FAIRE FACE AU DÉFI
Je remercie Dieu de la religion d’autrefois! Elle met un ressort dans votre corps et une réelle confiance dans votre âme.
Étant jeune homme, je n’étais pas enclin vers la religion et n’étais pas élevé, pas instruit religieusement. Ma famille était une famille immigrante de la Pologne, et la seule chose que nous connaissions était le travail. Mais je remercie Dieu d’avoir planté dans mon cœur l’amour de la vérité, au cours des années de ma jeunesse.
Durant la guerre mondiale, j’étais dans le service de l’Aviation et l'aviation me plaisait. Plus tard, j’allai au collège. Le coût de mon éducation était payé par l’Administration [des Vétérans] et je n’étais pas à la charge de ma famille. J’étais actif dans les sports et j'avais beaucoup d’amis. Un jour, un psychiatre m’appela dans son bureau et me dit: «Vous êtes un jeune homme bien ajusté à la vie.» Cependant, j’avais besoin d’autre chose qu’un ajustement à l’existence. J’avais besoin d’un but dans ma vie.
Une fois, entre les semestres, alors que j’étais à l’Université de l’Arizona, deux ou trois automobiles pleines de jeunes gens allèrent à la maison de l’un d'eux dans les collines près de Hollywood. C'était une belle et grande demeure et nous avions tout ce que nous pouvions désirer pour notre plaisir d’étudiants. Mais un jour, nous commençâmes à porter les chemises blanches et coûteuses du père de notre hôte, et je me sentis soudainement condamné. Je pensai: «Ceci ne peut pas être bien.» À partir de ce jour-là, tout alla mal. Je ne voulais faire aucune des choses que faisaient les autres:
La richesse de ce monde ne pouvait me satisfaire.
Dieu faisait peser la conviction sur mon cœur en réponse aux prières d’un de mes frères qui était chrétien. Durant notre voyage de retour à l’école, nous nous arrêtâmes à une pharmacie où l'on servait à manger. Je vis ma réflexion dans le miroir en face du comptoir et me sentis si en colère que j'eus envie de jeter une bouteille de coca-cola dans le miroir.
Je décidai que si je n’étais pas heureux de ma façon de vivre, je ferais mieux de la changer. J’écrivis à mon frère et dis simplement: «Prie pour moi s’il te plaît.»Ensuite, j'allai à une petite église à Tucson où des services d’éveil religieux touchaient à leur fin.
Durant la guerre, j’avais senti à plusieurs reprises la conviction de Dieu, bien que je ne savais pas alors ce que c’était. Je ne sentais pas cela à présent, si bien que lorsque quelqu'un me demanda à la fin du service religieux si je voulais prier, je répondis: «je n’en ai pas envie.»
Cette personne me fit sentir que c'était un état d’esprit dangereux et ajouta que je ferais mieux de prier. Quand je le fis, le Seigneur ne tarda pas à me répondre. Toutes les choses viles de ma vie disparurent; et je me rappelle qu'un jour que j’étudiais ma leçon de comptabilité je sentis une impulsion irrésistible de chanter à tue-tête.
Un soir, j’allai comme d’habitude prendre mon repas avec mon compagnon de chambre et son ami (qui croyait à la réincarnation), et tous les deux ordonnèrent de la bière, et je demandai du café. L’ami de mon compagnon de chambre demanda: «Qu’est-ce qui est arrivé à S.? »
Sa réponse fut: «Il est devenu religieux.»
Quand je sortis de cet endroit ce soir-là, je me dis: «Je n'y viendrai plus; je n’y ai trouvé aucun plaisir.» J’avais l’intuition d’une protection de Dieu si merveilleuse que j’avais l’impression d’être soulevé par une grosse Main.
Plus tard je changeai de collège et allai à Seattle. J'y fis la connaissance d’un jeune homme de l'église de la Foi Apostolique. Ce qui me laissa perplexe à son sujet était que, au lieu d’aller à l’église le dimanche, il s’asseyait et écoutait des sermons avec un appareil à enregistrer. Je m’arrêtai un jour pour écouter et entendis un sermon sur le temps impénétrable. Je sentis que cet homme avait l’esprit de Dieu et je voulais en savoir davantage sur son église.
Le dimanche suivant, j’assistai à un service religieux de la Foi Apostolique à Puyallup, Washington.
Quand j’entendis ces gens prier ensemble à haute voix, je pensai: «Ceci est bon. Les travailleurs de la vigne du Seigneur devraient prier.»
À la fin du service, mon ami marcha à l’autel pour prier, et je pensai que s’il avait besoin de prier, j’en avais besoin aussi. Donc, j’y allai. Quelques moments après, quelqu’un me demanda si j’étais sauvé. Je répondis que OUI.
«Êtes-vous sanctifié?»
Je répondis que NON.
«Alors, c’est ce dont vous avez besoin.»
Je savais que j’avais besoin de quelque chose. Il y avait dans mon cœur un profond désir d'un plus grand rapprochement avec Dieu.
Le dimanche suivant, j’allai à l'église, bien déterminé à être sanctifié. Un jeune ministre me cita le texte: «C’est pour cela que Jésus aussi, afin de sanctifier le peuple par son propre sang, a souffert hors de la porte» (Hébreux 13:12).
Il demanda: «Pourquoi ne le prenez-vous pas?»
Je dis: «Je le prends,» et le Seigneur me donna une expérience merveilleuse.
La Bible était littéralement un autre Livre pour moi après cela. Et je ne pourrai jamais vous dire le sentiment d’amour que j’avais pour tout le monde! Et quand les choses allaient mal, je ne m’impatientais pas et pouvais me relâcher avec contentement. C’était merveilleux!
Quand j’ai trouvé l’Évangile de Jésus-Christ, j'ai trouvé quelque chose de substantiel qui a mis une réelle confiance en mon âme. Aujourd’hui, j’ai un ballast qui me maintient stable. Je trouve dans l’Évangile un élément stabilisateur; il m’offre un défi et je veux vivre à la hauteur de ce défi chaque jour de ma vie. J’ai la réalité de la Parole de Dieu dans ma vie, et j’en suis reconnaissant à Dieu.
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