Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !



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DIEU FAIT L’IMPOSSIBLE


JE remercie Dieu pour la première convention de campement à laquelle il m’ait été donné d’assister. Je venais d’un endroit où beaucoup entrent, mais d’où peu sortent vivants — l’infirmerie des tuberculeux de la Ferme du Canton de Multnomah.

Dieu m’avait sauvé miraculeusement à l'hôpital du Bon Samaritain où j’étais alité, sans espoir, sans argent et sans amis. Heures noires interminables

Une seule perspective — l'enfer!


En Norvège, pendant ma jeunesse, j'avais été athlète. Je me souviens avoir traversé à la nage une rivière pleine de glaçons. Mais après avoir péché des années contre Dieu, je n’avais plus de santé. J’avais divisé mon argent entre le docteur et le cabaretier et maintenant, dans mes dernières heures, j’étais abandonné de tous. C'est alors que Jésus vint.

Un homme qui travaillait à l’hôpital me parla du pouvoir de Dieu pour sauver du péché. Il demanda aux gens de la Foi Apostolique de prier pour moi — et Jésus me libéra de mon passé. Ce fut pour moi une nuit merveilleuse. Je commençai à chanter: «Je Le suivrai où II me conduira.» Le désespoir, l'agonie de mon esprit, tout cela avait disparu comme par enchantement.


Je regarde en arrière et vois cette main, qui fut blessée pour moi, descendre dans cet hôpital et me toucher. Les infirmiers enlevèrent les écrans. Les docteurs me regardèrent ne sachant que dire.

J’étais aux prises avec la mort et Dieu m’avait tiré de ses griffes.

J’étais si heureux que je ne me sentais pas de joie! Je voulais écrire immédiatement à mes parents en Norvège pour leur dire ce que Dieu avait fait pour moi. Je leur dis que j’étais mourant, mais que je les reverrais au Ciel.

Plus tard, je fus transporté à la Ferme Cantonale. Je ne savais pas que Dieu allait me guérir. Tout le monde me considérait comme perdu; je ne pesais que 90 livres et ma voix était voilée; je m'affaissais après avoir fait quelques pas. Mes camarades se moquaient de moi, mais je leur dis que le Seigneur m’avait sauvé et que, s’il le voulait, il pouvait me guérir.


Un après-midi, deux femmes vinrent du campement de la Foi Apostolique et me dirent qu’elles allaient prier Dieu que je puisse aller au campement. Je suis sûr que tout le monde à l’infirmerie aurait dit que la chose était impossible — plus tard, à un autre campement, peut-être, mais pas à celui-ci. Mais deux jours après je m’y trouvais! On avait présenté mon cas à la congrégation, laquelle avait prié, et Dieu répondit.

J’avais vu la Main qui m’avait sauvé; maintenant j'allais entendre la Voix qui devait me guérir. Comme je gisais sur mon lit, j’entendis une Voix qui venait du Ciel dire: «Mon fils, je t’ai guéri. Maintenant, marche.» Je me demandai si cela pouvait être vrai. Je respirai à pleins poumons et l’air entra jusqu’au fond de mes poumons. Je savais que c'était Dieu qui m’avait parlé car tout le monde dans la salle était endormi.

Je me levai, m’habillai, et sortis.

Je me mis à courir, louant le nom de Jésus; j'allai jusqu'à Giesham et en revins, parcourant une distance de dix kilomètres. Mes cheveux et mes ongles étaient tombés pendant ma course, mais mon âme était saine et je me sentais si bien!

«Quand le docteur m’examina il dit: «Je ne peux trouver aucun signe de lésion tuberculeuse.» Il n’y comprenait rien.

Le dimanche matin, je partis pour Portland, ma valise à la main. Je ne pouvais attendre le train et me mis en marche et arrivai à la gare de Linneman avant le train. Ce matin-là, j'étais présent au campement.

Je retournai voir mon médecin qui m’avait dit que Dieu seul pouvait me guérir. II me prononça parfaitement guéri et écrivit une lettre qui en fait foi.


Depuis, j’ai travaillé à Portland pendant des années, comme forgeron et comme plâtrier. Ensuite, j’ai gagné ma vie sur la côte en pêchant avec mon propre bateau de pêche. Dieu m’a été bon, Je peux dire que rien ne Lui est trop difficile à accomplir. Je le loue pour Son glorieux Évangile qui a le pouvoir de sauver, de garder et de guérir.

Chaque jour je L'aime davantage.

E. J. Rosenburg, Oregon.

Source: https://pentecostalarchives.org/

Foi Apostolique  1954 - 04


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