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UNE FIN VICTORIEUSE

«Celui qui persévérera jusqu’à la fin, c'est celui-là qui sera sauvé» (Matthieu 10:22).

Une fondation solide et substantielle est nécessaire à l’édification d'une vie spirituelle. La fondation du chrétien consiste de l’expérience d'une nouvelle naissance en Dieu, un changement de coeur effectué par le pouvoir surnaturel de Dieu par l'intermédiaire de son Esprit.

En terminant Son Sermon sur la Montagne, Jésus dit:

«Quiconque donc entend ces paroles que je dis, et les met en pratique, je le comparerai à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc; et la pluie est tombée, et les torrents se sont débordés, et les vents ont soufflé et sont venus fondre sur cette maison-là elle n’est point tombée, car elle était fondée sur le roc.

Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, sera comparé à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable: et la pluie est tombée, et les torrents se sont débordés, et les vents ont soufflé et sont venus fondre sur cette maison-là elle est tombée, et sa ruine a été grande» (Matthieu 7:24-27).

Il vous faut avoir quelque chose de solide pour bâtir votre édifice. Mais le Sauveur ne manqua pas de dire avec force qu’il fallait plus qu’une fondation. Dans une autre parabole Il nous raconte qu’un homme construisit une tour sans se préoccuper du coût total:

IL AVAIT LA FONDATION, MAIS IL N’AVAIT PAS DE QUOI FINIR LA TOUR.

Jésus dit:

«Car qui est celui d'entre vous qui, voulant bâtir une tour, ne s’asseye premièrement, et ne calcule la dépense, pour voir s’il a de quoi l’achever; de peur qu'après qu’il en aura posé les fondements, et qu’il n’aura pu achever, tous ceux qui le verront ne viennent à se moquer de lui, et ne disent: Cet homme a commencé à bâtir, et n’a pu achever?» (Luc 14:28-30).

Un Bon Commencement

On nous parle aussi des hommes qui reçurent les talents: l’un d’eux en avait cinq un autre en avait deux, et un autre en avait un.

ILS AVAIENT TOUS QUELQUE CHOSE POUR COMMENCER. Mais celui qui commença avec un seul talent n'arriva pas à terminer victorieusement son travail. Il ne porta pas son talent aux échangeurs, de façon qu’il ne pouvait rendre à son Seigneur à la fin plus qu’il avait reçu au commencement. Son seigneur dit: «Ôtez-lui donc le talent, et le donnez à celui qui a dix talents. Car on donnera à celui qui a, et il aura encore davantage; mais à celui qui n’a pas, on lui ôtera même ce qu’il a. Jetez donc le serviteur inutile dans les ténèbres de dehors: c’est là qu’il y aura des pleurs et des grincements de dents» (Matthieu 25: 28-30).

Il est très important d’avoir quelque chose pour commencer,

mais il est encore plus important de terminer.

Nous connaissons l’histoire des cinq vierges folles qui partirent à la rencontre du Fiancé. Il y a des personnes qui aimeraient les voir dans la salle des banquets, croyant qu’elles avaient enfin gagné leur entrée: mais quand Jésus parla de ces vierges folles. Il les laissa au dehors de la salle. Leurs lampes s’étaient éteintes; elles étaient dans les ténèbres!

Il Suivit les Plans de Dieu

Dans le premier Livre de la Bible, nous lisons l’histoire d’un homme que était parfait dans ses générations. C’était le grand architecte Noé.

L’Architecte du Ciel avait fait les plans de ce grand bateau — l’arche de leur protection — et Dieu donna les plans à l’homme qu’il savait capable de les exécuter.

Les années s'écoulèrent et Noé continua à construire. Il construisit l’arche avec le bois que Dieu lui avait dit d’employer. Il édifia autant d’étages que Dieu avait commandé d’édifier: le premier, le second et le troisième. Il y mit autant de pièces que Dieu avait dit d’y mettre.

Noé commença à construire l’arche et il le termina comme Dieu le lui avait commandé.

Puis, l'heure arriva où Dieu ferma la porte. Mais avant que la porte soit fermée, les animaux que Dieu avait créés, les animaux qu’Adam avait nommés, avaient entendu l’appel parvenu jusqu’à leur habitat sauvage et s’étaient mis en route vers l’arche.

Ils se dirigèrent à l’endroit que Dieu avait désigné pour eux.

On sait que, pour qu’un bateau flotte, il faut qu’il soit chargé comme il faut, la charge distribuée convenablement. Dieu fit les plans et Noé les suivit à la lettre.

Dans l’arche, Dieu préserva Noé et sa famille. Il reçut la protection de Dieu parce qu’il avait suivi les commandements de Dieu. Le temps arriva où les eaux se retirèrent et l’arche se trouva de nouveau sur la terre ferme. Noé s'avança et Dieu fit un pacte avec lui:

«Et il n’y aura plus de déluge pour détruire la terre» (Genèse 9:11).

La Victoire Assurée

Nous ne devenons participants en Jésus-Christ que si nous maintenons inébranlable notre confiance du commencement jusqu’à la fin.

Ce n’est pas celui dont le zèle est temporaire qui sera sauvé en fin de compte, mais celui qui est immuable.

Quand nous obtenons le salut, nous n’obtenons pas une licence de (pour) pécher contre Dieu et d’espérer la «sécurité» éternelle.

– Entrer dans l’arche est fort bien; y rester est une autre chose.

– Être victorieux du péché est fort bien; garder la victoire est autre chose.

Il est plus important de préserver l'expérience acquise que de s'appesantir sur un certain bienfait de Dieu.

Je peux revoir par la pensée un vieux tronçon où j’ai trouvé Jésus. Je peux revoir les bois humides où j'enlevai mon manteau m’agenouillai, et où Dieu me sanctifia.

Je peux revoir l’endroit à Seattle, où il y a tant d’années, Dieu me baptisa avec l’Esprit Saint et le feu.

Mais ce qui compte vraiment n’est pas ce que j'ai reçu agenouillé près du vieux tronçon ou à Seattle.

CE QUI COMPTE EST DE SAVOIR SI LE FEU EST ENCORE DANS MON ÂME AUJOURD'HUI.

Est-ce que j’ai bâti mon édifice sur les fondations que Jésus a posées?

Nous ne pouvons nous contenter d’une expérience isolée reçue ici ou là. Nous voulons quelque chose de plus récent et de plus suivi. Puissions-nous étudier diligemment la Parole de Dieu et que l’épée de l’Esprit tombe ou que ce soi, coupe ou qu'elle le veuille. Il se peut que l'Épée soit souvent ensanglantée, mais que Dieu nous aide à être fidèle à notre Christ. Un jour le Voile se lèvera. Quand la dernière bataille aura pris place.

Je veux être parmi ceux qui seront debout, Peu importera que mon uniforme soit en lambeaux, pourvu que je sois debout pour mon Dieu et mon Roi, debout sur la fondation que Dieu a donnée dans Sa Parole:

«Car personne ne peut poser d'autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ» (I Corinthiens 3:11).

A. C.

Source: https://pentecostalarchives.org/

Foi Apostolique  1954 - 04