DANS LES CHAMPS AFRICAINS
Les champs blanchis font appel aux travailleurs consacrés.
QUAND notre missionnaire de Portland alla, au printemps dernier, visiter la Côte d'Or et le Nigeria dans l’Afrique Occidentale, il trouva parmi les indigènes une grande soif de la vérité de la Parole de Dieu et une honnêteté de cœur qui ont effectué une véritable expérience de salut contre le péché. Le grand désir de ces gens de vivre selon toutes les doctrines de la Parole de Dieu afin de pouvoir servir Dieu d’une manière efficiente et d’être prêts à rencontrer le Seigneur dans le ciel quand II viendra chercher les Siens, est une grande inspiration. De ce continent, souvent appelé le continent «sombre,» de précieux joyaux seront récoltés, parce que la lumière de l’Évangile aura brillé sur eux et que leurs cœurs étaient ouverts pour la recevoir.
L’œuvre de la Foi Apostolique en Afrique commença il y a un bon nombre d’années au moyen de journaux et de brochures envoyés à ce pays. Il y a cinq ans le directeur de notre œuvre à Accra, accompagné de notre pasteur de Portland, alla visiter d’autres congrégations de la Côte d'Or, du Dahomey, du Togo et du Nigéria. Les petits groupes de convertis de la Foi Apostolique reçurent l’aide dont ils avaient grand besoin au sujet des doctrines fondamentales bibliques — la nécessité du repentir, de naître de nouveau, de faire des restitutions, de n’avoir qu’un seul époux ou une seule épouse, d’être sanctifié complètement par une seconde œuvre de grâce, instantannée et définie, laquelle s’accomplit par l’intermédiaire du Sang de Jésus-Christ; la nécessité de vivre harmonieusement et avec amour les uns avec les autres, de recevoir le baptême de l’Esprit Saint et du feu; qui donne le pouvoir pour le service.
Nous remercions Dieu des lettres que nous recevons de ces pays de langue française de l’Afrique qui nous font part des bénédictions de Dieu sur leurs vies. Un homme nous écrit du Dahomey:
«Je veux vous faire part des bénédictions que Dieu m’a accordées. Je priais tous les jours, trois fois par jour, et un jour je me mis à pleurer bien que personne ne m'ait rien fait. Pendant que j’étais en prière le soir de ce même jour, une joie m'envahit et l’Esprit me révéla tous les péchés que j’avais commis.
Quelques jours plus tard, l’Esprit de Dieu me délivra de mes péchés et, de plus, Il me sanctifia. Dieu soit loué!»
Cet homme a fait la connaissance d’un de nos pasteurs là-bas et est heureux de connaître la vérité de la Parole de Dieu.
Notre littérature en français est envoyée dans plusieurs parties du Dahomey et du Togo. Un homme nous écrivit qu’après avoir lu une de nos brochures il avait jeté son tabac. Il sait qu’en lisant cette littérature on peut devenir chrétien. Un autre homme du Togo va aux services conduits par nos représentants à Cotonou depuis 1941 et cherche la sanctification. Un autre de la même ville nous a demandé beaucoup de littérature en différents langages, y compris le français, pour distribuer parmi les indigènes.
Nous avons été attristés par la mort de notre missionnaire qui visita cette région l’année dernière, mais Dieu a voulu que sa mort même soit l’instrument qui amena des âmes dans l’Évangile.
Quand notre représentant d’Accra, Côte d’Or, visita le Libéria au moment de la mort de notre missionnaire, il se mit en rapport avec quelques personnes qui avaient entendu parler de notre œuvre et voulaient s’y affilier. Plus tard, il alla les voir de nouveau et il en résulta que sept églises ont été acceptées avec joie dans notre église. Ils aspirent à une plus grande connaissance de Dieu et nous faisons notre possible pour les conduire plus près de Lui.
Durant les cinq dernières années, nos églises Africaines n’ont cessé de croître. À Accra, la congrégation a doublé et les cœurs des gens cherchent Dieu avec ferveur. Le directeur de l’œuvre à Accra était parmi nous pendant notre convention annuelle — son troisième voyage à notre pays, dans un rapport des plus émouvants, il donna le compte-rendu des nombreuses conversions et guérisons divines parmi ses gens. Des épaves humaines ont témoigné de la merveilleuse délivrance du péché qui leur a donné un nouvel espoir, une joie en Jésus-Christ.
Sur l’église de Lagos, Nigéria, voici ce que notre missionnaire nous écrivit:
«La ferveur de ces gens quand ils prient est la chose qui m’a le plus frappé. Ils s’agenouillaient partout, avant les services et après. On pouvait les voir agenouillés partout où un espace libre dans l’église le leur permettait, ainsi que dehors, devant la fenêtre de ma chambre. Une voix, en Yoruba, perçait l’air, sanglotant ou exprimant la joie, et guidé par la voix on voyait celui ou celle qui cherchait la justice de toute son âme. Oui, Dieu touche les cœurs en Afrique. Si Jésus tarde quelque peu, une œuvre beaucoup plus grande sera accomplie.
Comme ces gens aspirent à la Parole de Dieu! On voit rarement une personne sortir sans avoir prié, les pécheurs et les saints sentent qu’il leur faut prier de suite.»
À Onitsha le missionnaire trouva un groupe de chrétiens zélés qui prêtèrent grande attention à la prédication et après le service prièrent longuement et avec ferveur.
Ces gens ont besoin d’aide sous forme de littérature dans leur propre langage ou d’un missionnaire-résident. De nombreux appels sont lancés aux travailleurs consacrés, d’instants appels d’aller dire à ces âmes perdues qu’il y a un espoir en Jésus-Christ.
Aux fins fonds de la province de Calabar, à Ikot Enwang, se trouve une des plus grandes églises portant le nom de la Foi Apostolique. Environ 300 personnes vinrent saluer les missionnaires et ils louèrent le Seigneur et se réjouirent de voir que quelqu'un était venu pour les aider dans leur marche vers le salut.
Les directeurs d’un certain nombre de postes de ce district s’étaient réunis là pour se consulter. Beaucoup de personnes restèrent en prière jusqu’à ce qu'elles eurent reçu le salut durant la semaine.
Un maître d’école dominicale d’une autre congrégation vint et reçut le salut. Son cœur était au comble de la joie car il connaissait enfin le vrai salut qu’il avait tâché d’enseigner. Un jeune homme vint de Calabar et consulta les missionnaires sur les besoins spirituels de sa congrégation. Pendant son séjour à Ikot, il reçut les trois expériences. Avec plusieurs autres, il affirma son désir et sa volonté de prendre parti pour la vérité contre l’opposition, si forte qu’elle soit.
Puisse Dieu faire peser lourdement sur les cœurs de Son peuple leur grand besoin spirituel afin que cette Lumière soit portée dans toutes Ses parties de la terre! Le temps qu’il nous reste pour travailler pour le Maître touche à sa fin. Des millions d’âmes sont engouffrées dans les ténèbres éternelles parce que personne ne leur a parlé de Jésus, la Lumière du monde. Jésus a commandé: «Allez-vous-en par tout le monde, et prêchez l’Évangile à toute créature humaine» (Marc 16:15).
Une grande récompense attend ceux qui répondent à l’appel.
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Celui qui possède la paix et le contentement
dans un monde où règne la confusion possède un trésor véritable.
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