Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !



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L’ENTÊTEMENT FUT VAINCU


Je veux remercier Dieu pour m’avoir sauvé. Je fus élevé dans un foyer où régnait la discorde. D’aussi loin que je puisse me rappeler, mon père buvait. Je commençai à boire quand j’avais dix-sept ans.

J’étais esclave de l’eau de vie et du vin, jurais et jouais pour de l’argent. Bien des fois je me demandais pourquoi j'étais venu au monde. Mais grâce à Dieu, je décidai un jour de quitter la maison.

Je m’engageai dans le corps des «Marines» et passai trois ans et quatre mois dans cette branche du service militaire. Je me rappelle quand nous allâmes du Danemark à la Norvège; les eaux étaient minées et des avions ennemis volaient au-dessus de nous et des sous-marins nous entouraient de tous côtés. Je n’avais jamais prié — Je ne fis pas appel à Dieu; je ne savais pas faire appel à Dieu. Je ne savais pas croire.

Ces trois années et quatre mois passés, je passai neuf mois dans une prison. Je n'avais que la peau et les os quand je retournai à la maison. Nous avions une belle ferme dans l’Est de l’Allemagne, mais nous perdîmes tout ce que nous avions. Cela amena ma femme à prier.

Elle reçut le salut, mais pas moi. J’étais trop entêté. Je commençai à boire de plus en plus, à pécher de plus en plus; mais je remercie Dieu que ma femme resta fidèle à son Dieu. Mon beau-père était fidèle aussi et tous deux prièrent pour moi.

Mon beau-père me parlait souvent, mais je me détournais de lui et ne voulait pas chercher Dieu, Celui qui pouvait me sauver et me donner la joie et la paix de l’âme. Souvent, je travaillais avec mon beau-père à la construction de maisons. Je travaillais à côté de lui et jurais continuellement. Il disait: «Phil, est-ce que tu n’as pas honte de toi?» Je jurais davantage et lui disait de me laisser tranquille.

Mais un jour Dieu me prit par surprise à un coin de rue. Je pouvais entendre une voix dans la rue, et le Seigneur me montra que cette Voix c’était celle de Dieu, et que cela pourrait bien être ma dernière chance.

J’entendis cette Voix trois fois et me mis à trembler de la tête aux pieds.

Cet après-midi là, pour la première fois de ma vie, je pliai mes genoux récalcitrants et commençai à prier. Je ne savais pas prier. Dans une petite réunion, on m’avait dit comment prier, quoi dire à Dieu. Quelque chose se relâcha dans mon for intérieur et je m’écriai: «Ô Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur.»

Alors, je pus louer le Seigneur. Je louai le Seigneur tout l’après-midi et toute la soirée. Ma femme me dit d’aller me coucher parce qu’il fallait que j’aille travailler à six heures le lendemain matin. Je dis: «Non, ceci est merveilleux»

Je me mis à lire un passage de l’Écriture après un autre, et tout s’ouvrait devant moi. Je pouvais comprendre la Parole de Dieu et j’étais si heureux! Je dis: «Le Seigneur m’a sauvé et Il prendra soin de moi demain au travail.»

Je suis reconnaissant qu’il ait un tel salut pour moi — qu'Il m’ait délivré de tous mes péchés et m'ait donné la paix et la joie.

Je remercie le Seigneur de m’avoir amené à ce pays-ci.

J’avais soif de la Parole de Dieu. J'allais d’une église à l'autre. Je Le remercie de m'avoir amené à Portland. Je ne pouvais comprendre un seul mot d’anglais; quand je vins à cette église, je ne pouvais pas comprendre ce qu’on y prêchait, mais je me sentais chez moi. J’étais chez moi et j’étais heureux.

Je suis encore heureux aujourd’hui et j’en remercie Dieu.

P. W.

Source: https://pentecostalarchives.org/

Foi Apostolique  1963 - 04


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