vous savez que j’ai confiance en Vous, et je crois que vous avez répondu.»

Le diable essayait de me faire perdre ma victoire. Mais je me cramponnai à la Parole de Dieu. Des mois s’écoulèrent et j’étais libre de tout symptôme.

Un peu plus tard, le Seigneur dit: «Votre mal n’existe plus; vous ne l'avez plus.» Je commençai à me rendre compte que je n’avais plus le moindre vestige du mal. Il était complètement parti, et les docteurs avaient dit que, seule, la chirurgie pouvait le guérir. Eh bien! notre Dieu opéra et ce fut un succès.

Non que je le méritais, mais C'EST PAR SES PLAIES QUE JE SUIS GUÉRI. J'adore exalter le nom de Jésus.

N. A., San Francisco, California 

Source: https://pentecostalarchives.org/

Foi Apostolique  1954 - 04