Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !



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UN MARIN PÊCHEUR
 TROUVE DIEU


Je remercie Dieu du fond de mon cœur pour le salut qu'il m’a donné. Mon bonheur croît de jour en jour.

Je me trouvai un soir en 1948, à un service de la Foi Apostolique. Je vis que l’Évangile était réel et vrai quand plusieurs personnes donnèrent leur témoignage car la lumière d’En-Haut se réfléchissait sur leur visage.

Je remercie Dieu pour ces chrétiens qui vont visiter les bateaux, car c’est grâce à eux que je suis ici avec un témoignage de ma victoire.

Quand ces hommes du «Vigilance» mirent le pied sur mon bateau, il se trouva que je fus le premier qu’ils rencontrèrent. Je vis, au premier abord, que c’étaient des hommes rangés et que la débauche n’avait aucune place dans leur vie. Ils ne voulaient pas d’argent. Jusqu’alors, tant que j’avais de l’argent j’étais entouré d’amis, mais quand je n’avais plus d’argent, mes soi-disant amis disparaissaient comme par enchantement. C’était la seule sorte d’amis que je connaissais.


Dans tous les ports du monde je m’étais adonné au péché et mon avilissement m’était à charge. Je savais que j’étais en route pour l’enfer.

C’est alors que Dieu fit entrer dans mon cœur le désir irrésistible de retourner aux services. Je m’agenouillai à l’autel, implorant Dieu d’avoir pitié de moi et il me sauva. Il me libéra. Oh! qu’il est bon de Le servir! Je remercie Dieu de la joie que cela me donne.

J’étais déjà venu à Portland plusieurs fois, sur des bateaux différents; mais je n’avais alors rien ressenti de semblable à ce que j’éprouvai ce soir-là.

Quand je retournai au bateau, mes compagnons virent que quelque chose s’était passé, et ils voulaient savoir ce que c'était. Je leur dis: «Je vais donner ma vie à Dieu; voilà assez longtemps que je suis au service du diable. Il n’a jamais rien fait pour moi.»

Quelques-uns de mes compagnons rirent. Ils dirent: «Tu en auras bientôt assez!» Mais quand le Seigneur vous sauve, Il peut aussi vous protéger et vous garder. Il y avait sur le bateau du tabac et des liqueurs, mais ce soir-là je n’étais nullement tenté.

Environ une semaine plus tard, nous partîmes pour l’Angleterre. J’étais le seul chrétien à bord et tous les yeux étaient dirigés vers moi pour voir si j’irais aux endroits d’amusement. Je suis reconnaissant à Dieu de m’avoir donné le pouvoir de résister.


Toutes les choses qui faisaient avant mon plaisir, je ne les désirais plus. J’étais étranger aux plaisirs mondains. Je voulais servir le Seigneur.


Maintes nuits, étendu sur ma couchette dans un port étranger, lisant ma Bible, j’étais interrompu par ces mêmes compagnons qui s’étaient moqués de moi. Ils pleuraient, torturés par les ennuis auxquels ils s’étaient exposés la veille et disaient: «Tu as vraiment quelque chose de merveilleux. Si seulement nous pouvions l’avoir aussi!» Je leur disais que ce que le Seigneur avait fait pour moi quand je Lui avais offert ma vie, Il le fera pour quiconque le désire, non seulement pour moi!

Oui, j’aime Dieu. Je regarde en avant, pas en arrière. Je me contente de prier et je demande aux gens de Dieu de prier qu’il me rende de plus en plus capable de gagner des âmes pour Lui.»

S. C., Vancouver, B. C.


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Une des plus grandes fautes qu’on puisse faire est de mésestimer l’ennemi.

Mais Jésus ne perdit jamais une seule bataille.

Assurez-vous qu’il est de votre côté.


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Les prophètes ont peint le monde d’aujourd’hui; nous pouvons mettre le tableau sur un mur et le regarder.

Toutes leurs prophéties sont en train de s’accomplir sous nos yeux.

Source: https://pentecostalarchives.org/

Foi Apostolique  1954 - 03


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