Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !



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UNE ATHÉE DÉSOLÉE


Mon père était un soi-disant chrétien et on m’enseigna le catéchisme; j'aimais à entendre les histoires de Jésus, de Marie, de Joseph et de Daniel. Mais ma mère ne croyait pas en Dieu. Quand elle avait onze ans sa mère mourut et, sous l’empire de l’amertume et du désappointement, elle devint une infidèle, une femme au cœur dur.

Quand je lui demandais de me parler de Jésus, elle me repoussait en disant: «La religion n’est qu’une fable, une superstition. Il n’y a pas de Dieu et il n’y a pas de vie future.» Ses enseignements prirent racine dans mon cœur et je grandis sans Dieu et sans espoir,

Quand je vins de Tchécoslovaquie à ce pays-ci, nous commençâmes à établir notre demeure dans les prairies du Canada occidental. De là, mon père disparut et ma mère perdit tout ce qu’elle avait, ce qui augmenta son amertume. Elle mit tout ce qu’elle possédait dans une valise et se mit en route pour Portland, Oregon.

Elle était infirmière et alla à Portland pour aider dans l’épidémie de grippe de 1918. Elle savait qu’elle était une femme vaincue par la vie et alla d’une place à une autre dans l’espoir d’y trouver la réalité.

Pendant qu’elle soignait une Bohémienne ici à Portland, elle fit la connaissance de quelqu’un qui l’invita à venir à l’église de la Foi Apostolique. Le premier sermon qu’elle entendit était tiré du texte suivant: «Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.» Elle se saisit de cela comme un homme qui se noie se saisit d’un brin de paille. Elle marcha à l’autel de la prière et fut merveilleusement sauvée.


J’étais mariée et vivait encore au Canada. Elle me dit qu'elle avait trouvé que Dieu était réel et me supplia de lui pardonner pour la façon dont elle m’avait élevée. Elle voulait que je cherche le Seigneur, mais je répondis: «Maman, je suis contente que tu sois heureuse enfin, mais je ne peux pas le croire.» Alors ma mère pria pour moi, et la fondatrice de la Foi Apostolique lui dit: «Nous allons prier que le Seigneur conduise votre fille ici.» Le Seigneur fit exactement cela.

Je pris un siège tout à l’arrière de la salle et écoutai les témoignages de quelques personnes qui avaient été délivrées d’un état de péché profond. Je me sentis insultée que ma mère me mette au même rang qu’elle. Elle me répondit: «Tu sais que nous avons tous péché et que nous sommes tous loin de la gloire de Dieu. Il faut que tu renaisses en Dieu.»


Ce fut la miséricorde de Dieu qui fit que Son Esprit toucha mon cœur, et que quelque chose éveilla en moi le désir de connaître Dieu. Je ne pouvais m’en empêcher, je fus obligée de chercher Dieu. Mais l’incrédulité était si enracinée dans mon cœur que c’était comme si je me frappais la tête contre un mur de pierre.

Pendant des mois, je luttai contre cette incrédulité; finalement, en proie au désespoir, je m’écriai: «Faites-moi une chrétienne! Faites-vous si réel que je saurai qu’il y a un Dieu au Ciel, et je Vous donnerai ma vie et Vous servirai.»

Un soir, vers 11 heures, alors que je retournais à la maison, les cieux s’ouvrirent et j’étais renée (née de nouveau) en Dieu. Oh, la gloire de Dieu qui inonda mon âme! J’étais une nouvelle créature en Jésus-Christ.

Il effaça mes péchés et fit de moi une croyante en un clin d’œil. Je ne pourrais plus jamais douter encore.

Il y a eu, au cours des années, des épreuves et des persécutions, mais le Seigneur a toujours été mon aide et mon support. Cela a vraiment valu la peine.

Aujourd’hui mes enfants sont grands et servent le Seigneur. Je continue ma marche, qui me conduira et répondra à la plus haute convocation de Jésus-Christ, car je Le considère comme l’Auteur et Le Finisseur de ma foi.

A. G.

Source: https://pentecostalarchives.org/

Foi Apostolique  1963 - 04


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