Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !



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IL TROUVA DIEU EN ÉCOUTANT UN SERVICE AU COIN D’UNE RUE


JE suis reconnaissant à Dieu que Son amour ait trouvé un moyen de racheter mon âme. J'étais, depuis des années, une pauvre créature misérable sur la terre, indigne de vivre et pas préparée à mourir.

Je suis né et ai été élevé dans l’Est de la France, ne sachant rien du salut. Je ne suis jamais allé, dans mon enfance, à une école dominicale. J’avais une mère qui craignait Dieu et elle planta dans mon cœur quelque chose qui y est toujours resté. Le seul sermon que j’aie entendu avant de venir à la Foi Apostolique, provenait de ma mère. Les gens avec lesquels je travaillais étaient des infidèles et je commençai à me demander s’il y avait vraiment un Dieu.


Durant la guerre, je me trouvai sans foyer et j’allai travailler dans la ferme de ma sœur. Je me souviens qu’un jour, alors que je conduisais la charrue, je sentis s'appesantir sur moi une condamnation si lourde que je ne pouvais plus voir.

C’était une journée ensoleillée de Juin, vers les deux heures et demie de l’après-midi. Je levai les yeux vers Dieu et dit: «Vous avez fait beaucoup pour moi; faites une chose de plus. Laissez-moi savoir simplement si je suis de bon accord avec Vous de ce côté de la tombe

Dieu entendit cette prière et m’enleva toute mon infidélité. Je ne pus jamais m'éloigner de cette expérience, bien que souvent, quand mon cœur devenait dur et entêté, je souhaitais pouvoir l’oublier. Alors, Dieu me rappelait ce vœu que je Lui avais fait, mais il fallut des années de peines et de tribulations de toutes sortes pour me convaincre de ce dont j’avais vraiment besoin.

J’essayai tous les moyens possibles pour satisfaire mon cœur douloureux. Dieu, dans Sa miséricorde, m’amena à travers la mer et la terre à Portland, Oregon; et un soir, à plus de dix mille kilomètres de ma terre natale, au bout de mon rouleau, je m'arrêtai sur le pont Burnside, levai les yeux au Ciel et dit; «Dieu, à partir de maintenant, il faudra que vous le fassiez.» J’avais fait de ma vie une affaire manquée, j’avais fait faillite.


Continuant ma marche à l’aventure, je me trouvai face à face avec un groupe évangéliste de la Foi Apostolique qui prêchait à l’air libre au coin d’une rue. Je ne pensais pas qu’il y ait le moindre espoir pour moi — j’étais ailé trop loin. Mais ce service religieux dans une rue avait été envoyé du Ciel pour moi.

Je voudrais pouvoir vous dire toute l’importance qu’il joua dans ma vie. Ce n'était rien moins qu’une bouée de sauvetage. Je savais depuis des années que j’étais un pécheur, mais je ne savais pas que je pouvais m’agenouiller et me repentir et être sauvé. Je pensais que chacun vivait une vie chrétienne selon sa propre force.

Je remercierai Dieu jusqu’au dernier jour de ma vie de m’avoir fait m’arrêter et écouter ce service religieux en plein air. Je fus convaincu que Dieu était encore sur Son Trône, et poursuivant son œuvre en ce monde de nos jours.

Je demandai à ces gens de prier pour moi, et un Samedi soir, seul dans ma chambre, je me rendis à Dieu. Je me rendis à Lui pour l'éternité. Je remercie Dieu de m’avoir sauvé et de m’avoir libéré.

Dieu m’envoya dans la voie qu'il m'avait tracée et je me sentis parfaitement heureux; Il me donna la grâce d’aller redresser ma vie déshonnête. Aujourd’hui, mon casier moral est clair — et cela ne put être accompli que par la miséricorde de Dieu.

E. G.

Source: https://pentecostalarchives.org/

Foi Apostolique  1964 - 01


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