LA PREUVE DU POUVOIR DE DIEU
Je remercie Dieu d’être si miséricordieux envers moi qui, durant des années, refusai d’avoir quoi que ce soit à faire avec Lui.
Pendant des années je vécus comme il me plaisait, essayant de prouver que Dieu n’exigeait pas que les gens vivent aussi strictement que ces gens le prêchaient; il n’était pas nécessaire de vivre ainsi pour aller au Ciel.
Dieu me laissa vivre à ma façon, mais je n’étais même pas une bonne pécheresse. Je ne pouvais trouver le bonheur nulle part. Je ne tardai pas à m’apercevoir que j’avais tort.
Cependant, même sachant que j’avais tort, j’étais trop fière pour l’admettre. Bien des fois, ma mère me dit qu’elle priait que Dieu me rende si misérable que je ne pourrais pas jouir même des bonnes choses de la vie.
Dieu me condamna et il semblait que tout allait mal. J’avais les bonnes choses de la vie que les femmes désirent et j’aurais dû être heureuse, mais il n’y avait pas de paix dans mon cœur.
Un soir, je vins à cette église, le cœur lourd de chagrin et de désappointement — et de repentir. Je m'agenouillai devant Dieu et Lui promis que je Le servirais s’il rendait le salut réel pour moi. Ce soir-là, les larmes du repentir coulèrent, les meilleures larmes que j’eus jamais versées dans ma vie. Il répondit d’une façon dont j'avais entendu parler. Il remplit tout le vide de mon cœur. Il m’enleva le chagrin et le désespoir. Il nous aida à établir un foyer chrétien et à accomplir beaucoup de miracles pour nous.
Il y a trois ans, je restai à l’article de la mort pendant six mois. Mais j'avais un mari fidèle qui priait pour moi — quelquefois toute la nuit jusqu’à ce que le repos me vienne. Les gens de Dieu prièrent pour moi. J’étais trop faible et trop malade pour prier pour moi-même. Je ne me souciais pas, du jour au lendemain, de ce qui m’arriverait, excepté en ce qui concernait mes enfants. Je priai: «Dieu, ne me laissez pas les quitter et les laisser sans mère.»
Je suis si contente de n’avoir pas eu recours au bras de chair. Dieu m’a levée et m'a donné la force et la santé.
Il y a quelques années, les médecins nous dirent qu’il fallait que nous retirions notre fille aînée de l’école publique à cause d'une condition cardiaque sérieuse. Elle ne pouvait ni monter ni descendre les escaliers. Nous pensions que nous ne l’élèverions pas. On pria pour elle et elle sembla aller mieux; puis, soudainement, elle devint très malade. Il n’y avait aucun espoir pour elle. Mais les pasteurs vinrent et prièrent de nouveau pour elle, et le Seigneur la guérit complètement.
Elle avait un rendez-vous pour un examen médical avec le médecin qui avait trouvé la nature de sa maladie pour commencer. Cette fois, il ne pouvait rien trouver d'anormal. Il l'examina une seconde fois, prit un cardiographe et dit; «Elle est parfaitement saine; elle est en parfaite condition.»
Elle est devenue jeune femme et possède la force et la santé.
J’ai également vu le Seigneur lever mon mari quand il se mourait d'ulcères qui produisaient des hémorragies. Je sens que je dois ma vie à Dieu.
Je veux faire à Sa volonté et être prête à faire ma demeure au Ciel.
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